DVOŘÁK MARTINŮ CELLO CONCERTOS - VICTOR JULIEN-LAFERRIÈRE - IDAGIO
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DVOŘÁK MARTINŮ CELLO CONCERTOS VICTOR JULIEN-LAFERRIÈRE ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE GERGELY MADARAS
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Gergely Madaras
Antonín Dvořák (1841-1904) cello concerto NO.2 in B minor, OP.104 (1895) 1 I. Allegro 15’37 2 II. Adagio ma non troppo 11’42 3 III. Finale. Allegro moderato 13’09 Bohuslav Martinů (1890-1959) cello concerto NO.1, H196 (1955) 4 I. Allegro moderato 8’39 5 II. Andante poco moderato 9’55 6 III. Allegro 7’21 TOTAL TIME: 66’37
Victor julien-laferrière cello orchestre philharmonique royal de liège Gergely madaras Music director victor jacob assistant conductor George TUDORACHE, Alberto MENCHEN Concertmeister Olivier GIOT***, Virginie PETIT**, Izumi OKUBO*, Maéva LAROQUE*, Maria BARANOWSKA, Ann BOSSCHEM, Yinlai CHEN, Sophie COHEN, Rossella CONTARDI, Pierre COX, Hélène LIEBEN, Barbara MILEWSKA, Laurence RONVEAUX, NN., NN. Violin I Aleš ULRICH***, Ivan PERČEVIĆ**, Maria OSINSKA*, Daniela BECERRA*, Michèle COMPÈRE, Audrey GALLEZ, Marianne GILLARD, Hrayr KARAPETYAN, Aude MILLER, Urszula PADALA-SPERBER, Astrid STÉVANT, NN., NN. Violin II Ralph SZIGETI***, Ning SHI**, Artúr TÓTH*, Corinne CAMBRON, Sarah CHARLIER, Éric GERSTMANS, Isabelle HERBIN, Patrick HESELMANS, Juliette MARICHAL, Jean-Christophe MICHALLEK, Violaine MILLER ViolA Thibault LAVRENOV***, Jean-Pierre BORBOUX*, Paul STAVRIDIS*, Étienne CAPELLE, Ger CHAPPIN, Cécile CORBIER, Marie-Nadège DESY, Théo SCHEPERS, Olivier VANDERSCHAEGHE cello Hristina FARTCHANOVA***, Zhaoyang CHANG**, Simon VERSCHRAEGE*, Hongji ZHOU*, Isabel PEIRÓ AGRAMUNT, François HAAG, Koen TOTÉ double bass Lieve GOOSSENS***, Valerie DEBAELE**, Miriam ARNOLD*, Liesbet DRIEGELINCK* flute Miriam ARNOLD** piccolo Sylvain CREMERS***, Sébastien GUEDJ**, Jeroen BAERTS*, NN* oboe Jeroen BAERTS**, NN* cor anglais Jean-Luc VOTANO***, Théo VANHOVE**, Martine LEBLANC*, Lorenzo de VIRGILIIS* clarinet Lorenzo de VIRGILIIS** Eb clarinet Martine LEBLANC** Bass clarinet Pierre KERREMANS***, Joanie CARLIER**, Philippe UYTTEBROUCK*, Bernd WIRTHLE* Bassoon Philippe UYTTEBROUCK**, Bernd WIRTHLE* Contrabassoon François RUELLE***, Jesús CABANILLAS PEROMINGO**, Sébastien LEMAIRE*, Philippe RANALLO* Trumpet Alain PIRE***, Gérald EVRARD**, NN* Trombone Pierre SCHYNS** Bass trombone Carl DELBART** Tuba Stefan MAIRESSE***, Geert VERSCHRAEGEN** Timpani Peter VAN TICHELEN***, Arne LAGATIE**, Jean-Marc LECLERCQ** Percussion *** First soloist, head of section ** First soloist * Second soloist › MENU
français de bohême et d’ailleurs par nicolas derny Arrivé au « Nouveau Monde » en septembre 1892, Dvořák y trace entre autres les contours d’une sonate pour violoncelle et piano qui ne verra jamais le jour. À première vue, rien d’anormal. À ceci près que le Tchèque, paraît-il, n’apprécie pas l’archet dont nous parlons. Si son élève Ludmila Vojáčková-Wechte dit vrai, il lui trouve des « aigus grinçants et des graves qui grognent ». Boutade ? Allez savoir. À vingt-quatre ans, il abandonnait déjà un premier concerto laissé sans orchestre. En Amérique, l’opus 30 du collègue Victor Herbert (1859-1924) lui révèle sans doute le potentiel du genre. À sa propre surprise, le Bohémien s’y mesure à partir de l’automne 1894. Si le virtuose ne peut pas manquer de vigueur dans les passages héroïques, Dvořák attend qu’il respire comme un chanteur dans les instants lyriques – qualités que son époque reconnaît à Hanuš Wihan (1855-1920), conseiller technique dont on trouve l’écriture sur le manuscrit. Plus inhabituel, l’instrument doit parfois se fondre dans une texture quasi chambriste pour accompagner d’autres pupitres. En conséquence de quoi, au lendemain de la création au Queen’s Hall de Londres le 19 mars 1896, le Musical Times parle de « trois morceaux pour orchestre avec violoncelle obligé » ! Même remarque dans la presse pragoise lorsque l’œuvre résonne sur les rives de la Vltava. Énoncé dans le registre grave des clarinettes, le thème en si mineur qui ouvre l’Allegro épouse le profil des premières notes de l’Andante moderato de la Symphonie n°4 de Brahms. Une idée que tout le monde tonne bientôt haut et fort, grandioso. Le cor tout en mélancolie introduit ensuite ré majeur, en semblant se souvenir du negro spiritual Go Tell It on the Mountain. Passé une codetta affirmative, le soliste réexpose les choses à sa manière, en route vers un développement centré sur le motif principal. Adagio ma non troppo, les clarinettes flanquées des hautbois et bassons dévoilent une mélodie idyllique à laquelle le violoncelle donnera des accents chagrins et douloureux. Inaugurée à
français grands coups de timbales, la section centrale de cette forme de lied varie la deuxième strophe de Lasst mich allein, mélodie tirée de l’opus 82 que le musicographe Otakar Šourek (1883-1956), spécialiste ès Dvořák, désigne avant tout le monde comme la préférée de Josefina Čermáková, actrice dont le compositeur s’éprit avant d’épouser la sœur Anna. « Pepinka » qu’il sait au plus mal au moment d’aborder ce passage. D’où, sans doute, de discrets triolets funèbres sous le chant des cors (mesures 95-107). Le rondo conclusif se présente comme une marche qui s’avance du lointain. Fier et conquérant, le soliste s’empare de ce refrain. Poco meno mosso, le premier couplet est élégiaque. Le deuxième, Moderato, laisse l’archet principal s’épancher tendrement. Le volet s’achève « sur un diminuendo progressif, comme un soupir, qui se souvient des deux autres mouvements », explique Dvořák après avoir inséré ces réminiscences au printemps 1895, une fois rentré en Bohême. Malgré l’insistance de Wihan, pas de cadence : Allegro vivo, huit mesures tout feu tout flamme auront le dernier mot. Paris-Nice Parisien depuis 1923, Martinů entame son Concerto n°1 pendant l’été 1930, passé comme tous les autres sur les terres de Bohême. En regardant la pluie tomber sur son village natal de Polička, le musicien rêve de Casals. L’achèvement du deuxième mouvement et la composition du finale attendent octobre, une fois réintégré l’appartement de la rue Mandar. La partition naît finalement à Berlin sous l’archet de Gaspar Cassadó, le 11 décembre 1931. D’esprit néo-baroque, le concerto chambriste connaît un remake plus symphonique en 1939. Le cher Fournier le défendra avant et après la guerre, qui oblige Martinů à se réfugier aux États- Unis. Rentré en France en mai 1953, il entend un jour son œuvre à la radio, sans forcément s’y reconnaître. Une fois n’est pas coutume, il retravaille encore. « Je t’en prie, ne joue jamais plus l’autre version, c’est plain de fautes, l’orchestration est franchement mauvais et l’écrase le cello [sic] », écrit-il à l’ami Pierre fin juin 1955.
