REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mercredi 12 septembre 2018 Outre-mer - Mayotte

 
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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
      ˂˂ Outre-mer ˃˃
Mercredi 12 septembre 2018

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A LA UNE
 VISITE MINISTERIELLE;
Pages, 11, 84 à 86.
Saint-Pierre-et-Miquelon, Annick Girardin et les services de l'état
dressent un premier bilan des vols directs entre Saint-Pierre et Paris.
Mme Nyssen soutient la mobilisation pour l'inscription au patrimoine
de l'Unesco.

 CATASTROPHE NATURELLE;
Pages, 9 à 10, 24 à 25, 33, 74.
Antilles, Alerte orange cyclonique déclenchée à l'approche     de la
tempête Isaac.

 REFERENDUM;
Pages, 8, 47 à 50.
Nouvelle-Calédonie, les experts de l'Onu posent un regard plutôt
positif sur la révision des listes. Wauquiez et Ciotti dénoncent "la
démission de l'Etat" sur le territoire.

 ASSEMBLEE NATIONALE;
Pages, 14, 60 à 63.
La Réunion, les députés socialistes ont désigné mardi l'élue de La
Réunion Ericka Bareigts comme candidate à la présidence de
l'Assemblée nationale.

 IMMIGRATION;
Pages, 15, 66 à 70.
La Réunion, Sri Lanka: 90 migrants arrêtés sur un chalutier      à
destination de la Réunion.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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Insécurité: Wauquiez et Ciotti dénoncent "la démission de l'Etat" en N-Calédonie

Nouméa, France | AFP | mercredi 12/09/2018 - 07:55 UTC+3 | 390 mots

Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, et le député Eric Ciotti ont accusé mardi soir à Nouméa
l'Etat de "démission" en Nouvelle-Calédonie en termes de sécurité, à quelques semaines du référendum sur
l'indépendance.

"Quelles sont les instructions? Pas de bruit, pas de vagues. On ne cherche plus à arrêter ceux qui font le foutoir
(...) Il faut reprendre en main avant que ce ne soit trop tard", a taclé Laurent Wauquiez, à l'occasion d'un débat
avec une soixantaine de jeunes, organisé par les Républicains Calédoniens.

"A Mayotte, il n'y a pas une maison qui n'a pas de barreaux aux fenêtres. Est-ce que c'est ce que vous voulez en
Nouvelle-Calédonie?" a interrogé le chef du premier parti d'opposition, demandant à la cantonade si certains
avaient été victimes d'agressions et souhaitaient le raconter.

De son côté, Eric Ciotti, député des Alples-Maritimes, a dénoncé "une démission de l'Etat dans ses fonctions
régaliennes en Nouvelle-Calédonie comme sur tout le territoire national".

Il a en outre déclaré "qu'il y avait en Nouvelle-Calédonie un problème d'exécutions des peines", en raison "du
déficit carcéral" et de "l'absence de structures de placement des mineurs délinquants ou de centres éducatifs
fermés."

La Nouvelle-Calédonie est confrontée à une délinquance souvent perpétrée par des jeunes majeurs et des
mineurs (un quart des faits), sous l'emprise de l'alcool.

Selon des données du haut-commissariat, les atteintes aux biens, et notamment les cambriolages, sont en baisse
de 9,2% depuis le début de l'année comparé à 2017 alors que 50 mesures ont été déclinées dans une stratégie de
lutte contre la délinquance en 2018 et 2019.

Les atteintes à l'intégrité physique sont en revanche en hausse (9%) dans l'archipel où la prison du Camp Est est
surpeuplée. Le taux de détention par habitant (222 condamnés incarcérés pour 100 000 habitants) est plus du
double que la moyenne européenne.

Le dispositif de Police de sécurité du quotidien (PSQ) sera par ailleurs expérimenté dans l'archipel à compter du
15 septembre.

Sur le Caillou jusqu'à jeudi, M.M.Wauquiez et Ciotti font campagne aux côtés de leurs relais locaux, en proie à
des divisions, pour un "Non clair et net" à l'indépendance lors du référendum d'autodétermination, qui aura lieu
le 4 novembre.

cw/shu

© Agence France-Presse

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Alerte orange cyclonique déclenchée aux Antilles à l'approche de la tempête Isaac

Paris, France | AFP | mardi 12/09/2018 - 01:54 UTC+3 | 396 mots

L'alerte orange pour cyclone a été déclenchée mardi en Martinique, en Guadeloupe et sur les îles de Saint-
Barthélemy et Saint-Martin, à l'approche de la tempête tropicale Isaac, ont annoncé les préfectures de
Guadeloupe et Martinique.

En prévision, les établissements scolaires, crèches et centres de loisirs fermeront mercredi en fin de matinée,
ont précisé les deux préfectures.

Alors que plus au nord, l'ouragan Florence, classé en catégorie 4, menace la côte est des États-Unis où la ville
de Washington et trois états ont été placés en état d'alerte, Isaac a été rétrogradé mardi en tempête tropicale. Il
était auparavant classé comme ouragan de catégorie 1.

Près d'un an après le passage dévastateur de l'ouragan Irma de catégorie 5, qui a notamment fait 11 morts à
Saint-Martin, la trajectoire et surtout l'intensité d'Isaac restaient encore incertaines à l'approche des Antilles.

A 23H00 (heure de Paris), la tempête tropicale se trouvait à 1.100 km des Antilles, selon Météo-France.

"Isaac continue de se rapprocher de nos côtes et constitue une menace pour l'Arc des petites Antilles qu'il
devrait aborder entre mercredi et jeudi au stade de tempête tropicale forte", a indiqué la préfecture de
Guadeloupe dans un communiqué.

