(Honiara, Îles Salomon, 3 juillet 2012) - COMPTE RENDU DE RÉUNION - The Pacific Community

La page est créée Lucas Evrard
 
CONTINUER À LIRE
(Honiara, Îles Salomon, 3 juillet 2012) - COMPTE RENDU DE RÉUNION - The Pacific Community
ISSN: 1017-9240

COMPTE RENDU DE RÉUNION

   RAPPORT DE LA VINGT-CINQUIÈME RÉUNION DU
 CONSEIL DES ARTS ET DE LA CULTURE DU PACIFIQUE

       (Honiara, Îles Salomon, 3 juillet 2012)
RAPPORT DE LA VINGT-CINQUIÈME RÉUNION DU CONSEIL DES ARTS ET
                 DE LA CULTURE DU PACIFIQUE
              (Honiara, Îles Salomon, 3 juillet 2012)

                           COMPTE RENDU DE RÉUNION

                                             Établi par le
                         Secrétariat général de la Communauté du Pacifique

Publié par le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) pour le Conseil des arts et
                            de la culture du Pacifique, Suva, Fidji, 2012
© Secrétariat général de la Communauté du Pacifique, 2014

Tous droits réservés de reproduction ou de traduction à des fins commerciales/lucratives, sous quelque forme
 que ce soit. Le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique autorise la reproduction ou la traduction
    partielles de ce document à des fins scientifiques ou éducatives ou pour les besoins de la recherche, à
   condition qu’il soit fait mention de la CPS et de la source. L’autorisation de la reproduction et/ou de la
          traduction intégrale ou partielle de ce document, sous quelque forme que ce soit, à des fins
commerciales/lucratives ou à titre gratuit, doit être sollicitée au préalable par écrit. Il est interdit de modifier
           ou de publier séparément des graphismes originaux de la CPS sans autorisation préalable.

                                             Texte original : anglais

          Secrétariat général de la Communauté du Pacifique – Catalogage avant publication (CIP)

Rapport de la vingt-cinquième réunion du conseil des arts et de la culture du Pacifique : (Honiara, îles
Salomon, 3 juillet 2012) / établi par le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique

      (Rapport de Conférence / Secrétariat général de la Communauté du Pacifique)
        ISSN 1017-9240

1. Council of Pacific Arts – Congresses.
2. Art festivals – Oceania – Congresses.
3. Arts – Oceania – Congresses.
4. Arts, Pacific Island – Congresses.

I. Titre II. Secrétariat général de la Communauté du Pacifique III. Séries

700.995                                               AACR2

ISBN : 978-982-00-0706-2

ISSN : 1017-9240
TABLE DES MATIÈRES

I.      Introduction ............................................................................................................................................. 1
II.     Ordre du jour ........................................................................................................................................... 2
III.    Compte rendu analytique des débats ....................................................................................................... 3
        Point 1 de l’ordre du jour – Ouverture officielle ..................................................................................... 3
        Point 2 de l’ordre du jour – Élections...................................................................................................... 5
        Point 3 de l’ordre du jour – Horaire de travail ........................................................................................ 5
        Point 4 de l’ordre du jour – Adoption de l’ordre du jour ........................................................................ 5
        Point 5 de l’ordre du jour – Le treizième Festival des arts du Pacifique :
        Programme et organisation...................................................................................................................... 5
        Point 6 de l’ordre du jour – Le point sur les préparatifs du douzième
        Festival des arts du Pacifique (Guam)................................................................................................... 12
        Point 7 de l’ordre du jour – La Stratégie culturelle régionale 2010-2020 ............................................. 13
        Point 8 de l’ordre du jour – Stratégie océanienne de la culture et de
        l’éducation 2010-2020 (PACES) .......................................................................................................... 15
        Point 9 de l’ordre du jour – Conclusions de la vingt-cinquième réunion du
        Conseil des arts et de la culture du Pacifique ........................................................................................ 17
        Point 10 de l’ordre du jour – Questions diverses .................................................................................. 18
IV.     Annexe A – Discours liminaire ............................................................................................................. 19
V.      Annexe B – Projet de procédure de sélection du pays hôte du Festival des arts du Pacifique .............. 22
VI.     Annexe C – Point sur la Stratégie océanienne de la culture et de l’éducation 2010-2015 .................... 32
VII. Annexe D – Liste des participants......................................................................................................... 37
I.      Introduction

La vingt-cinquième réunion du Conseil des arts et de la culture du Pacifique s’est tenue à l’hôtel
Solomon Kitano Mendana, à Honiara (Îles Salomon), le 3 juillet 2012, à l’initiative du Gouvernement
des Îles Salomon. La réunion était présidée par les Îles Salomon en leur qualité d’hôte du onzième
Festival des arts du Pacifique, Guam assurant la vice-présidence en tant que futur hôte du douzième
Festival des arts du Pacifique (2016). Le Conseil a examiné un large éventail de questions touchant aux
préparatifs du douzième et du treizième festivals des arts du Pacifique et aux cadres régionaux en
faveur du développement culturel de la région.

