E-government pour tous - Rapport d'activités 2009
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Fedict Rapport d’activités 2009 Rapport d‘activités 2009 e-government pour tous Fedict | Maria-Theresiastraat 1/3 Rue Marie-Thérèse | Brussel 1000 Bruxelles | www.fedict.belgium.be
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 3 Contenu Avant-propos 6 1. Une organisation en mouvement 10 Fedict et l’e-government depuis 2001 10 Fedict aujourd’hui 14 2. Activités en 2009 34 Fedict 34 Fedict Shared Services 64 Fedict Select 68 Services de support 70 3. Gestion des performances et moyens 78 Mot de la fin 82
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 6 Avant-propos Cher lecteur, Chère lectrice, fédéral avait deux clients : Belgium.be et Fedweb. Fin 2009, 16 sites avaient déjà été intégrés dans l’environnement portail. Le En 2009 également, Fedict a continué la construc- FSB apporte également la preuve que nos services sont de plus tion de la société numérique. Ces dernières années, en plus en vogue. La plate-forme, où plusieurs services web nous avions déjà jeté les bases de l’e-government. disponibles sont mis à disposition de manière uniforme par En 2009, nos activités ont dès lors été principa- le biais d’une interface claire, proposait à son lancement sept lement axées sur l’implication d’un maximum de services web de la Banque-carrefour des Entreprises. Fin 2009, personnes dans l’e-government. En étoffant notre le FSB est devenu une plate-forme reliée à nos principaux par- offre en services, en encourageant l’utilisation de tenaires, ce qui permettra à l’avenir de séduire les utilisateurs l’ordinateur et d’Internet et en donnant la possibi- à une échelle nettement plus grande encore. lité aux développeurs de participer à l’élaboration des initiatives en matière d’eID, nous avons ren- Nous sommes également parvenus à impliquer davantage de forcé l’e-government sur tous les fronts. personnes sur d’autres fronts encore. Pour exploiter de ma- nière optimale les possibilités de l’eID, nous nous adressons à Le lancement de l’environnement portail fédéral et du Federal des développeurs ; cet axe, conjugué à l’accent mis sur l’open Service Bus (FSB) en 2008 ont été des jalons supplémentaires de source, constitue la pierre angulaire de notre nouvelle appro- l’e-government. Par le biais de l’environnement portail fédéral, che, une approche au bénéfice de la stabilité et de la qualité Fedict propose en effet aux services publics fédéraux un systè- des initiatives d’eID, car des experts en la matière apportent, me flexible de gestion du contenu web. Ce faisant, ils peuvent de par le monde, des améliorations significatives à nos déve- limiter les coûts de développement de leurs sites Internet, tout loppements. en étant en mesure d’en gérer le contenu et de conserver des fonctions spécifiques. Cette approche ‘mutualisée’ s’est avérée Cet échange de bons procédés en coulisses se traduit par fructueuse. À son lancement en 2008, l’environnement portail de magnifiques réussites à l’écran. Mybelgium par exemple est
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 7 Avant-propos de Jan Deprest, Président du Comité de direction un portail regroupant des services publics électroniques exis- des futures applications quotidiennes basées sur l’eID ont été tants et les mettant à disposition par le biais d’un accès web organisées. central et sécurisé. Le citoyen ouvre une session à l’aide de son eID et a ensuite accès, via une interface conviviale, à dif- La Belgique joue un rôle de pionnier en matière d’identités férents services publics en ligne et divers dossiers personnels. électroniques et partage volontiers ce savoir-faire avec d’autres Sign.belgium.be est une autre réalisation dont nous sommes pays. STORK et Taiex ne sont que deux projets parmi d’autres fiers. Grâce à ce site Internet, les citoyens signent des docu- qui mettent en exergue les possibilités de l’e-government. ments officiels au moyen de leur eID et vérifient la validité des signatures électroniques. Tant dans les coulisses que sur l’avant-scène, Fedict poursuit son travail d’informatisation de l’État, d’informatisation de la Le succès de l’e-government n’a bien évidemment de sens société et de promotion de notre pays en tant que région spé- que si tous les utilisateurs peuvent utilement employer les cialisée dans les connaissances en ICT. Toutes ces mesures ne services et les applications proposés. C’est pourquoi nous poursuivent qu’un seul et même objectif : l’e-government pour avons massivement investi dans des initiatives d’améliora- tous. Le présent document donne un aperçu de nos principa- tion de l’accès et des connaissances. Nous avons ainsi, par le les activités et examine la manière dont nous les abordons. biais de Start2Surf@home et de Start2Surf PC Bonus, lancé deux actions susceptibles d’améliorer l’utilisation des outils Je vous souhaite beaucoup de plaisir à la lecture de ce rapport. informatiques et de l’Internet auprès de la population belge. Nous avons en outre redoublé d’efforts pour promouvoir les Jan Deprest applications d’eID. À cet effet, Fedict a donné une subven- Président du Comité de direction tion à Living Tomorrow. Un bus eID a sillonné tout le pays pour présenter les applications à la population et, sur le site de Living Tomorrow à Vilvorde, des séances de présentation
