BRODBECK & DE BARBUAT - PRESSE / PRESS (selection) - BRODBECK & DE BARBUAT
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BRODBECK & DE BARBUAT PRESSE / PRESS (selection) BRODBECK & DE BARBUAT STUDIO - 11 cité riverin - 75010 Paris, France ATELIER -15 Rue du Cheval Blanc, 93500 Pantin, France atelier@lucieandsimon.com +336.68.03.17.17
Date : DEC 17 Date : DEC 17 Connaissances Page des Arts de l'article : p.106-107 Connaissances Page des Arts de l'article : p.106-107 décembre Journaliste : VIRGINIE/ december HUET décembre Journaliste / december : VIRGINIE HUET Pays : FR 2017 Pays : FR 2017 Périodicité : Mensuel Périodicité : Mensuel OJD : 41968 OJD : 41968 Page 1/2 Page 2/2 Révélé en 2009 avec Vertiges du quotidien, le duo de vidéastes et photographes Brodbeck & de Barbuat navigue à vue entre réel et fiction. Les silences de Cl-oontre Étude préparatoire série Les Mondes silencieux 2011, Brodbeck&de Barbuat 35 x 24 cm 1981 Naissance de Lucie de Barbuat O'//. :©Brodbeck &deBarbuat,Ar[es2010) à Saint-Etienne. Ci-dessus Étude 1986 Naissance de Simon préparatoire série Les Mondes silencieux, Brodbeck (iii : ©Brodbeck 2009, Polaroid &deBarbuat,Arles2010) tttt à Pithiviers. 2005 Se rencontrent à Paris Page de gauche chez Imaginoir, [e laboratoire Place de / Opéra Paris série Les de Sarah Moon, Sebastiào Mondes silencieux Saigado et Jeanloup Sieff. Un homme se fait cirer les pompes boule- toires, truffées de références à James Turrell, 2009 papier baryte vard du Temple, à Paris. On est en 1838, et Terrence Malick ou Théodore Géricault, en 160x210cm 2009 Remportent la scène n'échappe pas à Louis Daguerre. disent long sur le ressort narratif de leur Ci-contre Vue sur la 38e Bourse du talent. Ou plutôt si. Ce qu'il cherche à saisir depuis oeuvre : « On ne se situe pas dans la photo- locéan séri e Les Mondes silencieux 2010 Lauréats du Prix HSBC la fenêtre de son atelier, c'est la vie dans la graphie de l'instant, ce qui compte, c'est l'avant 2011 papier baryte pour la photographie. rue. Un spectacle anéanti par les dix lon- et l'après ». On l'aura compris, ce qui travaille 160 x 203 cm gues minutes d'exposition nécessaires à Lucie et Simon, cest le rapport de l'image au 2012 Première exposition l'impression d'un daguerréotype. Cette temps. Une marotte teintée de considérations personnelle au FoMu, musée image fantôme, qui ne retient du charivari spirituelles. Ainsi de In Search of Eternity, de la Photographie d'Anvers. ambiant qu'une paire de silhouettes immo- pièce en trois actes tournée entre la France, 2014 Obtiennent un Master biles, Simon Brodbeck et Lucie de Barbuat le Japon et l'Inde, inspirée d'une croyance la convoquent dans leurs mondes silencieux. sioux. Le cycle déroule une fresque antique: AVOIR à l'École nationale supérieure À Pékin, New York, Paris ou Rome, Simon des visages et paysages défilent, tandis que la -LËXPOSITION de photographie d'Arles. filme, photographie. Et Lucie avance, dans la bande-son alterne entre captations urbaines, «LES MONDES SILENCIEUX», 2016 Résidence à la Villa ville déserte. Il y a de l'écho dans cette série extraits de Peter Handke ou du thème prin- Maison européenne Médicis, Rome. qui, comme un boomerang, fait en trois à cipal â'Aguirre, la colère de Dieu, de Werner de la photographie, 5-7, rue de Fourcy, cinq heures de pose l'aller-retour entre vrai Herzog. Une écriture contemplative, voire 75004 Parla, 2017 Exposition « ln Search et faux. À la Maison européenne de la photo- franchement hallucinée : en témoignent les 0144787500, of Eternity ll : le mur de vent », graphie, une vidéo tournée place de l'Opéra curieuses nébuleuses rapportées de leur rési- www.mep-fr.org du B novembre aux Rencontres d'Arles, ainsi que deux déclinaisons inédites dia- dence romaine, qui convertissent tomates au 21 Janvier. sur un commissariat loguent avec dessins encadrés, moodboards séchées ou papiers de bonbons en aurores -LEUR SITE INTERNET' www.brodbeckde d'Emmanuelle de L'Écotais. et Polaroid. C'est que leurs études prépara- boréales. Cosmique. VIRGINIE HUE! barbuat.com Tous droits réservés à l'éditeur PHOTOGRAPHIE3 4462092500503 Tous droits réservés à l'éditeur PHOTOGRAPHIE3 4462092500503 Brodbeck & de Barbuat, Connaissances des Arts, décembre 2017 Brodbeck & de Barbuat, Connaissances des Arts, décembre 2017
MOUVEMENT Télérama février / february 29 novembre - 5 décembre / 2018 november 29th - december 5th 2017 Brodbeck & de Barbuat, Mouvement, février 2018 Brodbeck & de Barbuat, Télérama, décembre 2017
ATP DIARY ATP diary juin / june ATP DIARY ATP diary juin / june 2017 2017 Brodbeck & de Barbuat, ATP diary, june 2017 Brodbeck & de Barbuat, ATP diary, june 2017
ATP DIARY ATP diary juin / june ATP DIARY ATP diary juin / june 2017 2017 Brodbeck & de Barbuat, ATP diary, june 2017 Brodbeck & de Barbuat, ATP diary, june 2017
ATP DIARY ATP diary juin / june Ministère de la culture / actualité mars / march 2017 2017 Brodbeck & de Barbuat, ATP diary, june 2017 Brodbeck & de Barbuat, Das magazine, mars 2017
France Fine FRANCE FINE Art ART.COM France fine art 08/11/2017 novembre / november Exponaute Exponaute.com novembre / november EXPONAUTE.COM 20/11/2017 1/12017 2017 1/3 Brodbeck & de Barbuat, France fine art, novembre 2017 Brodbeck & de Barbuat, Exponaute.com, novembre 2017
Exponaute Exponaute.com novembre / november Exponaute Exponaute.com novembre / november EXPONAUTE.COM 20/11/2017 EXPONAUTE.COM 20/11/2017 2017 2017 2/3 3/3 Brodbeck & de Barbuat, Exponaute.com, novembre 2017 Brodbeck & de Barbuat, Exponaute.com, novembre 2017
LE MONDE DE LA PHOTO LE MONDE DE LA PHOTO Connaissances des Arts décembre / december juillet / july 2017 2017 Brodbeck & de Barbuat, le monde de la photo, décembre 2017 Brodbeck & de Barbuat, Connaissances des Arts, juillet 2017
Focus numérique FOCUS-NUMÉRIQUE.COM Focus numérique 06/11/2017 novembre / november Focus numérique FOCUS-NUMÉRIQUE.COM Focus numérique 06/11/2017 novembre / november 1/52017 2/52017 Brodbeck & de Barbuat, Focus numérique, novembre 2017 Brodbeck & de Barbuat, Focus numérique, novembre 2017
Focus numérique FOCUS-NUMÉRIQUE.COM Focus numérique 06/11/2017 novembre / november Focus numérique FOCUS-NUMÉRIQUE.COM Focus numérique 06/11/2017 novembre / november 3/52017 4/52017 Brodbeck & de Barbuat, Focus numérique, novembre 2017 Brodbeck & de Barbuat, Focus numérique, novembre 2017