                                                  1
II. Ordre du jour

1.    Ouverture officielle

2.    Élections

3.    Horaires de travail

4.    Adoption de l’ordre du jour

5.    Le treizième Festival des arts du Pacifique : Programme et organisation

6.    Le point sur les préparatifs du douzième Festival des arts du Pacifique (Guam)

7.    La Stratégie régionale de la culture 2010-2020

8.    La Stratégie océanienne de la culture et de l’éducation 2010-2015 : mise en œuvre et suivi

9.    Projet de conclusions à transmettre à la deuxième Conférence des ministres de la Culture

10.   Questions diverses

                                                  2
III. Compte rendu analytique des débats
                          Point 1 de l’ordre du jour – Ouverture officielle

1.    La vingt-cinquième réunion du Conseil des arts et de la culture du Pacifique (CACP) se déroule
dans la salle de conférence internationale Alvaro de l’hôtel Solomon Kitano Mendana, à Honiara (Îles
Salomon), le 3 juillet 2012. Le secrétaire permanent du ministère salomonais de la Culture et du
Tourisme, M. John Wasi, en assure la présidence. L’allocution d’ouverture est prononcée par M. Jimmie
Rodgers, Directeur général de la Communauté du Pacifique (CPS), et la réunion s’ouvre sur la prière
dite par le représentant de Niue.

2.     Le Directeur général de la CPS, M. Jimmie Rodgers, prononce une allocution d’ouverture dans
laquelle il salue le travail que le Conseil a accompli au fil des ans en faveur de la promotion du secteur
de la culture, avec le soutien technique de la CPS. Au sujet de l’ordre du jour de la réunion, il souligne
les divers efforts consentis afin de clarifier les directives encadrant l’organisation du Festival des arts
du Pacifique et félicite le comité organisateur du Festival des Îles Salomon pour le travail accompli à ce
jour. Il relève à cette occasion combien il est fondamental d’intégrer les objectifs fixés en matière de
politique culturelle dans l’ensemble des mesures de planification pour le développement, aussi bien à
l’échelon national que régional. À cette fin, M. Rodgers encourage vivement le Conseil à plaider en
faveur d’une augmentation des ressources financières allouées à la culture. Il précise également que la
CPS s’est fixé comme objectif d’intégrer systématiquement la culture dans l’ensemble de ses activités
sectorielles et de ses programmes. Au sujet de la deuxième Conférence régionale des ministres de la
Culture qui se tiendra le lendemain, il rappelle qu’il importe d’informer les ministres des derniers
travaux menés par le Conseil, ainsi que des évolutions récentes observées dans le domaine de la
culture, en vue d’obtenir leur approbation quant au rôle, au travail et à l’avenir du Conseil.

3.     Les débats sur l’avenir des activités culturelles de la CPS suscités par l’évaluation externe
indépendante dont fait actuellement l’objet l’Organisation sont l’occasion pour M. Rodgers de
remercier le Conseil d’avoir bien voulu rédiger un courrier en faveur du maintien sur le long terme de
la culture au sein du portefeuille d’activités de la CPS. Le Directeur général rappelle l’importance et la
valeur du secteur culturel ainsi que la nécessité de mener des actions ambitieuses dans ce domaine à
l’avenir. Il informe néanmoins les participants des doutes exprimés par l’équipe d’évaluation quant au
fait que la CPS soit par la suite l’organisation la mieux placée pour se faire le chantre de la culture. Ces
doutes se fondent sur trois observations principales. Les évaluateurs ont en effet le sentiment que : 1 )
durant ces dix dernières années, la CPS n’a pas été à même de se doter des ressources humaines
nécessaires à la constitution d’une véritable équipe chargée des affaires culturelles ; 2 ) une action
décisive dans le secteur culturel aurait nécessité que la CPS dispose de moyens financiers conséquents
qu’elle n’est peut-être pas en mesure de rassembler ; et 3 ) il existe d’autres organisations dans le
Pacifique qui pourraient être mieux armées pour fournir un soutien régional au secteur culturel.
L’équipe de l’évaluation externe indépendante a donc recommandé que la CPS envisage de transférer
sa mission culturelle à une autre organisation, en l’occurrence à l’Organisation des Nations Unies pour
l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Au même titre que pour les autres conclusions de
l’évaluation, le Directeur général confirme que la CPS étudiera les recommandations des évaluateurs
concernant le rôle que l’Organisation pourrait jouer dans le secteur culturel à l’avenir, et que la CPS ne
manquera pas d’impliquer les membres du Conseil dans cette réflexion. M. Rodgers rappelle qu’au vu
de l’importance que revêt le secteur de la culture, et avant toute décision de désengagement de la part
de la CPS, il conviendra dans un premier temps de s’assurer que les nouvelles dispositions prises
permettront de fournir un service de meilleure qualité que celui actuellement proposé par la CPS. Pour
l’heure et en attendant l’aboutissement de cette réflexion, M. Rodgers assure aux membres du Conseil
et aux ministres de la Culture que la CPS continuera d’assurer sa mission et d’apporter son soutien à
ses pays membres (discours intégralement disponible à l’annexe A).

                                                     3
Débat

4.    La représentante des Samoa américaines remercie le Directeur général d’avoir bien voulu
fournir des précisions quant aux conclusions de l’évaluation externe indépendante et s’inquiète du fait
qu’en cas de transfert des activités culturelles de la CPS à l’UNESCO et au Secrétariat général du Forum
des Îles du Pacifique (FIP), dont les Samoa américaines ne sont pas membres, le Territoire ne pourra
plus prétendre aux services d’assistance actuellement offerts.

5.     Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée rejoint les inquiétudes exprimées par la
représentante des Samoa américaines et se propose de participer à une analyse plus approfondie des
recommandations de l’évaluation externe indépendante relatives au mandat de la CPS dans le domaine
de la culture.

6.    La représentante de Palau se félicite des propos tenus par le Directeur général de la CPS, ce
dernier défendant que la culture doit demeurer au sein d’une entité régionale telle que la CPS,
organisation où tous les peuples océaniens sont représentés.

