Arde brillante en los bosques de la noche - Bureau Cokot

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Arde brillante en los bosques de la noche - Bureau Cokot
Arde brillante en los bosques de la noche
                       (Feu et flamme dans les forêts de la nuit)

                                    Mariano Pensotti / Grupo Marea

                 Créé le 12 janvier 2017 au HAU - Hebbel am Ufer (Berlin)
                                   21, 22 janvier 2017 – Teatro Maria Matos (Lisbonne)
                                    19 -23 mai 2017 – Kunstenfstivaldesarts (Bruxelles)
                                        31 mai et 1er juin 2017 – Mousonturm (Francfort)
                                      16, 17 et 18 août 2017 - KampnagelL (Hambourg)
                                           21 et 22 août 2017 - Noordenzon (Groningen)
                             25, 26 et 27 août 2017- Zurcher Theater Spektakel (Zurich)

                                                  Prochaines dates 2017-2018 :
                21 septembre au 1er décembre 2017 – Teatro Sarmiento (Buenos Aires)
                                             5 et 6 décembre 2017 - DeSingel (Anvers)
                                 6 mars 2018 à la MA - Scène Nationale de Montbeliard
                20, 21 & 22 mars 2018 au Maillon à Strasbourg, co-présenté avec le TJP

                                                 CONTACT BUREAU CoKoT
    Julie Le Gall +33 (0)6 12 65 62 14 & Hanna El Fakir +33 (0)6 75 47 57 28
                                          http://contact@bureaucokot.com
Arde brillante en los bosques de la noche - Bureau Cokot
A PROPOS DU PROJET

1.
Cette année marque les cents ans de la révolution russe de 1917. A l’occasion de ce centenaire, Arde
brillante en los bosques de la noche (Feu et flamme dans les forêts de la nuit) s’intéresse à quelques-
unes de ses possibles répercussions artistiques et politiques dans le monde actuel. Il est difficile de ne
pas penser que beaucoup des problèmes auxquels était confronté la majeure partie de la population
mondiale il y a cent ans ne sont pas tellement différents de ceux qu’elle doit affronter à l’heure actuelle.
Il s’agit peut-être d’une simplification, mais les conflits portant sur l’égalité, la redistribution de la
richesse, les droits des travailleurs et la lutte contre de nouvelles formes d’exploitation semblent aussi
pertinent aujourd’hui qu’en 1917.

Arde brillante…est une pièce composée de plusieurs histoires centrées sur les vies de trois femmes
d’aujourd’hui dont les expériences sont, de manières très diverses, marquées par la révolution russe.
Elle est racontée par l’intermédiaire de trois formats, distincts pour chacune de ces parties. Il s’agit d’un
spectacle de marionnettes, lesquelles vont un jour voir une pièce de théâtre dont les personnages vont
voir un film. Construite comme une grande poupée russe de fictions à l’intérieur de fictions qui
s’influencent les unes les autres. Tout comme les révolutions, l’art crée des possibilités de mondes qui
n’étaient pas visibles auparavant. Est-il possible d’invoquer – avec une forte dose d’humilité –
l’explosion artistique d’avant-garde qui a suivi la révolution russe et qui aspirait à raconter des choses
que l’on ne pouvait pas raconter autrement ? La création de méga-fictions comme un acte utopique.

2
Arde Brillante …s’inspire de la vie d’Alexandra Kollontai, une révolutionnaire et féministe soviétique,
ainsi que de certaines de ses interrogations portant sur le corps, la liberté, la sexualité et la manière
dont la société capitaliste façonne l’identité des femmes à sa convenance. Kollontai est une figure
relativement obscure de la révolution russe, à l’instar d’un nombre considérable de femmes impliquées
dans les révolutions un peu partout dans le monde. Après le triomphe de 1917, une série de
transformations radicales se sont imposées dans tous les domaines de la société, et grâce à leurs
influences, des avancées telles que le divorce, le droit de vote des femmes, l’avortement légal, l’union
de couples du même sexe ont été rendues possibles…Mais il y a surtout eu l’avènement de l’idée du
corps comme champ d’action révolutionnaire. Entre autre chose, Arde Brillante ….s’interroge sur la
manière dont le capitalisme contrôle les corps, et en particulier comment le contrôle du corps féminin
est représentatif d’un contrôle plus complexe exercé par une classe sur une autre. Les corps des
acteurs sont représentés à différentes échelles et établissent des relations de pouvoir distinctes dans
chaque format. Le corps n’est plus seulement un champ de bataille, c’est un parc à thèmes du soi pour
lequel il faut acheter des billets d’entrée.

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Petite digression personnelle : j’avais autour de 8 ou 9 ans, ma famille vivait dans la clandestinité,
utilisant de faux noms et déménageant d’un endroit à l’autre à Buenos Aires – comme dans un mauvais
film d’espionnage – parce que mes parents étaient des militants politiques de gauche et que l’Argentine
était encore sous dictature militaire. A l’époque, c’est en écoutant les conversations des adultes que j’ai
pour la première fois découvert une vraie histoire : après la révolution de 1917, quantité de russes
avaient émigré vers le nord de l’Argentine, dont certains tentèrent de fonder des colonies utopiques en
pleine forêt. En quelqu’un mentionna que l’une de ces clonies était uniquement composée de femmes.
L’image de ces amazones socialistes créant une société alternative au milieu de la démentielle forêt
Arde brillante en los bosques de la noche - Bureau Cokot
latino-américaine des débuts du XXe siècle ne m’est plus jamais sortie de la tête.