français Deux cors et un trombone ajoutés en 1939 restent à leur place, le tuba de l’édition intermédiaire et le piano présent dès l’origine passent à la trappe. À Nice, où il vient d’achever L’Épopée de Gilgamesh et Les Fresques de Piero della Francesca, le compositeur opère quelques coupures, allège texture et harmonie, réinstrumente plusieurs passages, épure la ligne du soliste, simplifie les cadences – un « big travail ». « Tu pourras arranger maintenant des coups d’archets plus longs puisque rien dans l’orchestre ne va te gêner », assure-t-il le 8 juillet à Fournier. Lequel se trouve alors chargé de corriger et d’annoter sa partie avant de l’envoyer à Schott. L’équilibre idéal est trouvé, qui nous éclabousse de couleurs et nous emporte dans son élan. Après un bref accord de ré majeur, les deux trompettes du mouvement liminaire clament le flamboyant motif qui propulse ce volet libre de forme. D’abord dans une quasi-chevauchée de western, mais avec nombre de syncopes typiquement martiniennes, pas étrangères au folklore tchèque. Le violoncelle s’empare de l’idée dès la seizième mesure, l’assouplit et lui tourne autour dans un dolce très expressif – un deuxième thème ? –, s’anime dans des sections portées par une pulsation héritée du concerto grosso, etc. Centre de gravité du triptyque, l’Andante moderato est ouvert par de sombres clarinettes, dont les bassons et autres trompettes rejoignent vite les sinuosités. Le soliste reprend la phrase pour mieux nous entraîner vers une méditation marquée par une cadence à l’issue de laquelle un alto rallie le virtuose. En ut majeur, le vigoureux finale s’apparente à un rondo. Toccata emmenée par un archet chauffé à blanc, le refrain est entrecoupé par deux couplets : une danse ironico-suggestive et, encadré par deux courtes cadences, un Andantino-Poco moderato qui se souvient du mouvement central. Quelques mesures d’une coda aussi brève que frénétique mènent à la double barre. Chef- d’œuvre parfait.
français VICTOR JULIEN-LAFERRIÈRE Violoncelle Vainqueur du 1er prix au concours Reine Élisabeth à Bruxelles en 2017, lors de la première édition consacrée au violoncelle, Victor Julien-Laferrière a également remporté en 2012 le Concours International du Printemps de Prague. Il débute le violoncelle avec René Benedetti, puis étudie successivement avec Roland Pidoux au CNSMD de Paris, Heinrich Schiff à l’Université de Vienne et Clemens Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Parallèlement, il prend part de 2005 à 2011 à l’International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa. Victor Julien-Laferrière est l’invité du Théâtre des Champs-Élysées, du KKL de Lucerne, de la Tonhalle de Zurich, du Concertgebouw d’Amsterdam, de la Philharmonie d’Essen, du CelloBiennale d’Amsterdam, de la Philharmonie de Paris, de bozar à Bruxelles, de la Phillips Collection à Washington, du Klavier Festival Ruhr, du Rheingau Musik Festival, du Festival du Printemps de Prague, des Sommets Musicaux de Gstaad, des Folles Journées de Nantes et Tokyo, du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du Festival de la Roque d’Anthéron... Parmi les rendez-vous importants de son actualité avec orchestre, Victor Julien-Laferrière est l’invité du Royal Concertgebouw Orchestra/V. Gergiev, de l’Orchestre Symphonique du Québec/E. Gullberg Jensen, Orchestre National de France/K. Poska, de l’Orchestre du Capitole de Toulouse/T. Sokhiev à la Philharmonie de Paris, de l’Orchestre National de Belgique/R. González-Monjas, des Siècles/F.X. Roth, de l’Antwerp Symphony Orchestra/Jun Märkl, de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg/H. Pishkar, de l’Orchestre des Jeunes de l’Abbaye de Saintes/Philippe Herreweghe, du RTÉ Orchestra Dublin/N. Stutzmann, du Brussels Philharmonic Orchestra/Jiří Rožeň et St. Denève, de l’Orchestre de Chambre de Lausanne/J. Weilerstein, du Netherlands Philharmonic Orchestra/A. Joel, de l’Orquesta Sinfónica Nacional de Colombia/O. Grangean, etc. Ses dernières parutions discographiques incluent un disque en duo avec le pianiste Adam Laloum (Mirare), un autre en trio avec le Trio les Esprits (Sony Music), et un album en duo avec le pianiste Jonas Vitaud (Alpha Classics). Il a été nommé « Soliste de l’Année » aux Victoires de la Musique classique 2018.