"Des vents forts, pouvant atteindre 150km/h et des pluies très abondantes" devraient affecter les îles "dans la
nuit de mercredi 12 à jeudi 13 septembre ou dans la matinée de jeudi 13", a confirmé la préfecture de
Martinique.

"L'incertitude sur les prévisions de trajectoire et d'intensité de ce phénomène cyclonique reste supérieure à la
normale. Il n'est donc possible actuellement de préciser explicitement les territoires les plus menacés, même si
une probabilité plus grande concerne la zone située entre Martinique et Guadeloupe", ajoute la préfecture de
Guadeloupe.

Depuis lundi, les Antilles se préparent. A Saint-Martin, dans les rayons du seul supermarché de la partie
française, "ce n’est pas encore la cohue mais les caddies sont plein d’eau et de conserves… cela incite à faire de
même car on a peur de manquer", a indiqué une cliente.

En Guadeloupe, dans un hypermarché de Baie-Mahault, Pauline Castanier, jeune maman de Petit Bourg, a
acheté un paquet de couches et huit packs d'eau car "après Maria on n'avait pas eu d'eau pendant une semaine.
Cette fois on prend plus les devants".

En Martinique, les rayons d'eau minérale ont été pris d'assaut lundi au point que certaines enseignes se sont
retrouvées vides par moment.

krz-aso-cre-fam-caz/sma

© Agence France-Presse

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L'ouragan Isaac rétrogradé en tempête tropicale, mais les Antilles se préparent

Marigot, France | AFP | mardi 11/09/2018 - 18:50 UTC+3 | 395 mots

L'ouragan Isaac, rétrogradé en tempête tropicale, poursuit sa route vers les Antilles, qui se préparent, un an
après le passage dévastateur de l'ouragan Irma.

Plus au nord, l'ouragan Florence, classé en catégorie 4, menaçait la côte est des États-Unis où la ville de
Washington et trois États ont été placés en état d'alerte.

La trajectoire et surtout l’intensité d'Isaac reste encore incertaine et la vigilance jaune cyclonique est maintenue
sur la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, îles où le phénomène climatique, qui se
situait mardi à environ 1400 km à l'est, doit arriver dans la nuit de mercredi à jeudi.

A Saint-Martin, où l'ouragan Irma a tué 11 personnes en septembre 2017, l'approche d'Isaac se fait sentir dans
les rayons du seul supermarché de la partie française. "Ce n’est pas encore la cohue mais les caddies sont plein
d’eau et de conserves…cela incite à faire de même car on a peur de manquer", indique une cliente. "Je voulais
faire quelques courses mais le parking était plein…impossible de se garer", regrette un autre.

Les autorités multiplient les réunions de coordination. "Il s’agit de se préparer au mieux, nous avons effectué un
état des lieux très précis" des zones à risque, explique la préfète Sylvie Feucher. Un pré-positionnement de 100
hommes a été sollicité auprès de Paris.

"Les ravines ont été nettoyées, un ramassage intensif des déchets et des encombrants est prévu" afin de "réduire
la présence de projectiles", explique Daniel Gibbs, le président de la Collectivité. Sept abris seront ouverts en
cas de passage en vigilance rouge, offrant 1.500 places.

Le préfet de la Guadeloupe Philippe Gustin veut lui "ré-impulser la culture du risque" pour éviter les ruées de
dernières minutes. "Comme le faisaient les anciens, cela passe par constituer des réserves d'eau et d'aliments
dès le début de la saison cyclonique", a-t-il expliqué à l'AFP.

Dans un hypermarché de Baie-Mahault, Pauline Castanier, jeune maman de Petit Bourg, transporte un paquet
de couches et huit packs d'eau dans son caddy car "après Maria on n'avait pas eu d'eau pendant une semaine.
Cette fois on prend plus les devants".

En Martinique, l'heure n'est pas à la panique, même si les rayons d'eau minérale ont été pris d'assaut lundi au
point que certaines enseignes se sont retrouvées par moment vides.

krz-cre-aso-fam/caz/ib/sd

© Agence France-Presse

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A Saint-Pierre et Miquelon, Mme Nyssen soutient la mobilisation pour l'inscription au
patrimoine de l'Unesco

Saint-Pierre, France | AFP | mardi 11/09/2018 - 19:45 UTC+3 | 238 mots

La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, qui s'est rendue pendant deux jours à Saint-Pierre et Miquelon,
petit territoire français dans l'Atlantique nord, a soutenu la mobilisation locale pour l'inscription de l'archipel au
patrimoine de l'Unesco, a constaté un correspondant de l'AFP.

Mme Nyssen, qui accompagnait la ministre des Outre-mer Annick Girardin, originaire du territoire, a
notamment rencontré les acteurs de cet archipel de 242 km2 qui envisagent de faire une demande de classement
au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco sur le thème de la pêche.

Elle a annoncé la création d’un poste de chargé des affaires culturelles financé par son ministère. "Une Madame
ou un Monsieur Culture", selon Mme Nyssen, qui sera chargé de constituer un dossier pour l’Unesco, tout en
aidant les artistes locaux à monter des projets pour plus de visibilité et permettre une meilleure diffusion de
leurs arts.

"Le patrimoine de Saint-Pierre et Miquelon, de la Grande Pêche, mérite d'être reconnu", a-t-elle notamment
twitté, à l'issue d'une rencontre avec le comité local du patrimoine qui "joue un rôle essentiel pour inscrire
l'archipel au patrimoine de l'Unesco", a-t-elle ajouté, saluant "la mobilisation collective des Saint-Pierrais et
Miquelonais!".