Mise en scene et rassemble par Art Jewelleiy Copenhagen, l'expo- Du mercredi au dimanche, sition emmené le visiteur dans une dellhal9h45 Focus numérique FOCUS-NUMÉRIQUE.COM Focus numérique 06/11/2017 novembre / november Le Journal des Enchères traversee de bijoux ou se croisent des ornements, des objets de design Le Journal des Enchères novembre rn L'artiste Marie-Claire Biais ex-/ november et de l'art du corps, tous temoi 5/52017 gnant d'une tradition de savoir- pose a partir du 28 novembre au 2017 faire solide et d'une approche Centre culturel canadien a Paris minutieuse des materiaux Cette exposition d'une figure montante de la scene contempo- Du mardi au dimanche, raine au Canada est la derniere del3ha!9h présentée dans les locaux actuels du Centre culturel canadien avant son déménagement rue du • line exposition autour du travail Faubourg Saint-Honore a Paris de Brodbeck & de Barbuat a la Mai- Elle réunit a partir du 28 son Europeenne de la Photographie novembre un ensemble d'oeuvres La Maison Europeenne de la développant une reflexion sur Photographie presente dans une l'espace et le heu, autour de la exposition la video de Brodbeck figure du passage & de Barbuat «Place de Artiste issue d'une formation l'Opéra», ainsi que les croquis et en architecture, passionnée en polaroids de la preparation de ce particulier par l'étude du paysage, travail dans lequel une camera Marie-Claire Biais travaille sur le descend lentement depuis le ciel champ du visible comme exprès et découvre la place de l'Opéra a sion de notre rapport au monde Pans, déserte et silencieuse «Entrouvrir, entrevoir, enclore* Elle est issue de la serie «Les s'organise Date : autour 16 NOV de 17 deux series de Mondes silencieux», d'où sont tableaux, entre lesquelles se déve- Page de l'article : p.19-20 Pays : France Périodicité : Hebdomadaire également extraites d'autres loppe d'une part une reflexion sur photographies présentées dans le temps et l'espace du mouvement le cadre de cette exposition ainsi que la nécessite de sa fin, et Développée de 2008 a 2012, d'autre part la mise en perspective cette serie trouve son inspira d'une memoire de la modernite lion dans les balbutiements de (des fresques bleues et roses des la photographie « Boulevard Page 1/1 du Temple» (1838) par Louis précurseurs de la perspective ita- Daguerre montrait une rue lienne aux grilles modernistes de l'art americain) REPÈRES... ÉCHOS... ACTUALITÉ apparemment vide ou seul un cireur de chaussures était visible Du lundi au vendredi, • La maison du Danemark pre- Solitude urbaine ou familiale, de Wh a I Sh sente les evolutions de la bijouterie errance existentielle, chaque Tous droits danoise réservés dans à l'éditeur une exposition projet de Brodbeck & de Barbuat PHOTOGRAPHIE3 798 L'exposition «Bnng It On» met en avant la melancolie silen- propose un regard sur la scene cieuse de l'Homme en tradui- actuelle de l'art de la bijouterie sant l'interstice tenu séparant au Danemark notre existence du monde reve 26 artistes joailliers contem- A travers la photographie et la porains sont reunis jusqu'au 21 video, ils tentent de convoquer janvier pour présenter l'art de la l'imagination du spectateur en bijouterie danoise en pleine effer- inscrivant chacune de leurs rea vescence, et reflechir autour de la hsations dans une reflexion sur fonction du bijou aujourd'hui l'image entre réalité et fiction Mise en scene et rassemble par Art Jewelleiy Copenhagen, l'expo- Du mercredi au dimanche, sition emmené le visiteur dans une dellhal9h45 traversee de bijoux ou se croisent des ornements, des objets de design et de l'art du corps, tous temoi rn L'artiste Marie-Claire Biais ex- gnant d'une tradition de savoir- pose a partir du 28 novembre au faire solide et d'une approche Centre culturel canadien a Paris minutieuse des materiaux Cette exposition d'une figure montante de la scene contempo- Du mardi au dimanche, raine au Canada est la derniere présentée dans les locaux actuels Brodbeck & de Barbuat, Focus numérique, novembre 2017 Brodbeckdel3ha!9h & de Barbuat, Le Journal des du Enchères, Centre novembre 2017 culturel canadien avant son déménagement rue du • line exposition autour du travail Faubourg Saint-Honore a Paris
Page de l'article : p.18 PHOTOTECK PHOTOTECKPériodicité : Quotidien Décembre - février/OJD : 557204 CB NEWS novembre / november december - february 2017 2017/2018 P PHOTO Les expositions à ne pas manquer SEULE EN VILLE DES RUES DESERTIQUES et des ave nues vides Cest lobjet du dernier tra vail de Simon Brodbeck et Lucie de Bar buat a la Maison europeenne de la photographie On u découvre une video de la place de I Opera ou une jeune femme seule erre dans ce paysage urbain Avec une image tantôt fixe tan tôt animée le duo d artistes questionne le rapport de I homme a son environne ment Pour mieux saisir cette reflexion les travaux préparatoires sont exposes Sroûfcets ii iie BJ Dust Les mondes silencieux, jusqu au 7 janvier, MER (41) Brodbeck & de Barbuat, Phototeck, décembre 2017 - février 2018 Brodbeck & de Barbuat, CB NEWS, novembre 2017
einer Ma Mensche und spri Zuschaue Luxemburger Wort Luxemburger WortAugenbli mai / may mai / mayliegt sie 2015 2015lassenen klar, da wöhnlich «Silent World, Wall Street, New York, USA 2009». (PHOTO: LUCIE ET SIMON) auf Expo verzichte „Sense PAR NATHALIE BECKER l'Opéra à Paris délivrés de l'agita- main ou elle éclaire en un savant und wäh tion urbaine. Cette désertification clair-obscur presque caravag- werden 18 KU LT U R Lucie et Simon forment un couple Luxemburger de photographes et plasticiensDienstag, qui den fait alors Wort des lieux, des espaces 9. Juni 2015 étranges, méconnaissables, intem- gesque la façade du Panthéon. En somme, la lumière métamor- guren, di bus verst oeuvrent ensemble depuis 2005. porels et hautement silencieux. Et phose les lieux en les rehaussant wäre die Dans leurs travaux, ils étudient par c'est là que réside toute la force d'une portée quasi spirituelle. vistin au A la galerie Hervé Lancelin l'image la place de l'homme au XXIe du travail de Lucie et Simon: ils Nous remarquons également