français GERGELY MADARAS directeur musical de l’OPRL Depuis le 1er septembre 2019, le jeune chef d’orchestre hongrois Gergely Madaras (36 ans) est le neuvième directeur musical de l’OPRL. Né à Budapest en 1984, Gergely Madaras a d’abord étudié la musique folklorique hongroise, avant de se consacrer à la flûte, au violon et à la composition. Il est diplômé de la Faculté de flûte de l’Académie Franz Liszt de Budapest et détenteur d’un Master en direction d’orchestre de l’Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne. Il a été chef principal de l’Orchestre Symphonique de Savaria (Hongrie, 2014-2020) et Directeur musical de l’Orchestre Dijon Bourgogne (2013-2019). Il est régulièrement invité par des orchestres de premier plan comme le BBC Symphony, BBC Philharmonic, Orchestre Hallé, Budapest Festival Orchestra, Hungarian National Philharmonic, Filarmonica della Scala, Maggio Musicale Fiorentino, Orchestra Sinfonica Nazionale della Rai, Norwegian Radio Orchestra, Oslo Philharmonic, Copenhagen Philharmonic, Orchestre Philharmonique de Radio France, etc. Il s’est produit sur les scènes de la Philharmonie de Paris, du Barbican Centre, du Royal Festival Hall (Londres) ou du Suntory Hall de Tokyo. Plus loin de l’Europe, il a fait des débuts très remarqués avec les orchestres symphoniques de Melbourne, du Queensland (Australie) et de Houston (USA). Opéra. Gergely Madaras s’est également taillé une solide réputation en tant que chef d’opéra. En 2012, il a été choisi comme premier récipiendaire de la bourse Sir Charles Mackerras à l’English National Opera. Une bourse qu’il a reçue à ses débuts avec cette compagnie, dans la nouvelle production de La flûte enchantée, mise en scène par Simon McBurney au Coliseum Theatre (Londres). Depuis lors, il a dirigé des productions très prisées : Les noces de Figaro, La flûte enchantée, Otello, La traviata, La bohème, Lucia di Lammermoor, Vanessa, Le château de Barbe-Bleue, Albert Herring, Fantasio et Viva la mamma, dans des lieux tels que l’Opéra National d’Amsterdam, le Grand Théâtre de Genève et l’Opéra d’État hongrois. Musique contemporaine. Attiré par les répertoires classiques, romantiques et la musique hongroise, Gergely Madaras entretient également une relation privilégiée avec la musique contemporaine. Entre 2010 et 2013, il a été l’assistant de Pierre Boulez à la Lucerne Festival Academy. Ces dernières années, il a collaboré étroitement avec des compositeurs comme George Benjamin, György Kurtág et Peter Eötvös. Il a créé, dirigé ou enregistré plus d’une centaine de compositions écrites après 1970 (CD boesmans avec l’oprl, 2019). www.gergelymadaras.com
français Philharmonique Royal de Liège Directeur général : daniel weissmann – Directeur musical : Gergely Madaras Créé en 1960, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL) est la seule formation symphonique professionnelle de la Belgique francophone. Soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Ville de Liège, la Province de Liège, l’OPRL se produit à Liège, dans le cadre prestigieux de la Salle Philharmonique (1887), dans tout le pays (à Anvers, Ath, Bruxelles, Charleroi, Eupen, Mons, Namur, Ostende, Saint-Hubert, Saint-Vith, Turnhout…), dans les grandes salles et festivals d’Europe (Amsterdam, Paris, Vienne, Espagne, Suisse…), ainsi qu’au Japon, en amérique du sud et aux États-Unis. En 2021, l’OPRL est invité pour une résidence au Malta International Music Festival. Sous l’impulsion de son fondateur Fernand Quinet et de ses Directeurs musicaux (Manuel Rosenthal, Paul Strauss, Pierre Bartholomée, Louis Langrée, Pascal Rophé, François-Xavier Roth, Christian Arming), l’OPRL s’est forgé une identité sonore au carrefour des traditions germanique et française. Un travail qui est poursuivi par Gergely Madaras depuis septembre 2019. À une volonté marquée de soutien à la création, de promotion du patrimoine franco-belge, d’exploration de nouveaux répertoires s’ajoute une politique discographique forte de plus de 100 enregistrements. Parmi son actualité discographique, citons l’intégrale Respighi (BIS), des oeuvres de Saint-Saëns (BIS), Bloch et Elgar (La Dolce Volta), Ysaÿe (Alpha), Franck (Fuga Libera, Musique en Wallonie), Gabriel Dupont (Fuga Libera), Contemporary Clarinet Concertos avec Jean-Luc Votano (Fuga Libera, Heroes Adrien La Marca (La Dolce Volta) et Amanda Favier (NoMadMusic). Depuis 20 ans, l’OPRL a pris le parti d’offrir le meilleur de la musique au plus grand nombre, au moyen de formules originales (Music Factory, Les samedis en famille, Happy Hour !, OPRL+) et de séries dédiées (Musiques anciennes, Musiques du monde, Piano 5 étoiles, Orgue). Depuis 2016, il bénéficie d’un partenariat avec la chaîne TV Mezzo Live HD (Europe, Asie, Canada). Jeunes. L’OPRL est également soucieux de son rôle citoyen tout au long de l’année, en allant vers des publics plus éloignés de la culture classique. Il s’adresse particulièrement aux jeunes, au moyen d’animations dans les écoles, de concerts thématiques (dont L’Orchestre à la portée des enfants) et surtout, depuis 2015, par la mise en place d’orchestres de quartier avec l’association ReMuA (El Sistema Liège). www.oprl.be › MENU
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
FROM BOHEMIA AND ELSEWHERE BY nicolas derny Following his arrival in the ‘New World’ in September 1892, Dvořák made several sketches, among them the outlines of a sonata for cello and piano that was destined never to see the light ENGLISH of day. At first glance, there is nothing unusual in that. Except that the Czech composer, it would appear, was not fond of the instrument in question. If his pupil Ludmila Vojáčková-Wechte is to be believed, he thought that ‘the upper voice squeaks and the lower growls’. Just a quip? Who knows? At twenty-four, he had already abandoned a first attempt at a cello concerto without orchestrating it. In America, it was probably the Concerto no.2 op.30 of his colleague Victor Herbert (1859- 1924) that showed him the potential of the genre. To his own surprise, Dvořák tried his hand at it himself from the autumn of 1894. While it is imperative for the virtuoso soloist to possess vigour in the heroic passages, Dvořák also expects him or her to breathe like a singer in the lyrical moments – two qualities which contemporaries acknowledged in Hanuš Wihan (1855- 1920), the composer’s technical adviser, whose handwriting appears on the manuscript. More unusually, the instrument sometimes has to blend into a quasi-chamber texture in order to accompany sections of the orchestra. As a result, after the premiere at the Queen’s Hall in London on 19 March 1896, The Musical Times referred to the work as ‘three orchestral movements with violoncello obbligato’! The same remark was made in the Prague press when it was given there. First heard in the low register of the clarinets, the B minor theme that opens the Allegro espouses the profile of the opening notes of the Andante moderato from Brahms’s Fourth Symphony. An idea that is soon thundered out loud and clear by the tutti, marked grandioso. Then the horn, steeped in melancholy, introduces D major, in a theme recalling the African-American spiritual Go Tell It on the Mountain. After an assertive codetta, the soloist restates the material in his own way, en route to a development section concentrating on the principal theme.
