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In der Not kommt die Notiz une recherche de la carotte rouge
Simon Schadwinkel 2020 „fast and furious translation“ von Flo und Bouli
für Ralf Benesch
No hay más que los momentos en que estamos con ese otro cuya vida creemos entender, o cuando nos hablan de él, o cuando él nos cuenta lo que le ha pasado o proyecta ante nosotros lo que tiene intención de hacer. Cortázar Es ist kurz vor 13 Uhr, habe gerade auf dem Balkon gefrühstückt, drinnen noch die Überreste unseres Soi- rées, ungefähr 7 Flaschen Wein, Gläser und so. Mohamed hatte einen Hasen irgendwo in Noail- les gekauft. Zuvor habe ich mich etwas in der Stadt rumgetrieben, wollte sehen ob der Künstlerbedarfsladen noch auf hatte. Cafés zu. Bars zu seit Samstag. Künst- lerbedarfsläden zu seit Montag. Marché de Noailles noch auf! Und gut besucht, wie immer. Habe heute mit Felix gesprochen. War oben am Place des Moulins auf dem Hügel von Le Panier. Habe mit Liam und Luis telefoniert. Liam ist jetzt in Toulouse u. morgen in Narbonne, vielleicht werden sie fest sitzen, wenn alle Grenzen dicht gemacht werden…Luis ist aus Paris weg, seine WG hat sich auf- gelöst. Käthe ist nach Wien gefahren. Flo wohl nach Berlin. Ihre WG hat sich auf auf´s Land verzogen. Guilherme bleibt in Frankreich, Marlon auch. Boglar- ka und ihr Freund auch, Clara auch. Mohamed und ich haben angefangen die Küche aufzuräumen.
Il est presque 13 heures, ai pris mon petit déjeuner sur le balcon, à l‘intérieur encore des restes de notre soirée, environ 7 bouteilles de vin, des verres et ainsi de suite. Mohamed avait acheté un lapin quelque part à Noailles. Auparavant je vagabondais dans la ville pour trouver un magasin de fournitures d‘art toujours ouvert. Les cafés sont fermés. Les bars sont fermés depuis samedi. Les magasins de fournitures artistiques ont fermé lundi. Le Marché de Noailles est toujours ouvert ! Et bondé, comme d‘habitude. Ai parlé à Felix aujourd‘hui. Suis monté sur la place des Moulins, dans le Panier. J‘ai parlé à Liam et Luis au téléphone. Liam est maintenant à Toulouse et demain à Narbonne, peut-être seront-ils bloqués si toutes les frontières sont fermées... Luis a quitté Paris, sa colocation est dissoute. Käthe est partie à Vienne. Flo est probablement allée à Berlin. Sa col- location s‘est installée dans la campagne. Guilherme reste en France, Marlon aussi. Boglarka et son petit ami aussi. Clara aussi. Mohamed et moi avons commencé à nettoyer la cuisine.
Gestern war die 2. Ansprache Macrons an die Nation. Er hat sich rhetorisch schön rausgeputzt, die Bevölke- rung angestachelt, „Wir sind im Krieg“ und so. Im Autoverleih sah der Angestellte verängstigt aus. Reagierte mit starren Augen und zurückweichend, als wir den Laden betraten. Auf dem Weg zum Vieux-Port trafen wir ihn, der erschrocken kaum ein Wort herausbrachte und sich schnell irgendetwas vorhabend die Straße überquerend davon machte. Vielleicht wunderte er sich warum wir Ausländer noch hier waren. Die Stimmung war angespannt, die Menschen erledig- ten Einkäufe und planten in ungewisse Zeiten. Eine Flasche Wein mehr einkaufend. Auf dem Weg hoch zur Basilika Notre-Dame-de-la-Garde wurde es frisch. Abendlicht. Dann blaue Stunde. Auf der Einkaufsstraße, der Canèbiere, trank ein Kind aus einem öffentlichen Wasserhahn und wurde vom Vater zurechtgewiesen. Sie waren oben auf dem Berg. Ich wollte um 8 Uhr wieder zuhause sein.
Hier, c‘était le deuxième discours de Macron à la nation. Il s‘est paré d‘un discours rhétorique, a incité le peuple à dire : „Nous sommes en guerre“ et tout ça. À l‘agence de location de voitures, l‘employé avait des yeux fixes et un air effrayé, quand nous sommes entrés dans le magasin il a reculé. Sur le chemin du Vieux-Port nous l‘avons rencontré, il a à peine prononcé un mot, effrayé, il a rapidement traversé la rue avec l‘intention de faire quelque chose. Il se demandait peut-être pourquoi nous, les étrangers, étions encore ici. L‘atmosphère était tendue, les gens faisaient leurs courses et se préparaient à des temps incertains. Acheter une autre bouteille de vin. En montant à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, le temps a fraîchi. Lumière du soir, entre chien et loup. Dans la rue commerçante, la Canèbiere, un enfant boit à un robinet public et est réprimandé par son père. Ils étaient sur la montagne. Je voudrais être rentré pour 20 heures. entre dans le Vieux Port. La mer miroite et clapote calmement.