dans genabhän siècle, son lien au temps et au réel, nous égarent et nous font prendre l'exposition les croquis du couple. don, ein sa condition. Dans l'actuelle expo- conscience qu'il est possible de Particulièrement intéressants, ils Des photographies zist in C sition que nous propose Hervé Lan- percevoir au-delà du visible. sont des travaux préparatoires, Von allen Sinnen celin, nous découvrons une série de photographies intitulée «Silent Entre confusion et interrogations sortes de story-board qui nous montrent que la photographie ne Busfahre schiedlic sind, ver Die Wachowskis preschen mit „Sense8“ ins Leurs World». TV vor photographies s'appréhen- se réduit pas à une captation im- Nämlich à regarder avec l'esprit dent plus avec l'esprit qu'avec le médiate. Tod im Ne nous y trompons pas! Le duo, regard. S'il y a absence de l'homme, L'autre pièce particulièrement V O N C H R I S P Eaucunement, SCH le verfolgt, unddans dann istsaman auch sind seit nous entraîne trace est palpable partout. Ce sensible est la vidéo «In search of nander v les profondeurs abyssales des contrastezuentre la vanité de l'exis- gerne gewillt, einer Serie Zeit eternity» qui saisit au moyen d'une Knapp sechzehn Jahre ist es nun geben, sich zu entfalten. Erstau océans du globe mais plutôt dans tence humaine et la pérennité de caméra haute vitesse (1.000-1.500 her, dass Andy und Lana Wa- kellos di Lucie et Simon nous offrent une plongée dans «le monde du silence» celles des êtres etDass dies soEnist,ef-liegtlaaber des lieux. auch pierre fait sens dans les clichés images/seconde) une parenthèse chowski mit ihrem erst zweiten an den größtenteils unbekannten Ort zum fet, leurs clichés grands formats et nous pousse presque à l'intro- dans l'écoulement du temps d'une Film, „Matrix“, in die Riege der Schauspielern, die von Anfang an ohne auc nous montrent l'espace urbain dé- spection. Entre confusion et in- journée dans les quartiers popu- Kultautoren aufgestiegen sind. ihren Charakteren ein Eigen- Spannun nué de présence humaine. Ainsi, terrogations émanent de leurs tra- laires parisiens. La rue devient un Der Überraschungserfolg jenes leben verleihen. Auch wenn nur die Grün ils ont exploré différentes méga- vaux une mélancolie et une émo- véritable théâtre du réel, du quo- Thrillers lag sicherlich nicht nur wenige Minuten pro Folge für je- einander lopoles: Paris et sa richesse patri- tion qui nous rappellent la pein- tidien dans ce qu'il y a de plus ba- an seinen grandios inszenierten de Figur bereit stehen, so wer- nen, sow moniale, Pékin et son efferves- ture romantique où la finitude de nal ou d’exceptionnel. Une atmo- Actionsequenzen. Vielmehr sind den sie von u.a. Max Riemelt, Ja- Zuschaue cence urbaine, la mythique New- l'homme est un thème souvent sphère de latence et de suspens se es seine philosophischen Gedan- mie Clayton oder auch Tina De- erschein York ou l'antique Rome. traité. dégage de cette vidéo. Chaque kengänge, die heute noch junge sai so dargestellt, dass sie auch durchaus Et au prix de patientes heures Et il y a chez Lucie et Simon personnage filmé nous dévoile non Menschen begeistern, obwohl sie unabhängig voneinander inte- zu sein. H de pose photographique, ils sont cette prescience la lumière. Elle seulement son identité physique damals noch gar nicht geboren ressant wirken. parvenus à saisir l’insaisissable: fond sur la petite fille perdue dans mais son individualité psycholo- waren. In „Sense8“ ist bei Net- Zudem hilft der schier unfass- faire disparaître la foule, nous of- une travée de l'église Saint-Sul- gique. flix nun die erste Fernsehserie bare Produktionsaufwand dabei, frir des places, des autoroutes, des pice à Paris comme une langue de La détresse se lit sur certains vi- der Wachowskis angelaufen. Und sich in dieser Welt zurechtzu- lieux symboliques comme le Fo- feu de la Pentecôte, elle tombe en sages, l'angoisse ou la préoccupa- von ihren Ambitionen haben die finden. Dass sie auf acht ver- rum Romanum ou la place de plongée un matin sur le forum ro- tion aussi. Ce travail redonne à beiden Meister des Fachs nichts schiedene Städte mit klar unter- l'humain une once supplémentaire verloren. scheidbaren Looks verteilt sind, de dignité et même de beauté et Die Science-Fiction-Serie be- dient nicht nur der Weltenbil- lorsqu'au détour d'une rue, la ca- ginnt mit einer verwirrenden, dung, sondern vereinfacht auch méra de Lucie et Simon perçoit la und dennoch atmosphärisch mit- das Verständnis. So fließen Bol- silhouette longiligne et affairée de reißenden Szene: Eine Frau na- lywood-Elemente in die sich in l'acteur Jean-Pierre Daroussin, le mens Angelica windet sich auf Mumbai abspielende Story ein, réel entre en symbiose avec la fic- einer Matratze, halluziniert von während der mexikanische tion et la frontière est ténue, Menschen, die ihr Böses wollen, Handlungsstrang an eine Tele- presque indécelable. Ce travail est und spricht von Dingen, die den novela erinnert. Klar bleibt ei- non seulement un tour de force Zuschauer übersteigen. Wenige nem die Story da eher im Ge- technique et esthétique mais éga- Augenblicke nach Start der Serie dächtnis. lement un coup d'aiguillon à notre liegt sie bereits tot in einem ver- Universeller Anspruch propre finitude, à l’évanescence de lassenen Gebäude. Sofort wird notre vie. klar, dass „Sense8“ keine ge- Die Hintergründe der telepathi- wöhnliche Fernsehserie ist, denn schen Verbindungen, sowie die Daryl Han Jusqu'au 20 juin à la galerie Hervé Lancelin, 7, auf Exposition wird konsequent Gefahren die sie bergen, er- Serie auf «Silent World, Wall Street, New York, USA 2009». (PHOTO: LUCIE ET SIMON) Scène du film «In Search of Eternity». rue Michel Rodange, Luxembourg. verzichtet. schließen sich zwar nur nach und „Sense8“ beginnt in medias res, nach. Doch was sofort klar wird, PAR NATHALIE BECKER l'Opéra à Paris délivrés de l'agita- main ou elle éclaire en un savant und während der ersten Folge ist, dass die Serie, wie „Matrix“ tion urbaine. Cette désertification clair-obscur presque caravag- werden nach und nach acht Fi- einen universellen Anspruch hat. Lucie et Simon forment un couple fait alors des lieux, des espaces gesque la façade du Panthéon. guren, die über den ganzen