In the Adagio ma non troppo, the clarinets flanked by the oboes and bassoons unfold an idyllic melody to which the cello gives sorrowful, grief-stricken inflections. The central section of this ternary form, introduced by powerful timpani strokes, varies the second strophe of Lasst mich allein from the Four Lieder op.82: the Dvořák specialist Otakar Šourek (1883-1956) was the first to identify this as the favourite of the actress Josefina Čermáková, with whom the composer had ENGLISH been in love before finally marrying her sister Anna. Dvořák learnt that ‘Pepinka’ was dangerously ill as he came to the composition of this passage. Whence, no doubt, the discreet funeral march- like triplets under the cantabile theme in the horns (bars 95-107). The concluding rondo resembles a march approaching from the distance. Proud and swaggering, the solo cello takes up the refrain. The first episode, Poco meno mosso, is elegiac. The second, Moderato, provides the soloist with the opportunity for a tender outpouring. This section ends ‘with a gradual diminuendo, like a sigh, which recalls the other two movements’, explained Dvořák after inserting these reminiscences of the earlier material in the spring of 1895, once he had returned to Bohemia. In spite of Wihan’s insistence, there is no cadenza: eight fiery, passionate bars marked Allegro vivo have the last word. Paris-Nice Though resident in Paris since 1923, Martinů began his Concerto no.1 in the summer of 1930, which he spent, like all the others, back in Bohemia. Watching the rain fall on his home village of Polička, he dreamt of Casals. The completion of the second movement and the composition of the finale had to wait until October and his return to his apartment on rue Mandar. And in the end the work was premiered in Berlin, at the hands of Gaspar Cassadó, on 11 December 1931. The chamber-like concerto, neo-Baroque in spirit, received a more symphonic ‘remake’ in 1939. His dear friend Pierre Fournier championed it before and after the war, which forced Martinů to take refuge in the United States. Returning to France in May 1953, he heard the piece on the radio one day, without really recognising his authentic voice in it. Unusually for him, he set to work once more. ‘I beg you, never play the other version again, it’s full of
mistakes, the orchestration is downright bad and overwhelms the cello’, he wrote to Fournier in late June 1955. The two horns and a trombone added in 1939 stayed put, while the tuba from the intermediate version and the piano that had been present from the start were dispensed with. In Nice, where he had just completed The Epic of Gilgamesh and Les Fresques de Piero della Francesca, Martinů made a few cuts, lightened the texture and harmony, rescored several passages, pared down ENGLISH the solo part and simplified the cadenzas – ‘C’était un big travail’, he declared. ‘You will now be able to manage longer bowstrokes, since nothing in the orchestra is going to get in your way’, he had assured Fournier on 8 July. The cellist was then given the task of correcting and annotating his part before sending it off to the publisher Schott. The work had now found its ideal balance, bespattering its listeners with orchestral colour and sweeping them along with its élan. After a brief D major chord, the two trumpets of the opening Allegro moderato proclaim the flamboyant motif that propels this movement, cast in free form. At first it adopts a galloping style almost worthy of a western movie, but with a number of syncopations very typical of Martinů, and by no means unrelated to Czech folklore. The cello takes hold of the idea as early as the sixteenth bar, softens it and gravitates around it in a highly expressive dolce (a second theme?), then grows livelier in sections underpinned by a pulsation inherited from the concerto grosso – and so forth. The triptych’s centre of gravity, the Andante moderato, opens with sombre clarinets, in whose sinuosities the bassoons and trumpets soon join. The cello takes over the phrase and ushers us into a meditation featuring a cadenza, at the end of which a viola combines with the soloist. The vigorous C major finale is akin to a rondo. Its refrain, a toccata led by an incandescent cello, is interspersed with two episodes: an ironically evocative dance and, framed by two short cadenzas, an Andantino-Poco moderato that recalls the central movement. A few bars of coda, as brief as they are frenetic, round off a perfect masterpiece.
VICTOR JULIEN-LAFERRIÈRE CELLO Victor Julien-Laferrière was awarded first prize at the Queen Elisabeth Competition in Brussels in 2017, the first edition devoted to the cello, having already won the Prague Spring International Competition in 2012. He began the cello with René Benedetti and went on to further studies with Roland Pidoux at the Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Heinrich Schiff at the University ENGLISH of Performing Arts in Vienna and Clemens Hagen at the Salzburg Mozarteum. Alongside this, he took part in Seiji Ozawa’s International Music Academy Switzerland from 2005 to 2011. Victor Julien-Laferrière has appeared at the Théâtre des Champs-Élysées in Paris, KKL Lucerne, the Zurich Tonhalle, the Amsterdam Concertgebouw, the Essen Philharmonie, the CelloBiennale in Amsterdam, the Philharmonie de Paris, the Palais des Beaux-Arts in Brussels, the Phillips Collection in Washington, Klavier Festival Ruhr, Rheingau Musik Festival, the Prague Spring Festival, the Sommets Musicaux de Gstaad, La Folle Journée in Nantes and Tokyo, the Aix-en- Provence Easter Festival and the Festival de La Roque d’Anthéron, among others. His important recent engagements with orchestra have seen him guesting with the Royal Concertgebouw Orchestra/Valery Gergiev, Orchestre Symphonique du Québec/Eivind Gullberg Jensen, Orchestre National de France/Kristiina Poska, Orchestre du Capitole de Toulouse/Tugan Sokhiev (at the Philharmonie de Paris), Belgian National Orchestra / Roberto González-Monjas, Les Siècles/François-Xavier Roth, Antwerp Symphony Orchestra/ Jun Märkl, Orchestre Philharmonique de Strasbourg/Hossein Pishkar, Orchestre des Jeunes de l’Abbaye de Saintes/Philippe Herreweghe, RTÉ Orchestra Dublin/Nathalie Stutzmann, Brussels Philharmonic/Jiří Rožeň and Stéphane Denève, Orchestre de Chambre de Lausanne/Joshua Weilerstein, Netherlands Philharmonic Orchestra/Alexander Joel and Orquesta Sinfónica Nacional de Colombia/Olivier Grangean. Highlights of his discography include a duo CD with the pianist Adam Laloum (Mirare), another as a member of the Trio Les Esprits (Sony Music), and a duo album with the pianist Jonas Vitaud (Alpha Classics). Victor Julien-Laferrière was named ‘Soloist of the Year’ at the 2018 Victoires de la Musique Classique.