Depuis quelques années, je suis père d ‘une petite fille et ma perception de la manière dont le
capitalisme actuel façonne l’identité d’une femme est devenue une préoccupation quotidienne qui
dépasse le cadre de la théorie. Comme un symptôme de notre temps, le féminisme est redevenu ces
dernières années un des mouvements les plus lucides, actifs et révolutionnaires en Amérique latine.

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Pendant l’élaboration de Arde brillante …. , qui a duré près de deux ans, nous avons parlé avec des
révolutionnaires d’autrefois et ceux qu’aujourd’hui, avec des féministes qui organisent de nouveaux
mouvements sociaux dans des lieux improbables ; nous nous sommes rendus dans les forêts du nord
de l’Argentine pour chercher les traces des colonies d’immigrants russes d’il y a cent ans, nous avons
assisté à des commémorations en faveur et contre la révolution, nous avons vu comment la pire des
droites a remporté les élections dans une grosse partie du monde et nous avons découvert
qu’Eisenstein faisant de la mise en scène de théâtre avant de faire de cinéma et que sa dernière pièce
incluait la projection d’un film

Les personnages de Arde brillante… se sont transformés car ils ont vu la vie des autres dans des
œuvres d’art et se sont reconnus en elles, si bien qu’ils commencent à se demander s’ils veulent être
les spectateurs ou les protagonistes de l’Histoire. Dans un monde plein de terribles injustices, ils voient
la possibilité d’un changement radical, dans la société comme dans leur vie – à l’instar d’un tigre
accroupi qui s’enflamme et continue d’illuminer et semer l’espoir dans les lieux les plus obscurs. Cent
ans après 1917 la question de Lénine, toujours actuelle, continue à résonner : « Que faire ? »

Mariano Pensotti,
Buenos Aires, avril 2017

                                                                                             ©José Frade
Arde brillante en los bosques de la noche - Bureau Cokot
STRUCTURE & SYNOPSIS
        La pièce est structurée en trois parties.

La première partie est un spectacle de marionnettes. Les marionnettes sont une copie exacte des
acteurs qui les manipulent. Elles interprètent l’histoire d'une professeure d'université́ qui enseigne la
révolution russe à Buenos Aires et qui vit de plus en plus mal le décalage entre la banalité́ de sa vie
bourgeoise et le contenu de son enseignement. En effet, elle a parfaitement conscience que la
révolution russe devrait être un sujet subversif et explosif qui vise à provoquer des changements
sociétaux radicaux mais qu’aujourd'hui elle ne se résume plus qu’à un enseignement universitaire suivi
par quelques étudiants en quête d’un diplôme. Parallèlement à cela, elle traverse des difficultés dans sa
vie personnelle : son mari la quitte pour une femme plus jeune et la relation qu’elle entretient avec sa
fille est très conflictuelle. Elle s’obstine, en vain, à aller chercher en Russie les traces de la révolution
soviétique. Face à ces désillusions successives, désespérée, elle tente de mettre fin à ses jours. Elle
échappe de peu à la mort et c’est alors en convalescence qu’elle est invitée par des amis à diner et à
aller voir une pièce de théâtre.

   © Titanne Bregentzer
Arde brillante en los bosques de la noche - Bureau Cokot
© Dorothea Tuch

        A ce stade du spectacle, une pièce de théâtre commence. Cette pièce est interprétée par
les acteurs qui ont manipulé les marionnettes auparavant.

         L'histoire de la pièce de théâtre tourne autour d’une révolutionnaire d’aujourd’hui, une jeune
européenne qui s’est engagée dans la lutte armée en Amérique latine. De retour chez elle après des
années de lutte, elle se retrouve confrontée à la difficulté de mener une lutte idéologique dans une
société occidentale où le modèle capitaliste s’est infiltré dans tous les pans de la vie et où chacun tente
de s’en sortir dans un contexte de crise. On la voit reproduire devant un petit groupe de personnes des
exercices militaires. A première vue, on a le sentiment qu’elle est en train de former ce petit groupe à
devenir révolutionnaire. Mais peu à peu, on comprend qu’elle est obligée de dispenser ces cours de
stratégie révolutionnaire à des employés de multinationales et ce dans le but de contribuer à augmenter
leurs performances de vente…
De toute évidence, cette situation la met en profond conflit avec elle-même mais n’ayant pas d’autres
alternatives, elle semble résignée à accepter cette situation. Un jour, un ami l'invite à sortir pour se
changer les idées. Ils vont dîner et puis vont au cinéma.

         Le film commence. Les acteurs du film sont les mêmes que ceux que l’on voit dans la pièce
de théâtre et qui, dans la première partie, manipulaient les marionnettes.
         Le film met en scène une journaliste de télévision qui anime un talk-show politique en prime
time. Elle obtient, de manière inattendue, une promotion pour devenir directrice de l’information de la
chaîne. Pour célébrer cette grande nouvelle, elle part en voyage avec deux de ses amies et collègues.
Elles se rendent dans la province de Misiones, dans le nord de l'Argentine, où habitent et vivent de
jeunes et pauvres descendants d’immigrés russes – arrivés juste après la révolution soviétique, il y a
une centaine d’années – qui travaillent comme strip-teaseurs et se prostituent en vendant leurs services
à des femmes aisées en quête de divertissement.
Arde brillante en los bosques de la noche - Bureau Cokot
© Dorothea Tuch

         Ces trois histoires sont imbriquées les unes aux autres. Chaque histoire impacte fortement la
vie des personnages de l’autre histoire. Une fois le film terminé, on revient à la pièce de théâtre et l’on
découvre que la projection du film transforme la révolutionnaire et qu’elle décide alors de changer sa
vie. Puis la pièce de théâtre se termine, on revient au spectacle de marionnettes et l’on voit que la pièce
aura une grande influence sur la vie de la professeure d’université et va lui permettre de reprendre pied
dans sa propre vie.
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EQUIPE & PRODUCTION