Fahre in zirkeln zuerst über La Joliette zurück zur Porte-d’Aix. Dann zum Vieux-Port, dann weiter die Promenade entlang ans Meer. Polizisten versammelten sich auf den Plätzen. Große Autoschlangen an den Fähren nach Algier oder Bastia. Eine alte Dame mit einer Einkaufstüte lächelte mich am Vorbeifahren an. Unsportliche und Normale packten Jogging-Schuhe aus. Sirenen heulen. Straßenbahngebimmel. Telefonge- spräch mit ihr. Sie ist auch noch in Marseille. Pärchen die auf Bänken sitzen. Jugendliche in Grup- pen in Häuserecken zu 10. Das Licht ist weich, ein kleines Segelboot fährt ein, in den Alten Hafen. Das Meer schimmert und plätschert ruhig. Sie fragte, ob wir nicht näher ans Wasser gehen wollen? Am Kai schauten wir auf die seicht wippende Brühe, den Teenager der Meere. Es knisterte zwischen uns und wir hätten uns beinahe geküsst, doch die Lage schien uns beiderseitig unangebracht, wir gingen zu mir.
Je tourne en rond entre la Porte-d’Aix et La Joliet- te. Puis au Vieux-Port, puis le long de la promenade jusqu‘à la mer. Policiers rassemblés sur les places. Grandes files d‘attente de voitures aux ferries pour Alger ou Bastia. Une vieille dame avec un sac de courses me souri en passant devant moi. Des personnes normales et peu sportives ont déballé des chaussures de jogging. Sirènes qui hurlent, tonalités des tramways. Un appel avec elle. Elle est toujours à Marseille. Couples assis sur des bancs. Des jeunes par groupes de 10 dans les coins de rue. La lumière est douce, un petit voilier entre dans le Vieux Port. La mer miroite et clapo- te calmement. Elle a demandé si nous voulions nous rapprocher de l‘eau. Sur le quai, nous avons regardé le bouillon de mer peu profond, teenagers des mers. Une étincelle entre nous et nous nous sommes presque embrassés, mais la situation nous semblait inappropriée à tous les deux, nous sommes allés chez moi.
Eine Suche? das Umher-wandeln (mittelhochdeutsch wandeln, althochdeutsch wantalōn, Iterativbildung zu althochdeutsch wantōn = wenden, zu winden, also eigentlich = wiederholt wenden), das Kreise ziehen, irgendeiner vagen Gewissheit folgen, vertrauen, dass du etwas finden wirst. Ägypten, Kairo. Die Reise und das wie-ist-es-gewesen? Ich lief über die Promenade auf das Mucem zu. Strahlende Sonne. Der Mann, der von einer Ecke aus den Platz beschallte, tanzte zu Funk. Ich erinner- te mich als ich aus Südamerika zurückkam, wie ich zu ihm sagte, wenn es keine Musik mehr gibt gibt es auch keine Hoffnung. Am Meer ließ ich meine Füße baumeln. Am Kai, klares, plätscherndes Wasser. Salz- wasser Geruch, frühlingshaft, frühsommerlich. Einige Steine mit Muscheln und Algen überzogen. Wenn das Wasser tiefer wird, wird es grün und man verliert die Steine, als würden sie verschwinden. Weiße Reflexionen und grau-samtene Schlieren, wie das Fell meines toten Katers.
Je me suis baladé le long de la promenade vers le Mu- cem. Plein soleil. L‘homme qui sonorise la place d‘un coin de rue danse sur du funk. Je me suis souvenu de mon retour d‘Amérique du Sud, en lui disant que s‘il n‘y a plus de musique, il n‘y a plus d‘espoir. A la mer, je laisse mes pieds se balancer. Sur le quai, l‘eau est claire et ondulante. Odeur d‘eau salée, comme au printemps, au début de l‘été. Rochers dont certains sont recou- verts de coquillages et d‘algues. Lorsque l‘eau devient plus profonde, elle devient verte et on perd les rochers comme si ils disparaissaient. Des reflets blancs et des traînées de velours gris, comme la fourrure de mon chat mort.