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 10 Une organisation en mouvement Une histoire faite de mutations permanentes manence en question, ce qui a induit la mise en place, en 2007, 1.1 Fedict est un service public fédéral (SPF) récent, spécialisé dans d’une nouvelle structure interne : une structure matricielle dans l’e-government. Après sa constitution en 2001, ce SPF a prin- laquelle les projets et les services sont regroupés dans des pro- cipalement concentré ses activités sur le développement et la grammes horizontaux, soutenus par des pools de compétences Fedict et maintenance de l’infrastructure de base de l’e-government. Pour être plus proche de ses clients, Fedict a transposé ces pierres verticaux. En outre, Fedict ne répond plus exclusivement sous un angle technique aux besoins de ses clients, mais y pourvoit l’e-government angulaires en services destinés aux clients et les a regroupés dans un catalogue de services. Après avoir étoffé et diffusé cette également désormais dans une perspective holistique et orien- tée processus. Le SPF considère que l’adoption d’une approche depuis 2001 offre de services, Fedict s’est attelé à encourager la demande. Le succès de l’informatisation de l’État doit en effet aller de end-to-end (de bout en bout) pour la gestion des processus d’administration entre les différents services publics (perspective pair avec l’informatisation de la société. Fedict a tout d’abord transversale) est un élément essentiel de la poursuite du succès initié un ensemble de mesures et de projets mis en œuvre au rencontré par l’e-government. Dans cette optique, l’e-govern- niveau national, avant, rapidement, de s’ouvrir au niveau in- ment va bien au-delà d’une simple « version électronique des ternational. Fedict positionne la Belgique à l’étranger en tant services administratifs existants » ; il a pour objectif d’améliorer que région spécialisée dans l’innovation et la connaissance en la prestation de services et de créer de nouvelles relations en- ICT. Étant donné que la protection des systèmes d’information tre les autorités, les citoyens et les entreprises. Afin d’améliorer et de transfert d’information dans le cadre de l’e-government encore la qualité de sa prestation de services, Fedict a intégré est essentielle, Fedict a initié en 2005 le projet Information en 2008 ICT Shared Services, l’entité qui propose des services Security. Pour pouvoir continuer à concrétiser ces objectifs am- informatiques opérationnels et spécifiques à des services publics bitieux, Fedict a besoin du personnel informatique approprié. fédéraux. Depuis lors, Fedict se positionne comme un holding Grâce à l’intégration de l’A.S.B.L. e-gov, ce SPF a été en me- constitué de trois entités : Fedict, l’A.S.B.L. e-gov et ICT Shared sure, depuis 2006, de répondre rapidement et efficacement à Services. Pour consolider ce positionnement, le nom et le « look ses besoins en ressources humaines. Cette A.S.B.L. est chargée and feel » de ces trois entités ont été harmonisés. L’A.S.B.L. du recrutement de collaborateurs spécialisés en ICT, d’une part e-gov et ICT Shared Services ont à cet effet été rebaptisés res- pour Fedict, et d’autre part, pour d’autres institutions publiques pectivement Fedict Select et Fedict Shared Services. fédérales. Sous l’angle organisationnel, le SPF se remet en per-
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 11 Les jalons de Fedict 2001 ■ Création de Fedict 2006 ■ Intégration de l’A.S.B.L. e-gov 2002 ■ Fedict est opérationnel 2007 ■ Organisation matricielle 2002-2003 ■ Informatisation de l’État F edict évolue vers une organisation matricielle dotée de pools de compétences verticaux ise en œuvre des premiers jalons et des M (directions générales) et de programmes premières réalisations de Fedict horizontaux (projets et services). 2004 ■ Concept de concept ■ Business Process Management es jalons sont transposés en services pour C Le BPM devient une nouvelle compétence les clients et concrétisés dans un catalogue de au sein de Fedict. services. 2008 ■ éactualisation et « transposition en services » R ■ Informatisation de la société des pierres angulaires Après avoir étoffé et diffusé cette offre de ■ Intégration d’ICT Shared Services ; ce service services, Fedict s’attelle à encourager la demande. s’appelle désormais Fedict Shared Services 2005 ■ Région spécialisée dans l’innovation et la ■ L’A.S.B.L. e-gov devient Fedict Select. connaissance en ICT F edict positionne la Belgique à l’étranger en tant que région spécialisée dans l’innovation et la connaissance en ICT. ■ Initiation du projet Information Security