En 48 heures, la ministre s'est rendue notamment à Saint-Pierre, Miquelon-Langlade, mais aussi sur l’île aux
marins, petite île au large de Saint-Pierre, habitée jusque dans les années 60.

Françoise Nyssen a indiqué espérer voir prochainement sur Paris la constitution d’une exposition dédié à Saint-
Pierre et Miquelon.

mr/caz/nm

© Agence France-Presse

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Nouveau record des naissances à Mayotte en 2017, trois quarts des mères étrangères

Mamoudzou, France | AFP | mardi 11/09/2018 - 14:19 UTC+3 | 388 mots

Un nouveau record de naissances a été enregistré à Mayotte en 2017, avec 9.760 cas recensés, et trois quarts des
mères de nationalité étrangère, a annoncé mardi le service régional de l'Insee.

Entre 2007 et 2014, le nombre des naissances était "assez stable" (autour de 7.000 naissances par an), mais il
croît depuis 2015, une "surprise" pour le chef du service régional de l'Insee Jamel Mekkaoui, qui, lors d'une
conférence de presse à Mamoudzou, a noté que "des changements de cette nature sont assez rares".

"On n'a pas vraiment d'explication", admet-il, évoquant toutefois une possible corrélation avec l'augmentation
de la proportion de mères étrangères – Mayotte subissant une forte pression migratoire des îles voisines des
Comores.

En 2017, trois quarts des mères sont de nationalité étrangère, en majorité des Comoriennes (69%) et 4 enfants
sur 10 sont nés de parents étrangers. La moitié des pères sont français, l'autre moitié essentiellement
comoriens.

"Il y a une forte mixité par rapport à la nationalité", constate Jamel Mekkaoui qui détaille: 19% des enfants sont
nés d'une mère et d'un père français, des "cas minoritaire" qui concernent donc un enfant sur cinq, 39% d'un
couple mixte et 42% d'un père et d'une mère étrangers.

Ce sont ces derniers enfants qui pourraient être concernés par l'adaptation des conditions d'acquisition de la
nationalité française par le droit du sol à Mayotte, validée par le Conseil constitutionnel en septembre dans le
cadre de la loi Asile et immigration. L'amendement prévoit que pour les enfants nés à Mayotte, un de ses
parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois
mois.

Au total, la majorité des enfants ont au moins un parent français (58%), une proportion qui tend à baisser
puisqu'en 2014, ils étaient 72% dans ce cas de figure.

Autre caractéristique des naissances à Mayotte en 2017: 470 enfants sont nés de mères mineures, avec 120
mères âgées de 15 ans ou moins, les plus jeunes ayant 12 ans. Ainsi, une mère sur 20 à Mayotte est mineure, ce
qui représente 5% des naissances contre 2% à La Réunion et 0,4% en métropole.

En outre, près de 400 accouchements se sont produits hors d'une maternité soit 3,8% des cas contre 0,5% en
métropole, "un chiffre assez notable", et 150 d'entre eux sans assistance.

ol/caz/shu

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Perchoir: les députés socialistes désignent Bareigts comme candidate

Paris, France | AFP | mardi 11/09/2018 - 15:40 UTC+3 | 268 mots

Les députés socialistes ont désigné mardi l'élue de La Réunion Ericka Bareigts comme candidate à la
présidence de l'Assemblée nationale, face notamment au LREM Richard Ferrand, assuré de l'emporter mercredi
lors du vote dans l'hémicycle.

Les autres candidats à ce stade sont Annie Genevard (LR) et Mathilde Panot (LFI). Vu la large majorité dont
dispose LREM à l'Assemblée (312 députés sur 577), l'issue du vote à bulletins secrets et l'élection de M.
Ferrand au Perchoir ne font aucun doute.

Ericka Bareigts, ex-ministre des Outre-mer et ex-secrétaire d'État à l'Égalité réelle pendant le quinquennat
Hollande, a été désignée à l'unanimité par les 30 élus du groupe tout juste rebaptisé "socialiste et apparentés"
lors de leurs journées parlementaires à Toulouse, selon un communiqué signé de la présidente du groupe
Valérie Rabault.

Le groupe "positionne cette candidature sur la défense des citoyens et des territoires de France oubliés ou mis à
mal par les politiques injustes mises en œuvre depuis un an de présidence Macron".

Les socialistes entendent également faire de cette candidature un signe de défense de l'Assemblée nationale,
alors que selon eux, "depuis un an, la majorité a eu pour objectif d'imposer sa prédominance, refusant dans bien
des cas notre fonctionnement démocratique historique".

Depuis le début de la Ve République en 1958, "13 hommes se sont succédé à la présidence de l’Assemblée
nationale", observe encore le groupe PS, qui relève aussi que "le dernier ultra-marin à avoir présidé une
assemblée parlementaire est Gaston Monnerville (1958-1968)", ex-président du Sénat.

chl/jk

© Agence France-Presse

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Sri Lanka: 90 migrants arrêtés sur un chalutier à destination de la Réunion

Colombo, Sri Lanka | AFP | mardi 11/09/2018 - 17:57 UTC+3 | 236 mots

La marine sri-lankaise a annoncé avoir arrêté mardi 90 passagers clandestins d'un chalutier qui tentait
vraisemblablement de rejoindre l'île française de la Réunion, dans l'océan Indien.

Le bateau de pêche a été intercepté au large de la côte ouest du Sri Lanka, et escorté vers Colombo avec 89
hommes et une femme à bord, a indiqué un porte-parole sri-lankais, le commandant Dinesh Bandara.

"Selon les premiers éléments de l'enquête, le bateau se dirigeait vers l'île de La Réunion", a-t-il déclaré. "De là,
il est possible qu'ils aient prévu de se rendre vers une autre destination".