Auf dem Place des Moulins traf ich sie. Nach einigem philosophieren machten wir uns auf, die Gassen und Straßen hinauf und hinunter, Le Panier und Belsunce zu erkunden. Es war besser die großen Boulevards zu meiden, denn dort war man den prüfenden Blicken der Polizisten ausgesetzt. In Belsunce gab es einige „1984“ anmutende Plätze. Es waren nur noch die versammelt, die nicht anders konnten, über die der Staat einfach hinwegsieht. Obdachlose, jugendliche Typen, die wie immer einem Business nachgingen, und Gypsies. Zuhause machte ich mich ran ein kleines Mittagessen zuzubereiten. Ich ging hinauf auf die Terrasse um mir eine Zigaret- te nach dem Essen anzuzünden. Als ich die Luft tief einatmete roch es nach Sommer. Und ich spürte, dass da was ist. Für einen kurzen Moment war es wie eine Umarmung. Ein Duft ging durch die Nase, setzte sich an die Rezeptoren, flog durch mein Gehirn und ich war glücklich. Ich kippte meinen Kopf nach hinten und sah den Himmel mit den paar Sternen. Er öffnete sich in einer Form zwischen den 5-6 stockigen Apartment- Gebäuden, wie ein verdammter Ellsworth Kelly in Marseille, Belsunce.
Je l‘ai rencontrée sur la place des Moulins. Après avoir philosophé, nous sommes partis à la découverte des ru- elles et des rues, Le Panier et Belsunce. Il valait mieux éviter les grands boulevards, car là on était exposé aux regards indiscrets des policiers. À Belsunce, certains endroits semblaient être „1984“. Il y’avait seulement les personnes qui ne pouvaient pas faire autrement, ce que l‘État a tout simplement ignoré. Les sans-abri, les jeunes qui font dans le commerce comme d‘habitude et les gitans. À la maison, je me suis mis à préparer un petit déjeuner. Je suis allé sur la terrasse pour allumer une cigarette après le déjeuner. Quand j‘ai pris une grande bouffée d‘air, ça sentait l‘été. Et j‘y ai ressenti quelque chose. Pendant un bref instant, ce fut comme une étreinte. Une odeur m‘est passée par le nez, a atteind mes récepteurs, a traversé mon cerveau et j‘étais heureux. J‘ai incliné la tête en arrière et j‘ai vu le ciel avec les quelques étoiles. Il s‘est ouvert dans un moule entre les immeubles de 5-6 étages, comme un putain d‘Ellsworth Kelly à Marseille, Belsunce.
Wachte zerknirscht auf. Denke wichtig ist es eine Struktur zu haben. Irgendwas, das es zu erfüllen gilt, um aus der Situation heil rauszukommen. Meine Uhr scheint wieder zu funktionieren, das Datum hat sich von alleine auf den 19. umgestellt. Fast halb 12 Uhr. Mein Wecker klingelte um 8 Uhr. Aufgestanden aber um 8:30 Uhr. Sitze hier auf einem Parkplatz hinter der Kedge Business School, muss gleich mal los, der Katze was zu fressen geben und ihr die Medizin verabreichen. Ich raste die asphaltierte Straße hinunter. Mein Rucksack war vollgestopft mit Papier und Farbe und Fotos und ein paar kleinen Leinwänden. Über Redon, Valmante, am Obelisken vorbei, den Boulevard Michelet bis zur Cité Radieuse gehts eigentlich nur bergab. Im T-Shirt. Boulevard du Prado, Castellane, Rue de Rome, die Canebière überquert. An der Bibliothek Alcázar vorbei (Man erzählte sich vor 4 Monaten von Bettwanzen in Büchern). Der letzte Hügel hoch zur Porte-d’Aix, mein Rücken war nass. Dann nach links auf den Boule- vard Charles Nédélec. Er jubelte, grinste und pfiff mir zu. Ich begriff nicht ganz, dann wurde mir klar, die Zielgerade. Ich lachte zurück und biss die Zähne zu- sammen. Musste ein komisches Bild abgegeben haben. Verschwitzt und mit diesem vollgepackten Rucksack aus dem links, rechts Flaschen, Pinsel und Zeugs raus- ragten und auf dem Fahrrad in dieser Steigung. Mohamed und ich hörten etwas Alfred Brendel und danach rauchten wir und hörten Fairuz singen über die 3 Widerstandskämpfer, wie Brüder.