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 12 Une organisation en mouvement Trois domaines connexes L’informatisation de la société stimule l’utilisation des applica- L’approche de Fedict s’articule autour de trois domaines tions d’e-government. La politique de Fedict se compose de six connexes : l’informatisation de l’État, l’informatisation de aspects: la société et le développement d’une région spécialisée dans l’innovation et la connaissance en ICT. ■ réduire la fracture numérique, car l’accès au monde numérique crée davantage d’opportunités sociales et améliore le bien-être ; L’informatisation de l’État englobe une offre en services ■ postuler la primauté de l’intérêt des utilisateurs au détriment des afférents aux pierres angulaires, la mise en place d’applications possibilités technologiques ; d’e-government et leur intégration dans différents processus ■ mener des campagnes incitatives – mais non interventionnistes – administratifs. Fedict réalise des projets en collaboration avec sur le marché, afin de promouvoir le recours aux technologies de différentes instances publiques. La fourniture d’un appui actif et l’information et de la communication ; la sécurité de l’information constituent à cet égard les deux axes ■ collaborer avec le secteur privé dans le cadre de ces campagnes ; majeurs de sa mission. ■ encourager le secteur belge de l’ICT en intégrant les produits belges dans des campagnes et en promouvant sur la scène inter- nationale des réalisations ayant remporté un vif succès ; ■ combiner des campagnes nationales générales à des actions ciblées afin d’approfondir l’argumentation à destination d’un groupe cible spécifique.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 13 Le développement de la Belgique en tant que région de pointe en matière d’ICT poursuit un double objectif : d’une part, aider les entreprises ICT belges à décrocher de nouveaux marchés à l’étranger et, d’autre part, susciter l’intérêt de socié- tés étrangères afin qu’elles investissent en Belgique. L’objectif général est le développement d’une société de la connaissance belge. Fedict soutient et accélère ce développement en mettant en place des projets et des services liés aux nouvelles technolo- gies et en communiquant à propos de ces initiatives par le biais de différents canaux. Principes de base de l’e-government ■ C’est le client, et non l’Administration, qui occupe une place centrale. ■ Les informations déjà disponibles ne doivent plus être redemandées par l’Administration. ■ La protection, l’intégrité et la confidentialité des informations doivent être garanties. ■ Les formalités administratives doivent être réduites au minimum. ■ L’e-government tient compte de la fracture numérique et prévoit des mesu- res afin de la réduire.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 14 Une organisation en mouvement Fedict tente de concilier de façon optimale les intérêts ■ La loyauté signifie que Fedict entend parler d’une seule voix d’un grand nombre d’acteurs. La vision et les valeurs es- lors de l’interprétation et de la mise en œuvre des décisions 1.2 sentielles constituent le fil conducteur de ces actions. politiques, ainsi que lors de ses contacts quotidiens avec les par- tenaires, clients et fournisseurs. Fedict Vision En étroite concertation avec le ministre en charge de l’Informa- ■ L’intégrité implique que la fiabilité fasse partie intégrante de la déontologie. aujourd’hui tisation, Fedict entend permettre à l’Administration de rendre des services à ses clients, et ce, d’une manière à la fois rapide, ■ La proactivité signifie que Fedict, sans vouloir revendiquer la paternité de certains processus, propose des améliorations et transparente, conviviale, concrète, efficace et fiable. des innovations relatives à la prestation de services à la commu- nauté et à la communication avec cette dernière. Valeurs ■ L’orientation vers les résultats part du postulat selon lequel Innovation, loyauté, intégrité, proactivité, orientation sur les résul- toute personne faisant appel aux services de Fedict est un tats, collégialité, orientation sur