Les Sri-Lankais candidats à l'émigration payent des milliers de dollars aux passeurs pour ces voyages à hauts
risques vers l'Europe, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Mais le nombre de personnes ayant quitté le Sri Lanka a beaucoup baissé depuis la mise en oeuvre par
l'Australie en 2013 d'une politique d'immigration draconienne. Plus de trente bateaux de clandestins ont ainsi
été refoulés.

L'Australie envoie ceux qui parviennent quand même à passer à travers les mailles du filet dans des camps de
rétention reculés du Pacifique, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et sur Nauru.

En mai, 131 Sri-Lankais ont été arrêtés par les autorités malaisiennes alors qu'ils tentaient de se rendre en
Nouvelle-Zélande par bateau. Tous ont été renvoyés au Sri Lanka et sont passibles de poursuites pour avoir
illégalement quitté ce pays.

aj-alm/jh

© Agence France-Presse

                                                    12/09/2018

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Le fonds Meridiam rentre dans un projet géant de stockage d'électricité en Guyane

Paris, France | AFP | mercredi 12/09/2018 - 07:00 UTC+3 | 479 mots

Le fonds d'investissement français Meridiam a pris une participation dans un projet en Guyane de centrale
solaire couplée à une importante capacité de stockage d'électricité via l'hydrogène, qui serait le plus gros de ce
type au monde, ont annoncé les partenaires mercredi.

Meridiam, qui est spécialisé dans les infrastructures, a acquis 60% du projet Centrale électrique de l'ouest
guyanais (CEOG) développé par la société française HDF Energy, afin de participer à son financement et son
développement.

"On a choisi volontairement Meridiam" parce que leur "expérience dans l'accompagnement de projets nous a
particulièrement plu", a expliqué à des journalistes le PDG de HDF Energy, Damien Havard. La centrale
solaire, d'une capacité de 55 mégawatts, doit être installée sur la commune de Mana, près de Saint-Laurent du
Maroni, au nord de la Guyane, un territoire français où l'électricité est encore assurée pour près de moitié par
les énergies fossiles comme le fioul.

L'innovation majeure, développée par l'entreprise girondine, est d'associer à cette centrale un stockage de
courant à base d'hydrogène d'une taille (140 mégawattheures (MWh)) qui sera une première mondiale pour
cette technologie, complété par un stockage d'appoint par batteries.

L'hydrogène est produit par électrolyse de l'eau grâce au courant produit par la centrale et qui n'est pas envoyé
sur le réseau. Il peut ensuite de nouveau être transformé en électricité en cas de besoin, par exemple la nuit,
lorsqu'il n'y a plus de soleil pour alimenter la centrale.

L'hydrogène permet de stocker du courant sur une plus longue période que les batteries lithium-ion.
Actuellement, le stockage de batteries le plus important est celui installé par l'américain Tesla en Australie,
d'une capacité de près de 130 MWh.

La CEOG, qui nécessite un investissement de 90 millions d'euros, doit permettre d'alimenter 10.000 foyers
guyanais à partir de l'automne 2020, si le projet ne connaît pas de retard.

"C'est une centrale électrique qui a les mêmes performances qu'une centrale classique thermique... sauf qu'elle
n'émet pas de gaz à effet de serre, pas de pollution particulière, n'a pas besoin de logistique
d'approvisionnement en carburant ou en combustible et elle est moins chère", a souligné Sylvain Charrier,
directeur du développement outre-mer de HDF.

"On est moins cher sur les zones non interconnectées où l'énergie est nécessairement très chère", a-t-il précisé.

Selon son promoteur, CEOG - qui fonctionnera sans subvention - sera ainsi légèrement au-dessus du coût
moyen de l'électricité en Guyane (243 euros le MWh) mais 20% à 30% moins cher que l'actuel coût de
production dans l'ouest guyanais. Le coût des groupes électrogènes locaux tourne en effet plutôt autour des 350
euros par MWh. Par ailleurs, le chantier représentera une centaine d'emplois et l'exploitation de la centrale
assurera une trentaine d'emplois locaux. HDF promet de faire de gros efforts de formation pour ces employés.

Pour l'heure, la société s'apprête à déposer un dossier d'Autorisation environnementale unique afin d'obtenir le
feu vert des autorités.

jmi/soe/eb

© Agence France-Presse

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GUADELOUPE

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11/09/2018

Après Irma: Le calendrier de la visite d’Emmanuel Macron aux Antilles se précise

©AFP/ Christophe Ena

Les dates de la visite du Président de la République aux Antilles sont connues. Emmanuel Macron se
rendra aux Antilles à partir du 26 septembre.

Comme il l’avait promis lors de son précédent voyage après le passage de l’Ouragan Irma, le président de la
République Emmanuel Macron revient ax Antilles et y sera dès le 26 septembre Il débutera sa visite par la
Martinique. Ensuite, Emmanuel Macron se rendra en Guadeloupe les 28 et 29 septembre avant dans se rendre
dans les Iles du Nord: Saint-Martin et Saint-Barthélémy. Avant son déplacement officiel, il présidera un conseil
interministériel sur ce sujet afin de faire le point sur la situation un an après le passage destructeur d’Irma. Les
informations concernant le programme détaillé seront communiquées ultérieurement.
Selon nos informations, le Président de la République devait être à New-York les jours précedents, et rejoint
 par la Ministre des Outre-mer Annick Girardin où il prononcera un discours lors du One Planet Summit avant
de prendre l’avion ensemble pour les Antilles.