Réveil pénible. Je pense qu‘il est important d‘avoir une structure. Quelque chose à remplir, pour sortir de cette situation en un seul morceau. Ma montre semble fonc- tionner à nouveau, la date est passée au 19 toute seule. Presque onze heures et demie. Mon réveil a sonné à 8 heures. Mais je me suis levé à 8h30. Assise ici sur un parking derrière la Kedge business school, je dois aller donner au chat quelque chose à manger et des médicaments. J‘ai couru sur l‘asphalte. Mon sac à dos était plein de papier, de peinture, de photos et de quelques petites toiles. Via Redon, Valman- te, après l‘obélisque, le Boulevard Michelet jusqu‘à la Cité Radieuse, ce n‘est que de la descente. En T-shirt. Boulevard du Prado, Castellane, Rue de Rome, traver- sant la Canebière. Après la bibliothèque d‘Alcázar (il y a 4 mois, on parlait de punaises de lit dans les livres). La dernière côte jusqu‘à Porte-d’Aix, j‘avais le dos mouil- lé. Puis à gauche sur le Boulevard Charles Nédélec. Il m‘acclamait, souriait et me sifflait. Je n‘ai pas tout à fait compris, puis j‘ai réalisé en voyant la dernière ligne droite. J‘ai ri et j‘ai serré les dents. Il a dû faire une drôle de photo. En sueur et avec ce sac à dos plein de bouteilles, de pinceaux et de trucs qui sortent de gauche et droite et moi sur le vélo dans cette pente. Mohamed et moi avons écouté Alfred Brendel et après ça nous avons fumé et écouté Fairuz qui chante les 3 résistants, comme des frères.
Ausgeschlafen, Tee gekocht, abgewaschen, Herd geputzt, Katzenwäsche und Katzenpflege, die kranke Katze hat ihre Medizin wieder ausgekotzt. Habe den Sonnenschirm aufgespannt. Man konnte ganze feine Blaue Punkte sehen, genau da wo die Sonne als heller Fleck durch den Stoff scheint. Der Sonnenschirm könnte einer dieser roten Borges-Rhomben sein. Die Sonne reflektiert grell von den sandfarbenen Häusern. Telefongespräche der anderen um den Hof wohnenden Nachbarn. Gefrühstückt: Letzte Ecke vom Baguette (etwas hart) dazu Orangenmarmelade, Comté, Butter, und Tee, danach eine Zigarette.
Je fait la grasse matinée, prépare du thé, fait la vaisselle, nettoie le fourneau, ma toilette de chat et les soins du chat, le chat malade a encore vomi ses médicaments. J‘ai ouvert le parasol. On pouvait voir de petits points bleues exactement là où le soleil passe à travers le tissu comme des tâches lumineuses. Le parasol pourrait être un de ces losanges rouges de Borges. Le soleil se reflète avec éclat sur les maisons couleur sable. Les appels télé- phoniques des autres voisins vivant autour de la cour. Petit-déjeuner : dernier quignon de pain (un peu dure) avec de la confiture d‘orange, du Comté, du beurre et du thé, suivi d‘une cigarette.
Irgendeine Terrasse, architektonisches Niemandsland, 30er Jahre Wohnungsbau, eine Treppe führt runter zur Promenade zum Vieux-Port. Église des Pécheurs - St.-Laurent und Sainte Catherine. Der Gemüsehändler rannte, von der Ecke aus über die Straße zu seinem Laden, um Kundschaft zu bedienen. Der Bar-Tabak-Verkäufer der jetzt wohl als letzter noch seinen Espresso auf dem Place de Leche trinkt und mit den Leuten smalltalkt. Der junge Ausländer mit den roten Dreadlocks, der auf der Promenade Robert-Laffont seine Tage und wohl auch seine Näch- te verbringt. Sie sah ihn erschrocken an und hatte Angst. Er lebt wohl durch seine kommunikative Art, wird hier und dort eingeladen und muss nun durch die Einsamkeit. 1 -Um es artifizieller Wirken zu lassen? 2 -Nein es ist abgefallen und es ist… 1 -Ah! Die Klebereste, Spuren irgendeiner Silikon Mischung die das „I“ hielten. 2 -Die Bedeutung fällt ab, das „I“ meine Ich, zurück bleibt die Malerei. Die Malerei kommt ohne Bedeu- tung aus. Ist viel mehr dahinter, darunter, der wahre “Grund“. 1 -Und wir hätten ein Foto machen sollen, das sah verdammt nach Malerei aus! 2 -Malerei die man erklären muss ist ein schlechter Witz.
Une terrasse, un no man‘s land architectural, des loge- ments des années 30, des escaliers qui descendent vers la promenade du Vieux-Port. L’église des pécheurs - St- Laurent et Sainte Catherine. L‘épicier traversait la rue en courant pour aller servir ses clients. Le vendeur du bar tabac est probablement le dernier à boire son café sur la place de Leche et à discuter avec les gens. Le jeune étranger aux dread- locks rouges qui passe ses journées et probablement ses nuits sur la promenade Robert-Laffont. Elle le regarda effrayée, et pris peur. Il vit probablement par sa façon de communiquer en étant invité ici et là et maintenant il doit passer par la solitude. 1 -Pour le rendre plus artificiel ? 2 -Non, il est tombé et c‘est... 1 -Ah ! Le résidu de colle, des traces d‘une sorte de composé de silicone qui maintenait le „I“ en place. 2 -Le sens tombe, le „I“ est important, ce qui est laissé c‘est la peinture. La peinture s‘en sort sans signification. Elle est bien plus derrière, en dessous, le vrai fond. 1 -Et on aurait dû prendre une photo, ça ressemblait à de la putain de peinture ! 2 -Une peinture qui a besoin d‘être expliquée est une mauvaise blague.