les clients, telles sont les valeurs client et a droit à un produit de qualité. fondatrices de Fedict. Elles sont le reflet du mode de réflexion et ■ La collégialité crée une atmosphère de travail où l’esprit d’équi- du mode d’action de l’organisation et sous-tendent l’image qu’elle pe, la collaboration, la communication ouverte, le soutien mu- souhaite véhiculer. Les collaborateurs de Fedict font de ces valeurs tuel et l’investissement dans le succès d’autrui occupent une des normes professionnelles. place centrale. ■ L’orientation vers les clients signifie que Fedict recherche une ■ L’innovation fait référence aux dispositions créatives de Fe- solution optimale pour les besoins de tous ses clients. dict. L’organisation emploie ses compétences pour rechercher et mettre en œuvre de nouvelles technologies, approches et solutions afin de construire un avenir qui soit source d’enrichis- sement pour la communauté. Les valeurs de Fedict
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 15 Structure Fedict n’innove pas seulement en matière de technologies et de prestation de services ; ces dernières années, Fedict s’est en effet également attelée à la modernisation de sa propre organisation. Fedict se positionne désormais comme un holding constitué de trois entités, exerçant chacune une activité principale (core busi- ness), ainsi que de divers services de support. Les activités de ces entités se concentrent sur plusieurs missions spécifiques. ■ Fedict fournit des services « end-to-end » intégrés en matière d’e-government, ainsi que des services articulés sur les pierres angulaires génériques. ■ Fedict Shared Services rend des services ICT opérationnels et spécifiques aux services publics fédéraux. ■ Fedict Select est chargée de la sélection et du recrutement de travailleurs présentant des profils ICT pour les pouvoirs publics fédéraux. Fedict se positionne comme un holding composé de 3 entités et de 10 services de support.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 16 Une organisation en mouvement L’entité Fedict Evolution Depuis sa création, Fedict a opté pour une approche ascendan- te (bottom-up), dans laquelle la prestation de services s’articule autour de l’élaboration progressive de plusieurs pierres angulaires génériques et transversales. Ces pierres angulaires constituent les fondements de l’approche ICT au sein de l’administration : ■ L’environnement de réseau avec FedMAN (Federal Metro- politan Area Network), le réseau à haut débit des pouvoirs publics fédéraux ; ■ L’environnement transactionnel avec le FSB (Federal Service Bus), « l’intermédiaire » intelligent qui structure la communication entre les citoyens, les entreprises et les agents du service public (indépendamment de l’administration qui les emploie), d’une part, et l’Administration fédérale, d’autre part, et qui en assure la gestion harmonieuse ; ■ L’environnement d’accès et d’application avec le portail fédéral, dont les différentes composantes permettent la com- munication entre les diverses applications ;
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 17 ■ L’environnement de sécurisation dont les composantes essentielles sont la gestion des utilisateurs (« user manage- ment »), le token fédéral et – surtout – l’eID ; ■ L’environnement d’information avec des sources authen- tiques comme le Registre national, la Banque-carrefour des Entreprises (BCE) et la Sécurité sociale. Le SPF concentre de plus en plus ses activités sur différents as- pects du support ICT, sur le développement d’applications d’e-go- vernment, sur des campagnes et des projets visant à encourager l’informatisation de la société, ainsi que sur la promotion, sur la scène internationale, de la Belgique en tant que région spécialisée dans l’innovation et la connaissance en ICT. Au fil des années, Fedict s’est davantage focalisé sur les demandes et les besoins de ses clients, à savoir les citoyens, les autres services publics et les entreprises. Cette évolution est allée de pair avec un basculement majeur : l’accent auparavant mis sur le développement des pierres angulaires et du support technique a été déplacé sur les services. Les fondements de Fedict