GERGELY MADARAS music director of the oprl On 1 September 2019, the young Hungarian conductor Gergely Madaras became the ninth Music Director of the Liège Royal Philharmonic. Born in Budapest in 1984, Gergely Madaras first studied Hungarian traditional music, before concentrating on the flute, the violin, and composition. He is a graduate of the Flute Faculty of the Liszt Academy in Budapest and has a master’s in orchestral conducting from the University ENGLISH of Music and Performing Arts Vienna. He has been Chief Conductor of the Savaria Symphony Orchestra (Hungary, 2014–2020) and Music Director of the Orchestre Dijon Bourgogne (2013–2019). He regularly appears as a guest conductor with leading orchestras such as the BBC Symphony Orchestra, BBC Philharmonic, Hallé Orchestra, Budapest Festival Orchestra, Hungarian National Philharmonic, Filarmonica della Scala, Maggio Musicale Fiorentino, Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI, Norwegian Radio Orchestra, Oslo Philharmonic, Copenhagen Philharmonic and the Orchestre Philharmonique de Radio France. He has conducted in prestigious venues such as the Philharmonie de Paris, the Barbican Centre, the Royal Festival Hall (London), and Suntory Hall (Tokyo). He has also made acclaimed debuts with the Melbourne, Queensland, and Houston Symphony orchestras. Opera. Gergely Madaras has also established an impressive reputation as an opera conductor. In 2012, he was the inaugural Sir Charles Mackerras Fellow at English National Opera. The fellowship culminated in his debut with the company, where he conducted Simon McBurney’s new production of The Magic Flute at the London Coliseum. Since then, he has conducted highly praised productions of Le nozze di Figaro, Die Zauberflöte, Otello, La traviata, La Bohème, Lucia di Lammermoor, Vanessa, Bluebeard’s Castle, Albert Herring, Fantasio, and Viva la mamma at opera houses such as the Dutch National Opera, the Grand Théâtre de Genève, and the Hungarian State Opera. Contemporary music. While grounded in the core Classical and Romantic repertoire and in Hungarian music, Gergely Madaras also has a special relationship with contemporary music. He was assistant to Pierre Boulez at the Lucerne Festival Academy from 2010 to 2013. In recent years, he has collaborated closely with composers such as George Benjamin, György Kurtág, and Péter Eötvös. He has premiered, conducted, or recorded over 100 works written after 1970 (CD Boesmans with OPRL, 2019). www.gergelymadaras.com
LIÈGE royal Philharmonic managing director: daniel weissmann – music director: Gergely Madaras Founded in 1960, the Liège Royal Philharmonic (OPRL) is French-speaking Belgium’s only professional symphony orchestra. Supported by the Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgium’s French-speaking Community), the City of Liège, and the Province of Liège, the OPRL performs in Liège – in the prestigious setting of the ENGLISH Salle Philharmonique (inaugurated in 1887) – and throughout Belgium (in Antwerp, Ath, Brussels, Charleroi, Eupen, Mons, Namur, Saint-Hubert, Sankt Vith, Turnhout, and other locations), as well as in great concert halls and at major festivals around Europe (in Amsterdam, Paris, and Vienna, for example, as well as in Spain, Switzerland, and elsewhere) and in Japan, in south america and the United States. OPRL engagements in 2021 include a residency at the Malta International Music Festival. Moulded by its founder, Fernand Quinet, and by its Music Directors (Manuel Rosenthal, Paul Strauss, Pierre Bartholomée, Louis Langrée, Pascal Rophé, François-Xavier Roth, and Christian Arming), the OPRL has developed a sound identity at the crossroads of the Germanic and French traditions. This course has continued under Gergely Madaras since September 2019. The OPRL combines a determination to support new work and to promote the Franco-Belgian heritage, while also exploring new repertoire, with a recording policy that has resulted in more than 100 recordings. Recent additions to its discography include recordings of Respighi’s complete symphonic works (BIS) and works by Saint-Saëns (BIS), Bloch and Elgar (La Dolce Volta), Ysaÿe (Alpha), Franck (Fuga Libera, Musique en Wallonie), and Gabriel Dupont (Fuga Libera), as well as Contemporary Clarinet Concertos with Jean-Luc Votano (Fuga Libera), Heroes with Adrien La Marca (La Dolce Volta), and Amanda Favier (NoMadMusic). For twenty years now, the OPRL has taken up the challenge of presenting the greatest music to the widest possible audience through original projects such as the “Music Factory”, “Les samedis en famille”, “Happy Hour!”, and “OPRL+” and specific series such as “Musiques anciennes” (early music), “Musiques du monde” (world music), “Piano 5 étoiles”, and “Orgue” (organ). Since 2016, it has benefited from a partnership with the Mezzo Live HD television channel (in Europe, Asia, and Canada). The OPRL is also very much committed to the social role it plays throughout the year, taking music to audiences with little or no experience of classical culture. It makes a particular effort to reach young people, via activities in schools, thematic concerts (including “L’Orchestre à la portée des enfants”), and especially, since 2015, through the establishment of neighbourhood orchestras with the ReMuA association (El Sistema Liège). www.oprl.be › MENU
Victor Julien-Laferrière
Gergely Madaras
AUS BÖHMEN UND ANDEREN ORTEN von nicolas derny Im September 1892 kommt Dvořák in der „Neuen Welt“ an, wo er sich unter anderem mit Skizzen zu einer Sonate für Violoncello und Klavier befasst, die nie das Licht der Welt erblicken wird. Was auf den ersten Blick nicht gerade überrascht – abgesehen davon, dass er das Instrument, um das es hier geht, nicht besonders zu schätzen scheint. Wenn wir Dvořáks Schülerin Ludmila Vojáčková-Wechte glauben dürfen, findet er, dass „die hohen Töne quieken und die niedrigen knurren“. Bloß ein Scherz? Schwer zu sagen. Schon mit vierundzwanzig Jahren gab er die Arbeit an einem ersten Cellokonzert auf, noch bevor er die Instrumentierung in Angriff nahm. deutsch In Amerika macht ihm vermutlich das Opus 30 seines Kollegen Victor Herbert (1859-1924) das Potential dieser Gattung bewusst. Zu seiner eigenen Überraschung beginnt Dvořák im Herbst 1894 damit, sich der Herausforderung zu stellen. Vom Solisten seines Cellokonzerts erwartet Dvořák, das er nicht nur die nötige Kraft für die heroischen Passagen aufbringt, sondern auch die lyrischen Passagen gestaltet wie ein Sänger – Fähigkeiten, über die damals Hanuš Wihan (1855-1920) zu verfügen scheint, den Dvořák zu seinem technischen Berater macht (seine Handschrift ist im Manuskript der Partitur erkennbar). Darüber hinaus soll das Soloinstrument bisweilen wie in der Kammermusik andere Instrumente begleiten – eine unübliche Rolle, die dann auch prompt dazu führt, dass die Musical Times nach der Uraufführung von Dvořáks Cellokonzert am 19. März 1896 in der Londoner Queen’s Hall von „drei Orchesterstücken mit obligatem Cello“ spricht. Nach den ersten Aufführungen an den Ufern der Moldau stößt die Prager Presse in dasselbe Horn. Das im tiefen Register der Klarinetten erklingende h-Moll-Thema des Allegro, das an die ersten Noten des Andante moderato von Brahms’ Symphonie Nr. 4 gemahnt, wird lautstark und grandioso vom gesamten Orchester aufgegriffen, bevor das Horn sich in D-Dur wehmütig des Negro-Spirituals Go Tell It on the Mountain zu erinnern scheint. Nach einer affirmativen Codetta exponiert der Solist die Dinge auf seine Art neu und bringt eine auf das Hauptmotiv zentrierte Entwicklung in Gang.