Am Square de Stalingrad. Es riecht nach Pisse und frischgekauften Baguettes. Sind sogar noch warm. Vielleicht beides. Wieder zuhause, Frühstück. Glas O-Saft, Kaffee, Vier- tel Baguette und Ziegenkäse aus den Pyrenäen. Das Wasser, klar. Blauer Himmel. Ein Paar Fische. Wenn ich die fette Katze im Blumentopf schlafen sehe, denke ich an die Sommertage in der Hängematte. Die Hängematten-Tage in der Föhre 12. Dieses süd-spanische was immer irgendwo eine Harmonie auslöst. Eine Versöhnung und ein Beisammensein. Liebe. Die Fensterbänke. Hinaus auf das Wasser des Hafenbeckens und in den Abend in all seiner cremigen Verlockung. In der Louis-Krages-Straße oder der Calle Carlos Calvo. In den langen Nächten vor dem Paradi- so mit ihm und ihr und ihm und all den anderen. Ja so riecht es hier. Nach einer vertrauten Melodie und dem Rhythmus, der sich im Wind wiegenden Pinien. Einschläferndes schaukeln der Hängematte, den Tagen an denen das Bier gut schmeckt und man die Tische zusammenrückt, weil Sommer und man kennt sich oder man lernt sich kennen.
Sur la place de Stalingrad. Ça sent la pisse et les ba- guettes fraîchement préparées. Elles sont même encore chaudes. Retour à la maison, petit déjeuner. Un verre de jus d‘orange, un café, un quart de baguette et du fromage de chèvre des Pyrénées. L‘eau, claire. Ciel bleu. Quelques poissons. Quand je vois le gros chat qui dort dans la jardinière, je pense aux jours d‘été dans le hamac. L‘époque du hamac dans la rue Föhre 12. Ce petit quelque chose du sud de l‘Espagne qui crée toujours l‘harmonie quelque part. Une réconciliation et une rencontre. Amour. Les rebords de fenêtres. Partir sur l‘eau du bassin portuaire et dans la soirée, dans toute sa tentation crémeuse. Rue Louis-Krages ou Calle Carlos Calvo. Dans les longues nuits hors du Paradiso avec lui et elle et lui et tous les autres. C‘est ce que ça sent. D‘une mélodie familière et du rythme des pins qui se balancent dans le vent. Le balancement endormi du hamac, les jours où la bière a bon goût et où les tables sont rassemblées parce que l‘été, on se connaît ou on apprend à se connaître.
Unter der Dusche schien mir das Wasser klebrig und faul. Ich duschte kalt. Schaue in der Sonne auf diesen nichtssagenden roten Sonnenschirm, eigentlich wollte ich nichts tun. Mein linker großer Zeh, ist es der Linke oder der Rech- te wenn ich den am linken Fuß meine, spürt die Brise wie sie in mediterranen Städten am Abend weht. Es ist bald Zeit rüber in mein Zimmer zu gehen und über die Balkonbrüstung zu schauen und zu versuchen etwas Abendsonne abzufangen. Möwen fliegen über meinen Kopf. Wind. Es macht keinen Sinn mit den Tagen, es ist Montag Tag X. Habe gefrühstückt, Orangensaft, diesmal hal- bes Baguette, Nutella und Ziegenkäse. 2. Frühstück. Pfannkuchen von Gestern.
Dans la douche, l‘eau semblait collante et paresseuse. J‘ai pris une douche froide. En regardant au soleil ce parasol rouge insignifiant, je n‘avais pas vraiment envie de faire quoi que ce soit. Mon gros orteil gauche, que ce soit le gauche ou le droit si je veux dire celui de mon pied gauche, sent la brise qui souffle le soir dans les villes méditerranéennes. Il est bientôt temps d‘aller dans ma chambre et de regar- der par-dessus la balustrade du balcon pour essayer d‘attraper le soleil du soir. Les mouettes volent au-des- sus de ma tête. Vent. Je n’ai plus la notion des jours, c‘est le lundi X. J‘ai pris mon petit déjeuner, un jus d‘orange, une demi-baguette cette fois, du Nutella et du fromage de chèvre. 2ème petit déjeuner. Les crêpes d‘hier.
