Arde brillante en los bosques de la noche - Bureau Cokot
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Arde brillante en los bosques de la noche (Feu et flamme dans les forêts de la nuit) Mariano Pensotti / Grupo Marea Créé le 12 janvier 2017 au HAU - Hebbel am Ufer (Berlin) 21, 22 janvier 2017 – Teatro Maria Matos (Lisbonne) 19 -23 mai 2017 – Kunstenfstivaldesarts (Bruxelles) 31 mai et 1er juin 2017 – Mousonturm (Francfort) 16, 17 et 18 août 2017 - KampnagelL (Hambourg) 21 et 22 août 2017 - Noordenzon (Groningen) 25, 26 et 27 août 2017- Zurcher Theater Spektakel (Zurich) Prochaines dates 2017-2018 : 21 septembre au 1er décembre 2017 – Teatro Sarmiento (Buenos Aires) 5 et 6 décembre 2017 - DeSingel (Anvers) 6 mars 2018 à la MA - Scène Nationale de Montbeliard 20, 21 & 22 mars 2018 au Maillon à Strasbourg, co-présenté avec le TJP CONTACT BUREAU CoKoT Julie Le Gall +33 (0)6 12 65 62 14 & Hanna El Fakir +33 (0)6 75 47 57 28 http://contact@bureaucokot.com
A PROPOS DU PROJET 1. Cette année marque les cents ans de la révolution russe de 1917. A l’occasion de ce centenaire, Arde brillante en los bosques de la noche (Feu et flamme dans les forêts de la nuit) s’intéresse à quelques- unes de ses possibles répercussions artistiques et politiques dans le monde actuel. Il est difficile de ne pas penser que beaucoup des problèmes auxquels était confronté la majeure partie de la population mondiale il y a cent ans ne sont pas tellement différents de ceux qu’elle doit affronter à l’heure actuelle. Il s’agit peut-être d’une simplification, mais les conflits portant sur l’égalité, la redistribution de la richesse, les droits des travailleurs et la lutte contre de nouvelles formes d’exploitation semblent aussi pertinent aujourd’hui qu’en 1917. Arde brillante…est une pièce composée de plusieurs histoires centrées sur les vies de trois femmes d’aujourd’hui dont les expériences sont, de manières très diverses, marquées par la révolution russe. Elle est racontée par l’intermédiaire de trois formats, distincts pour chacune de ces parties. Il s’agit d’un spectacle de marionnettes, lesquelles vont un jour voir une pièce de théâtre dont les personnages vont voir un film. Construite comme une grande poupée russe de fictions à l’intérieur de fictions qui s’influencent les unes les autres. Tout comme les révolutions, l’art crée des possibilités de mondes qui n’étaient pas visibles auparavant. Est-il possible d’invoquer – avec une forte dose d’humilité – l’explosion artistique d’avant-garde qui a suivi la révolution russe et qui aspirait à raconter des choses que l’on ne pouvait pas raconter autrement ? La création de méga-fictions comme un acte utopique. 2 Arde Brillante …s’inspire de la vie d’Alexandra Kollontai, une révolutionnaire et féministe soviétique, ainsi que de certaines de ses interrogations portant sur le corps, la liberté, la sexualité et la manière dont la société capitaliste façonne l’identité des femmes à sa convenance. Kollontai est une figure relativement obscure de la révolution russe, à l’instar d’un nombre considérable de femmes impliquées dans les révolutions un peu partout dans le monde. Après le triomphe de 1917, une série de transformations radicales se sont imposées dans tous les domaines de la société, et grâce à leurs influences, des avancées telles que le divorce, le droit de vote des femmes, l’avortement légal, l’union de couples du même sexe ont été rendues possibles…Mais il y a surtout eu l’avènement de l’idée du corps comme champ d’action révolutionnaire. Entre autre chose, Arde Brillante ….s’interroge sur la manière dont le capitalisme contrôle les corps, et en particulier comment le contrôle du corps féminin est représentatif d’un contrôle plus complexe exercé par une classe sur une autre. Les corps des acteurs sont représentés à différentes échelles et établissent des relations de pouvoir distinctes dans chaque format. Le corps n’est plus seulement un champ de bataille, c’est un parc à thèmes du soi pour lequel il faut acheter des billets d’entrée. 3 Petite digression personnelle : j’avais autour de 8 ou 9 ans, ma famille vivait dans la clandestinité, utilisant de faux noms et déménageant d’un endroit à l’autre à Buenos Aires – comme dans un mauvais film d’espionnage – parce que mes parents étaient des militants politiques de gauche et que l’Argentine était encore sous dictature militaire. A l’époque, c’est en écoutant les conversations des adultes que j’ai pour la première fois découvert une vraie histoire : après la révolution de 1917, quantité de russes avaient émigré vers le nord de l’Argentine, dont certains tentèrent de fonder des colonies utopiques en pleine forêt. En quelqu’un mentionna que l’une de ces clonies était uniquement composée de femmes. L’image de ces amazones socialistes créant une société alternative au milieu de la démentielle forêt