Im Adagio ma non troppo entwickeln die Klarinetten, von Oboen und Fagotten flankiert, eine idyllische Melodie, der das Cello schmerzliche Akzente verleiht. Der von heftigen Paukenschlägen eingeleitete Mittelteil variiert die zweite Strophe des Lieds Lasst mich allein aus Dvořáks Opus 82; der Musikwissenschaftler Otakar Šourek (1883-1956), ein hervorragender Kenner des Komponisten, war der erste, der diese Strophe als Lieblingslied der Schauspielerin Josefina Čermáková identifizierte, um die der Komponist geworben hatte, bevor er ihre Schwester Anna heiratete. Zum Zeitpunkt der Komposition wusste Dvořák, dass „Pepinka“ sehr krank war – daher wohl die vom Gesang der Hörner halb verdeckten, klagenden Triolen (Takt 95-107). Das abschließende Rondo wirkt zu Beginn wie ein Marsch, der sich aus der Ferne nähert. Stolz und siegesgewiss schaltet der Solist sich in den Refrain ein. Das erste Couplet schlägt poco deutsch meno mosso elegische Töne an, das zweite – moderato – gibt dem Solisten Gelegenheit zu zärtlichen Einlagen. Dieser Teil endet „fortschreitend diminuendo, wie ein Seufzer, der sich an die beiden anderen Sätze erinnert“, erklärt Dvořák, als er, nach Böhmen zurückgekehrt, im Frühjahr 1895 diese Reminiszenzen einfügt. So sehr Wihan auch darauf dringt, eine Kadenz wird ihm nicht gewährt: Ein Allegro vivo, acht Takte voll Feuer und Flamme, behält das letzte Wort. Paris – Nizza Seit 1923 ist Martinů in Paris ansässig; den Sommer jedoch verbringt er stets in böhmischen Landen. So auch 1930, als er sein Konzert für Cello und Orchester Nr. 1 komponiert. Während er in seinem Heimatdorf Polička dem Regen zuschaut, inspiriert ihn der Gedanke an Pablo Casals. Den zweiten Satz beendet Martinů im Oktober, nachdem er seine Wohnung in der rue Mandar wiederbezogen hat. Am 11. Dezember 1931 wird sein erstes Cellokonzert mit Gaspar Cassadó als Solisten in Berlin uraufgeführt. Dieses Kammerkonzert aus neobarockem Geist erfährt 1939 ein symphonisches remake. Pierre Fournier spielt es vor und nach dem Krieg, dem Martinů in die Vereinigten Staaten entweicht. Als er im Mai 1953 nach Frankreich zurückkehrt, hört er sein Cellokonzert eines Tages im Radio, ohne sich ganz in ihm zurechtzufinden. Ausnahmsweise überarbeitet er es ein weiteres Mal. „Ich
bitte Dich, spiele nie wieder die andere Fassung, sie steckt voller Fehler, die Instrumentierung ist einfach schlecht, sie erdrückt das Cello“, schreibt er Ende Juni 1955 an seinen Freund Pierre. Zwei Hörner und eine Posaune, die 1939 hinzugefügt worden waren, werden beibehalten, die Tuba aus der Zwischenfassung und das seit der ersten Fassung präsente Klavier fallen weg. In Nizza, wo er gerade Das Gilgameschepos und Les Fresques de Piero della Francesca komponiert hat, vollzieht Martinů einige Schnitte, entlastet Textur und Harmonik, instrumentiert mehrere Passagen neu, vereinfacht die Kadenzen – ein „ordentliches Stück Arbeit.“ Du kannst jetzt längere Bogenstriche anbringen, da das Orchester Dich in keiner Weise mehr stören wird“, schreibt er am 8. Juli an Fourier, der damit beauftragt wird, seine Partie zu korrigieren und zu annotieren, bevor er sie Schott sendet. deutsch Das ideale Gleichgewicht ist gefunden, es verwöhnt uns durch seine Klangfarben und reißt uns mit seinem Elan hin. Nach einem kurzen D-Dur-Akkord, der den Kopfsatz eröffnet, verkünden die beiden Trompeten lautstark das funkelnde Motiv, das diesen formlosen Satz vorantreibt: zunächst mit einem Ritt in der Art eines Westerns, aber von zahlreichen Synkopen durchsetzt, wie sie für Martinů typisch und der tschechischen Folklore nicht fremd sind. Vom sechzehnten Takt an übernimmt das Cello diesen musikalischen Gedanken, lockert ihn auf und umkreist ihn in einem sehr expressiven dolce – ein zweites Thema? –, belebt sich in Abschnitten, in denen eine aus der ersten, der concerto grosso-Fassung stammende Pulsation nachwirkt, usw. Das Andante moderato bildet den Schwerpunkt der Komposition. Es beginnt mit tiefen Klarinettenklängen, deren Entwicklung sich bald Fagotte und Trompeten anschließen. Der Solist nimmt die Phrase auf und verwickelt uns in eine Meditation, die sich zu einer Kadenz zuspitzt, an deren Ende eine Bratsche das Solinstrument begleitet. Das kraftsprühende Finale in C-Dur zeigt Züge eines Rondo. Das Cello, dem hier das Letzte abverlangt wird, gestaltet den Refrain als eine Toccata, die zwei Couplets unterbrechen: ein ironisch-suggestiver Tanz und – zwischen zwei kurzen Kadenzen – ein Andantino-Poco moderato, das an den mittleren Satz erinnert. Die wenigen Takte einer ebenso kurzen wie frenetischen Coda führen zum Doppelstrich. Ein vollendetes Meisterwerk.