Glo- „Sense8“ soll eine Geschichte er- de photographes et plasticiens qui étranges, méconnaissables, intem- En somme, la lumière métamor- bus verstreut sind, vorgestellt. Da zählen, die jeden Menschen mit- oeuvrent ensemble depuis 2005. porels et hautement silencieux. Et phose les lieux en les rehaussant Brodbeck & detravaux, Barbuat, Luxemburger Wort, wäre die transsexuelle BrodbeckHackti- einschließt, egal zu welchem Ge- 2015 Dans leurs ils étudient par c'est làmai que2015 réside toute la force d'une portée quasi spirituelle. & de Barbuat, Luxemburger Wort, mai vistin aus San Francisco, die dro- schlecht, welcher Hautfarbe oder l'image la place de l'homme au XXIe du travail de Lucie et Simon: ils Nous remarquons également dans genabhängige Musikerin in Lon- auch welcher sexuellen Orien- siècle, son lien au temps et au réel, nous égarent et nous font prendre l'exposition les croquis du couple. don, ein Dieb in Berlin, ein Poli- tierung er oder sie sich zählt. sa condition. Dans l'actuelle expo- conscience qu'il est possible de Particulièrement intéressants, ils
Tageblatt Le quotidien mai / may juin / july 2015 2015 jeudi 4 juin 2015 CULTURE 39 Revoir le monde EXPOSITION La galerie Hervé Lancelin présente un duo d'artistes, Lucie & Simon, explorateurs de l'espace-temps. «Le monde comme vous ne l'avez jamais vu!» Voici ce que pourrait être le sous-titre de l'exposition des artis- tes Lucie & Simon présentée à la galerie Hervé Lancelin. Pour la première fois au Grand-Duché, ils proposent de découvrir une partie de leur série «Silent World» qui invite le public à une expérience unique : voir le monde différemment, prendre le temps du regard et se laisser bercer par la poésie du quotidien. De notre collaboratrice Mylène Carrière I l est allemand, elle est française, et c'est à Paris qu'ils se sont ren- contrés il y a maintenant plus de dix ans dans la chambre noire d'un laboratoire photo. «D'amis, nous avons très rapidement commencé à travailler ensem- ble, d'abord chacun avec son ap- pareil pour, petit à petit, n'en avoir plus qu'un pour deux et devenir un véritable duo», ra- conte Simon. Si Lucie a fait ses classes dans la prestigieuse École nationale supérieure de la photo- graphie à Arles, en France, Simon a, quant à lui, un parcours plus au- todidacte. Discret sur son ascendance, c'est pourtant en assistant son père, le célèbre photographe de mode Pe- ter Lindbergh, parmi d'autres, Photo : ©lucie & simon qu'il a appris les rudiments de la pratique photographique. Pour leur première exposition au Luxembourg, Lucie et Simon pré- sentent une partie de leur série «Si- lent World» avec laquelle ils ont parcouru le monde pour le redon- ner à voir, comme jamais. Nous voilà ainsi les yeux rivés La place de l'Opéra à Paris, entièrement vide, en dehors d'un seul personnage, déambulant dans les rues désertes. Étrange et poétique. sur cette photographie de la place de l'Opéra à Paris, entièrement vide. Seul un personnage attire pendre le temps dans les lieux sait des temps de pause très long, nous passons entre un et deux sans vie, chose impossible à réali- notre attention, étant la seule pré- qui sont très présents dans éliminant alors de l'image tout ob- mois sur place, on se ballade, ser. Toute la poésie et la force du sence humaine de l'image. Entre l'imaginaire commun. Nous jet en mouvement. «Nous avons jusqu'à trouver les lieux qui travail de Lucie et Simon résident l'étonnement et la surprise de voulions leur offrir le silence», utilisé la même technique, cha- nous intéressent. Là, on réalise là, dans la possibilité de l'impossi- cette scène, c'est finalement le ajoute Simon. Pour réaliser ces cune de nos photographies a été des croquis pour imaginer le ré- ble. À l'instar de cette vidéo qui calme qui s'impose. Un calme in- étonnantes images, c'est à l'his- réalisée avec un temps de pause sultat final et on sélectionne vient terminer l'exposition, pre- fini, une bouffée d'oxygène, une toire du médium qu'ils ont em- entre trois et cinq heures», l'endroit qui fonctionne le mier chapitre d'une série en cours invitation à un voyage inédit à tra- prunté les rouages. En effet, il faut ajoute l'artiste. La particularité de mieux. On réalise un premier de réalisation, «In Search of Infi- vers des décors que nous pensions remonter à l'époque des balbutie- ce binôme est bien au-delà de la cliché avec un temps de pose nity», voyage poétique au cœur de si bien connaître. ments de la photographie pour simple performance technique, il très long et un second avec la ville qui nous révèle ce que nous > comprendre comment de telles développe un processus bien pré- quelques éléments humains. Ce ne voyons plus, les détails et les Paris, New York, images sont réalisées. Tous les afi- cis, comprenant différents mé- n'est qu'après que nous asso- histoires, les artistes offrant par la Pékin, Rome… cionados de la discipline connais- diums, qu'ils exposent aux mêmes cions les deux, pour brouiller même occasion l'éternité de l'ins- sent bien la fameuse image des titres que les œuvres finales. les pistes», explique encore Si- tant. Ils ont ainsi parcouru le rues de Paris vide à l'exception Chaque image est précisément mon. monde à travers ses lieux les plus d'un cireur de chaussures réalisée pensée à l'avance, en témoignent Et elles sont encore plus brouil- Galerie Hervé Lancelin - symboliques, Paris, New York, Pé- par Daguerre en 1839. les croquis présentés dans l'expo- lées quand on découvre des pola- Luxembourg. kin, Rome… «Nous voulions sus- La technique de l'époque impo- sition. «Pour chaque œuvre, roids présentant les mêmes villes, Jusqu'au 20 juin. Cantona, tout un cinéma! CINÉMA L'ex-star française du football Éric Cantona a commencé à tourner dans un long métrage réalisé par un metteur en scène croate et où le rebelle des sta- des devenu acteur joue le rôle principal. Le film Anka retrace l'histoire d'une or- pheline qui rencontre un ouvrier dans une briqueterie, un homme brut de décof- frage qui va peu à peu devenir son ami et finalement l'adopter. «Ce rôle va mon- trer que Cantona est un acteur très sérieux. Il joue aussi bien qu'il jouait au foot», a déclaré le réalisateur du film, Dejan Acimovic. Le scénario est une adap- tation d'une nouvelle : Anka la Brésilienne de Mato Lovrak, populaire écrivain croate pour la jeunesse, décédé en 1974. Depuis qu'il a pris sa retraite de joueur, en 1997, l'ancien attaquant de l'Olympique de Marseille et du Manchester Uni- ted a joué dans plus d'une dizaine de films, dont, bien sûr, Looking for Eric, de Ken Loach. Brodbeck & de Barbuat, Tageblatt, mai 2015 Brodbeck & de Barbuat, Le quotidien, juin 2015 Elvis (encore) timbré MUSIQUE La Poste américaine a annoncé hier la sortie cet été d'un nouveau tim-