latino-américaine des débuts du XXe siècle ne m’est plus jamais sortie de la tête. Depuis quelques années, je suis père d ‘une petite fille et ma perception de la manière dont le capitalisme actuel façonne l’identité d’une femme est devenue une préoccupation quotidienne qui dépasse le cadre de la théorie. Comme un symptôme de notre temps, le féminisme est redevenu ces dernières années un des mouvements les plus lucides, actifs et révolutionnaires en Amérique latine. 4 Pendant l’élaboration de Arde brillante …. , qui a duré près de deux ans, nous avons parlé avec des révolutionnaires d’autrefois et ceux qu’aujourd’hui, avec des féministes qui organisent de nouveaux mouvements sociaux dans des lieux improbables ; nous nous sommes rendus dans les forêts du nord de l’Argentine pour chercher les traces des colonies d’immigrants russes d’il y a cent ans, nous avons assisté à des commémorations en faveur et contre la révolution, nous avons vu comment la pire des droites a remporté les élections dans une grosse partie du monde et nous avons découvert qu’Eisenstein faisant de la mise en scène de théâtre avant de faire de cinéma et que sa dernière pièce incluait la projection d’un film Les personnages de Arde brillante… se sont transformés car ils ont vu la vie des autres dans des œuvres d’art et se sont reconnus en elles, si bien qu’ils commencent à se demander s’ils veulent être les spectateurs ou les protagonistes de l’Histoire. Dans un monde plein de terribles injustices, ils voient la possibilité d’un changement radical, dans la société comme dans leur vie – à l’instar d’un tigre accroupi qui s’enflamme et continue d’illuminer et semer l’espoir dans les lieux les plus obscurs. Cent ans après 1917 la question de Lénine, toujours actuelle, continue à résonner : « Que faire ? » Mariano Pensotti, Buenos Aires, avril 2017 ©José Frade
STRUCTURE & SYNOPSIS La pièce est structurée en trois parties. La première partie est un spectacle de marionnettes. Les marionnettes sont une copie exacte des acteurs qui les manipulent. Elles interprètent l’histoire d'une professeure d'université́ qui enseigne la révolution russe à Buenos Aires et qui vit de plus en plus mal le décalage entre la banalité́ de sa vie bourgeoise et le contenu de son enseignement. En effet, elle a parfaitement conscience que la révolution russe devrait être un sujet subversif et explosif qui vise à provoquer des changements sociétaux radicaux mais qu’aujourd'hui elle ne se résume plus qu’à un enseignement universitaire suivi par quelques étudiants en quête d’un diplôme. Parallèlement à cela, elle traverse des difficultés dans sa vie personnelle : son mari la quitte pour une femme plus jeune et la relation qu’elle entretient avec sa fille est très conflictuelle. Elle s’obstine, en vain, à aller chercher en Russie les traces de la révolution soviétique. Face à ces désillusions successives, désespérée, elle tente de mettre fin à ses jours. Elle échappe de peu à la mort et c’est alors en convalescence qu’elle est invitée par des amis à diner et à aller voir une pièce de théâtre. © Titanne Bregentzer
© Dorothea Tuch A ce stade du spectacle, une pièce de théâtre commence. Cette pièce est interprétée par les acteurs qui ont manipulé les marionnettes auparavant. L'histoire de la pièce de théâtre tourne autour d’une révolutionnaire d’aujourd’hui, une jeune européenne qui s’est engagée dans la lutte armée en Amérique latine. De retour chez elle après des années de lutte, elle se retrouve confrontée à la difficulté de mener une lutte idéologique dans une société occidentale où le modèle capitaliste s’est infiltré dans tous les pans de la vie et où chacun tente de s’en sortir dans un contexte de crise. On la voit reproduire devant un petit groupe de personnes des exercices militaires. A première vue, on a le sentiment qu’elle est en train de former ce petit groupe à devenir révolutionnaire. Mais peu à peu, on comprend qu’elle est obligée de dispenser ces cours de stratégie révolutionnaire à des employés de multinationales et ce dans le but de contribuer à augmenter leurs performances de vente… De toute évidence, cette situation la met en profond conflit avec elle-même mais n’ayant pas d’autres alternatives, elle semble résignée à accepter cette situation. Un jour, un ami l'invite à sortir pour se changer les idées. Ils vont dîner et puis vont au cinéma. Le film commence. Les acteurs du film sont les mêmes que ceux que l’on voit dans la pièce de théâtre et qui, dans la première partie, manipulaient les marionnettes. Le film met en scène une journaliste de télévision qui anime un talk-show politique en prime time. Elle obtient, de manière inattendue, une promotion pour devenir directrice de l’information de la chaîne. Pour célébrer cette grande nouvelle, elle part en voyage avec deux de ses amies et collègues. Elles se rendent dans la province de Misiones, dans le nord de l'Argentine, où habitent et vivent de jeunes et pauvres descendants d’immigrés russes – arrivés juste après la révolution soviétique, il y a une centaine d’années – qui travaillent comme strip-teaseurs et se prostituent en vendant leurs services à des femmes aisées en quête de divertissement.
© Dorothea Tuch Ces trois histoires sont imbriquées les unes aux autres. Chaque histoire impacte fortement la vie des personnages de l’autre histoire. Une fois le film terminé, on revient à la pièce de théâtre et l’on découvre que la projection du film transforme la révolutionnaire et qu’elle décide alors de changer sa vie. Puis la pièce de théâtre se termine, on revient au spectacle de marionnettes et l’on voit que la pièce aura une grande influence sur la vie de la professeure d’université et va lui permettre de reprendre pied dans sa propre vie.