7.     La délégation fidjienne remercie les autorités salomonaises pour l’accueil qui lui a été réservé
depuis son arrivée à Honiara. S’agissant de la question de la place de la culture à la CPS et en référence
à l’évaluation de l’Organisation réalisée en 2005 qui avait abouti à l’intégration de la Section affaires
culturelles au sein du Département développement humain, la délégation fidjienne indique sa
préférence pour la constitution d’un programme exclusivement dédié à la culture. Elle se déclare par
ailleurs prête à participer au processus de réflexion approfondie proposé par le Directeur général, tout
en prenant note des ressources limitées consacrées à cet axe de travail par la CPS qui ne compte qu’un
seul poste de conseiller. La délégation fidjienne propose un renforcement des moyens disponibles
pour le volet culturel et se fait l’écho des inquiétudes soulevées par des pays tels que les Samoa
américaines, non représentés au sein de l’UNESCO.

8.     La représentante de Nauru exprime le sentiment de déception que lui inspirent les conclusions
de l’évaluation externe indépendante et met en garde contre le fait qu’au cas où les recommandations
seraient appliquées, la CPS courrait le risque d’être perçue comme une organisation incapable de
mener à bien les projets qu’elle entreprend. La représentante de Nauru s’interroge sur les contacts
pris et les entretiens menés par l’équipe d’évaluateurs et souligne que les avis des responsables
nationaux de la culture doivent être entendus lors des débats sur les conclusions de l’évaluation. Elle
apporte également son soutien aux pays ayant exprimé leur souhait de voir la culture rester dans le
giron de la CPS.

9.    Le représentant de Kiribati fait siens les avis déjà exprimés et rappelle qu’il est indispensable
que les initiatives culturelles bénéficient du soutien d’une organisation régionale. Il demande
également à disposer d’une copie du rapport d’évaluation et précise que les commissions nationales
pour l’UNESCO sont généralement rattachées au ministère de l’Éducation et non au ministère de la
Culture, question qu’il faudra examiner si l’UNESCO est amenée à devenir le principal intervenant
régional dans ce domaine.

10.   En réponse à ces propos, le Directeur général de la CPS signale la présence de la représentante
de l’UNESCO et s’engage à aborder les points soulevés avec elle ainsi qu’avec le responsable du Bureau
régional de l’UNESCO pour le Pacifique. M. Rodgers s’engage également à répondre aux préoccupations
exprimées en lançant une analyse approfondie de la situation à laquelle tous les membres du Conseil
seront associés. Il annonce que le cahier des charges de l’analyse sera élaboré prochainement. Pour ce
qui est du rapport d’évaluation, le Directeur général confirme que la version finale du document a bien
été reçue et qu’elle est en cours de traduction en français, avant diffusion auprès des pays dans le
courant de la semaine prochaine.

11.   Le président donne la parole à l’UNESCO pour observations.

                                                    4
12.   La représentante de l’UNESCO remercie le Directeur général de lui avoir donné l’occasion de
s’exprimer et rappelle que l’UNESCO est une institution spécialisée des Nations Unies comptant 195
États membres et 8 membres associés. Le Bureau de l’UNESCO pour le Pacifique implanté à Apia
(Samoa) couvre seize États membres et un membre associé et travaille en étroite collaboration avec le
siège de l’UNESCO dans le cadre des activités menées dans les territoires non indépendants du
Pacifique.

Conclusion

13.   S’agissant de l’avenir de la Section affaires culturelles de la CPS, remis en question par les
recommandations formulées dans le Rapport d’évaluation externe indépendante, le Conseil estime
encourageant l’engagement pris par le Directeur général d’examiner dans le détail, en collaboration
avec les membres du Conseil, les recommandations de l’équipe d’évaluation relatives au futur rôle de
la CPS dans le domaine de la culture.

                                Point 2 de l’ordre du jour – Élections

14.   Avec l’accord des participants à la réunion, le président confirme les dispositions convenues lors
de la précédente réunion du Conseil selon lesquelles les Îles Salomon sont élues à la présidence et
Guam à la vice-présidence. Le comité de rédaction est composé de volontaires et comprend des
représentants des Fidji, de Kiribati, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Nauru et d’Hawaii. Le comité
est présidé par Guam, en tant que vice-président de la réunion.

15.   Tous les membres du Conseil se présentent brièvement, suivis des observateurs et des experts.

                           Point 3 de l’ordre du jour – Horaire de travail

16.   Les participants adoptent l’horaire de travail tel que présenté.

                      Point 4 de l’ordre du jour – Adoption de l’ordre du jour

17.   Les participants adoptent l’ordre du jour tel que présenté.

             Point 5 de l’ordre du jour – Le treizième Festival des arts du Pacifique :
                                    Programme et organisation

18.   La Conseillère en développement humain (culture) présente ce point de l’ordre du jour dont
l’examen est prévu en deux temps : présentation des déclarations d’intérêt par les pays, et
présentation d’un document proposant de nouvelles modalités de sélection du pays hôte.

a)    Manifestations d’intérêt de la part des pays

19.    La représentante d’Hawaii, Mme Mapuana de Silva, présente la candidature d’Hawaii à
l’organisation du treizième Festival des arts du Pacifique en 2020. Elle met en avant le fait qu’Hawaii a
participé aux dix dernières éditions du Festival, sans jamais avoir eu l’honneur de l’accueillir sur son
territoire. Elle explique que s’il est important pour Hawaii d’accueillir le Festival, c’est pour des raisons
liées à son histoire récente, rappelant que c’est en 1810 que le roi Kamehameha Ier scelle l’unité
politique du pays en fondant le Royaume d’Hawaii, avant que le peuple hawaiien ne soit spolié de ses
terres en 1893, lors de l’annexion américaine.