Equipe Artistique

Texte and mise en scène: Mariano Pensotti
Distribution : Susana Pampin, Laura Lopez Moyano, Ines Efron, Esteban Bigliardi,
Patricio Aramburu
Scénographie: Mariana Tirantte
Musique: Diego Vainer
Lumière: Alejandro Le Roux
Production: Florencia Wasser / Grupo Marea

Coproductions

Une commande et une co-production du HAU Hebbel am Ufer de Berlin
Production : Grupo Marea (Buenos Aires)
Co-production : Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), Teatro Maria Matos (Lisbonne)
Production déléguée en France: Julie Le Gall & Hanna El Fakir / COKOT

Créé dans le cadre de « Utopian Realities », une co-production du HAU Hebbel am Ufer
de Berlin et Haus der Kulturen der Welt dans le cadre du projet « 100 years now »,
organisé par le HAU Berlin et financé par la commission du gouvernement fédéral
d’Allemagne pour la culture et les médias.
Durée estimée : 1h50

Calendrier

Première : HAU Hebbel am Ufer de Berlin le 12 janvier 2017.

La pièce sera en tournée sur la saison 2017-2018

Plus d’infos

www.marianopensotti.com
http://english.hebbel-am-ufer.de/programme/festivals-projects/2016-2017/utopian-realities/
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A PROPOS DU METTEUR EN SCENE

       Mariano Pensotti est auteur et metteur en scène. Il a étudié le cinéma et les arts
visuels à Buenos Aires, en Espagne et en Italie. Au théâtre en tant qu’auteur et metteur
en scène, il a créé plus de 15 spectacles et performances ces dix dernières années.
Parmi ses plus récentes créations, on compte El pasado es un animal grotesco, La
Marea et Cineastas, qui tournent depuis à travers le monde.

        Mariano Pensotti est devenu un des metteurs en scènes expérimentaux les plus
importants de sa génération. Désigné comme un des talents théâtraux les plus brillants
d’Amérique latine, il tourne avec sa compagnie dans le monde entier. Aux côtés de la
scénographe Mariana Tirantte et du musicien Diego Vainer, il a formé le Grupo Marea.
Son œuvre se développe autour de deux axes, d’un côté la scène pour laquelle il écrit et
travaille en collaboration avec ses acteurs et en parallèle la performance in situ, dans
des lieux spécifiques avec l’intention de créer un contraste entre fiction et réalité au sein
d’espaces publics.
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TOURNEES DE QUELQUES SPECTACLES
Cuando vuelva a casa, voy a ser otro (2015-2016)
- GREC (Barcelone)
- Trident (Cherbourg)
- Maison des Arts de Créteil
- Théâtre des Amandiers (Nanterre)
- La Filature (Mulhouse)
- Festival d’Avignon
- Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)
- Centro Cultural San Martin (Buenos Aires)
- Festival Steirischer Herbst (Graz)
- HAU (Berlin)
- Theaterformen (Hanovre)
- Gesnerallee (Zürich)
- Mounsonturm (Franckfort)

Cineastas (2013 et 2016)
- Nouveau théâtre de Montreuil
- Le Maillon (Strasbourg)
- Théâtre de la criée (Marseille)
- Maison des Arts de Créteils / Festival d’Automne (Paris)
- Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)
- Wiener Festwochen (Vienne)
- HAU (Berlin)
- Holland Festival (Amsterdam)
- Theaterformen (Hanovre)
- FestivalTemporada Atla (Girona)
- Santiago a Mil (Santiago du Chili)
- Teatro Sarmiento (Buenos Aires)
- Red Cat (Los Angeles)
- Museum of Contemporary Art (Chicago)
- Under the Radar (New York)
- Luminato festival (Toronto)
- Walker Art Center (Minneapolis)
- Push Festival (Vancouver)
A venir :
- Opera House (Wellington)

El pasado es un animal grotesco (le passé est un animal grotesque) (2010/2012 et 2016) :
- première mondiale au Complejo Teatral de Buenos Aires
- Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)
- Festival de Otoño (Madrid)
- festival Theaterformen (Hannover),
- Hebbel am ufer (Berlin), Auabirlewen (Bern)
- Norwich & Norfolk Festival (Angleterre)
- Kampnagel Festival (Hamburg)
- Zürcher TheaterSpektakel (Zürich)
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- Tempo Festival (Rio de Janeiro)
- Fiac (Bahia)
- Rotterdamse Schowburg (Rotterdam)
- Frascati Theater (Amsterdam)
- Under The Radar and COIL (New York)
- Wexner (Columbus)
- Walker Arts Center (Minneapolis)
- Push Festival (Vancouver)
- On the Boards (Seattle)
- Yerba Buena (San Francisco)
- Redcat (Los Angeles).
- De Singel (Anvers)
- la colline / Festival d’Automne à Paris

Sometimes I think I can see you (2010/2011)
- Première Hebbel am Ufer dans le cadre de Ciudades Paralelas Festival (Berlin)
- Puis presenté à Buenos Aires, Cologne, Brussels, Zürich, Warsaw, Salamanca, Copenhage,
Helsinki, Girona, Paris et Seoul.