8e Art Magazine 8e art magazine septembre-octobre / september-october 2013 PORTFOLIO LUCIE & SIMON SUSPENDENT LE TEMPS LUCIE & SIMON FREEZE TIME Par Emmanuelle Gall D epuis 2002, le Centre Interdisciplinaire de Conserva- tion et Restauration du Patrimoine (CICRP) œuvre loin des micros et des caméras. Pièce maîtresse du Pôle Patrimoine de la Belle de Mai, il est en relation avec les musées de la région et d’ailleurs, grâce à son expertise en matière de grands formats ou d’art contemporain notamment. Disposant de laboratoires et d’outils à la pointe de la technologie, l’équipe du CICRP réalise, chaque année, une centaine de restaurations et autant de diagnostics. Invitée légitime de Marseille-Provence 2013, l’institution a choisi de s’exposer sous un jour inattendu à la Vieille-Charité. Considérant, à l’instar de Jacques Rancière qu’il faut « fictionner le réel pour le rendre lisible », le directeur du projet, Bernard Conques, a invité des photographes à travailler sur les concepts philosophiques qui « sous-tendent l’activité du CICRP ». Son objectif : soutenir la création contemporaine tout en suscitant une approche renouvelée des notions de patrimoine et de restauration. Cinq artistes et un duo ont ainsi chacun créé une œuvre monumentale à partir d’une problématique élaborée avec les scientifiques, conservateurs et restaurateurs du centre. Antoine d’Agata s’est confronté à l’altération, José Ramon Bas à la transmission, Matthias Olmetta à l’investigation, Lisa Ross à l’apparence et Alfons Alt au passage. Avec Silent World, le tandem franco-allemand Lucie & Simon a abordé le rapport au temps. « En créant un espace-temps suspendu sur les places symboliques du monde, nous avons souhaité créer un univers imaginaire et inconnu dans ces lieux connus de tous. Le temps d’exposition de la photographie rend ces images possibles, et laisse pour unique témoin d’une présence humaine les vestiges architec- turaux anciens et modernes, qui ont passé les époques et donnent une identité si particulière à chaque lieu, à chaque culture, en révélant leur histoire. » INSTEMPS Du 25 octobre au 5 janvier. Chapelle de la Vieille-Charité, 2, rue de la Charité, Marseille, 2e. 04 91 14 58 80. Entrée libre. WWW. Forum romanum, Rome, 2012, 40 x 50 cm, tirage baryté monté sur aluminium cicrp.fr 8 e art magazine x ]OZ^OWL\OYM^YL\O 2013 87 Brodbeck & de Barbuat, 8e art magazine, septembre-octobre 2013
Le Quotidien de l ‘Art Le Quotidien de l ‘Art novembre / november novembre / november 2013 2013 Brodbeck & de Barbuat, Le Quotidien de l’Art, novembre 2013 Brodbeck & de Barbuat, Le Quotidien de l’Art, novembre 2013
Libération Next Libération Next novembre / november novembre / november 2012 2012 Les déserts urbains de Lucie et Simon - Culture / Next 09/03/2018 16*55 Avec leur projet Silent World, les photographes Lucie et Simon ont voulu «transformer de grandes métropoles symboliques en paysages imaginaires inconnus»... en effaçant la foule à l'aide de logiciels de retouche. Le Les déserts urbains de Lucie et Simon - Culture / Next 09/03/2018 16*55 projet, débuté en 2008, comprend aujourd'hui près d'une quarantaine de photographies, comme «Times Square» (2010) à New York. ©Lucie&Simon Pour réaliser leurs clichés comme ici «Madison Square Garden» (2009) à New York, les photographes française (Lucie) et Allemand (Simon) utilisent aussi les expositions longues : «D’un point de vue technique, nous voulions mélanger les procédés anciens et modernes, afin de réaliser un travail à mi chemin entre deux époques de l’Histoire de la Photographie.» Lucie et Simon Les déserts urbains de Lucie et Simon - Culture / Next 09/03/2018 16*55 Les déserts urbains de Lucie et Simon - Culture / Next 09/03/2018 16*55 Les déserts urbains de Lucie et Simon - Culture / Next 09/03/2018 16*55 http://next.liberation.fr/arts/2012/05/03/les-deserts-urbains-de-lucie-et-simon_815829 Page 2 sur 17 «Woman in Manhattan» (2009) à New York. ©Lucie&Simon «Wall Street» (2009) à New York. Avec leurs clichés, comme ici «Xizhimen Park» (2010) à Pékin, les deux photographes veulent «inviter le ©Lucie&Simon spectateur à se redimensionner par rapport au monde qui l’entoure, le pousser à remettre en question notre place et notre rôle ; en un mot notre rapport au monde et son devenir». Lucie et Simon Les déserts urbains de Lucie et Simon - Culture / Next 09/03/2018 16*55 Les déserts urbains de Lucie et Simon - Culture / Next 09/03/2018 16*55 Les déserts urbains de Lucie et Simon - Culture / Next 09/03/2018 16*55 http://next.liberation.fr/arts/2012/05/03/les-deserts-urbains-de-lucie-et-simon_815829 Page 12 sur 17 http://next.liberation.fr/arts/2012/05/03/les-deserts-urbains-de-lucie-et-simon_815829 Page 13 sur 17 http://next.liberation.fr/arts/2012/05/03/les-deserts-urbains-de-lucie-et-simon_815829 Page 4 sur 17 http://next.liberation.fr/arts/2012/05/03/les-deserts-urbains-de-lucie-et-simon_815829 Page 5 sur 17 «Columbus circle» (2009) à New York. Pour leurs travaux, Lucie et Simon ont reçu plusieurs récompenses, dont «Paris church» (2009) le Prix de la Fondation Marcel Bleustein Blanchet en 2010. ©Lucie&Simon «Radio city music hall» (2009) à New York. Bien que déserts, les paysages urbains de Lucie et Simon ne sont pas complètement vides, comme ici «Place Lucie et Simon Lucie et Simon de l'Opéra» (2009): «Dans ces villes fantomatiques et abandonnées, nous mettons en scène un ou plusieurs personnages symboles, comme les derniers témoins d’un Monde disparu. Ces personnages, souvent des enfants, viennent ici se confronter à un monde nouveau où le temps est comme suspendu, et apparaissent comme un signe d’espoir ou de vie.» Lucie et Simon Brodbeck & de Barbuat, Libération Next, novembre 2012 Brodbeck & de Barbuat, Libération Next, novembre 2012 http://next.liberation.fr/arts/2012/05/03/les-deserts-urbains-de-lucie-et-simon_815829 Page 6 sur 17 http://next.liberation.fr/arts/2012/05/03/les-deserts-urbains-de-lucie-et-simon_815829 Page 7 sur 17 http://next.liberation.fr/arts/2012/05/03/les-deserts-urbains-de-lucie-et-simon_815829 Page 8 sur 17