Mal wieder am Meer. Ein sehr orangener Sonnenun- tergang. In der Rue Gilbert Dru, als ich um die Ecke bog, gab es ein kurzes Fauchen. Ein Hund jagte eine Katze. Der Himmel war grau. Es war frisch und das Weiß des bewölkten Himmels ließ mich zuhause fühlen, nur kein Gras hier. Durch weniger Ablenkung etc. sieht man natürlich mehr, habe den Mann mit den roten Dreadlocks wieder gesehen. Er ging die Bahnhofstrep- pen runter, ich hoch. Anmerkung: Polizei lässt dich in Ruhe wenn du vor ihr anfängst zu joggen. Randnotiz: Mein Zeitgefühl, weiß erst nach längerem nachdenken, dass heute Freitag ist. Rue Clovis Hogues -< Rue Lovat - Bar du bon coin (Bar der schönen Ecke) - Belle de Mai. | Rue Duo Irgendwo hier war ich im Dezember ziemlich verloren. Wenn ich von Vergangenheit spreche, spreche ich auch von sich verlaufen(gehen), der aufmerksamen Unauf- merksamkeit des Blickes durch die Straßen, an den Fassaden hinauf zu den Dächern, ein ziellos anmuten- des Umherschlendern, dann auf einen Weg kommen, um an der nächsten Ecke etwas zu entdecken. Ein Café, das du lange nicht wieder gefunden hast oder eine viel banalere Sache, wie einen Fahrradständer. Plötzlich trifft dich etwas wie ein Stich ins Herz und du denkst an die Fahrradfahrten durch den letzten Sommer. Wir kamen einfach nicht ins Erinnern, in die Ge- schichte, also wie soll man da was fühlen, noch dazu Liebe?
De nouveau au bord de la mer. Un coucher de soleil orange. Dans la rue Gilbert Dru, quand j‘ai tourné au coin de la rue, il y a eu un petit sifflement. Un chien chassait un chat. Le ciel était gris. Il faisait frais et le blanc du ciel nuageux me faisait sentir chez moi, mais il n‘y avait pas d‘herbe ici. Avec moins de distraction etc. on en voit plus bien sûr, j‘ai revu l‘homme aux dreadlocks rouges. Il descendait les marches de la gare, je montais. Remarque : la police te laisse tranquille si tu commen- ces à courir devant elle. Note : Ma notion du temps, elle n‘est revenue qu‘après mettre souvenu qu‘on était vendredi. Rue Clovis Hogues -< Rue Lovat - Bar du bon coin - Belle de Mai. | Rue Duo, j‘étais perdu en décembre part ici. Quand je parle du passé, je parle aussi de se perdre, d‘être un passant, le long des façades jusqu‘aux toits, d‘une errance qui semble sans but, puis d‘arriver sur un chemin pour découvrir quelque chose au prochain coin de rue. Un café que vous n‘avez pas trouvé depuis longtemps ou quelque chose de beaucoup plus banal, comme un parking à vélo. Soudain, un coup de poignard dans le cœur te frappe et tu penses aux tours à vélo de l‘été dernier. Nous ne pouvions tout simplement pas entrer dans la mémoire, dans l‘histoire, alors comment peut-on ressen- tir quoi que ce soit, qui plus est de l‘amour ?
Bald muss ich aufhören zu rauchen weil Tabac geht aus. Himmelblaues Frühstückchen auf der Terrasse. en boucle - Locke, Schleife ris - lachen encore - immer noch Flöte und Gitarre vermischen sich mit den Geräuschen der Autos durchs offene Fenster. Stelle mir vor was die Fußgänger draußen hörten. Schichtungen von Zeit und Raum. Von irgendwo dringt der Geruch von ange- bratenen Zwiebeln. Die Musik wird expressiv. Immer wiederkehrende Bedeutungen, Assoziationen, Verknüpfungen und Ecken überlappender Bilder. Schichten der Erinnerungen, Vergessen ist Indiz für das Voranschreiten von Zeit. Hallo Mondrian!
Bientôt, je vais devoir arrêter de fumer parce qu‘il n‘y a plus de tabac. Petit déj bleu ciel sur la terrasse. en boucle - Locke, Schleife ris - lachen encore - immer noch La flûte et la guitare se mêlent aux sons des voitures à travers la fenêtre ouverte. Imagines ce que les piétons de l‘extérieur ont entendu. Couches de temps et d‘espace. Une odeur d’oignons sautés vient de quelque part. La musique devient expressive. Associations et significations récurrentes, liens et coins d‘images qui se chevauchent. Couches de souvenirs, l‘oubli est une indication de l‘avancement du temps. Bonjour Mondrian !