20.   La représentante d’Hawaii déclare que ses concitoyens ont à cœur d’accueillir le treizième
Festival des arts du Pacifique en 2020, car ils sont convaincus qu’il permettra de poser un nouveau
jalon dans la reconstruction de leur nation. Les préparatifs réuniront les Hawaiiens dans l’unité
nationale, portés par la volonté commune d’accueillir la communauté du Pacifique. Elle ajoute qu’à

                                                     5
Hawaii, les infrastructures nécessaires à l’organisation du Festival ne manquent pas et que la seule
difficulté résidera dans le choix, pour chaque manifestation, du lieu scénique le plus adapté. Sur la
seule île d’O’ahu, il est possible d’héberger, de véhiculer et de nourrir bien plus de 70 000 personnes
par jour. Les cinq autres îles principales de l’archipel peuvent également accueillir des délégations,
sachant qu’Hawaii a l’intention d’y installer des sites décentralisés, sur le modèle de ce qui a été fait en
Nouvelle-Calédonie, à Palau et aux Îles Salomon.

21.    La représentante d’Hawaii informe le Conseil que la candidature qu’elle présente est appuyée
par le Bureau des affaires hawaiiennes (Office of Hawaiian Affairs) qui a en partie financé la
participation de la délégation hawaiienne au onzième Festival des arts du Pacifique. Le Bureau des
affaires hawaiiennes se tient prêt à contribuer au financement des préparatifs du treizième Festival,
ainsi que du Festival à proprement parler, si Hawaii a le privilège d’être choisi comme pays hôte. Il
sera chef de file de ce projet et sera en mesure de contribuer à la recherche de financements pour la
tenue du Festival.

22. La représentante d’Hawaii passe en revue les activités prévues entre les vingt-cinquième et
vingt-sixième réunions du Conseil, notamment : a) nouer un partenariat dans la durée avec le Bureau
des affaires hawaiiennes afin de planifier et d’organiser concrètement le treizième Festival des arts du
Pacifique ; b) obtenir des financements pour la période de planification préliminaire en vue de
présenter un dossier de candidature complet lors de la vingt-sixième réunion du Conseil des arts et de
la culture du Pacifique ; c) diffuser auprès d’intervenants hawaiiens des informations sur le Festival et
le Conseil à l’occasion de réunions organisées avec d’éventuels partenaires ; d) rencontrer les
professionnels de la culture de toutes les îles de l’archipel afin de jeter les premières bases de la
décentralisation du Festival, ce qui permettra aux populations d’avoir prise sur l’événement et de
saisir cette occasion unique de travailler main dans la main autour d’un projet commun.

23.    Dans la dernière partie de son plaidoyer, la représentante d’Hawaii déclare qu’en tant que chef
de délégation lors des quatre dernières éditions du Festival et représentante d’Hawaii au Conseil
depuis douze ans, elle a été témoin de la richesse et de la profondeur des cultures des peuples
océaniens. L’État d’Hawaii est petit par la taille (quelque 28 000 km2), mais il compte une population
relativement importante qui se chiffre à près d’un million et demi d’habitants, parmi lesquels on
compte moins de 22 % d’Hawaiiens de souche et 6 % d’Hawaiiens de pure souche. Mme de Silva
explique que les Hawaiiens possèdent une culture riche et profondément enracinée, mais
constamment bousculée par les nombreuses influences et personnes qui ne sont pas d’origine
hawaiienne. Elle s’inquiète de ce qu’un jour, les Hawaiiens se trouvent dépassés par la technologie et la
culture populaire et rappelle par conséquent qu’il est essentiel pour Hawaii d’accueillir le Festival le
plus tôt possible. Elle redoute qu’une grande partie du savoir-faire actuel des Hawaiiens ne se perde à
l’avenir et craint que les membres du Conseil et leurs successeurs ne soient alors accueillis que par des
Hawaiiens qui auraient perdu leurs racines culturelles et leurs traditions.

Débat

24.   Palau appuie tout particulièrement la candidature d’Hawaii du fait des grandes difficultés
rencontrées par le peuple autochtone hawaiien et fait le parallèle avec la tenue du Festival en
Nouvelle-Zélande et en Australie qui avait permis aux peuples autochtones de ces pays d’être mis en
valeur.

25.   La représentante de la Polynésie française remercie, au nom de son Président, le comité national
organisateur de la onzième édition du Festival pour son hospitalité et souligne les progrès réalisés
dans les préparatifs du Festival depuis le mois de mars. Elle soutient la candidature présentée par
Hawaii dans la mesure où cet État n’a encore jamais organisé le Festival.

26.   La représentante des Samoa américaines appuie la candidature d’Hawaii tout en précisant que
les Tonga avaient également manifesté le souhait de présenter une candidature au nom de la sous-
région polynésienne.

                                                     6
27.  La Conseillère en développement humain (culture) de la CPS salue la présence de la
représentante de Rapa Nui et rappelle qu’en tant que pays membre polynésien, ce Territoire est
également invité à présenter sa candidature à l’organisation de la treizième édition du Festival des arts
du Pacifique.

28.    La Papouasie-Nouvelle-Guinée prend note des observations des Samoa américaines et convient
que d’autres pays pourraient souhaiter se porter candidats. Le représentant estime que les
déclarations d’intérêt devraient s’accompagner de divers engagements concrets, par exemple un
soutien officiel du gouvernement concerné. La Papouasie-Nouvelle-Guinée s’attend d’ailleurs à ce que
la représentante hawaiienne prenne la parole pour préciser que sa candidature a déjà reçu un appui
officiel.