VICTOR JULIEN-LAFERRIÈRE violoncELLO Victor Julien-Laferrière erzielte 2017 bei dem Brüsseler Concours Reine Elisabeth, der erstmals auch für Cellisten ausgeschrieben war, den 1. Preis, den er bereits 2012 bei dem internationalen Musikwettbewerb Prager Frühling gewonnen hatte. Er erlernte das Cellospielen bei René Benedetti und studierte anschlieSSend bei Roland Pidoux am Conservatoire National Supérieur de Paris, bei Heinrich Schiff an der Universität für Musik und darstellende Kunst Wien und bei Clemens Hagen am Salzburger Mozarteum. AuSSerdem nahm er von 2005-2011 an der International Music Academy Switzerland unter der Leitung von Seiji Ozawa teil. Victor Julien-Laferrière gastierte bereits am Pariser Théâtre des Champs-élysées, im KKL Luzern, in der Tonhalle Zürich, im Concertgebouw Amsterdam, in der Philharmonie Essen, bei der CelloBiennale Amsterdam, in der Philharmonie de Paris, im Brüsseler Palais des Beaux-Arts, in deutsch der Phillips Collection in Washington, beim Klavier Festival Ruhr, beim Rheingau Musik Festival, beim Festival des Prager Frühlings, bei den Sommets Musicaux in Gstaad, bei den Folles Journées in Nantes und Tokyo, beim Osterfestival Aix-en-Provence, beim Festival de la Roque d’Anthéron... Er gab Konzerte u.a. mit dem Royal Concertgebouw Orchestra/V. Gergiev, dem Orchestre Symphonique du Québec/E. Gullberg Jensen, dem Orchestre National de France/K. Poska, dem Orchestre du Capitole de Toulouse/T. Sokhiev in der Philharmonie de Paris, mit dem Orchestre National de Belgique/R. González-Monjas, dem Orchester Les Siècles/F.X. Roth, dem Antwerp Symphony Orchestra/Jun Märkl, dem Orchestre Philharmonique de Strasbourg/H. Pishkar, dem Orchestre des Jeunes de l’Abbaye de Saintes/Philippe Herreweghe, dem RTÉ Orchestra Dublin/ N. Stutzmann, dem Brussels Philharmonic Orchestra/J. Rozen/S. Denève, dem Orchestre de Chambre de Lausanne/J. Weilerstein, dem Netherlands Philharmonic Orchestra/A. Joel und dem Orquesta Sinfónica Nacional de Colombia/O. Grangean. Unter seinen letzten diskographischen Neuerscheinungen befinden sich Aufnahmen mit dem Pianisten Adam Laloum (Mirare), mit dem Trio Les Esprits (Sony Music) sowie ein Album mit dem Pianisten Jonas Vitaud (Alpha Classics). 2018 wurde er bei den Victoires de la Musique Classique als „Solist des Jahres“ ausgezeichnet.
GERGELY MADARAS chefdirigent des OPRL Seit dem 1. September 2019 ist der 36jährige ungarische Dirigent Gergely Madaras der neunte Chefdirigent des Orchestre Philharmonique Royal de Liège. Der 1954 in Budapest geborene Gergely Madaras widmete sich zunächst der ungarischen Folklore bevor er die Studien der Flöte, Violine und Komposition begann. Er schloss sein Flötenstudium an der Franz Liszt Akademie in Budapest ab und erhielt das Masterdiplom in Orchesterleitung der Universität für Musik und darstellende Kunst in Wien. Von 2014 bis 2020 war Madaras Chefdirigent des Savaria Symphonieorchesters (Ungarn) und zwischen 2013 und 2019 war er ebenfalls Musikdirektor des Orchestre Dijon Bourgogne (Frankreich). Regelmässig ist Gergely Madaras Gastdirigent unter anderem bei folgenden herausragenden Orchestern: BBC Symphony, BBC Philharmonic, Hallé Orchestra, Budapest Festival Orchestra, Hungarian National Philharmonic, Filarmonica della Scala, Maggio Musicale Fiorentino, deutsch Orchestra Sinfonica Nazionale della Rai, Norwegian Radio Orchestra, Oslo Philharmonic, Copenhagen Philharmonic und Orchestre Philharmonique de Radio France. Er dirigierte in so bedeutenden Konzertsälen wie der Philharmonie de Paris, dem Barbican Centre, der Royal Festival Hall oder der Suntory Hall in Tokyo. Ausserhalb Europa, er gab beachtete Debüts bei den Symphonieorchestern von Melbourne, Queensland (Australien) und Houston (USA). Gergely Madaras hat sich auch als Operndirigent einen hervorragenden Ruf erworben. 2012 wurde er das erste Mitglied der Charles Mackerras Stiftung an der English National Opera. Dank dieses Stipendiums übernahm er die musikalische Leitung der neuen Produktion Simon McBurneys der Zauberflöte im London Coliseum Theater. Im Anschluss dirigierte er folgende hoch gelobte Produktionen: Le Nozze di Figaro, Die Zauberflöte, Otello, La Traviata, La Bohème, Lucia di Lammermoor, Vanessa, Ritter Blaubarts Burg, Albert Herring, Fantasio und Viva La Mamma in renommierten Opernhäusern wie De Nationale Opera Amsterdam, Grand Théâtre de Genève und der Ungarischen Staatsoper. Auch wenn das klassische, romantische und ungarische Repertoire die Grundlage des künstlerischen Schaffens von Gergely Madaras bildet, widmet er sich ebenso intensiv der zeitgenössischen Musik. Er war von 2010 bis 2013 Assistent von Pierre Boulez bei der Lucerne Festival Academy. In den letzten Jahren hat er eng mit den Komponisten George Benjamin, György Kurtág und Peter Eötvös zusammen gearbeitet und über 100 Kompositionen, die nach 1970 entstanden sind, uraufgeführt, dirigiert oder aufgenommen (CD Boesmans mit dem OPRL, 2019). www.gergely.madaras.com
Orchestre Philharmonique Royal de Liège generaldirektor: daniel weissmann – chefdirigent: Gergely Madaras Das Orchestre Philharmonique Royal de Liège (Königlich Philharmonisches Orchester Lüttich OPRL) ist das einzige professionelle Symphonieorchester im französischsprachigen Landesteil Belgiens. Das Orchester erhält die Unterstützung der Föderation Wallonie-Brüssel, der Nationallotterie, der Stadt Lüttich, der Provinz Lüttich und präsentiert seine Konzerte regelmäSSig im glanzvollen Rahmen des Philharmonischen Saals Lüttich (erbaut 1887), im gesamten Land (in Antwerpen, Brüssel, Charleroi, Eupen, Mons, Namur, Saint-Hubert, Sankt-Vith, Turnhout,…), in bedeutenden Sälen und bei groSSen Festivals Europas (Amsterdam, Paris, Wien, Spanien, Schweiz, ...) sowie in Japan, südamerika und den USA. 2021 ist das OPRL zu Gast beim Malta International Music Festival. Dank seines Gründungsdirigenten Fernand Quinet und der nachfolgenden musikalischen Leiter (Manuel Rosenthal, Paul Strauss, Pierre Bartholomée, Louis Langrée, Pascal Rophé, François- deutsch Xavier Roth, Christian Arming) hat das