Der Wald, der Weg zur Abstraktion, die vorbeizie- henden Pinien-Haine vor Sevilla oder Marseille und Cassis sind wie die Steinkiefernwälder der Autobahn zwischen Hannover und Bremen und Frankfurt und Karlsruhe. Dazwischen. Das Rot, Grün, Dunkel und natürlich das Gelb, Orange und Weiß der Wipfel, die das letzte Licht der Tage abfangen und den Beginn oder das Ziel einer Reise ankündigen. Halb 10Uhr, Ratten. Zeit der Ratten. Rue du Coq. Der betonierte Fußweg hat komische Blasen geschlagen, die ich beim gehen unter der Schuhsole spüre. Rue de la Rotonde. Rue Frédéric Chevillion. Garage Jour&Nuit. Rue des Convalescents Ecke Rue Sainte Dominique. Ich habe wirklich vergessen wie viele Ratten es hier gibt. 11:45 Uhr habe irgendwas gefrühstückt, auf jeden Fall O-Saft und 2 Zigaretten. Randnotiz: Is it possible to paint a sound of a car passing by? Er schlug die Decke etwas weiter über die Schulter und schlief ein. Der rote Sonnenschirm muss kein Sonnenschirm mehr sein. Regen, Regen, ein Tag der schon vorbei ist bevor er angefangen hat. „Rainy day dream away“.
La forêt, le chemin de l‘abstraction, le défilé des pinèdes avant Séville ou Marseille et Cassis sont comme les pinèdes de pierre de l‘autoroute entre Hanovre et Brême et Francfort et Karlsruhe. Entre les deux. Le rouge, le vert, le sombre et, bien sûr, le jaune, l‘orange et le blanc de la cime des arbres qui captent la dernière lumière du jour et annoncent le début ou la fin d‘un voyage. Neuf heures et demie, les rats. Le temps des rats. Rue du Coq. Le trottoir en béton a créé d‘étranges bulles que je sens sous la semelle de mes chaussures lorsque je marche. Rue de la Rotonde. Rue Frédéric Chevillion. Garage Jour&Nuit. Rue des Convalescents et angle de la rue Sainte Dominique. J‘ai vraiment oublié combien de rats il y a ici. 11 h 45. J‘ai pris quelque chose pour le petit déjeuner, du jus d‘orange et deux cigarettes. Note : Est- il possible de peindre le bruit d‘une voiture qui passe ? Il a jeté la couverture sur son épaule un peu plus loin et s‘est endormi. Le parasol rouge n‘a plus besoin d‘être un parasol. Pluie, pluie, une journée qui a déjà passé avant de com- mencer. „Rainy day dream away.“
Frühstück, Doppelstulle, baskischer Ziegenkäse, Butter, Salat, Tomaten (provençale), so wurden sie angeprie- sen. Mate. Zigarette. Ein großer Kater. Der echte hat auf den Flur gekotzt. Fellwechsel. Er nahm eine Kopfschmerztablette. Trank Limonade. Zeigte dem anderen echten, dem eigenen den Mittelfinger. Konnte nicht denken, der Wein der Whiskey. Da ist meine Mutter mit ihrer Zeichenbrille, über ihrem Zeichentisch. Konzentrierte Arbeit. Die Aquarellstifte, nach Farben in kleinen Gläsern sortiert, die ich gestern für sie anspitzte. Hunderte Farbtöne die noch einmal in weitere hunderte vermischt werden können. In diesem sonnendurchfluteten Atelier in dem man an den glücklichsten Tagen den Staub in der Luft sehen konnte. Doppelverglast. Auf das Metallge- rüst kam man durch die spröden Fenster, man musste diese Metallknöpfe drehen. Beim Hinausgehen aufpas- sen, weil das Glas in den Fenstern immer sehr fragile schien. Dann Dachpappe und weite Dächer. Sonne auf mein Haupt. Balkon. Müsli und Tee. Denke an Zikaden und Grillen, anscheinend zirpen die einen wenn´s den anderen zu heiß wird. Auf einer klitze- kleinen Wiese am Hôtel Dieu wurde gestern das Gras frisch gemäht. Mitunter rannten wir dem Ball hin- terher, bis die Abenddämmerung auch noch die letzte Ahnung was du zusehen glaubst nahm. Du ließt dich zurück fallen und ergabst dich, deine müden Beine ausgestreckt, im erdigen Gras der Bolzplätze.