EQUIPE & PRODUCTION Equipe Artistique Texte and mise en scène: Mariano Pensotti Distribution : Susana Pampin, Laura Lopez Moyano, Ines Efron, Esteban Bigliardi, Patricio Aramburu Scénographie: Mariana Tirantte Musique: Diego Vainer Lumière: Alejandro Le Roux Production: Florencia Wasser / Grupo Marea Coproductions Une commande et une co-production du HAU Hebbel am Ufer de Berlin Production : Grupo Marea (Buenos Aires) Co-production : Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), Teatro Maria Matos (Lisbonne) Production déléguée en France: Julie Le Gall & Hanna El Fakir / COKOT Créé dans le cadre de « Utopian Realities », une co-production du HAU Hebbel am Ufer de Berlin et Haus der Kulturen der Welt dans le cadre du projet « 100 years now », organisé par le HAU Berlin et financé par la commission du gouvernement fédéral d’Allemagne pour la culture et les médias. Durée estimée : 1h50 Calendrier Première : HAU Hebbel am Ufer de Berlin le 12 janvier 2017. La pièce sera en tournée sur la saison 2017-2018 Plus d’infos www.marianopensotti.com http://english.hebbel-am-ufer.de/programme/festivals-projects/2016-2017/utopian-realities/
A PROPOS DU METTEUR EN SCENE Mariano Pensotti est auteur et metteur en scène. Il a étudié le cinéma et les arts visuels à Buenos Aires, en Espagne et en Italie. Au théâtre en tant qu’auteur et metteur en scène, il a créé plus de 15 spectacles et performances ces dix dernières années. Parmi ses plus récentes créations, on compte El pasado es un animal grotesco, La Marea et Cineastas, qui tournent depuis à travers le monde. Mariano Pensotti est devenu un des metteurs en scènes expérimentaux les plus importants de sa génération. Désigné comme un des talents théâtraux les plus brillants d’Amérique latine, il tourne avec sa compagnie dans le monde entier. Aux côtés de la scénographe Mariana Tirantte et du musicien Diego Vainer, il a formé le Grupo Marea. Son œuvre se développe autour de deux axes, d’un côté la scène pour laquelle il écrit et travaille en collaboration avec ses acteurs et en parallèle la performance in situ, dans des lieux spécifiques avec l’intention de créer un contraste entre fiction et réalité au sein d’espaces publics.
TOURNEES DE QUELQUES SPECTACLES Cuando vuelva a casa, voy a ser otro (2015-2016) - GREC (Barcelone) - Trident (Cherbourg) - Maison des Arts de Créteil - Théâtre des Amandiers (Nanterre) - La Filature (Mulhouse) - Festival d’Avignon - Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) - Centro Cultural San Martin (Buenos Aires) - Festival Steirischer Herbst (Graz) - HAU (Berlin) - Theaterformen (Hanovre) - Gesnerallee (Zürich) - Mounsonturm (Franckfort) Cineastas (2013 et 2016) - Nouveau théâtre de Montreuil - Le Maillon (Strasbourg) - Théâtre de la criée (Marseille) - Maison des Arts de Créteils / Festival d’Automne (Paris) - Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) - Wiener Festwochen (Vienne) - HAU (Berlin) - Holland Festival (Amsterdam) - Theaterformen (Hanovre) - FestivalTemporada Atla (Girona) - Santiago a Mil (Santiago du Chili) - Teatro Sarmiento (Buenos Aires) - Red Cat (Los Angeles) - Museum of Contemporary Art (Chicago) - Under the Radar (New York) - Luminato festival (Toronto) - Walker Art Center (Minneapolis) - Push Festival (Vancouver) A venir : - Opera House (Wellington) El pasado es un animal grotesco (le passé est un animal grotesque) (2010/2012 et 2016) : - première mondiale au Complejo Teatral de Buenos Aires - Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) - Festival de Otoño (Madrid) - festival Theaterformen (Hannover), - Hebbel am ufer (Berlin), Auabirlewen (Bern) - Norwich & Norfolk Festival (Angleterre) - Kampnagel Festival (Hamburg) - Zürcher TheaterSpektakel (Zürich)
- Tempo Festival (Rio de Janeiro) - Fiac (Bahia) - Rotterdamse Schowburg (Rotterdam) - Frascati Theater (Amsterdam) - Under The Radar and COIL (New York) - Wexner (Columbus) - Walker Arts Center (Minneapolis) - Push Festival (Vancouver) - On the Boards (Seattle) - Yerba Buena (San Francisco) - Redcat (Los Angeles). - De Singel (Anvers) - la colline / Festival d’Automne à Paris Sometimes I think I can see you (2010/2011) - Première Hebbel am Ufer dans le cadre de Ciudades Paralelas Festival (Berlin) - Puis presenté à Buenos Aires, Cologne, Brussels, Zürich, Warsaw, Salamanca, Copenhage, Helsinki, Girona, Paris et Seoul. Encyclopaedia of unlived lives (2010) - Première au Schauspielhaus Graz (Austriche) - Steirischer Herbst Festival La Marea (2005/2011) - Première au Buenos Aires International Festival - Kunstenfestivaldesarts (Brussels) - Hebbel am Ufer Theater (Berlin) - Homo Novus Festival (Riga) - Dublin Festival (Ireland) - Festival Automne en Normandie (Rouen) - Carrefour International de Théâtre (Québec) - Festival Transamériques (Montréal) - Yokohama (Japan) - Festival Temporada Alta (Girona) - Norfolk & Norwich Festival (England) - Metropolis Copenhague (Denmark) - Push Festival (Vancouver).