OPRL seine eigene Identität im Schmelztiegel deutscher und französischer Traditionen entwickelt. Seit September 2019 setzt Chefdirigent Gergely Madaras diese Arbeit fort. Uraufführungen, die Verbreitung des belgisch-französischen Repertoires, die Erkundung eines neuen Repertoires zählen zu den Hauptanliegen des Orchesters. Dies zeigt sich in einer umfangreichen Diskographie von über 100 CDs. Zu den aktuellen CD-Produktionen zählen die Gesamteinspielung der Symphonischen Werke von Respighi (BIS), die Symphonischen Werke von Saint-Saëns (BIS), Bloch und Elgar (Dolce Volta), Ysaÿe (Alpha), Franck (Fuga Libera, Musique en Wallonie), Gabriel Dupont (Fuga Libera), Contemporary Clarinet Concertos mit Jean-Luc Votano (Fuga Libera) sowie Heoes Adrien La Marca (La Dolce Volta) und Amanda Favier (NoMadMusic). Seit fast zwanzig Jahren ist das Orchester bestrebt mit unterschiedlichsten Konzepten wie der Music Factory, den Familienkonzerten (Les Samedis en famille), Happy Hour!-Konzerten und OPRL+ neue Publikumskreise zu erreichen. Das gleiche Ziel wird mit mit den Reihen Alter Musik, Weltmusik, der Fünf-Sterne-Klavier-Serie oder Orgelkonzerten verfolgt. Seit 2016 besteht eine enge Partnerschaft mit dem TV-Sender Mezzo Live HD (für Europa, Asien, Kanada). Das OPRL ist sich auch seiner gesellschaftlichen Rolle bewusst: Die klassische Musik einem Publikum nahe zu bringen, das sonst selten oder gar nicht mit ihr in Kontakt kommt, ist ein Herzensanliegen des Orchesters. Dank pädagogischer Projekte mit Schulanimationen wird ein besonders junges Publikum angesprochen, thematische Konzerte werden bei den Concerts à la portée des enfants (Kinderkonzerten) angeboten und seit 2015 entwickelt das Orchester interaktive Projekte in den einzelnen Stadtvierteln dank der Zusammenarbeit mit der Vereinigung ReMuA (El Sistema Liège). www.oprl.be › MENU
La Salle Philharmonique de Liège Inaugurée en 1887 avec le concours du violoniste liégeois Eugène Ysaÿe, la Salle Philharmonique de Liège est un bâtiment de style éclectique d’inspiration Renaissance. Conçue comme une salle « à l’italienne », richement décorée de dorures et de velours rouge, complètement restaurée entre 1998 et 2000, la Salle compte plus de 1000 places réparties en un parterre, un balcon, trois rangs de loges et un amphithéâtre de 240 places. Particulièrement vaste, la scène comporte un orgue de Pierre Schyven (1888, restauré de 2002 à 2005) et des peintures murales évoquant Grétry et César Franck (1954). Siège de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, la Salle Philharmonique de Liège sert régulièrement de studio d’enregistrement aussi bien pour le répertoire symphonique que la musique de chambre ou les musiques anciennes. Les témoignages d’interprètes comme Philippe Herreweghe, Louis Langrée, Pascal Rophé, Éric Le Sage, Paul Daniel… ont conduit plusieurs grandes maisons de disques à choisir cette salle pour ses qualités acoustiques particulièrement flatteuses.
Liège Philharmonic Hall Inaugurated in 1887 with the support of the violinist Eugène Ysaÿe, the Liège Philharmonic Hall / Salle Philharmonique is eclectic in style but basically of Renaissance inspiration. Built on the model of an Italian theatre, richly decorated with gilding and red velvet, it was completely restored between 1998 and 2000. The Hall has seating for over 1000 people, with stalls, balcony, three rows of boxes and an amphitheatre of 240 seats. The vast stage, decorated with mural depicting Grétry and César Franck (1954), includes a Pierre Schyven organ (1888, restored between 2002 and 2005). Home of the Liège Royal Philharmonic, the hall is used regularly as a recording studio for symphonic, chamber or ancient music. The testimony of personalities of the music world including Philippe Herreweghe, Louis Langrée, Pascal Rophé, Éric Le Sage and Paul Daniel led several major recording companies to choose this hall for its very fine acoustics. Der Salle Philharmonique von Lüttich Der 1887 unter Mitwirkung des Lütticher Geigers Eugène Ysaÿe eröffnete Salle Philharmonique von Lüttich ist in einem von der Renaissance inspirierten, eklektischen Stil. Der in „italienischer Art“ entworfene, reich mit Vergoldungen und rotem Samt ausgeschmückte Saal wurde zwis- chen 1998 und 2000 vollkommen renoviert. Der Saal umfasst mehr als 1000 Plätze, die auf ein Parterre, einen Balkon, drei Logenränge sowie einen weiteren Rang von 240 Plätzen aufgeteilt sind. Auf dem besonders weiträumigen Podium befindet sich eine Orgel von Pierre Schyven (1888), die von 2002 bis 2005 restauriert wurde, sowie Wandgemälde, die Allegorien auf Grétry und César Franck darstellen (1954). Der Lütticher Salle Philharmonique ist Sitz des Orchestre Philharmonique Royal de Liège und dient regelmäßig als Aufnahmestudio sowohl für das sym- phonische Repertoire als auch für Kammermusik oder alte Musik. Die Aussagen von Interpreten wie Philippe Herreweghe, Louis Langrée, Pascal Rophé, Éric Le Sage, Paul Daniel usw. veran- lassten mehrere große Labels dazu, für ihre Aufnahmen diesen Saal wegen seiner besonderen akustischen Vorzüge zu wählen.
Recorded in september 2020 at salle philharmonique de liège (belgium) florian B. Schmidt recording pRODUCEr, editing, mixing & mastering Aki matusch recording engineer charles johnston english TRANSLATION achim russer german TRANSLATION Valérie Lagarde DESIGN & Aline Lugand-Gris Souris ARTWORK richard dumas cover photo marco borggreve inside photo (gergely madaras P.2-3) william beaucardet inside photo (orchestre philharmonique royal de liège P.12-13) jean-baptiste millot inside photo (victor julien-laferrière P.20) lászló emmer inside photo (gergely madaras P.21) grégory derkenne & jonas hamers inside photo (P.28) ALPHA CLASSICS DIDIER MARTIN DIRECTOR LOUISE BUREL PRODUCTION AMÉLIE BOCCON-GIBOD EDITORIAL COORDINATOR ALPHA 731 P Alpha Classics / Outhere Music France & orchestre philharmonique royal de liège 2021 © Alpha Classics / Outhere Music France 2021 › MENU
ALSO AVAILABLE ALPHA 547 ALPHA 731
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