Europe 1 Europe 1 juin / june France Inter france Inter juin / june 2012 2012 Rendez-vous à l’Hôtel Toute première fois interview avec Michel interview avec Augustin Field Trapenard Lucie & Simon Lucie & Simon Silent World Silent World 2012 2012 90 minutes 30 minutes Brodbeck & de Barbuat, Europe 1, juin 2012 Brodbeck & de Barbuat, France Inter, juin 2012
Art Absolument mai / may 2012 Brodbeck & de Barbuat, art absolument, mai 2012
Art Absolument Art Absolument mai / may mai / may 2012 2012 Brodbeck & de Barbuat, art absolument, mai 2012 Brodbeck & de Barbuat, art absolument, mai 2012
Art Absolument Art Absolument mai / may mai / may 2012 2012 Brodbeck & de Barbuat, art absolument, mai 2012 Brodbeck & de Barbuat, art absolument, mai 2012
Art Absolument mai / may 2012 Brodbeck & de Barbuat, art absolument, mai 2012
huffingtonpost avril / april La nouvelle Edition la nouvelle edition, canal + avril / april 2012 2012 Brodbeck & de Barbuat, huffingtonpost, avril 2012 Brodbeck & de Barbuat, la nouvelle edition, 19 avril 2012
La Matinale la Matinale, canal + juin / june FR3 JT FRANCE 3 avril / april 2012 2012 Brodbeck & de Barbuat, la Matinale, juin 2012 Brodbeck & de Barbuat, FRANCE 3, avril 2012
dailymail dailymail mars / march mars / march 2012 2012 Brodbeck & de Barbuat, dailymail, mars 2012 Brodbeck & de Barbuat, dailymail, mars 2012
citylab avril / april 2012 Brodbeck & de Barbuat, art absolument, mai 2012 Brodbeck & de Barbuat, citylab, avril 2012
citylab citylab avril / april avril / april 2012 2012 Brodbeck & de Barbuat, citylab, avril 2012 Brodbeck & de Barbuat, citylab, avril 2012
Culture visuelle Le Monde juin / june décembre / december 2011 2011 Jeunes lauréats du prix HSBC, Lucie et Simon s’exposent à la galerie Baudoin Lebon jusqu’au 24 juillet. Basculant le point de vue à la verticale, ils renouent avec les fondements de la photographie (de- puis les « Points de vues » de Niépce pris de sa fenêtre mais plus encore avec les cadrages ver- tigineux sur lesquels s’est fondée l’esthétique moderne de la nouvelle objectivité ou, bien plus tard, avec les perspectives atmosphériques sur les œuvres du Land Art). Rien à voir pourtant avec une vue aérienne. Ici, la distance avec la scène est minimale. C’est un lien de proximité qui semble relier le spectateur aux êtres comme suspendus à la décision de son regard, devenus les marionnettes de ses propres fictions. Unifiant leur perception décalée sur le quotidien, les deux artistes collectionnent les prix (Bourse du talent, Prix de la fondation Marcel Bleustein-Blanchet, Prix de la photographie de Vevey). Partageant des références aussi variées que Fritz Lang (Metropolis), Delaroche, Géricault ou encore Maurice Tabard, Les Becher, Sugimoto, DiCorcia…, ils proviennent pourtant d’horizons divers : alors que la française Lucie de Barbuat a suivi une formation aux arts appliqués, l’alle- mand Simon Brodbeck a opté pour un contact plus immédiat avec le matériel de prise de vue, en assistant François-Marie Banier (2004-2006) et Peter Lindbergh (2006-2008). Sous la température des éclairages urbains artificiels, les couleurs complémentaires se sont fon- dues dans l’irréel. Dans certains clichés issus de Earth vision, le ciel est orange comme la terre. Les constructions urbaines paraissent monumentales. La couleur ne paraît plus locale. A chaque endroit, la « demi-teinte reflétée » de Delacroix s’infiltre dans les interstices du dispositif. Au- cune ombre ne paraît plus noire. Mais le jour lui aussi semble s’être imbibé de cette obscurité vacante. Les interrogations existentielles et les névroses de Monica Vitti dans le Désert rouge (Antonioni) pourraient prendre place dans ce nouvel univers industriel, où le confort urbain ne remplace pas le réconfort. Une personne semble isolée dans l’antichambre de la ville, comme pour marquer l’espace de sa présence symbolique. On pense parfois aux petits personnages en plastique, minuscules, colonisant les maquettes minutieuses des galeries d’architecture. Plusieurs clichés de Scenes of Life prennent l’allure de tableaux pièges pour la vue. Le regard s’y engouffre à pic, dans les moindres détails, à la recherche d’une trame narrative. La perspec- tive est écrasée, soumise à l’attraction céleste du regard de ces deux acolytes. Certaines caracté- ristiques propres à la photographie (profondeur de champ) sont effacées. Il y a pourtant une cer- taine évidence, qui donne le sentiment d’une sincérité. Les croquis préparatoires semblent avoir résisté à leur affrontement avec la réalité, transparaissant dans la construction finale de l’image. Car c’est bien de mises en scène qu’il s’agit, le plus souvent. Les perspectives étourdissantes ne doivent certainement rien au hasard. Et si la première série était le fruit de longues errances nocturnes, on imagine aisément avec quel soin les acteurs de leur petit monde quotidien (amis, famille…) ont fait l’objet de consignes précises pour leur se- cond projet. Il est alors question d’un « vertige » émanant de la réalité : l’atmosphère feutrée qui suit la naissance, une balançoire, la spirale d’un escalier capturant le regard. Leur amour de la peinture romantique ou réaliste se mélange à l’esthétique implacable et objec- tive de l’école photographique de Düsseldorf. Le temps paraît suspendu. Brodbeck & de Barbuat, culture visuelle, juin 2011 Brodbeck & de Barbuat, Le monde, décembre 2011