Encyclopaedia of unlived lives (2010)
- Première au Schauspielhaus Graz (Austriche)
- Steirischer Herbst Festival

La Marea (2005/2011)
- Première au Buenos Aires International Festival
- Kunstenfestivaldesarts (Brussels)
- Hebbel am Ufer Theater (Berlin)
- Homo Novus Festival (Riga)
- Dublin Festival (Ireland)
- Festival Automne en Normandie (Rouen)
- Carrefour International de Théâtre (Québec)
- Festival Transamériques (Montréal)
- Yokohama (Japan)
- Festival Temporada Alta (Girona)
- Norfolk & Norwich Festival (England)
- Metropolis Copenhague (Denmark)
- Push Festival (Vancouver).
EXTRAITS REVUE DE PRESSE
                 WEB MEDIA
                 KUNSTENFESTIVALDESARTS 2017
                 Ref : 21062

                                www.rtbf.be
                                     Date : 23/05/2017                                                         Circulation : 120081
                                     Page : ­­                                                                 Audience : 120081
                                     Periodicity : Continuous                                                  Size : ­­
                                     Journalist : Jade, Christian

https://www.rtbf.be/culture/scene/detail_arde­brillante­de­mariano­pensotti­la­revolution­russe­de­1917­teintee­d­humour­argentin?id=9615228

 'Arde brillante' de Mariano Pensotti. La révolution russe de 1917, teintée d'humour argentin.

 "Arde brillante" de Mariano Pensotti - © Titanne Bregentzer
 Que reste-t-il de la révolution russe de 1917 cent plus tard alors que son héritier direct Vladimir Poutine en a gardé les méthodes autoritaires mais
 pas les idéaux ? Et que les ‘utopies’ révolutionnaires ont été détruites dès le règne de Staline ? Pensotti a une dette affective vis-à-vis du
 communisme : cet idéal a nourri les luttes de son père contre le régime militaire des années 70 et ce père chéri était an centre de son spectacle
 précédent ‘Cuando vuelva a casa’( KFDA 2015).
 Ici la figure centrale est une militante communiste russe oubliée, Alexandra Kollontai, une ‘féministe’ qui refusait ce terme ‘bourgeois’ mais pas les libertés de la
 femme et de son corps. Elle fut la première femme ministre sous Lénine et ambassadrice sous Staline, ce qui lui évita les fameuses purges des années 30.En tant
 que ‘commissaire du peuple’ elle lutta pour le vote des femmes, le droit au divorce et à l’avortement et de manière générale pour la liberté sexuelle, y compris la
 prostitution, pas du tout évidente une fois passée l’euphorie révolutionnaire des années 20. Lénine la considérait comme ‘décadente ‘ dans sa façon de vivre libre
 dans un ‘amour camaraderie’ pas loin du ’polyamour’ contemporain !
  Ici Kollontai en marionnette et… Lénine, en statue à roulettes, apparaissent un peu comme les fantômes d’un opéra utopique en 3 actes, avec 3 figures féminines
 contemporaines, à la fois soumises aux caprices de petits chefs de bureau et prenant de superbes revanches.

 Mais c’est la forme trouvée qui enchante et séduit : on voit d’abord des marionnettes qui un jour vont voir une pièce de théâtre dont les personnages vont ensuite
  visionner un film. Le spectacle dans le spectacle, la fiction dans la fiction, la poupée russe, en somme mais avec une manière drôle de rendre ces trois vases
 communicants piquants, avec un thème ‘révolutionnaire’. Ajoutez une dimension utopique argentine : la légende veut que quelques ‘amazones’ marxistes russes aient
 fui dans les années 20 dans les profondeurs de la nature argentine pour y fonder une secte de femmes. Ce qui nous vaut une belle échappée filmique dans la
 fameuse région de Misiones aux splendides ‘chutes d’eau’.
 Avec un solide fond marxiste :

 " Entre autres choses, écrit Pensotti dans le programme, ‘Arde brillante’... s’interroge sur la manière dont le capitalisme contrôle les corps, et en particulier
 comment le contrôle du corps féminin est représentatif d’un contrôle plus complexe exercé par une classe sur une autre. Les corps des acteurs sont
 représentés à différentes échelles et établissent des relations de pouvoir distinctes dans chaque format. Le corps n’est plus seulement un champ de

                                                                                                                                                                         1 / 2
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bataille, c’est un parc à thèmes du soi pour lequel il faut acheter des billets d’entrée ".

Cette analyse un peu raide se glisse dans une série de " shows " qui charmeront les croyants et les incroyants : car la vraie fascination de Pensotti c’est l’art russe
des années 20, où régnaient une liberté totale des formes et une imagination non classable. Avec un modèle dont il est ‘l’humble’ disciple : Eisenstein qui fut metteur
en scène de théâtre avant de devenir un génial cinéaste. Et une question sur le monde contemporain qui resurgit : comment être acteur et non spectateur de sa vie ?
‘Dans un monde plein de terribles injustices, ils (les acteurs) voient la possibilité d’un changement radical, dans la société comme dans leur vie – à
l’instar d’un tigre accroupi qui s’enflamme et continue à illuminer et semer l’espoir dans les lieux les plus obscurs. Cent ans après 1917 la question de
Lénine, toujours actuelle, continue à résonner : " Que faire ? "

‘Arde brillante’ de Mariano Pensotti au KFDA (Théâtre National) jusqu’au 23 mai.