EXTRAITS REVUE DE PRESSE WEB MEDIA KUNSTENFESTIVALDESARTS 2017 Ref : 21062 www.rtbf.be Date : 23/05/2017 Circulation : 120081 Page : Audience : 120081 Periodicity : Continuous Size : Journalist : Jade, Christian https://www.rtbf.be/culture/scene/detail_ardebrillantedemarianopensottilarevolutionrussede1917teinteedhumourargentin?id=9615228 'Arde brillante' de Mariano Pensotti. La révolution russe de 1917, teintée d'humour argentin. "Arde brillante" de Mariano Pensotti - © Titanne Bregentzer Que reste-t-il de la révolution russe de 1917 cent plus tard alors que son héritier direct Vladimir Poutine en a gardé les méthodes autoritaires mais pas les idéaux ? Et que les ‘utopies’ révolutionnaires ont été détruites dès le règne de Staline ? Pensotti a une dette affective vis-à-vis du communisme : cet idéal a nourri les luttes de son père contre le régime militaire des années 70 et ce père chéri était an centre de son spectacle précédent ‘Cuando vuelva a casa’( KFDA 2015). Ici la figure centrale est une militante communiste russe oubliée, Alexandra Kollontai, une ‘féministe’ qui refusait ce terme ‘bourgeois’ mais pas les libertés de la femme et de son corps. Elle fut la première femme ministre sous Lénine et ambassadrice sous Staline, ce qui lui évita les fameuses purges des années 30.En tant que ‘commissaire du peuple’ elle lutta pour le vote des femmes, le droit au divorce et à l’avortement et de manière générale pour la liberté sexuelle, y compris la prostitution, pas du tout évidente une fois passée l’euphorie révolutionnaire des années 20. Lénine la considérait comme ‘décadente ‘ dans sa façon de vivre libre dans un ‘amour camaraderie’ pas loin du ’polyamour’ contemporain ! Ici Kollontai en marionnette et… Lénine, en statue à roulettes, apparaissent un peu comme les fantômes d’un opéra utopique en 3 actes, avec 3 figures féminines contemporaines, à la fois soumises aux caprices de petits chefs de bureau et prenant de superbes revanches. Mais c’est la forme trouvée qui enchante et séduit : on voit d’abord des marionnettes qui un jour vont voir une pièce de théâtre dont les personnages vont ensuite visionner un film. Le spectacle dans le spectacle, la fiction dans la fiction, la poupée russe, en somme mais avec une manière drôle de rendre ces trois vases communicants piquants, avec un thème ‘révolutionnaire’. Ajoutez une dimension utopique argentine : la légende veut que quelques ‘amazones’ marxistes russes aient fui dans les années 20 dans les profondeurs de la nature argentine pour y fonder une secte de femmes. Ce qui nous vaut une belle échappée filmique dans la fameuse région de Misiones aux splendides ‘chutes d’eau’. Avec un solide fond marxiste : " Entre autres choses, écrit Pensotti dans le programme, ‘Arde brillante’... s’interroge sur la manière dont le capitalisme contrôle les corps, et en particulier comment le contrôle du corps féminin est représentatif d’un contrôle plus complexe exercé par une classe sur une autre. Les corps des acteurs sont représentés à différentes échelles et établissent des relations de pouvoir distinctes dans chaque format. Le corps n’est plus seulement un champ de 1 / 2 © auxipress • +32 2 514 64 91 • info@auxipress.be • www.auxipress.be
WEB MEDIA KUNSTENFESTIVALDESARTS 2017 Ref : 21062 bataille, c’est un parc à thèmes du soi pour lequel il faut acheter des billets d’entrée ". Cette analyse un peu raide se glisse dans une série de " shows " qui charmeront les croyants et les incroyants : car la vraie fascination de Pensotti c’est l’art russe des années 20, où régnaient une liberté totale des formes et une imagination non classable. Avec un modèle dont il est ‘l’humble’ disciple : Eisenstein qui fut metteur en scène de théâtre avant de devenir un génial cinéaste. Et une question sur le monde contemporain qui resurgit : comment être acteur et non spectateur de sa vie ? ‘Dans un monde plein de terribles injustices, ils (les acteurs) voient la possibilité d’un changement radical, dans la société comme dans leur vie – à l’instar d’un tigre accroupi qui s’enflamme et continue à illuminer et semer l’espoir dans les lieux les plus obscurs. Cent ans après 1917 la question de Lénine, toujours actuelle, continue à résonner : " Que faire ? " ‘Arde brillante’ de Mariano Pensotti au KFDA (Théâtre National) jusqu’au 23 mai. Christian Jade (RTBF.be) 2 / 2 © auxipress • +32 2 514 64 91 • info@auxipress.be • www.auxipress.be