Das Magazine Das Magazine mai / may Das Magazine Das Magazine mai / may 2011 2011 THEMA THEMA TEXT ROMY STRAßENBURG TEXT ROMY STRAßENBURG PORTRÄT ANDREAS B. KRUEGER PORTRÄT ANDREAS B. KRUEGER ANMUT ANMUT DER DER APOKALYPSE APOKALYPSE Lucie & Simon sind ein erfolgreiches Lucie &deutsch-französisches Simon sind ein erfolgreiches Fotografen-Duo. deutsch-französisches Fotografen-Duo. Sie inszenieren Metaphern für Sie die inszenieren Einsamkeit des Metaphern modernen für Menschen, die Einsamkeit des modernen Menschen, die sie selbst durch ihre Symbiose die sie in Kunst- selbst durch und Lebensfragen ihre Symbiose überwunden in Kunst- und haben Lebensfragen überwunden haben D D er Charme des einstigen Künstlervierer- Charme einem des Pariser einstigen Fotogeschäft Künstlerüber vier-den einem Weg. Damals Pariser Fotogeschäft über den Weg. Damals tels Saint-Germain ist verblichen. »Die tels Saint-Germain arbeitet Simon istals verblichen. Assistent»Diebei François-Marie arbeitet Simon als Assistent bei François-Marie Leute behaupten immer, das hier wäre LeuteBanier behaupten und Lucie immer, verdient das hierihr wäre Geld im Banier Fotolabor. und Lucie verdient ihr Geld im Fotolabor. die beschaulichste Straße von Paris, die beschaulichste Ihre eigenen künstlerischen Straße von Paris, Ideen müssenIhre eigenen bis zumkünstlerischen Ideen müssen bis zum aber in Wirklichkeit ist es die lauteste.« aber in Feierabend Wirklichkeit warten. ist es Aus die lauteste.« der flüchtigen Feierabend Bekanntwarten. - Aus der flüchtigen Bekannt- Tatsächlich muss Simon fast schreien,Tatsächlich um den Lärm muss schaft Simon entsteht fast schreien, eine umtiefe den Freundschaft Lärm schaft undentsteht Liebe eine tiefe Freundschaft und Liebe von Motorrollern und den dutzend Lkws vonzu Motorrol übertö-lernundundnach den dutzend und nach Lkws tauchen zu übertö- sie in die undGefühlswelt nach und nach tauchen sie in die Gefühlswelt nen, die Cafés und Geschäfte im einstmals nen, dielegen- Cafés und undGeDenkweise schäfte imdes einstmals jeweils Anderen legen- ein. und »Das Denkweise kam des jeweils Anderen ein. »Das kam dären Künstlerviertel Saint-Germain dären beliefern, Künstler das viertel mit derSaint-Germain Zeit und ohne beliefern, dass wirdas es wirklich mit der gemerkt Zeit und ohne dass wir es wirklich gemerkt längst von Touristen überlaufenen ist.längst von Touristen haben.überlaufenen Wir vermischtenist. unsere Projekte haben. undWirarbei- vermischten unsere Projekte und arbei- So ist man froh, ihm die engen Wendeltreppen So ist man froh, teten ihm andie denengen gleichenWendeltreppen Themen«, erinnert tetensich anLucie. den gleichen Themen«, erinnert sich Lucie. hinauf in den sechsten Stock zu folgen hinauf und in der den sechsten «Wir liebenStockdiese zu Artfolgen zu arbeiten und derund «Wir zu leben, liebenalles diese Art zu arbeiten und zu leben, alles Kurzer Brief an ein Kurzer Brief an ein Betriebsamkeit der Straße zu entfliehen. Betriebsamkeit der zuStraße teilen,zuIdeen, entfliehen. Empfindungen, Vorlieben zu teilen,aberIdeen, Empfindungen, Vorlieben aber Idol. Lieber Onkel Idol. Lieber Onkel Hier, im Hinterhaus, über den DächernHier,der Stadt, im Hinterhaus, auch den überAlltag.« den Dächern der Stadt, auch den Alltag.« Reinhard, schon lange Reinhard, schon lange auf weniger als zwanzig Quadratmetern, auf weniger leben und als zwanzig NachQuadratmetern, einer weiteren leben zweijährigen und Assistenzzeit Nach einer weiteren zweijährigen Assistenzzeit wollte ich Dir sagen, wollte ich Dir sagen, die Französin Lucie de Barbuat und die der Französin Deutsche Lucie beim de deutschen Barbuat und Fotografen der Deutsche Peter Lindberg beim deutschen ent- Fotografen Peter Lindberg ent- daß ich Dich für einen daß ich Dich für einen Simon Brodbeck – zwischen Büchern, SimonBildBrodbeck schir- schied – zwischen SimonBüchern, 2008, sichBild gänzlich schir- derschied ZusammenSimon- 2008, sich gänzlich der Zusammen- ganz tollen Texter ganz tollen Texter men, Zeitungsschnipseln, Postern und men, Kaffee Zeitungsschnipseln, tas- arbeit mitPostern Lucie zuund widmen. Kaffeetas »Es- ist arbeit ein ständiger mit Lucie zu widmen. »Es ist ein ständiger sen. In Frankreich sind sie unter sen. demInKürzel FrankreichAustausch. sind sieWir unterknipsen dem nicht Kürzel einfach Austausch. drauf los Wir– knipsen nicht einfach drauf los – Lucie&Simon bekannt geworden. IhreLucie&Simon Bilderserien bekannt wir reden geworden. und der Ihre andere Bilderserien sagt dann wir »ja, das redengefällt und der andere sagt dann weise»ja, zudas gefällt beschreiben, dann deshalb, weise so Simon: zu beschreiben, Gegenstand dann seinen deshalb,zugewiesenen so Simon: Platz Gegenstand in der Komseinen - zugewiesenen Platz in der Kom- wurden unter anderem in Arles, Paris und wurdenBordeaux unter anderem mir« oder in Arles, »nein,Paris machen und Bordeaux wir es liebermir« so oder oder so«, »nein, machen wir es»weil lieberessosich oderimmer so«, um reale Orte und »weilPersonen es sich immer position um reale einnimmt. Orte und WiePersonen alle Motive aus position ihrer Serie einnimmt. Wie alle Motive aus ihrer Serie ausgestellt und mehrfach ausgezeichnet.ausgestellt Im letzten und mehrfach erzählt sie. ausgezeichnet. »IrgendwannImwar letzten es offensichtlich erzählt sie.und »Irgendwann war eshandelt. offensichtlich und Wir provozieren den Betrachter handelt. dadurch, Wir provozieren »Scenes of den Life« Betrachter ist die Frühstücksszene dadurch, »Scenes von of obenLife« ist die Frühstücksszene von oben Jahr mit dem HSBC-Preis für talentierteJahr mit Nach dem - HSBC-Preis wir fragtenfür uns,talentierte warum wir Nach nicht - nur wir mit fragten eineruns, warum wir nichtdass nur mit einer er nicht mehr unterscheiden kann,dass erwo nicht die mehr herabunterscheiden fotografiert. Derkann, Titel wo istdie Indiz dafür, herab dass fotografiert. die Der Titel ist Indiz dafür, dass die wuchsfotografen, Türöffner für den professionellen wuchsfotografen,KameraTüröffner losziehen.« für den professionellen Bevor sie den Auslöser Kamera drücken losziehen.« Bevor sie denWirklichkeit Auslöser drückenin unseren Bildern aufhört Wirklichkeit und die in unseren beiden ihre Bildern künstlerischen aufhört und Einflüsse die auchbeiden imihre Kinokünstlerischen Einflüsse auch im Kino Kunstmarkt. Kunstmarkt. – dabei wechseln sie sich übrigens ab –, – dabei diskutieren wechseln sie sich übrigens ab –, diskutieren Symbolik anfängt.« Symbolik anfängt.