Christian Jade (RTBF.be)

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Festival "Utopische Realitäten" im HAU: Weg mit den Ketten! - Kultur - Tagesspiegel                                             24/02/2017 07:43

       Festival "Utopische Realitäten" im HAU                                                                        14.01.2017 10:52 Uhr

       Weg mit den Ketten!
       Nudisten-Power und Geschichte als Musical: Das Festival „Utopische Realitäten“ im HAU fragt 100 Jahre nach
       der Oktoberrevolution, was von der Zukunft noch übrig ist. VON PATRICK WILDERMANN

                                                !
       Szene aus „Loderndes Leuchten in den Wäldern der Nacht“ von Mariano Pensotti.        FOTO: DOROTHEA TUCH

       Spät an diesem Festivaleröffnungsabend im HAU ersteht ein Genre auf, das hierzulande nie wirklich hoch im Kurs stand: der
       revolutionäre Softporno. In dem Stummfilm der russischen Künstlerin Marina Davydova entkleidet sich eine Gruppe junger
       Frauen am See, tollt ausgelassen über die Wiese und feiert die Nacktheit als emanzipatorisches Unterfangen. „Mädels, werft
       die Ketten ab! Ein freier Geist in einem freien Körper“, verkündet die eingeblendete Schrifttafel. Später geht’s mit
       gleichgesinnten Jungs zum „Nieder mit der Scham!“-Walk in die nächste Stadt, um mit Nudisten-Power die
       Klassenschranken einzureißen. Hüllenlosigkeit als radikale egalitäre Maßnahme – das ist doch mal eine Utopie!

       Freilich, Davydovas Film – Teil ihrer performativen Installation „Eternal Russia“ – ist weit mehr als ein verspielter erotischer
       Witz. Vielmehr rekurriert der FKK-Reigen auf die Ideale einer russischen Früh-Feministin namens Alexandra Kollontai, die
       als Ministerin bei Lenin und später als erste Spitzendiplomatin der Welt reüssierte. Und die im Nachklang der Revolution von
       1917 für eine Gleichberechtigung und (sexuelle) Selbstbestimmtheit der Frau eintrat, die eine zeitlang tatsächlich Wirklichkeit
       zu werden schien. Selbst die Abtreibung wurde 1920 auf Bestreben von Kollontai legalisiert. Bis der stalinistische Backlash
       gnadenlos über alle Liberalisierungen hinwegfegte, in Gesellschaft, Kunst und Politik wie im Bett.

       "In Russland ist nichts unmöglich, außer Reformen", schreibt Oscar Wilde.

       Anlässlich des Revolutionen-Jubiläums hat Annemie Vanackere am HAU ein Festival mit dem Titel „Utopische Realitäten –
       100 Jahre Gegenwart mit Alexandra Kollontai“ gestartet. Kooperationspartner ist das Haus der Kulturen der Welt, das in

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Festival "Utopische Realitäten" im HAU: Weg mit den Ketten! - Kultur - Tagesspiegel                                          24/02/2017 07:43

       seiner mehrjährigen Projektreihe „100 Jahre Gegenwart“ ja eine Vielzahl gegenwärtiger Verwerfungen mit Blick auf ihre
       historischen Rückkopplungen untersucht. Auch am HAU liegt der Fokus auf der Frage, was das Jahr 1917 für uns übrig
       gelassen hat – an dringend wieder zu verwertenden Ideen für eine nahende Zukunft, die nicht unbedingt reich an
       Verheißungen scheint.

       Auch in der Gemeinschaftsarbeit „Eternal Russia“ der Kritikerin und Kuratorin Marina Davydova sowie der Künstlerin Vera
       Martynov wirft die Geschichte vor allem Schatten. Die reichen von der Zarenzeit bis in die Gegenwart. In einer Video-
       Lecture führt Schauspieler Sergey Chonishvili sehr klug und pointiert durch Jahrhunderte russischer Befindlichkeit und zeigt,
       wie gewachsene Herrschaftshörigkeit und fehlendes emanzipiertes Bürgertum echten Veränderungen stets im Weg standen.
       Bekanntlich folgte auf die Februarrevolution von 1917 ja schon im Herbst die Konterrevolution der Bolschewiken. „In
       Russland ist nichts unmöglich“, wird Oscar Wilde zitiert, „außer Reformen“.

       Einen eher ratlosen Grundton schlägt auch die zweite Auftakt-Premiere des Festivals an: „Loderndes Leuchten in den
       Wäldern der Nacht“ vom argentinischen Regisseur Mariano Pensotti. Der verschränkt sehr kunstvoll die Geschichten dreier
       Frauen, die mehr oder weniger direkt mit dem Jahr 1917 zu tun haben. Eine Professorin hat russische Revolution als
       Fachgebiet, muss sich aber selbst eingestehen: „Mein Leben ist viel konventioneller als das, was ich unterrichte“. Eine
       Guerilla-Kämpferin kehrt aus Kolumbien zurück und lernt schmerzhaft, dass alles, was das Label Revolution trägt, sich prima
       verkaufen lässt. Am besten sollte sie aus ihrer Geschichte ein Musical machen!

       Vom Pathos der 20er Jahre ist nicht mehr viel übrig

       In der dritten Episode reist eine Fernsehjournalistin in den argentinischen Norden. Dort leben Nachfahren von Emigranten
       der Revolution von 1917, die sich als Stripper und Callboys ihr Geld bei Mittelschichtsladys verdienen. Ein paar Hütten weiter
       verrichten Frauen als Arbeitssklavinnen ihren Frondienst und fertigen Matruschka-Puppen. Kleine Lektion über die
       Ambivalenz von Ausbeutungsverhältnissen – womit wir wieder bei Kollontai wären. Pensottis tolle Arbeit mischt Puppenspiel,
       Stück-im-Stück und Film. Was so selbstironisch wie ehrlich forschend die Suche der russischen Avantgarde nach neuen
       Formen aufnimmt. „Film im Theater? Gab’s in Russland schon vor 100 Jahren!“, kommentiert einer aus Pensottis Ensemble
       schulterzuckend.