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 18 Une organisation en mouvement Mission Valeurs La mission de Fedict s’articule autour de six axes : Les collaborateurs de Fedict respectent les valeurs du holding Fedict : innovation, loyauté, intégrité, proactivité, orientation vers ■ le développement d’une stratégie commune en matière d’e- les résultats, collégialité, orientation vers les clients. government, son soutien et le suivi de son exécution ; ■ l’encouragement et le respect de l’homogénéité et de la co- Intervenants hérence de la politique, à l’aune de cette stratégie commune ; ■ Les clients de Fedict sont à la fois les agents du service pu- ■ l’accompagnement des services publics fédéraux lors de la blic, les entreprises et les citoyens. mise en œuvre de cette stratégie commune ; ■ Les fournisseurs sont des organisations publiques com- ■ l’élaboration des normes, standards et architecture de base me Smals et BELNET, d’une part, et des entreprises privées, nécessaires à une mise en œuvre efficace des technologies d’autre part. de l’information et de la communication à l’appui de cette ■ Les partenaires sont les autres services publics et entreprises stratégie, et le suivi du respect de ces normes et standards ; privées. ■ l’élaboration de projets et de services susceptibles d’englober ■ Les collaborateurs de Fedict disposent de connaissances tous les services publics fédéraux et de soutenir la stratégie professionnelles approfondies, de bonnes aptitudes commu- commune ; nicationnelles, ainsi que de compétences en gestion (ou des ■ la gestion de la collaboration entre l’administration fédérale aptitudes propres à leur acquisition). et d’autres autorités en matière d’e-government et de tech- ■ L’ opinion publique se compose essentiellement, pour nologies de l’information et de la communication. Fedict, du parlement, de la presse, des organisations et panels d’utilisateurs, des organisations patronales et des syndicats, ainsi que du monde académique et scientifique. ■ La politique et la réglementation du parlement et du gou- vernement fournissent les grandes orientations.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 19 Structure et fonctionnement En tant qu’entité, Fedict s’est développé autour de trois domaines un masterplan (schéma directeur). Les programmes sont dirigés de compétences, qui constituaient par le passé les quatre Directions par un Senior Responsible Owner (SRO). Le SRO est un membre générales. Au regard de l’évolution des compétences au sein de du Comité de direction ou le président, agissant en sa qualité Fedict, ces quatre Directions générales ont été transformées en trois de business sponsor. « pools de compétences ». Ces pools de compétences (CP) font appel à des collaborateurs disposant du profil adéquat pour réaliser des tâches spécifiques et prévoient en cas de besoin les formations et l’encadrement appropriés. Les pools de compétences sont diri- gés par un directeur général. ■ Le CP PPSM se charge de la gestion des programmes, des projets et des services. ■ Le CP SASS concentre ses activités sur l’architecture du sys- tème, les standards et le support. ■ Le CP IBA est spécialisé dans l’analyse de l’information et des activités. Fedict gère et fournit des services « end-to-end » intégrés en matière d’e-government, ainsi que des services articulés sur les pierres angulaires génériques. Le fonctionnement de Fedict repose sur des programmes bien définis et sur des domaines d’activités au sein de l’organisation, qui englobent les projets et services de Fedict. À l’instar des moyens, ils sont formalisés dans Les intervenants de Fedict
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 20 Une organisation en mouvement L’organisation interne de Fedict repose sur une structure matricielle, Le fonctionnement de Fedict s’articule sur trois niveaux: dans laquelle les pools de compétences apportent l’expertise et les compétences nécessaires aux programmes. Grâce à cette approche ■ Le niveau stratégique : président et Comité de direction modernisée, les pools de compétences ne sont pas isolés, mais colla- Le Comité de direction et son président traduisent la politique du borent étroitement et en permanence. ministre et de sa Cellule stratégique en objectifs stratégiques et opérationnels, programmes et autres activités. Le pilotage straté- gique s’assure que les activités des trois entités de Fedict soient conformes à ses objectifs stratégiques. En cas de divergence entre la stratégie et la mission, le Comité de direction s’efforce d’obtenir, via des interventions du président et de la cellule stratégique, les adaptations nécessaires à la politique. Les différents programmes de Fedict sont soutenus par les pools de compétences.