Festival "Utopische Realitäten" im HAU: Weg mit den Ketten! - Kultur - Tagesspiegel 24/02/2017 07:43 Festival "Utopische Realitäten" im HAU 14.01.2017 10:52 Uhr Weg mit den Ketten! Nudisten-Power und Geschichte als Musical: Das Festival „Utopische Realitäten“ im HAU fragt 100 Jahre nach der Oktoberrevolution, was von der Zukunft noch übrig ist. VON PATRICK WILDERMANN ! Szene aus „Loderndes Leuchten in den Wäldern der Nacht“ von Mariano Pensotti. FOTO: DOROTHEA TUCH Spät an diesem Festivaleröffnungsabend im HAU ersteht ein Genre auf, das hierzulande nie wirklich hoch im Kurs stand: der revolutionäre Softporno. In dem Stummfilm der russischen Künstlerin Marina Davydova entkleidet sich eine Gruppe junger Frauen am See, tollt ausgelassen über die Wiese und feiert die Nacktheit als emanzipatorisches Unterfangen. „Mädels, werft die Ketten ab! Ein freier Geist in einem freien Körper“, verkündet die eingeblendete Schrifttafel. Später geht’s mit gleichgesinnten Jungs zum „Nieder mit der Scham!“-Walk in die nächste Stadt, um mit Nudisten-Power die Klassenschranken einzureißen. Hüllenlosigkeit als radikale egalitäre Maßnahme – das ist doch mal eine Utopie! Freilich, Davydovas Film – Teil ihrer performativen Installation „Eternal Russia“ – ist weit mehr als ein verspielter erotischer Witz. Vielmehr rekurriert der FKK-Reigen auf die Ideale einer russischen Früh-Feministin namens Alexandra Kollontai, die als Ministerin bei Lenin und später als erste Spitzendiplomatin der Welt reüssierte. Und die im Nachklang der Revolution von 1917 für eine Gleichberechtigung und (sexuelle) Selbstbestimmtheit der Frau eintrat, die eine zeitlang tatsächlich Wirklichkeit zu werden schien. Selbst die Abtreibung wurde 1920 auf Bestreben von Kollontai legalisiert. Bis der stalinistische Backlash gnadenlos über alle Liberalisierungen hinwegfegte, in Gesellschaft, Kunst und Politik wie im Bett. "In Russland ist nichts unmöglich, außer Reformen", schreibt Oscar Wilde. Anlässlich des Revolutionen-Jubiläums hat Annemie Vanackere am HAU ein Festival mit dem Titel „Utopische Realitäten – 100 Jahre Gegenwart mit Alexandra Kollontai“ gestartet. Kooperationspartner ist das Haus der Kulturen der Welt, das in http://www.tagesspiegel.de/kultur/festival-utopische-realitaeten-im-hau-weg-mit-den-ketten/19251330.html Page 1 sur 2
Festival "Utopische Realitäten" im HAU: Weg mit den Ketten! - Kultur - Tagesspiegel 24/02/2017 07:43 seiner mehrjährigen Projektreihe „100 Jahre Gegenwart“ ja eine Vielzahl gegenwärtiger Verwerfungen mit Blick auf ihre historischen Rückkopplungen untersucht. Auch am HAU liegt der Fokus auf der Frage, was das Jahr 1917 für uns übrig gelassen hat – an dringend wieder zu verwertenden Ideen für eine nahende Zukunft, die nicht unbedingt reich an Verheißungen scheint. Auch in der Gemeinschaftsarbeit „Eternal Russia“ der Kritikerin und Kuratorin Marina Davydova sowie der Künstlerin Vera Martynov wirft die Geschichte vor allem Schatten. Die reichen von der Zarenzeit bis in die Gegenwart. In einer Video- Lecture führt Schauspieler Sergey Chonishvili sehr klug und pointiert durch Jahrhunderte russischer Befindlichkeit und zeigt, wie gewachsene Herrschaftshörigkeit und fehlendes emanzipiertes Bürgertum echten Veränderungen stets im Weg standen. Bekanntlich folgte auf die Februarrevolution von 1917 ja schon im Herbst die Konterrevolution der Bolschewiken. „In Russland ist nichts unmöglich“, wird Oscar Wilde zitiert, „außer Reformen“. Einen eher ratlosen Grundton schlägt auch die zweite Auftakt-Premiere des Festivals an: „Loderndes Leuchten in den Wäldern der Nacht“ vom argentinischen Regisseur Mariano Pensotti. Der verschränkt sehr kunstvoll die Geschichten dreier Frauen, die mehr oder weniger direkt mit dem Jahr 1917 zu tun haben. Eine Professorin hat russische Revolution als Fachgebiet, muss sich aber selbst eingestehen: „Mein Leben ist viel konventioneller als das, was ich unterrichte“. Eine Guerilla-Kämpferin kehrt aus Kolumbien zurück und lernt schmerzhaft, dass alles, was das Label Revolution trägt, sich prima verkaufen lässt. Am besten sollte sie aus ihrer Geschichte ein Musical machen! Vom Pathos der 20er Jahre ist nicht mehr viel übrig In der dritten Episode reist eine Fernsehjournalistin in den argentinischen Norden. Dort leben Nachfahren von Emigranten der Revolution von 1917, die sich als Stripper und Callboys ihr Geld bei Mittelschichtsladys verdienen. Ein paar Hütten weiter verrichten Frauen als Arbeitssklavinnen ihren Frondienst und fertigen Matruschka-Puppen. Kleine Lektion über die Ambivalenz von Ausbeutungsverhältnissen – womit wir wieder bei Kollontai wären. Pensottis tolle Arbeit mischt Puppenspiel, Stück-im-Stück und Film. Was so selbstironisch wie ehrlich forschend die Suche der russischen Avantgarde nach neuen Formen aufnimmt. „Film im Theater? Gab’s in Russland schon vor 100 Jahren!