«verorten. »Die Coen-Brüder sind ohneverorten. Zweifel eine »Die Coen-Brüder sind ohne Zweifel eine Die 29-jährige Lucie, schlichtes Samtkleid, Die 29-jährige lange sie Lucie, überschlichtes Licht, FarbenSamtkleid, und Perspektive; lange sie komponie- über Licht, Farben und Perspektive; komponie- Auf diese Art und Weise verwandelnAuf sie diese einenArt filmische und Weise Referenz verwandeln unserer sie Arbeit. einen Mit filmische Barton Fink Referenz unserer Arbeit. Mit Barton Fink dunkle Haaren, und Simon, T-Shirtdunkle und blonde Haaren, ren undihre Simon, BilderT-Shirt bis ins und kleinste blonde Detail. Wenn ren ihre sieBilder den- bis ins kleinste Detail. Wenn sie den- Frühstückstisch in ein modernes Stillleben, Frühstückstisch wo alles inhaben ein modernes sie völligStillleben, neue visuelle wo alles Maßstäbe haben geschaffen. sie völlig neue visuelle Maßstäbe geschaffen. Korkenzieherlocken, liefen sich 2005Kor perkenzieherlocken, Zufall in nochliefen von sich Reportage 2005 per sprechen, Zufall inum noch ihre Arbeits von Reportage - sprechen,zufällig um ihre Arbeits scheint - man dennoch spürt, und zufällig wiescheint jeder und Auchmaneindennoch Regisseurspürt, wiewie Fritzjeder Lang entschied Auch ein sich Regisseur wie Fritz Lang entschied sich 00 DAS MAGAZIN 00 DAS MAGAZIN DAS MAGAZIN 00 DAS MAGAZIN 00 Brodbeck & de Barbuat, Das magazine, mai 2011 Brodbeck & de Barbuat, Das magazine, mai 2011
Das Magazine Das Magazine mai / may Das Magazine Das Magazine mai / may 2011 2011 THEMA KURZER BRIEF AN EIN IDOL. LIEBER ONKEL REINHARD, SCHON LANGE WOLLTE ICH DIR SAGEN, DAß ICH DICH FUR schon früh für einen gewissen Wahnsinn in seiner Lucie & Simon mit Hilfe langer Belichtungszeiten Art der Darstellung. Das ist es, was uns fasziniert.« das Leben von den Bildern nahezu verschwinden. THEMA Ob in der Badewanne oder zwischen zerwühlten Sie schaffen mit einer differenzierten Lichtführung Laken: die distanzierte Vogelperspektive auf die die unwirklichen Szenerien und arbeiten auch digi- Protagonisten der Alltagsszenen lässt uns, die tal die Strukturen der Stadtlandschaften sorgsam Betrachter, an ihren intimsten Momenten teilha- heraus. ben. »Wir zeigen etwas ganz Banales, was jeder von Lucie beschreibt Simon als »fleißig und gerade- uns erlebt. Doch die Art wie wir das zeigen, ist nicht aus« und er, der in Paris aufgewachsene Deutsche, gewöhnlich oder banal. Von oben gesehen, verwi- schätzt ihren »Innovationsgeist und ihre visionäre schen alle Dimensionen. Das Bett, der Teppich, die Sicht auf die Dinge«. Immer wieder setzen sie sich schlafende Person – alles scheint sich auf der glei- mit Werken anderer Künstler auseinander: »Min- KURZER BRIEF AN EIN IDOL. LIEBER ONKEL REINHARD, SCHON chen Ebene zu bewegen. Ich glaube, das löst etwas destens einmal pro Woche genießen wir die Atmo- LANGE WOLLTE ICH DIR SAGEN, DAß ICH DICH FUR im Auge des Betrachters aus.« sphäre im Centre Pompidou. Wir schauen uns EINEN GANZ TOLLEN TEXTER HALTE. ICH WEIB, DU HORST Die Suche nach dem eigenen künstlerischen immer wieder die ständige Ausstellung an und ver- Standpunkt zeigte sich bereits in ihrer ersten ge- bringen viel Zeit in der Bibliothek. Nur so kannst du meinsam Arbeit, der Serie »Earth Visions«. Städt- deinen eigenen Stil finden, dich distanzieren oder ische Landschaften werden bei Nacht in künstliches künstlerische Anknüpfungspunkte finden.« Licht getaucht. »In all unseren Serien spielen die Die Liste der Vorbilder ist lang und reicht von Jeff Orte und das Dekor eine entscheidende Rolle. Die Wall, Annie Leibovitz und Diane Arbus bis hin zu Personen wirken darin etwas verwischt oder verlo- August Sander und den Fotografen der Düsseldorfer ren, aber sie sind es am Ende, die dem Foto den Sinn Schule, wie Andreas Gursky, Thomas Ruff oder Jörg verleihen«, findet Simon. So kann man die Bilder als Sasse. Hinter deren Erfolgen steckte das legendäre Allegorien auf die Gefühlslage des Individuums in Fotografenduo Bernd und Hilla Becher. »Die Bechers seiner Epoche begreifen. Besonders die großforma- sind Idole für uns«, geben die beiden zu. tigen Landschaftsaufnahmen stehen in der Mit ihrer professionellen und privaten Vertraut- Tradition romantischer Gemälde, erinnern an die heit gleichen sie in der Tat diesen beiden Pionieren Malerei von Caspar David Friedrich oder – auf fran- der konzeptuellen Schwarzweiß-Aufnahmen der zösischer Seite – an die Werke von Delacroix oder 70er, 80e Jahren. Doch im Gegensatz zur Nüchtern- Jacques-Louis David. heit der Bechers, ist das Duo Lucie & Simon immer Mit ihrem aktuellen Projekt »Silent World« auch mit seiner momentanen Gefühlslage in den führen die beiden uns nach Paris, New York und eigenen Werken präsent. Trotz einer formalen Tokio - in Metropolen, die zu Geisterstädten ver- Ästhetik schaffen sie einen sehr intimen Mikro- kommen sind. »Die Idee ist es, eine postapokalypti- kosmos, in dem sie selbst, der abgelichtete Mensch 00 DAS MAGAZIN DAS MAGAZIN 00 sche Welt zu schaffen, indem wir bekannte Orte so und der Betrachter zusammentreffen. In dem spie- fotografieren, dass sie völlig phantomhaft wirken. lerischen Umgang mit Nähe und Distanz liegt die Wo es kaum noch menschliche Präsenz gibt. Es Faszination ihrer Fotos: »Unsere Arbeit erzählt handelt sich also um eine sehr fiktionale Arbeit.« immer auch viel über uns selbst. Worin besteht Zur Arbeit des Fotografen gehört in ihrem sonst der Sinn, Kunst zu schaffen, wenn man die Verständnis auch das Ausloten der aktuellen tech- eigene Persönlichkeit nicht einfließen lässt?« nischen Möglichkeiten: »Wir experimentieren da- Heute können sich die beiden nicht mehr vor- mit, auf welche Weise man heute Fotos machen stellen, ohne den Anderen zu arbeiten, denn nur kann. Durch unsere vorherigen Jobs als Assistent zusammen erschaffen sie eine eindringliche Sym- und im Fotolabor waren wir gezwungen, viel über bolik und gleichzeitig jene Leichtigkeit, die ihre Technik zu wissen. Wir wählen das Equipment für Bilder ausmachen. So schauen sie weiter gemein- jedes Projekt neu aus und für ›Silent World‹ haben sam durch dasselbe Objektiv, über die Dächer der wir lange nach der optimalen Aufnahmetechnik Stadt. Hinunter auf die beschaulich-lauteste Straße gesucht.« Wie in der Frühzeit der Fotografie lassen von Paris... ■ 00 DAS MAGAZIN Brodbeck & de Barbuat, Das magazine, mai 2011 Brodbeck & de Barbuat, Das magazine, mai 2011
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