       Ein starker Festivalauftakt jedenfalls. Und einige vielversprechende Arbeiten folgen noch. Die Bildende Künstlerin Vlatka
       Horvat wird in „Minor Planets“ die russische Revolution mit dem Zerfall ihrer jugoslawischen Heimat in den 90ern
       verschränken. Das Rotterdamer Studio Jonas Staal sucht zusammen mit Berliner Gästen nach neuen Möglichkeiten von
       Gemeinschaft. „Utopische Realitäten“ ziele auch darauf, zu zeigen, so Annemie Vanackere im Programm, „dass unsere
       Gegenwart nicht die Zukunft der Vergangenheit gewesen sein kann“. Wohl wahr. Vom Pathos der Errichtung einer neuen
       Welt, Motor der russischen Avantgarde der 20er Jahre, ist jedenfalls nicht mehr viel übrig. In der teils beklemmend düsteren
       Installation „Eternal Russia“ heißt es einmal: „Die Avantgarde ist kanonisiert. Die zeitgenössische Kunst wird bekämpft.“
       Beschworen wird die berechtigte Furcht vor einem Faschismus, der überall, auch in Europa, aufblitzt und sich Bahn bricht im
       „Sieg des aggressiven kleinbürgerlichen Geschmacks“.

       Festival „Utopische Realitäten“, noch bis 22. Januar im HAU

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Utopische Realitäten – Das HAU Berlin eröffnet ein Jubiläums-Fes…on Mariano Pensotti und einem Parcours zur russischen Geschichte   24/02/2017 07:46

     Utopische Realitäten – Das HAU Berlin eröffnet ein Jubiläums-Festival der Russischen Revolution mit
     einer Inszenierung von Mariano Pensotti und einem Parcours zur russischen Geschichte

     Wir müssen frei sein
     von Sophie Diesselhorst

       Berlin, 12. Januar 2017. "Ja, war ganz nett" – "Ein seltsames Stück" – "Ich fand's interessant!" –
     "Hm". So kommen die fünf Schauspieler*innen in ein typisches "Nach dem Theater"-Gestammel,
     als sie ihre Marionetten von den "Zuschauersesseln" erhoben haben. Die Miniatur-Puppen-Sessel
     waren auf der Bühne des HAU 1 aufgebaut als nullte vor der ersten Zuschauerreihe.
     Mit dem Publikum zusammen haben die Schauspieler*innen-Puppen sich ein Theaterstück
     angesehen, in dem es um die Heimkehr einer Revolutionärin ging. Von einem deutschen
     Wohnzimmer-Idyll mit Zugvogel-Tapete und netter Familie ist sie in den kolumbianischen
     Dschungel auf- oder ausgebrochen, um im Guerilla-Kampf mitzumischen. Nachdem Guerilla und
     Regierung sich nach jahrzehntelangen Kämpfen auf einen Friedensvertrag geeinigt haben, fährt sie
     heim. Schnell gesellt sich eine Entfremdung dazu zwischen der eher desillusionierten Kurzzeit-
     Revolutionärin und ihrer mit unübersetzbar unterschiedlichen Realitäten ringenden Familie. Bevor
     es eskaliert, geht man gemeinsam ins Kino. Befriedung durch Ablenkung, funktioniert doch –
     zumindest im Kleinen – zuverlässig.

      Stück im Stück im Stück: "Loderndes Leuchten in den Wäldern der Nacht" © Dorothea Tuch

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Utopische Realitäten – Das HAU Berlin eröffnet ein Jubiläums-Fes…on Mariano Pensotti und einem Parcours zur russischen Geschichte   24/02/2017 07:46

     Wir befinden uns jetzt im Stück im Stück im Stück. Natürlich geht es auch in dem Film, den sich die
     deutsche Theater-Familie anschaut, um Notwendigkeit und Scheitern revolutionärer Auflehnung
     oder, wie die kleine Schwester voll naiver Wut sagt: "Irgendwer wird immer ausgebeutet." Denn die
     ihre Verschachteltheit durch Schmissigkeit aufwiegende Inszenierung "Loderndes Leuchten in den
     Wäldern der Nacht" des dem HAU-Publikum bereits aus Lilienthal-Zeiten bekannten
     argentinischen Theaterautors und -Regisseurs Mariano Pensotti eröffnet ja ein Festival zum 100.
     Jahrestag der Russischen Revolution. "Utopische Realitäten" heißt es, weil man der kurzen
     Aufbruchstimmung nachspüren will, die auf die Revolution folgte und schnell zunichte gemacht
     wurde, nicht erst von Stalin.