“, kommentiert einer aus Pensottis Ensemble schulterzuckend. Ein starker Festivalauftakt jedenfalls. Und einige vielversprechende Arbeiten folgen noch. Die Bildende Künstlerin Vlatka Horvat wird in „Minor Planets“ die russische Revolution mit dem Zerfall ihrer jugoslawischen Heimat in den 90ern verschränken. Das Rotterdamer Studio Jonas Staal sucht zusammen mit Berliner Gästen nach neuen Möglichkeiten von Gemeinschaft. „Utopische Realitäten“ ziele auch darauf, zu zeigen, so Annemie Vanackere im Programm, „dass unsere Gegenwart nicht die Zukunft der Vergangenheit gewesen sein kann“. Wohl wahr. Vom Pathos der Errichtung einer neuen Welt, Motor der russischen Avantgarde der 20er Jahre, ist jedenfalls nicht mehr viel übrig. In der teils beklemmend düsteren Installation „Eternal Russia“ heißt es einmal: „Die Avantgarde ist kanonisiert. Die zeitgenössische Kunst wird bekämpft.“ Beschworen wird die berechtigte Furcht vor einem Faschismus, der überall, auch in Europa, aufblitzt und sich Bahn bricht im „Sieg des aggressiven kleinbürgerlichen Geschmacks“. Festival „Utopische Realitäten“, noch bis 22. Januar im HAU http://www.tagesspiegel.de/kultur/festival-utopische-realitaeten-im-hau-weg-mit-den-ketten/19251330.html Page 2 sur 2
Utopische Realitäten – Das HAU Berlin eröffnet ein Jubiläums-Fes…on Mariano Pensotti und einem Parcours zur russischen Geschichte 24/02/2017 07:46 Utopische Realitäten – Das HAU Berlin eröffnet ein Jubiläums-Festival der Russischen Revolution mit einer Inszenierung von Mariano Pensotti und einem Parcours zur russischen Geschichte Wir müssen frei sein von Sophie Diesselhorst Berlin, 12. Januar 2017. "Ja, war ganz nett" – "Ein seltsames Stück" – "Ich fand's interessant!" – "Hm". So kommen die fünf Schauspieler*innen in ein typisches "Nach dem Theater"-Gestammel, als sie ihre Marionetten von den "Zuschauersesseln" erhoben haben. Die Miniatur-Puppen-Sessel waren auf der Bühne des HAU 1 aufgebaut als nullte vor der ersten Zuschauerreihe. Mit dem Publikum zusammen haben die Schauspieler*innen-Puppen sich ein Theaterstück angesehen, in dem es um die Heimkehr einer Revolutionärin ging. Von einem deutschen Wohnzimmer-Idyll mit Zugvogel-Tapete und netter Familie ist sie in den kolumbianischen Dschungel auf- oder ausgebrochen, um im Guerilla-Kampf mitzumischen. Nachdem Guerilla und Regierung sich nach jahrzehntelangen Kämpfen auf einen Friedensvertrag geeinigt haben, fährt sie heim. Schnell gesellt sich eine Entfremdung dazu zwischen der eher desillusionierten Kurzzeit- Revolutionärin und ihrer mit unübersetzbar unterschiedlichen Realitäten ringenden Familie. Bevor es eskaliert, geht man gemeinsam ins Kino. Befriedung durch Ablenkung, funktioniert doch – zumindest im Kleinen – zuverlässig. Stück im Stück im Stück: "Loderndes Leuchten in den Wäldern der Nacht" © Dorothea Tuch http://www.nachtkritik.de/index.php?option=com_content&view=ar…d=55&Itemid=100476&tmpl=component&print=1&layout=default&page= Page 1 sur 5
Utopische Realitäten – Das HAU Berlin eröffnet ein Jubiläums-Fes…on Mariano Pensotti und einem Parcours zur russischen Geschichte 24/02/2017 07:46 Wir befinden uns jetzt im Stück im Stück im Stück. Natürlich geht es auch in dem Film, den sich die deutsche Theater-Familie anschaut, um Notwendigkeit und Scheitern revolutionärer Auflehnung oder, wie die kleine Schwester voll naiver Wut sagt: "Irgendwer wird immer ausgebeutet." Denn die ihre Verschachteltheit durch Schmissigkeit aufwiegende Inszenierung "Loderndes Leuchten in den Wäldern der Nacht" des dem HAU-Publikum bereits aus Lilienthal-Zeiten bekannten argentinischen Theaterautors und -Regisseurs Mariano Pensotti eröffnet ja ein Festival zum 100. Jahrestag der Russischen Revolution. "Utopische Realitäten" heißt es, weil man der kurzen Aufbruchstimmung nachspüren will, die auf die Revolution folgte und schnell zunichte gemacht wurde, nicht erst von Stalin. Vom Opfer zum Täter Als Gallionsfigur für dieses Anliegen eignet sich sehr gut Alexandra Kollontai, die dann auch gleich im erweiterten Titel des Festivals vorkommt "100 Jahre Gegenwart mit Alexandra Kollontai". Klingt ein bisschen kitschig? Ist es auch, genauso wie die HAU-Feuerzeuge mit der Aufschrift "Feminist", die zum Mitnehmen überall rumliegen. Trotzdem ist es durchaus von Wert , Alexandra Kollontai näher kennenzulernen. Frauenrechtlerin, die von der Revolution in die Politik geschwemmt wurde, in Sachen Gleichberechtigung vieles anstieß, was heute nicht nur in Russland wieder utopisch anmutet und sich bis in die 50er Jahre als Diplomatin durchschlug, mindestens einmal, im Winterkrieg zwischen Russland und Finnland, Frieden stiftete. Kollontai ist Forschungsgegenstand der argentinischen Historikerin Estela, die auf der ersten Ebene von Mariano Pensottis Inszenierung von desinteressierten Studenten frustriert und ihrem Mann betrogen wird und nach einem nicht wirklich überzeugenden Selbstmordversuch