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11/09/2018

Les îles menacées se préparent à l'arrivée d'Isaac

Les îles les plus directement menacées par la tempête Isaac se préparent à son passage. Guadeloupe,
Martinique, Saint-Martin et Saint-Barth sont en vigilance jaune, et devrait passer en vigilance orange
prochainement. La Dominique est également en alerte, ainsi qu'Antigua.

                                                           © NHC

                                                                   Guadeloupe La 1ère

                                                           La tempête tropicale Isaac continue sa progression vers les
                                                           Antilles. Un peu avant 11 heures, ce mardi, elle était à 1 250
                                                           kilomètres de nos îles, Selon les dernières information du
                                                           National Hurricane Center, Isaac atteindrait les Petites
                                                           Antilles jeudi et continuerait sa course dans la mer des
                                                           Caraïbes, d'ici jeudi soir.

Les îles menacées se préparent
La Guadeloupe et la Martinique sont en vigilance jaune, depuis lundi, à l'approche d'Isaac. Les deux îles devraient passer
en vigilance orange, dans les prochaines heures. Selon le National Hurricane, le gouvernement de la Barbade a lancé
une surveillance cyclonique pour la Dominique, la coopération entre les deux îles est effective. Les autorités
dominicaises demandent à la population de se référer uniquement aux communiqués officiels. Le département
météorologique d'Antigua et Barbuda a, lui, placé Antigua et Montserrat en alerte, à l'approche de la tempête.
Selon le NHC, la vigilance et l'alerte sont déclenchées 48 heures avant les premiers effets du phénomène. On parle de
vents violents et de fortes pluies.

A quoi faut-il s'attendre ?
Isaac continue de se déplacer vers l'Ouest et constitue une menace pour l'Arc des petites Antilles qu'il devrait aborder
entre mercredi et jeudi au stade d'ouragan catégorie 1 ou de tempête tropicale forte. Isaac peut toujours s'intensifier
temporairement et à nouveau passer au stade d'ouragan aujourd'hui mardi ou demain mercredi, avant de s'affaiblir lors
de son passage sur l'Arc des petites Antilles. L'incertitude sur les prévisions de trajectoire et d'intensité de ce
phénomène cyclonique reste supérieure à la normale. Il n'est donc possible actuellement de préciser explicitement les
territoires les plus menacés; même si une probabilité plus grande concerne la zone située entre Martinique et
Guadeloupe. Il faut s'attendre à une nette dégradation des conditions météorologiques à partir de la journée de
mercredi. Isaac se déplace vers l'ouest à 26 km/h. Le scénario retenu à 11 heures, ce mardi, donne toujours un léger
renforcement dans les prochaines 24 heures (pouvant à nouveau atteindre temporairement le stade ouragan catégorie
1) avant de faiblir légèrement au passage des Petites Antilles, jeudi. La pluie accompagnera, bien évidemment, Isaac.
Des précipitations entre 7 et 12 centimètres sont attendues, voire 25 dans certaines régions, pouvant entraîner des
inondations. Des rafales de vent de 110 km/h maximum devraient atteindre nos côtes.

Les autres phénomènes dans l'Atlantique
Florence est ouragan de catégorie 4 qui va encore se renforcer dans les prochaines 24 heures. Situé à 11 heures ce
matin à environ 625 km au Sud des Bermudes, ce phénomène ne concerne pas les Antilles. Florence se dirige l'Ouest
Nord Ouest. Il est prévu se déplacer entre Bahamas et Bermudes mardi et mercredi puis se diriger vers les côtes
américaines (Caroline du Nord et Virginie) qu'il devrait atteindre jeudi. Hélène est un fort ouragan catégorie 2. Ce
système suit désormais une trajectoire vers le Nord-Ouest en Atlantique en s'affaiblissant progressivement. Hélène ne
présente aucune menace pour l'arc antillais.

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11/09/2018

Mayotte : Gérard Collomb regrette les reconduites « à doses réduites » des migrants
comoriens

©Ludovic Marin / AFP

Interviewé par Radio-France vendredi dernier, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a appelé le
Président de l’Union des Comores Azali Assoumani à permettre le rapatriement des migrants irréguliers
comoriens, qui affluent vers Mayotte.

« Nous avons travaillé avec le gouvernement des Comores, et comme le président des Comores a été réélu avec
une grande majorité (il a obtenu plus de 90% des voix lors du référendum constitutionnel des Comores, ndlr),
nous lui avons dit qu’effectivement qu’il fallait qu’il permette des rapatriements de migrants irréguliers. Et
c’est ce qu’ils ont commencé à faire, même si effectivement, c’est à doses relativement réduites. En même
temps, nous-mêmes allons avoir, en septembre des vedettes pour pouvoir contrôler donc plus loin de Mayotte,
et donc mieux pouvoir mener la lutte contre l’immigration régulière », a déclaré le ministre de l’Intérieur.

Du côté du président comorien Azali Assoumani, le discours s’est durci depuis le scrutin référendaire. « Les
causes des problèmes que nous avons eus dans ce référendum sont liées à notre opposition aux expulsions de
Comoriens de leur propre pays, l’île de Mayotte. Et nous ne céderons pas. Je veux que ce pays se développe
sans l’ancienne puissance coloniale », a-t-il déclaré début août sur l’île d’Anjouan.

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lejournaldemayotte

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9800 naissances l’an dernier, un nouveau record pour
Mayotte
L'Insee vient de rendre publics les chiffres des naissances de 2017. Sans surprise, un nouveau record est atteint
avec 300 naissances de plus que l'année précédente. Mais des données nouvelles viennent éclairer cette natalité.