29.    Le représentant de Niue remercie Hawaii pour sa manifestation d’intérêt et accorde son soutien
à sa candidature.

30.   Le Samoa appuie pleinement la déclaration d’intérêt présentée par Hawaii.

31.   Tuvalu apporte à son tour son plein soutien à la proposition hawaiienne d’accueillir la treizième
édition du Festival et renvoie les participants aux discussions ayant eu lieu lors du neuvième Festival à
Palau lors desquelles Hawaii a pour la première fois fait connaître son intention d’organiser
l’événement en 2020.

32.    La représentante des Fidji appuie la candidature d’Hawaii et rappelle l’initiative prise par Guam
lors du dixième Festival de faire venir tout spécialement le Gouverneur jusqu’à Pago Pago pour la
signature du dossier de candidature au nom des autorités de Guam. La représentante des Fidji attire
par ailleurs l’attention du Conseil sur l’existence d’une publication intitulée The Festival of Pacific Arts -
Celebrating 40 Years qui dresse la liste de tous les anciens et futurs pays organisateurs du Festival. Elle
félicite la CPS pour la publication de cet ouvrage, conformément à la décision prise lors de la dernière
réunion du Conseil.

33.   Nauru soutient la candidature présentée par Hawaii en vue d’organiser le treizième Festival des
arts du Pacifique.

34.   La représentante de Guam appuie sans réserve la manifestation d’intérêt présentée par Hawaii
dans l’optique d’accueillir le treizième Festival des arts du Pacifique. Elle indique que Guam étant le
pays le plus proche d’Hawaii géographiquement, il est probable qu’un contingent important de Guam
participe à l’événement.

35.   Le représentant de Kiribati soutient pleinement la proposition d’Hawaii d’organiser le treizième
Festival des arts du Pacifique et souligne les liens privilégiés qui unissent son pays à Hawaii dans le
domaine des aires marines protégées.

36.    Le représentant de Norfolk présente les excuses de son ministre pour son absence et prend note
de la candidature présentée par Hawaii, tout en rappelant les points communs entre la situation
hawaiienne et celle de son propre peuple autochtone qui ne représente plus que 50 % de la population
totale. Norfolk accorde son appui à la candidature hawaiienne.

37.   L’Australie remercie le Gouvernement des Îles Salomon d’accueillir le onzième Festival des arts
du Pacifique et de l’hospitalité dont il fait montre. L’Australie soutient par ailleurs la candidature
d’Hawaii tout en soulevant la question des quotas réservés aux hawaiiens de souche (tels que
mentionnés dans le dossier de candidature). Elle souhaite que toute référence faite à cet héritage
colonial que constituent les règles sur la quantité minimum de sang hawaiien des participants soit

                                                      7
effacée. L’Australie recommande que le Conseil s’intéresse exclusivement à la dimension culturelle de
l’événement et qu’il tienne compte du caractère multiculturel du monde dans lequel nous vivons.

38.    Les Îles Salomon sont en faveur de la candidature présentée par Hawaii en vue d’organiser la
treizième édition du Festival et remercient les membres du Conseil et les délégations de leur présence
et de leur participation au onzième Festival des arts du Pacifique.

39.    La représentante hawaiienne exprime toute sa reconnaissance pour les nombreux témoignages
de soutien offerts par les membres du Conseil, mais rappelle que la route est encore longue avant que
cette candidature ne soit entérinée. Elle invite le Conseil à accepter la candidature de la Polynésie
française comme solution de repli, tout en s’engageant à confirmer la volonté d’Hawaii d’accueillir le
treizième Festival des arts du Pacifique lors de la vingt-sixième réunion du Conseil en 2014.

40.  La Papouasie-Nouvelle-Guinée pose la question de la nomination d’un pays hôte suppléant au
cas où la candidature victorieuse ne pourrait aboutir et, dans cette optique, demande si d’autres
manifestations d’intérêt ont été reçues.

41.   Sur ces propos, la CPS propose de passer à l’examen du prochain point à l’ordre du jour qui traite
précisément de ces questions.

Décision
42. Le Conseil accueille avec satisfaction la déclaration d’intérêt présentée par Hawaii en vue
d’accueillir le treizième Festival des arts du Pacifique en 2020, et se félicite d’ores et déjà de pouvoir
prendre acte de l’aval du gouvernement d’Hawaii ainsi que du dossier complet de candidature lors de
sa réunion de 2014.

b)    Procédure de sélection du pays hôte (document présenté par le Département
      développement humain de la CPS)

43.     La Conseillère en développement humain (culture) de la CPS présente un ensemble de nouvelles
directives établissant une procédure officielle de sélection du pays hôte du Festival des arts du
Pacifique. À titre d’information, elle précise que tous les quatre ans, un membre du Conseil des arts et
de la culture du Pacifique organise le Festival des arts du Pacifique, sous la surveillance du Conseil et
avec le soutien technique de la CPS. Le Conseil se réunit tous les deux ans. Les années où le Festival a
lieu, le Conseil se réunit à deux reprises : une première fois trois à quatre mois avant le Festival en vue
d’évaluer l’état d’avancement des préparatifs sur le terrain ; et une fois pendant la durée du Festival
afin, entre autres choses, d’étudier les dossiers de candidature à l’organisation du Festival prévu huit
ans plus tard.