zur Ablenkung von ihren Freunden ins Theater geschleppt wird – wo ihr in dem Film, den die deutsche Familie sich anschaut, Alexandra Kollontais Enkel begegnet, der irgendwo bei Buenos Aires als Stripper und Security-Typ einer Firma arbeitet, in der Frauen unter katastrophalen Bedingungen Matrjoschkas produzieren. Irgendwer wird immer ausgebeutet, da hat die kleine Schwester schon recht. Und manchmal ist es nicht irgendwer, sondern jemand, der mit jemandem verwandt ist, den man kennt oder gar verehrt. Und dann wird der auch noch vom Opfer zum Täter. Mensch, ist das kompliziert. Utopie als Erinnerung Mariano Pensottis Kunstgriff besteht also darin, die Kunst – das Theater, den Film – das Unterbewusstsein abbilden zu lassen. Pensottis Figuren begegnen immer wieder dem eigenen Abbild, auf allen drei Ebenen spielen dieselben fünf Schauspieler*innen. Sie können sich ihren Themen nicht entziehen, erst recht nicht, wenn sie gezielt nach Ablenkung suchen. Es bleibt ihnen, sich als Zuschauer zu distanzieren, nicht ins Gespräch zu kommen über das, was sie gerade gesehen haben. "Ein seltsames Stück", sagt Estela. Genau andersherum wird das Pferd in "Eternal Russia" aufgezäumt, der furiosen zweiten Eröffnungs-Inszenierung der "Utopischen Realitäten" von der Theaterkritikerin und Kuratorin Marina Davydova und Bildenden Künstlerin und Intendantin des Moskauer New Space Theatre of Nations Vera Martynov. "Die faschistische Ideologie ist das Ergebnis einer faschistischen Ästhetik", verkündet "der russische Revolutionär", der durch 100 Jahre führt. Es beginnt und endet in einer Echokammer namens "Eternal Russia", von der aus drei Ausflüge in Utopie-Räume unternommen http://www.nachtkritik.de/index.php?option=com_content&view=ar…d=55&Itemid=100476&tmpl=component&print=1&layout=default&page= Page 2 sur 5
Utopische Realitäten – Das HAU Berlin eröffnet ein Jubiläums-Fes…on Mariano Pensotti und einem Parcours zur russischen Geschichte 24/02/2017 07:46 werden. Allerdings ist die Utopie, immer wenn das Zuschauergrüppchen durch Treppenhäuser und Gänge des HAU-3-Gebäudes geschnauft ist, immer schon nur noch in der Erinnerung des zunehmend verbitterten Revolutionärs vorhanden. In Utopie 1 befinden wir uns in einem für Moskau entworfenen Klubraum mit allerlei avantgardistischer Kunst an den Wänden, der dort nicht mehr realisiert werden konnte; der Revolutionär ist vor den Bolschewiken nach Paris geflüchtet. Dort hält er als Fatalist auf Probe von einer Leinwand herab eine Einführungsvorlesung über die bisherigen Geschehnisse, bottom line: "'In Russland ist nichts unmöglich – außer Reformen.' Oscar Wilde." Wie im Zarismus, nur geschmackloser In Utopie 2 befinden wir uns in einem unbekannten Dunkel, durch das nur ab und zu ein Suchscheinwerfer schneidet. Gegen diesen größeren Widerstand beschwört der Revolutionär, jetzt nur noch als Stimme vernehmbar, den Geist der russischen Avantgarde mit all ihren radikal Freiheit suchenden Verrücktheiten – er erzählt unter anderem von einem Unsterblichkeits- Experiment – die Stalin systematisch vernichtete, um Platz zu machen für die restaurative Ästhetik, die seine Alleinherrschaft möglich machte. So der Revolutionär. Utopie Nr. 1 in "Eternal Russia" © Dorothea Tuch Ebendiese Ästhetik wird beim folgenden Intermezzo in der Echokammer sichtbar gemacht, wo die prärevolutionären Dienstboten, die zwischendurch verschwunden aka befreit waren, wieder alert bei der gedeckten Festtafel bereitstehen, die zu einem riesigen Stalin-Porträt aufblickt. Kriegslüsterne Karikaturen zeigen erfrierende deutsche Soldaten. Die revolutionären Volkssymbole – Pantoffeln, landwirtschaftliche Geräte – sind noch da, allerdings nur noch haufenweise auf einem unbeleuchteten Sockel in der Ecke. Eine Venus-Statue aus Vorrevolutionszeiten räkelt sich auf eine stilisierte Korngarbe gestützt. Kitsch pur oder, wie der Revolutionär sagen würde: "wie im Zarismus, nur geschmackloser". http://www.nachtkritik.de/index.php?option=com_content&view=ar…d=55&Itemid=100476&tmpl=component&print=1&layout=default&page= Page 3 sur 5