Par Y D

- Le nombre de naissances n’en finit plus d’augmenter à Mayotte. Alors qu’on n’en dénombrait que 6560 en 2013, on
                                           est passé à 9500 naissances en 2016 puis 9800 en 2017. “Depuis 2015 on a
                                           dépassé les 9000” note Jamel Mekkaoui, responsable de l’antenne mahoraise
                                           de l’Insee. Avec 9800 naissances l’année dernière, la hausse par rapport à
                                           2016 est de 3%, ce qui marque tout de même un ralentissement. La hausse
                                           était en effet de 6% en 2016 et de 23% en 2013. Ceci étant, les statistiques de
                                           nationalité restent étonnamment stables par rapport à 2016. “Trois quart des
                                           mères sont de nationalité étrangère, 69% sont comoriennes et 4%,
                                           malgaches”. Les mères de nationalité autre, Europe ou Afrique notamment,
sont en proportions marginales. En revanche, il est intéressant de noter que la moitié des pères sont français, ce qui
pose la question récurrente des reconnaissances frauduleuses de paternité. Car s’il est facile de vérifier qui est la mère
d’un enfant, la paternité repose sur une déclaration, et non sur une certitude de filiation.

                                         Jamel Mekkaoui, responsable de l’Insee à Mayotte

                                         Ainsi en moyenne, seuls 42% des enfants nés à Mayotte ont leurs deux
                                         parents étrangers, et 20% ont les deux parents de nationalité française.
                                         39% ont un parent étranger. Des données intéressantes alors que
                                         l’amendement Thani vient d’être validé par le Conseil constitutionnel,
                                         avec pour objectif affiché de limiter les naissances de mères
                                         comoriennes.

Des mères parfois très jeunes

Si jusque là les statistiques présentées montrent peu de nouveauté, il est une donnée qui a été cette année
ajoutée à l’étude : l’âge des mamans à la naissance du bébé. L’on apprend ainsi que sur l’ensemble “une mère
sur 20 est mineure”, soit 470 naissances. Parmi elles, 120 mères ont moins de 15 ans au moment de la
naissance. Deux n’avaient que 12 ans à l’accouchement. “C’est la première fois qu’on objective l’âge de la
mère à la naissance” note Jamel Mekkaoui. Ces données vont pouvoir servir par exemple au Département pour
définir sa politique en termes de PMI, de prévention auprès des adolescents et de suivi des jeunes mères. Quant
à l’âge du père, il est, en moyenne ,de 7 ans supérieur à celui de la mère.

Autre chiffre notable : 300 enfants domiciliés à Mayotte sont nés en dehors du département, presque en totalité
à La Réunion et en métropole. Un chiffre en augmentation puisqu’ils n’étaient que 200 en 2016, et moins de
150 en 2014. “C’est un phénomène qui interpelle, il est possible qu’il y ait un choix prononcé d’accoucher hors
de Mayotte” souligne le statisticien. Pour l’Insee, dont le travail est souvent décrié, ces statistiques sont d’autant
plus fiables que les familles ont tout intérêt à déclarer une naissance sur le territoire, il est donc très peu
probable que des naissances n’aient pas été relayées. A noter que les chiffres ne portent que sur les naissances
d’enfants vivants et domiciliés à Mayotte à la naissance. Le but de l’Insee avec toutes ces statistiques est
“d’éclairer le débat public” afin d’aider les politiques à prendre des mesures appropriées.
Y.D.
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NOUVELLE-CALÉDONIE

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11/09/2018

Référendum en Nouvelle-Calédonie : Laurent Wauquiez « pas là pour ressasser le
passé »

En visite en Nouvelle-Calédonie, le chef du parti Les Républicains était l’invité du JT de la chaîne
Caledonia, alors qu’il était en déplacement en province Nord calédonienne. Outre son attachement à une
« Nouvelle-Calédonie dans la France », Laurent Wauquiez a déclaré ne pas vouloir « ressasser le passé ».

« On ressasse des trucs qui reviennent jusqu’à 150, 200 ans en arrière. Est-ce que vous pensez que c’est la
question que se pose un jeune Kanak de Koné ? Ou est-ce sa question c’est : comment se passe mon permis ?
comment je trouve un job ? et comment je peux arriver à fonder une famille ? Moi c’est ça les questions qui
m’intéressent. Je ne suis pas là pour ressasser le passé. Le passé c’est le passé, il y a eu de bonnes choses, il y
a eu de mauvaises choses. Ici, personne n’en est ni coupable, ni comptable. Il faut qu’on avance ensemble », a
déclaré Laurent Wauquiez sur le plateau du JT de Caledonia. Le patron LR dit s’intéresser à « des sujets
beaucoup plus concrets » comme « les différences de chances de réussite dans l’Éducation » ou « les
contrastes de développement entre sud et nord » de la Nouvelle-Calédonie. « Il faut qu’on travaille dessus », a
estimé Laurent Wauquiez. « Si on ressasse le passé, on ne trouvera pas » l’avenir.

Revenant sur le dialogue rompu au sein du groupe politique « Chemin sur l’Avenir », Laurent Wauquiez
affirme : « l’hypocrisie, ce n’est pas le dialogue ». « Faire semblant qu’on va travailler avant un référendum
où c’est maintenant la parole à ceux qui vont voter, c’était de l’hypocrisie », poursuit-il en concédant la
nécessité de « se remettre autour de la table » une fois le référendum passé. L’antenne calédonienne du parti
Les Républicains (non indépendantiste) ainsi que Les Républicains calédoniens, ont quitté ce groupe politique
sensé préparer l’après référendum et une charte des valeurs communes de la Nouvelle-Calédonie.