Petit déjeuner, double sandwich, fromage de chèvre basque, beurre, laitue, tomates (provençales), c‘est ainsi qu‘on les vantait. Maté. Cigarette. Gueule de bois. Le vrai chat a vomi dans le couloir. Changement de pellage. Prise de Doliprane pour le mal de tête. Ai bu de la citronnade. Il se fait un doigt d‘honneur. Peux pas penser, le vin le whisky. Il y a ma mère avec ses lunettes de dessin, au-dessus de sa table à dessin. Un travail concentré. Les crayons d‘aquarelle triés par couleur dans de petits verres, que j‘ai taillés hier pour elle, des centaines de nuances de couleurs qui peuvent être mélangées en des centaines d‘autres. Dans ce studio ensoleillé où l‘on peut voir la poussière dans l‘air les jours les plus heureux. Double vitrage. Sur l‘échafaudage métallique, on peut passer par les fenêtres fragiles, il fallait tourner ces clanches métalliques. Faire attention en sortant, car les vitres des fenêtres ont toujours semblé très fragiles. Puis le feutre de toiture et les toits larges. Soleil sur ma tête. Balcon. Muesli et thé. Pensez aux cigales et aux grillons, apparemment l‘un d‘eux chante quand il fait trop chaud pour l‘autre. Sur une toute petite pelouse de l‘Hôtel Dieu, l‘herbe a été fraîchement tondue hier. De temps en temps, nous courions après le ballon jusqu‘à ce que le crépuscule nous donne les dernières silhouettes de ce que l‘on pense regarder. Tu t‘ai laissé tomber et tu t‘ai rendu, tes jambes fatiguées étendues dans l‘herbe des terrains de foot.
Canebière: inzwischen angewiesen auf die Schilder, die Form der roten Karotte, die an den Ecken der Bar- Tabac hingen. „Fils de chien!“ In einer der Nebenstraßen der Innen- stadt, in der Nähe der Rue de Rome. Ein Streit. Ein junger Mann und eine junge Frau geraten aneinan- der. Der Mann schreit auf sie ein. Sie an der Wand, die Hände schützend vor´s Gesicht haltend. Der Streit verlagert sich um die Ecke, der Mann brüllt nun lauter, Unverständliches für mich. Der Mann fuhr ihr mit der Hand ins Gesicht. Einfach zu spät versuchte ich Aufmerksamkeit zu erlangen und rief den beiden zu, Eh, Eh, tranquille! Merde! Was nützte das schon. Sie weinte. Währenddessen steckten die Leute ihre Köpfe aus den Fenstern und ein Typ aus dem 4 Stock brüllte: „Fis de chien“! Der Mann auf der Straße, eben noch drauf und dran die Frau zu vermöbeln blickt hoch, stammelte man solle sich raushalten etc…Was für eine Scheiße. Bullen auf Fahrrädern kontrollier- ten Passanten auf dem Marché aux poissons und an der Métro Station. Worauf warte ich eigentlich? Auf den Zufall, der die 2 Getrennten an den runden Tisch setzt, irgendwo anders, vielleicht in Singapur oder Wien? Am Meer, direkt am Meer, vielleicht so viel mehr, denn? Möwen unterhalten sich, ihrem Kreischen zu- folge, über sehr interessantes Zeug, irgendwo über den Dächern von Belsunce.
Canebière : désormais dépendants des panneaux, en forme de carottes rouges accrochées aux coins des bar- tabac. „Fils de chien !“ Dans l‘une des rues latérales du centre- ville, près de la rue de Rome. Une dispute. Un jeune homme et une jeune femme s‘engueulent. L‘homme lui crie dessus. Elle est contre le mur, les mains couvrant son visage. L‘engueulade se déplace au coin de la rue, l‘homme crie maintenant plus fort, incompréhensible pour moi. L‘homme la frappe au visage. Trop tard, j‘ai essayé d‘attirer l‘attention et je leur ai crié : „Eh, Eh, tranquille ! Merde ! À quoi ça sert ? Elle a pleuré. Pen- dant ce temps, les gens passaient la tête par les fenêtres et un type du quatrième étage criait „Fils de chien“ ! L‘homme dans la rue, qui était sur le point de battre la femme, lève les yeux, bégaye, etc... Quelle merde. Des keufs à vélo au Marché aux poissons et à la station de métro. Qu‘est-ce que j‘attends ? Le hasard qui placerait les deux personnes séparées autour d‘une table, ailleurs, peut-être à Singapour ou à Vienne ? Au bord de la mer, tout près de la mer, peut- être bien mieux, alors ? Des gabians, selon leurs cris, bavardant des trucs très intéressants, quelque part au- dessus des toits de Belsunce.
Oh Seelenruhe des heißen provençialischen Sommers, Oh Seelenruhe der stillen Abende am Meer, Deswegen blieb ich hier. Bin ich einer hermeneutischen Sichtweise unterfangen? Die Berge sind von Wolken- schleiern umhüllt. Doch das sind die Tage an denen das Leben klar umrissen wird.
Oh, la tranquillité d‘esprit dans la chaleur de l‘été pro- vençal, Oh paix de l‘esprit des soirées tranquilles au bord de la mer, C‘est pour ça que je suis resté ici. Suis-je en train d‘adopter un point de vue herméneutique ? Les montag- nes sont enveloppées dans des voiles nuageux. Or, c‘est un moment où la vie est clairement définie.
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