Utopische Realitäten – Das HAU Berlin eröffnet ein Jubiläums-Fes…on Mariano Pensotti und einem Parcours zur russischen Geschichte 24/02/2017 07:46 Putin übertrifft Stalin in seiner Selbstfeier Ganz anders drauf sind die nackten Frauen in Utopie 3, die Anna Kollontai und die sexuelle Revolution feiert – in einem verspielten Stummfilm, der von der nudistischen Bewegung "Nieder mit der Scham" erzählt. Die Frauen fangen an sich auszuziehen und stecken die Männer an. Immer größer wird die Gruppe der Nackten, die durch Moskau tollen und zwischendurch in einem Park zu Tableaux vivants erstarren, sich selbst ein Denkmal setzen. So wird Fallhöhe hergestellt zu den Informationen, die im Abspann ins Heute verweisen: So fortschrittlich Russland apropos Gleichberechtigung in den ersten Jahren nach der Revolution war – Homosexualität wurde legalisiert, Abtreibung erlaubt – so fortschrittlich ist es heute in der Abschaffung ebendieser Werte, Stichwort: "Gesetz zum Verbot homosexueller Propaganda". In der Echokammer wird’s final noch greller, Putin übertrifft Stalin in seiner Selbstfeier als potenter Herrscher; aber da dürfen wir auch nicht bleiben und uns als temporäre Theater-Russen selbst leid tun – durch den "Emergency Exit" werden wir rausgeschmissen in den schnöden Berliner Winter, in dem wir immerhin den Luxus haben, der russischen Revolution beim Festivaleröffnungsempfang zum 100. zuzuprosten und später darüber zu sinnieren, wer lauter zu uns gesprochen hat: der Revolutionär aus "Eternal Russia", der sagt, dass Putins "neues rechtes Projekt" ihm den Glauben an die Menschen endgültig ausgetrieben hat – oder Mariano Pensottis Estela, die sich nach ihrem Theaterbesuch doch noch in einer utopischen Träumerei ergeht, in der alles gut wird. Im Kleinen. So dass sie wieder in der Lage ist die großen Worte zu sprechen: "Wir müssen frei sein". Und ihre Marionette fallen zu lassen. Noch interessanter ist aber wohl die Frage, wie wir einen europäischen Echoraum nach dem Vorbild von "Eternal Russia“"ausstaffieren würden/müssten. Und ob das überhaupt möglich wäre. Utopische Realitäten Loderndes Leuchten in den Wäldern der Nacht Text und Regie: Mariano Pensotti, Bühne und Kostüme: Mariana Tirantte, Musik: Diego Vainer, Licht: Alejandro Le Roux. Mit: Patricio Aramburu, Esteban Bigliardi, Inés Efrón, Susana Pampin, Laura López Moyano. Dauer: 1 Stunde 50 Minuten, keine Pause Eternal Russia Konzept / Text / Regie: Marina Davydova, Bühnenbild / Video: Vera Martynov, Musik: Vladimir Rannev, Kamera Film “Utopia 3“: Alexey Shemyatovsky, Veniamin Illyasov, Lichtdesign: Marc Zeuske, u.a. Mit: (Schauspieler Film “Utopia 1“ & Stimme “Utopia 2“) Sergey Chonishvili, (Performer*innen Film “Utopia 3“) Tina Benko, Valery Borisova, Konstantin Bogomolov, Konstantin Chelkaev, Sergey Epishev, Monica Gentile, Marcela Giesche, Alexey Kokhanov, Sonya Levin, Anna Nebo, Gleb Puskepalis, Serapfima Skorodelova, Andrey Stadnikov, Alexandra Ursuliak, Pavel Vashilin. Dauer: 2 Stunden, keine Pause www.hebbel-am-ufer.de http://www.nachtkritik.de/index.php?option=com_content&view=ar…d=55&Itemid=100476&tmpl=component&print=1&layout=default&page= Page 4 sur 5
A Revolução está a dar noutro canal - PÚBLICO 24/02/2017 07:49 A Revolução está a dar noutro canal No centenário da Revolução Russa, Mariano Pensotti põe-nos a pensar sobre o que resta do ideal de transformação do mundo e, no Teatro Maria Matos, questiona se não teremos optado por ser apenas espectadores da História. GONÇALO FROTA 24 de Janeiro de 2017, 9:31 Pensotti começou a ler textos feministas à medida que, testemunhando o crescimento da sua filha, ia “tomando consciência de que maneira o capitalismo influi nos comportamentos e detém poder sobre os corpos Nas suas aulas, Estela, professora universitária algures na Argentina, fala sobre o papel das mulheres na Revolução Russa a um grupo de alunos interessado apenas em somar créditos que lhes permita seguir para uma pós-graduação em Miami. Estela fala do exemplo de Alexandra Kollontai, histórica dirigente comunista https://www.publico.pt/2017/01/24/culturaipsilon/noticia/a-revolucao-esta-a-dar-noutro-canal-1758596 Page 1 sur 2
A Revolução está a dar noutro canal - PÚBLICO 24/02/2017 07:49 soviética, importante teórica marxista ligada ao feminismo que, há cem anos, foi uma das primeiras mulheres a “impulsionar medidas como o divórcio, o voto feminino, o aborto legal, a união de casais do mesmo sexo… mas sobretudo a instalação da ideia do corpo como campo revolucionário”, diz Estela. Há cem anos, portanto, Kollontai falava já do corpo como território de subjugação e de controlo, mas também de reduto de liberdade. Pouco depois de elogiar essa antecipação das grandes reivindicações das teorias contemporâneas sobre o corpo, Estela há-de ver o corpo de Alexandra, sua filha, num programa de televisão género Dança com as Estrelas, nas mãos de um apresentador, tratado com a ligeireza de uma mulher objecto. atingiu o seu limite de artigos gratuitos Quer ver mais INICIE A SUA SESSÃO Ainda não tem uma 5 artigos gratuitamente Email conta? todos os meses? REGISTE-SE Já é assinante? Palavra passe Lembrar-se de mim Esqueceu-se da sua Entrar palavra-chave? https://www.publico.pt/2017/01/24/culturaipsilon/noticia/a-revolucao-esta-a-dar-noutro-canal-1758596 Page 2 sur 2
17 février 2016, Fabienne Arvers
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