A son arrivée en Nouvelle-Calédonie, Laurent Wauquiez avait déjà « clairement » affiché son soutien, sans
surprise, « pour une Calédonie française ». « Je suis convaincu que la France est la meilleure garantie pour
toutes les populations de Nouvelle-Calédonie », a-t-il encore déclaré sur le plateau de Caledonia. « Sur le SMA,
un dispositif extraordinaire : c’est plus de 600 jeunes, un taux d’insertion de plus de 70%. C’est fait grâce au
soutien de la France et de l’Armée française », rappelle-t-il. « Je ne souhaite pas pour la Nouvelle-Calédonie
un destin comme celui qu’a connu le Vanuatu », a-t-il aussi déclaré, reprenant l’éternel argument de la droite
non indépendantiste calédonienne.

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12/09/2018

Les experts de l'Onu posent un regard plutôt positif sur la révision des listes

Cinquante-cinq jours avant le référendum, l’Onu a rendu un rapport sur la révision complémentaire de la liste
électorale provinciale. Il complète celui que ses experts ont consacré à la révision générale des listes
spéciales. Leur bilan est plutôt satisfaisant, tout en pointant des détails.

© Haut-commissariat Les représentants de l'Onu à la remise de leur rapport, le mardi 11 septembre.

       Angélique Souche et F.T.

        Le premier rapport, bouclé le 29 juin, comptait une cinquantaine de pages. Celui daté du 31 août en fait 42. Il a
        été remis à Thierry Lataste mardi matin par Augustin Loada, qui préside le groupe des experts mandatés par
        l'Onu, et Dimby Randrianaina, coordonnateur pour l’Unops, un bureau des Nations unies. Ces documents
        décortiquent les conditions dans lesquelles l’Etat est parvenu à inscrire 174 154 personnes sur la liste
        référendaire. Le bilan est plutôt satisfaisant, avec quelques points de détail.

Présents dans les commissions
Ces rapports sont surtout nourris par la présence des experts de l’Onu au sein même des commissions administratives
spéciales: les CAS qui ont examiné les listes dans chaque mairie. Premier commentaire général, la mission estime que le
processus de révision ordinaire des listes électorales spéciales s’est dans l’ensemble déroulé dans la légalité et
l’objectivité.

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12/09/2018

                                                           © NC la 1ère Une commission administrative spéciale à
                                                           Nouméa.

                                                           Besoin d'harmonisation
                                                              Elle estime toutefois qu’il faut harmoniser les pratiques entre
                                                              les commissions administratives, pour assurer une stricte
équité de traitement entre les électeurs, dans l’application des critères légaux d’inscription. Le rapport pointe par
exemple le recours à l’interconnaissance. Autrement dit la tendance, dans certaines petites communes, à inscrire ou ne
pas inscrire une personne parce qu’elle est connue dans le voisinage, et notamment du tiers-électeur, même si elle n’a
pas fourni les papiers justificatifs pourtant exigés par la loi.

Tout le monde n'est pas connu...
Le problème étant que tous les électeurs ne peuvent pas bénéficier de ce phénomène, en particulier dans les grandes
communes où les dossiers sont plus anonymes. Ainsi, les experts de l’Onu ont identifié 58 jeunes majeurs qui ont été
mis sur le tableau annexe de la liste spéciale pour les provinciales, faute d’information sur leur filiation. Alors que dans
des petites communes, des commissions ont compensé ce même manque de renseignement grâce à
l’interconnaissance.

                                                        © NC la 1ère Liste électorale référendaire, au Mont-Dore.

                                                        Nés de parents mineurs en 1998
                                                      Autre différence de traitement qui a été pointée, la façon de
                                                      réagir à «une situation inédite»: celle de jeunes majeurs nés de
                                                      parents qui étaient mineurs au moment de la consultation du 8
novembre 1998. Ce cas n’avait pas été prévu par l’article 188 de la loi organique, et les experts ont relevé cinq façons
différentes d’y répondre.

Discordances entre les données
En ce qui concerne la fiabilité des listes électorales, ils ont noté quelques discordances entre les données de l’Isee,
l’Institut de la statistique et des études économiques, et celles des mairies. Ils réitèrent donc leurs recommandations de
2017 en faveur d’un audit des listes électorales. Enfin, dans l’ensemble, les représentants des Nations unies notent que
les commissions administratives fonctionnent dans la transparence et dans un climat apaisé. Pour preuve, le consensus
a prévalu dans la grande majorité des décisions.

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11/09/2018

Présidence de l’Assemblée nationale : Le groupe PS et apparentés présente la
candidature de la député reunionnaise d’Ericka Bareigts au perchoir

© Parti socialiste

Suite à la nomination de François de Rugy au Ministère de la Transition écologique, les députés
Socialistes et apparentés ont demandé à l’unanimité à Ericka Bareigts de présenter sa candidature à la
présidence de l’Assemblée nationale.

Réunis à Toulouse les 10 et 11 septembre 2018 à Toulouse pour ses journées parlementaires, les députés
socialistes ont pris la décision à l’unanimité de présenter une candidature à la Présidence de l’Assemblée
nationale. Pour incarner cette ambition, les socialistes souhaitent ainsi porter la candidature de la députée de La
Réunion et ancienne Ministre des Outre-mer Ericka Bareigts.

« Le groupe des Socialistes et apparentés positionne cette candidature sur la défense des citoyens et des
territoires de France oubliés ou mis à mal par les politiques injustes mises en œuvre depuis un an de
présidence Macron. Il la positionne également sur la défense de l’Assemblée nationale qui, depuis sa création,
est le lieu de confrontation politique entre la majorité et les oppositions », souligne le communiqué du parti.