     Vom Opfer zum Täter
     Als Gallionsfigur für dieses Anliegen eignet sich sehr gut Alexandra Kollontai, die dann auch gleich
     im erweiterten Titel des Festivals vorkommt "100 Jahre Gegenwart mit Alexandra Kollontai". Klingt
     ein bisschen kitschig? Ist es auch, genauso wie die HAU-Feuerzeuge mit der Aufschrift "Feminist",
     die zum Mitnehmen überall rumliegen. Trotzdem ist es durchaus von Wert , Alexandra Kollontai
     näher kennenzulernen. Frauenrechtlerin, die von der Revolution in die Politik geschwemmt wurde,
     in Sachen Gleichberechtigung vieles anstieß, was heute nicht nur in Russland wieder utopisch
     anmutet und sich bis in die 50er Jahre als Diplomatin durchschlug, mindestens einmal, im
     Winterkrieg zwischen Russland und Finnland, Frieden stiftete.
     Kollontai ist Forschungsgegenstand der argentinischen Historikerin Estela, die auf der ersten
     Ebene von Mariano Pensottis Inszenierung von desinteressierten Studenten frustriert und ihrem
     Mann betrogen wird und nach einem nicht wirklich überzeugenden Selbstmordversuch zur
     Ablenkung von ihren Freunden ins Theater geschleppt wird – wo ihr in dem Film, den die deutsche
     Familie sich anschaut, Alexandra Kollontais Enkel begegnet, der irgendwo bei Buenos Aires als
     Stripper und Security-Typ einer Firma arbeitet, in der Frauen unter katastrophalen Bedingungen
     Matrjoschkas produzieren. Irgendwer wird immer ausgebeutet, da hat die kleine Schwester schon
     recht. Und manchmal ist es nicht irgendwer, sondern jemand, der mit jemandem verwandt ist, den
     man kennt oder gar verehrt. Und dann wird der auch noch vom Opfer zum Täter. Mensch, ist das
     kompliziert.

     Utopie als Erinnerung
     Mariano Pensottis Kunstgriff besteht also darin, die Kunst – das Theater, den Film – das
     Unterbewusstsein abbilden zu lassen. Pensottis Figuren begegnen immer wieder dem eigenen
     Abbild, auf allen drei Ebenen spielen dieselben fünf Schauspieler*innen. Sie können sich ihren
     Themen nicht entziehen, erst recht nicht, wenn sie gezielt nach Ablenkung suchen. Es bleibt ihnen,
     sich als Zuschauer zu distanzieren, nicht ins Gespräch zu kommen über das, was sie gerade
     gesehen haben. "Ein seltsames Stück", sagt Estela.
     Genau andersherum wird das Pferd in "Eternal Russia" aufgezäumt, der furiosen zweiten
     Eröffnungs-Inszenierung der "Utopischen Realitäten" von der Theaterkritikerin und Kuratorin
     Marina Davydova und Bildenden Künstlerin und Intendantin des Moskauer New Space Theatre of
     Nations Vera Martynov. "Die faschistische Ideologie ist das Ergebnis einer faschistischen Ästhetik",
     verkündet "der russische Revolutionär", der durch 100 Jahre führt. Es beginnt und endet in einer
     Echokammer namens "Eternal Russia", von der aus drei Ausflüge in Utopie-Räume unternommen

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Utopische Realitäten – Das HAU Berlin eröffnet ein Jubiläums-Fes…on Mariano Pensotti und einem Parcours zur russischen Geschichte   24/02/2017 07:46

     werden. Allerdings ist die Utopie, immer wenn das Zuschauergrüppchen durch Treppenhäuser und
     Gänge des HAU-3-Gebäudes geschnauft ist, immer schon nur noch in der Erinnerung des
     zunehmend verbitterten Revolutionärs vorhanden.
     In Utopie 1 befinden wir uns in einem für Moskau entworfenen Klubraum mit allerlei
     avantgardistischer Kunst an den Wänden, der dort nicht mehr realisiert werden konnte; der
     Revolutionär ist vor den Bolschewiken nach Paris geflüchtet. Dort hält er als Fatalist auf Probe von
     einer Leinwand herab eine Einführungsvorlesung über die bisherigen Geschehnisse, bottom line:
     "'In Russland ist nichts unmöglich – außer Reformen.' Oscar Wilde."

     Wie im Zarismus, nur geschmackloser
     In Utopie 2 befinden wir uns in einem unbekannten Dunkel, durch das nur ab und zu ein
     Suchscheinwerfer schneidet. Gegen diesen größeren Widerstand beschwört der Revolutionär, jetzt
     nur noch als Stimme vernehmbar, den Geist der russischen Avantgarde mit all ihren radikal
     Freiheit suchenden Verrücktheiten – er erzählt unter anderem von einem Unsterblichkeits-
     Experiment – die Stalin systematisch vernichtete, um Platz zu machen für die restaurative Ästhetik,
     die seine Alleinherrschaft möglich machte. So der Revolutionär.

      Utopie Nr. 1 in "Eternal Russia" © Dorothea Tuch

     Ebendiese Ästhetik wird beim folgenden Intermezzo in der Echokammer sichtbar gemacht, wo die
     prärevolutionären Dienstboten, die zwischendurch verschwunden aka befreit waren, wieder alert
     bei der gedeckten Festtafel bereitstehen, die zu einem riesigen Stalin-Porträt aufblickt.
     Kriegslüsterne Karikaturen zeigen erfrierende deutsche Soldaten. Die revolutionären Volkssymbole
     – Pantoffeln, landwirtschaftliche Geräte – sind noch da, allerdings nur noch haufenweise auf einem
     unbeleuchteten Sockel in der Ecke. Eine Venus-Statue aus Vorrevolutionszeiten räkelt sich auf eine
     stilisierte Korngarbe gestützt. Kitsch pur oder, wie der Revolutionär sagen würde: "wie im
     Zarismus, nur geschmackloser".