44.   Plusieurs mesures de régularisation de la procédure de sélection du pays hôte ont déjà été prises
par le passé. Lors de sa toute première réunion en 1997, le Comité exécutif du Conseil des arts et de la
culture du Pacifique 1 a proposé qu’une lettre d'aval du gouvernement du pays qui souhaite accueillir le
Festival soit envoyée au Conseil des arts du Pacifique. Une liste des éléments d’information que les
pays soumissionnaires sont dans l’obligation de fournir dans le cadre de leur candidature a également
été dressée. Cette liste est détaillée dans le document joint à l’annexe B et comprend notamment une
description du concept du Festival, des capacités d’organisation, des dispositions logistiques, du
programme des manifestations et de la stratégie marketing. Ces mesures ont été entérinées lors de la
quinzième réunion du Conseil des arts du Pacifique en 1998 qui a également vu l’adoption du principe
d’une rotation entre les sous-régions micronésienne, mélanésienne et polynésienne, la priorité allant
aux pays qui n’ont encore jamais accueilli le Festival. La question de la nomination d’un candidat
suppléant est également examinée afin de parer à une éventuelle défaillance du candidat retenu.

1 En mars 2010, le Conseil des arts du Pacifique est devenu le Conseil des arts et de la culture du Pacifique suite à
la décision prise par le Conseil lors de sa vingt-troisième réunion.

                                                          8
45.    Dans la pratique actuelle, l’attribution de l’organisation du Festival a lieu huit ans avant
l’événement, à l’occasion de la réunion du Conseil des arts et de la culture du Pacifique tenue en marge
du Festival. En règle générale, un ou deux États ou Territoires de la sous-région à laquelle il revient
d’organiser le Festival manifestent leur intérêt lors de la réunion du Conseil précédant celle organisée
pendant le Festival. Au cours de la réunion suivante, les candidatures sont alors confirmées par une
lettre de soutien émanant du gouvernement concerné, accompagnée d’un bref descriptif du projet
répondant à certains des critères détaillés à l’annexe B. À ce stade, il ne reste généralement plus qu’un
seul État ou Territoire en lice, car les autres candidats se seront retirés en faveur de l’État ou du
Territoire perçu comme le plus motivé, à plus forte raison si ce pays n’a encore jamais accueilli
l’événement. Après débat et consensus entre membres du Conseil, l’organisation du Festival est
attribuée au pays qui aura pu amener la preuve du soutien de son gouvernement. Le choix final du
pays hôte est alors entériné et annoncé pendant le Festival, avec huit ans d’avance.

46.   La CPS propose d’officialiser la procédure de sélection du pays hôte afin de permettre au pays
retenu de lancer les préparatifs le plus tôt possible, sans incertitudes politiques, et avec le plein
soutien et la confiance du Conseil et de la CPS. La Conseillère en développement humain (culture) de la
CPS observe que le Festival est en croissance constante, que sa programmation ne cesse de se
diversifier et que le nombre de demandes de participation de divers groupes et organismes régionaux
et internationaux est en hausse. Il paraît également de plus en plus urgent d’officialiser et de
régulariser les droits d’accès et de diffusion accordés aux médias, les accords de parrainage et
d’exploitation commerciale et les dispositifs de protection de la propriété culturelle intellectuelle. Afin
d’organiser le Festival dans les meilleures conditions, le pays hôte doit, très en amont du processus
d’organisation, élaborer et mettre en œuvre un plan opérationnel fondé sur la coordination et le
soutien des secteurs public, privé et communautaire et sur la participation de bien d’autres acteurs de
secteurs tels que le tourisme, la santé, l’éducation, les travaux publics, l’environnement et l’agriculture.

47.    La Conseillère en développement humain (culture) de la CPS propose ensuite que les directives
officielles régissant la sélection du pays hôte soient assorties d’un échéancier fixe, ayant pour objectif
de permettre au Conseil de confier l’organisation du Festival à un pays qui aura fait la preuve de ses
capacités d’accueil en présentant une candidature en bonne et due forme six ans avant la date du
Festival. Cette procédure donne l’occasion au Conseil d’examiner le principal dossier de candidature et
d’en déterminer la solidité. En cas de refus du dossier, l’appel à candidature pourrait rapidement être
relancé. La procédure proposée respecte la tradition établie par le Conseil selon laquelle l’organisation
est attribuée à tour de rôle aux trois sous-régions, la priorité étant donnée aux pays n’ayant jamais
organisé l’événement, tout en garantissant que l’État ou le Territoire retenu est pleinement capable
d’accueillir le Festival. Est ainsi créée la possibilité de désigner très tôt un pays suppléant en cas de
défaillance du pays hôte.

48.   Une procédure échelonnée de sélection du pays hôte du treizième Festival des arts du Pacifique
est présentée. La procédure proposée démarre à la vingt-cinquième réunion du Conseil (présente
réunion) et sera revue lors des vingt-sixième et vingt-septième réunions du Conseil en 2014 et 2016, à
l’occasion de l’annonce officielle du choix du pays hôte du treizième Festival. Cette annonce
interviendra lors de la douzième édition à Guam en 2016. Une synthèse du calendrier de la procédure
et du rôle de la CPS en tant que secrétariat du Conseil est également présentée (voir annexe B). Les
directives concernent : l’appel à manifestation d’intérêt, y compris les modalités générales de
financement ; le dossier de candidature complet à soumettre en vue d’organiser le Festival des arts du
Pacifique ; et les critères de sélection appliqués par le Conseil des arts et de la culture du Pacifique aux
manifestations d’intérêt et aux dossiers complets de candidature.

49.    Les participants à la vingt-cinquième réunion du Conseil des arts et de la culture du Pacifique
sont invités à examiner et commenter la nouvelle procédure de sélection du pays hôte et les directives
afférentes, à envisager l’adoption de la procédure et des directives, et à charger la CPS et le comité du
Festival du Conseil de mettre la dernière main à la procédure et aux directives approuvées, avant
diffusion et mise en œuvre immédiate.