Parmi les candidats au perchoir, le chef de file des députés LREM Richard Ferrand a été élu à 64,26% des voix,
lundi 10 septembre, par ses pairs lors de leur séminaire de rentrée à Tours. A noter que la place des femmes
avait suscité les débats en amont. Le groupe La France insoumise présente par ailleurs la candidature de
Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne. Pour rappel, le dernier ultramarin à avoir présidé une assemblée
parlementaire, le Sénat, est Gaston Monnerville (1958-1968). Aucune femme n’a été encore été élue à la
présidence de l’Assemblée nationale.

L’élection au perchoir est prévue ce mercredi, à l’ouverture de la nouvelle session parlementaire et après la
séance des questions au gouvernement. Richard Ferrand devrait succéder à François de Rugy en raison de la
majorité des voix de l’Assemblée.

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En remplacement de François de Rugy (actualisé)

Présidence de l'Assemblée nationale : Ericka
Bareigts accepte d'être la candidate du groupe
socialiste

                                                               Les députés du groupe socialiste ont proposé ce
                                                               mardi après-midi 11 septembre 2018 la candidature
                                                               de la Réunionnaise Éricka Bareigts pour la présidence
                                                               de l'Assemblée nationale. En fin d'après-midi 'ex
                                                               ministre des outre-mers a déclaré qu'elle acceptait
                                                               cette proposition "avec responsabilité". C'est à
                                                               l'unanimité que les députés PS réunis à Toulouse ont
                                                               proposé sa candidature

"Le groupe parlementaire “Socialistes et apparentés” a proposé ma candidature pour le représenter lors de
l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale. C’est avec
responsabilité que j’ai accepté cette proposition. Ma candidature est une candidature de combat contre les
injustices de la politique du gouvernement et d’engagement aux côtés des Françaises et des Français qui ne se
sentent pas représentés par M. Ferrand (candidat de LREM - ndlr). Ils sont aujourd’hui la majorité !" note
Éricka Bareigts dans un communiqué.

Elle ajoute ne pas pouvoir "tolérer les attaques faites contre les plus vulnérables comme la hausse de la CSG
pour les retraités ou la suppression de la prime d’activité pour les handicapés" ni les " cadeaux faits aux plus
riches avec la suppression de l’ISF".

Éricka Bareigts estime que sa "candidature veut aussi témoigner des valeurs qui font la grandeur de la France :
humanisme, travail, intégrité, solidarité, audace et partage. L’Assemblée nationale doit pouvoir refléter la
France que nous aimons tous au quotidien : la France de la diversité".

"Ce serait une étape importante dans notre Histoire qu’une femme soit élue présidente de l’Assemblée nationale
: un symbole pour toutes ces personnes qui pensent qu’une femme n’aurait ni le charisme, ni la compétence ou
l’autorité nécessaires pour incarner la représentation nationale. L’élection d’une femme serait un coup de poing
dans ce
plafond de verre qui nous couve" dit-elle encore.

"Cette candidature veut témoigner du symbole fort que constituerait l’élection d’une femme, ultramarine, à
cette fonction d’unité et de cohésion de la nation. Je suis à l’image de la France d’aujourd’hui, et je crois que
nous pourrions toutes et tous nous réjouir qu’une femme Réunionnaise soit élue Présidente de l’Assemblée
nationale pour servir avec bienveillance et justice, les Françaises et les Français, dans toute leur diversité"
termine-t-elle.

www.ipreunion.com

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11/09/2018

Aéroport Roland-Garros: Les collectivités prêtes à
racheter les parts de l'État
L'information fait la une du Journal de l'île de ce jour. Le média rapporte en effet que la vente des parts de
l'aéroport Roland-Garros "semble s'accélérer depuis quelques semaines". En effet, les collectivités présentes
dans l'actionnariat se concertent pour racheter les parts de l'Etat, ceci afin d'éviter de voir un investisseur
étranger mettre la main sur l'outil aéroportuaire.

"Une infrastructure de premier plan et stratégique pour La Réunion", martèle Didier Robert. Ce dernier
souhaite, "lorsque le rachat des parts de l'État interviendra réellement", que la collectivité régionale et d'autres
partenaires soient parties prenantes au débat. Pour rappel, la Chambre de commerce et d'industrie de La
Réunion (CCIR) est actionnaire à hauteur de 25%, la Région à 10% et la commune de Sainte-Marie à 5%, soit
un total de 40% en actionnaires locaux.

Selon le président de la Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion ce rachat des parts de l'Etat
avoisinerait les "100 millions d'euros". "La loi NOTRE permet aujourd'hui le rachat des parts de l'État. La
meilleure des choses serait que l'aéroport reste dans le giron public", et local de préférence, estime Ibrahim
Patel. "Il faut que la Région, la CCIR et la mairie de Sainte-Marie arrivent à mettre autour d'une table d'autres
intercommunalités locales comme la Cinor ou le TCO pour que, ensemble, on réfléchisse à comment racheter
les parts de l'Etat".

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12/09/2018

90 migrants interceptés au large du Sri-Lanka sur
un chalutier à destination de La Réunion

Photo d'illustration
Quatre-vingt dix passagers clandestins ont été arrêtés par la marine sri-lankais alors qu'ils se trouvaient au large
de la côte ouest du Sri-Lanka, sur un chalutier à destination de La Réunion.

Le navire, intercepté au large de la côte ouest du Sri Lanka avec 89 hommes et une femme à bord, a été escorté
vers Colombo.

Il est probable que les migrants comptaient, à partir de notre île, rejoindre une autre destination. Ils risquent
désormais des poursuites judiciaires.

Pour émigrer de cette manière, les Sris-Lankais versent des milliers de dollars à des passeurs pour des voyages
particulièrement risqués. L'objectif le plus souvent est de rejoindre l'Australie, la Nouvelle-Zélande ou encore
l'Europe, dans l'espoir d'une vie meilleure.

N.P

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