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Utopische Realitäten – Das HAU Berlin eröffnet ein Jubiläums-Fes…on Mariano Pensotti und einem Parcours zur russischen Geschichte   24/02/2017 07:46

     Putin übertrifft Stalin in seiner Selbstfeier
     Ganz anders drauf sind die nackten Frauen in Utopie 3, die Anna Kollontai und die sexuelle
     Revolution feiert – in einem verspielten Stummfilm, der von der nudistischen Bewegung "Nieder
     mit der Scham" erzählt. Die Frauen fangen an sich auszuziehen und stecken die Männer an. Immer
     größer wird die Gruppe der Nackten, die durch Moskau tollen und zwischendurch in einem Park zu
     Tableaux vivants erstarren, sich selbst ein Denkmal setzen. So wird Fallhöhe hergestellt zu den
     Informationen, die im Abspann ins Heute verweisen: So fortschrittlich Russland apropos
     Gleichberechtigung in den ersten Jahren nach der Revolution war – Homosexualität wurde
     legalisiert, Abtreibung erlaubt – so fortschrittlich ist es heute in der Abschaffung ebendieser Werte,
     Stichwort: "Gesetz zum Verbot homosexueller Propaganda".
     In der Echokammer wird’s final noch greller, Putin übertrifft Stalin in seiner Selbstfeier als potenter
     Herrscher; aber da dürfen wir auch nicht bleiben und uns als temporäre Theater-Russen selbst leid
     tun – durch den "Emergency Exit" werden wir rausgeschmissen in den schnöden Berliner Winter, in
     dem wir immerhin den Luxus haben, der russischen Revolution beim Festivaleröffnungsempfang
     zum 100. zuzuprosten und später darüber zu sinnieren, wer lauter zu uns gesprochen hat: der
     Revolutionär aus "Eternal Russia", der sagt, dass Putins "neues rechtes Projekt" ihm den Glauben
     an die Menschen endgültig ausgetrieben hat – oder Mariano Pensottis Estela, die sich nach ihrem
     Theaterbesuch doch noch in einer utopischen Träumerei ergeht, in der alles gut wird. Im Kleinen.
     So dass sie wieder in der Lage ist die großen Worte zu sprechen: "Wir müssen frei sein". Und ihre
     Marionette fallen zu lassen.
     Noch interessanter ist aber wohl die Frage, wie wir einen europäischen Echoraum nach dem
     Vorbild von "Eternal Russia“"ausstaffieren würden/müssten. Und ob das überhaupt möglich wäre.

        Utopische Realitäten

        Loderndes Leuchten in den Wäldern der Nacht
        Text und Regie: Mariano Pensotti, Bühne und Kostüme: Mariana Tirantte, Musik: Diego Vainer,
        Licht: Alejandro Le Roux.
        Mit: Patricio Aramburu, Esteban Bigliardi, Inés Efrón, Susana Pampin, Laura López Moyano.
        Dauer: 1 Stunde 50 Minuten, keine Pause

        Eternal Russia
        Konzept / Text / Regie: Marina Davydova, Bühnenbild / Video: Vera Martynov, Musik: Vladimir
        Rannev, Kamera Film “Utopia 3“: Alexey Shemyatovsky, Veniamin Illyasov, Lichtdesign: Marc
        Zeuske, u.a.
        Mit: (Schauspieler Film “Utopia 1“ & Stimme “Utopia 2“) Sergey Chonishvili, (Performer*innen
        Film “Utopia 3“) Tina Benko, Valery Borisova, Konstantin Bogomolov, Konstantin Chelkaev,
        Sergey Epishev, Monica Gentile, Marcela Giesche, Alexey Kokhanov, Sonya Levin, Anna Nebo,
        Gleb Puskepalis, Serapfima Skorodelova, Andrey Stadnikov, Alexandra Ursuliak, Pavel Vashilin.
        Dauer: 2 Stunden, keine Pause

        www.hebbel-am-ufer.de

http://www.nachtkritik.de/index.php?option=com_content&view=ar…d=55&Itemid=100476&tmpl=component&print=1&layout=default&page=           Page 4 sur 5
A Revolução está a dar noutro canal - PÚBLICO                                                          24/02/2017 07:49

   A Revolução está a dar noutro canal
   No centenário da Revolução Russa, Mariano Pensotti põe-nos a pensar sobre o
   que resta do ideal de transformação do mundo e, no Teatro Maria Matos,
   questiona se não teremos optado por ser apenas espectadores da História.
   GONÇALO FROTA
   24 de Janeiro de 2017, 9:31

   Pensotti começou a ler textos feministas à medida que, testemunhando o crescimento da sua filha, ia
   “tomando consciência de que maneira o capitalismo influi nos comportamentos e detém poder sobre
   os corpos

   Nas suas aulas, Estela, professora universitária algures na Argentina, fala sobre o
   papel das mulheres na Revolução Russa a um grupo de alunos interessado apenas
   em somar créditos que lhes permita seguir para uma pós-graduação em Miami.
   Estela fala do exemplo de Alexandra Kollontai, histórica dirigente comunista

https://www.publico.pt/2017/01/24/culturaipsilon/noticia/a-revolucao-esta-a-dar-noutro-canal-1758596        Page 1 sur 2
A Revolução está a dar noutro canal - PÚBLICO                                                                        24/02/2017 07:49

   soviética, importante teórica marxista ligada ao feminismo que, há cem anos, foi
   uma das primeiras mulheres a “impulsionar medidas como o divórcio, o voto
   feminino, o aborto legal, a união de casais do mesmo sexo… mas sobretudo a
   instalação da ideia do corpo como campo revolucionário”, diz Estela. Há cem anos,
   portanto, Kollontai falava já do corpo como território de subjugação e de controlo,
   mas também de reduto de liberdade. Pouco depois de elogiar essa antecipação das
   grandes reivindicações das teorias contemporâneas sobre o corpo, Estela há-de ver
   o corpo de Alexandra, sua filha, num programa de televisão género Dança com as
   Estrelas, nas mãos de um apresentador, tratado com a ligeireza de uma mulher
   objecto.

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17 février 2016, Fabienne Arvers
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