                                                     9
Débat

50.  La représentante australienne félicite la CPS pour la présentation du document relatif à la
procédure de sélection du pays hôte et rappelle que l’Australie participe aux réunions du Conseil
depuis plus de dix ans et que la question des capacités d’organisation des pays hôtes a déjà été
largement débattue. Elle note que le présent débat marque une étape concrète vers l’adoption de la
procédure.

51.    La représentante de Rapa Nui (Île de Pâques) présente son chef de délégation et précise qu’il
s’agit de la toute première participation de son pays à une réunion du Conseil. Elle reconnaît que la
communication a été difficile, mais souligne la volonté de son pays d’officialiser les liens qui l’unissent
au Conseil et de garantir sa participation aux réunions à venir.

52. La représentante de Palau remercie, au nom de son peuple, le maire de Rapa Nui et rappelle la
participation de ce pays au Festival de 2009 à Palau. Elle remercie également la CPS d’avoir préparé le
document relatif à la sélection des pays hôtes dont l’approche par étapes est facilement
compréhensible par les pays. Elle souligne l’importance du rôle joué par le Festival dans la mise en
œuvre de la protection des savoirs traditionnels et des expressions de la culture et dans la défense des
droits relatifs à la propriété intellectuelle au sein des pays hôtes et des pays participants. Elle demande
à la CPS de préciser dans quelle mesure ces éléments seront pris en compte dans la procédure de
sélection des pays hôtes.

53.   La représentante de Guam prend note de la demande de Rapa Nui en faveur d’une meilleure
communication au sujet des procédures du Festival et du Conseil et confirme que pour la douzième
édition du Festival à Guam en 2016, il sera fait en sorte que Rapa Nui soit inclus dans tous les
échanges.

54.   Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée salue la présence de Rapa Nui avant de
demander si le projet de procédure de sélection des pays hôtes retarderait de quatre ans l’annonce du
candidat victorieux. Il précise qu’il lui paraît bon de maintenir l’annonce du pays hôte retenu huit ans
avant l’événement.

55.   La représentante des Samoa américaines se félicite de la présence de la délégation de Rapa Nui,
ajoutant qu’elle a laissé un souvenir impérissable à son pays lors de son passage au dixième Festival.
Elle salue la volonté de la CPS d’apporter un certain professionnalisme à l’organisation du Festival,
mais invite le Conseil à tenir compte de la tradition océanienne qui autorise les préparatifs de dernière
minute. Elle rejoint également la Papouasie-Nouvelle-Guinée dans sa proposition de nommer un pays
hôte suppléant afin de faire face aux éventuels revirements politiques que peuvent connaître les pays.

56.    L’Australie salue la présence de Rapa Nui. La représentante australienne souhaite que soit
clarifiée la question du dossier de candidature complet (point 5.1 de l’ordre du jour) et demande s’il
est désormais proposé de fixer à six ans la durée du processus de sélection. Pour ce qui est du point 5.2
de l’ordre du jour, elle propose l’ajout d’une stratégie de gestion du risque qui prévoirait des solutions
de repli en cas de problème politique, social ou économique rencontré dans le pays hôte.

57.   La représentante de la Polynésie française se félicite également de la présence de Rapa Nui et
salue l’accueil qui a été réservé au vaka de la Polynésie française lors de sa visite en début d’année.
S’agissant de sa désignation en tant que pays hôte suppléant pour le douzième Festival, la Polynésie
française souhaite obtenir des précisions quant au délai qui lui est accordé pour confirmer sa
candidature.

58.   Le Samoa salue la présence de Rapa Nui et lui souhaite la bienvenue à la réunion du Conseil. Le
Samoa accepte la proposition qui vise à désigner un pays suppléant pour l’organisation du treizième
Festival et félicite la CPS pour les propositions d’améliorations de la procédure de sélection des pays
hôtes qui devraient se révéler très utiles aux pays.

                                                    10
59.   Au sujet de la nécessité de nommer un pays suppléant, la représentante de Palau rappelle
l’exemple du Festival de 2004. En 2002, Palau avait été sollicité pour organiser le Festival, à la suite du
retrait des États fédérés de Micronésie. Palau et Guam s’étaient alors tous deux portés candidats et
Palau l’avait finalement emporté à l’issue d’une procédure orchestrée par la CPS.

60. La représentante d’Hawaii souhaite la bienvenue aux délégués de Rapa Nui à la table du Conseil
et rappelle que son pays a également connu ce type de difficultés de communication à l’époque où tous
les courriers étaient adressés au Gouvernement des États-Unis d’Amérique. Elle remercie la CPS pour
le document présenté et estime qu’il s’agit d’une avancée notable. Elle apporte à son tour son soutien à
la désignation d’un pays hôte suppléant.

61.   Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée propose, dans le cas où la Polynésie française
confirmerait qu’elle est prête à être nommée pays hôte suppléant, que cette dernière soit invitée à
présenter au Conseil sa candidature officielle à l’organisation du treizième Festival en 2020.

62.  La représentante de Guam remercie la CPS et propose que celle-ci précise, dans le cadre d’un
protocole d’accord entre le pays hôte du Festival et l’Organisation, les dispositions que sont invités à
prendre le pays hôte et les pays participants en vue de se préparer pour le Festival. Elle déclare à
nouveau que Guam se tient prêt à accueillir le Festival et les pays participants en 2016.

63.   Le président rappelle au Conseil et à la CPS le besoin de respecter les protocoles nationaux dans
toutes les communications concernant le Festival et les réunions du Conseil.

64.   La Conseillère en développement humain (culture) de la CPS apporte les réponses suivantes aux
questions soulevées :

•     Elle reconnaît que les questions relatives aux savoirs traditionnels, aux expressions de la culture
      et au droit d’auteur ne sont pas abordées dans le document présenté et devront y être ajoutées.
      Elle évoque par ailleurs la brochure intitulée « Festivals et propriété culturelle intellectuelle »
      produite en collaboration avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI)
      pour distribution lors du onzième Festival.
•     Le document présenté propose une nouvelle procédure assortie de directives. La Conseillère
      confirme que la proposition soumise consiste bel et bien à demander aux pays de présenter un
      dossier de candidature complet accompagné d’une confirmation de soutien de la part des
      autorités concernées et des institutions chargées des préparatifs, six ans avant la date du
      Festival.
•     Le document invite le Conseil à statuer sur la procédure de sélection des pays hôtes la plus
      adaptée.
•     La proposition de Guam visant à établir un protocole d’accord est pertinente et la CPS s’engage à
      y travailler. Par ailleurs, la CPS prévoit de revoir et d’actualiser le guide du Festival.
•     La CPS modifiera le projet de directives afin de donner la possibilité aux pays candidats à la
      suppléance de présenter une déclaration d’intérêt, ce qui devrait guider la Polynésie française
      ou tout autre pays candidat à la suppléance dans la constitution de leur dossier en 2014.
•     La Nouvelle-Zélande, Norfolk, Nauru, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Guam font actuellement
      partie du groupe de travail chargé de l’évaluation du Festival des arts du Pacifique au sein du
      Conseil des arts et de la culture du Pacifique.

65.   Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée propose que, conformément à la pratique
établie, le pays candidat à la suppléance du pays hôte du douzième Festival, à savoir la Polynésie
française, présente sa déclaration d’intérêt d’ici 2014.

66.   Les Samoa américaines et l’Australie sont favorables à cette proposition.

                                                    11
67.   La représentante de l’Australie propose d’inclure aux directives une procédure de recours au
pays hôte suppléant.

68.   La CPS précise que, dans le document présenté, il est proposé que le pays hôte retenu soumette
son dossier complet six ans avant l’événement, mais qu’aucune directive n’est donnée au sujet des
candidatures à la suppléance. Les membres du Conseil sont invités à préciser les éléments
d’information que les pays candidats à la suppléance sont tenus de produire.

69.   Le représentant de la Nouvelle-Zélande s’inquiète du poids que ferait peser l’obligation de
présentation d’un dossier complet sur les pays candidats à la suppléance, estimant qu’une telle
procédure serait synonyme de nouvelles contraintes administratives inutiles. Il propose que le Conseil
instaure une date butoir pour l’appel à manifestation d’intérêt pour les pays hôtes suppléants, plutôt
que de leur imposer une procédure de candidature complète six ans avant l’événement.

70.   Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée précise que la proposition consiste à
demander aux pays candidats à la suppléance de présenter une manifestation d’intérêt en bonne et
due forme, et non un dossier complet de candidature, six ans avant l’événement.

71. La représentante de la Polynésie française précise que son pays n’a pas l’intention de présenter
une candidature officielle à l’organisation du Festival de 2020, sachant que la délégation soutient déjà
la candidature d’Hawaii. La représentante s’engage toutefois à présenter une manifestation d’intérêt
d’ici 2014 témoignant de la volonté de la Polynésie française de se porter candidate à la suppléance,
mais souhaite que lui soient précisés les éléments à fournir à ce titre. Par ailleurs, la Polynésie
française souhaite faire clairement savoir que la procédure doit rester ouverte aux autres pays de la
sous-région polynésienne intéressés par une candidature à la suppléance.

72.   Le président demande à ce que le document détaillant la procédure de sélection des pays hôtes
soit modifié à la lumière des débats.

Décisions

73.  Après examen et observations, les participants à la vingt-cinquième réunion du Conseil décident
d’adopter les projets de procédure et de directives relatives à la sélection des pays hôtes qui leur sont
proposés.

74. Les participants à la vingt-cinquième réunion du Conseil des arts et de la culture du Pacifique
confient à la CPS et au groupe de travail chargé de l’évaluation du Festival la tâche de parachever et de
diffuser les directives pour examen final et approbation par les pays membres, en vue de leur mise en
œuvre immédiate.

                   Point 6 de l’ordre du jour – Le point sur les préparatifs du
                        douzième Festival des arts du Pacifique (Guam)

75.   La représentante de Guam, qui est aussi présidente du comité organisateur du Festival des arts
du Pacifique de 2016, rappelle que son pays a déjà accueilli plusieurs manifestations régionales : les
Jeux de Micronésie en 1994 et les Jeux du Pacifique Sud en 1999 (avec la participation de 3 500
athlètes et officiels), sans oublier la Foire micronésienne qui se tient chaque année sur le Territoire.

76.   La représentante de Guam annonce que les préparatifs vont bon train. Le vote d’une loi
organique, précédemment évoqué, et visant à encadrer le Festival, a été suivi de la création du comité
organisateur en activité depuis 18 mois. Cette loi a permis l’ouverture d’un compte spécial pour le
Festival (trust account) sur lequel a été effectué un dépôt initial de 1,2 million de dollars É.-U. pour
l’exercice en cours. Le comité organisateur compte des représentants de l’Office du tourisme de Guam,
du Service des affaires chamorros, du Conseil des arts et des lettres, trois personnes désignées par le

                                                   12
Vous pouvez aussi lire