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 21 ■ Le niveau tactique: Opera Les membres du Comité de direction et le président de Fedict agissent aussi, en marge de leur fonction de directeur-général, chef d'équipe et président, en qualité de Senior Responsible Owners (SRO) des initiatives de Fedict. Ils constituent ensemble la structure Opera, un acronyme anglais signifiant « Opportunité, Évaluation et Recommandation d’Actions ». Opera évalue les opportunités, gère le catalogue des services proposés, coordonne les activités et signale les embûches et les risques susceptibles de se manifester dans les programmes. Lors des réunions d’Opera, toutes les missions de Fedict sont harmo- nisées en vue d’obtenir un rendement maximal des moyens dis- ponibles en fonction des objectifs stratégiques et opérationnels définis. ■ Le niveau opérationnel: les « Programme Matrix Teams » Une Programme Matrix Team (PMT) assure le pilotage opéra- tionnel et le suivi des initiatives par programme. Une PMT se compose d’un gestionnaire de programme, d’un gestionnaire du service de programme, d’un analyste opérationnel et d’un archi- tecte de programme. Un programme est un ensemble de projets Un programme se et de services. Les gestionnaires de projets et les gestionnaires compose de plusieurs de services sont respectivement responsables des projets et des projets et services. services.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 22 Une organisation en mouvement L’entité Fedict shared services Evolution Les quatre services publics fédéraux horizontaux (SPF Chancellerie du Premier ministre, SPF Budget & Contrôle de la gestion, SPF Personnel & Organisation et Fedict) sont des organisations re- lativement petites, qui rendent des services globaux à tous les SPF. C’est pourquoi il a été décidé en 2001 d’élaborer une seule politique commune en matière d’ICT, axée sur la stratégie et le développement, la mise en œuvre et l’appui opérationnel de so- lutions ICT. Cette politique commune s’est traduite par une pres- tation de services commune appelée ICT Shared Services. Après sa constitution, un premier Management Plan (plan de gestion) a été élaboré en 2003 afin de définir une vision et un cadre de travail général. ICT Shared Services a été mis en œuvre avec succès et est devenu un pilier essentiel du développement d’un e-government efficace. Fin 2008, ICT Shared Services a été inté- gré, sous la forme d’une entité distincte, dans le holding Fedict et a été rebaptisé Fedict Shared Services. Dans l’organigramme de Fedict, Fedict Shared Services est chargé de la prestation de services informatiques opérationnels et spécifiques aux services publics fédéraux.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 23 Les jalons de Fedict Shared Services 2001 ■ Constitution d’ICT Shared Services 2003 ■ Premier Plan de gestion d’ICT Shared Services 2008 ■ Intégration d’ICT Shared Services dans Fedict et changement d’appellation (Fedict Shared Services)
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 24 Une organisation en mouvement Mission Valeurs Fedict Shared Services assume les tâches suivantes : Les collaborateurs van Fedict Shared Services partagent les va- leurs de Fedict : innovation, loyauté, intégrité, proactivité, orien- ■ prestation de services informatiques opérationnels et spécifi- tation sur les résultats, collégialité et orientation sur les clients. ques aux institutions publiques fédérales clientes, afin de les aider à réaliser leurs objectifs stratégiques. L’accent réside sur la Intervenants contribution à la réalisation des projets et à l’appui opérationnel ■ Les clients de Fedict Shared Services sont les diverses institu- en exécution de SLA mesurables (Service Level Agreements – tions publiques fédérales et cellules stratégiques. contrats sur le niveau de service) ; ■ Les collaborateurs sont à la fois les travailleurs rémunérés ■ fournir une infrastructure et rendre des services ICT opéra- par Fedict Shared Services, les collaborateurs externes (consul- tionnels, de qualité supérieure et conformes au marché pour tants) et les collaborateurs rémunérés par le client, mais re- les institutions publiques fédérales ; cevant leurs directives du directeur d’encadrement de Fedict ■ agir en tant qu’utilisateur pilote des solutions mises au point Shared Services. par Fedict ; ■ Pour les autres personnes intéressées comme les fournis- ■ reprendre la prestation de services opérationnelle nécessaire seurs, les partenaires, l’opinion publique, les décideurs et les et l’appui aux solutions, services et infrastructure informati- législateurs, Fedict Shared Services s’inscrit entièrement dans ques de Fedict et les intégrer dans les institutions publiques le contexte général de Fedict. fédérales ; ■ optimaliser les services et les solutions de Fedict dans le cadre de la prestation de services aux clients (où cela s’avère pos- sible et pour autant que cela s’intègre dans leur stratégie et réponde à leurs besoins) ; ■ exécuter des projets spécifiques en fonction de la program- mation et du modèle organisationnel en vigueur au sein de Fedict.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 25 Structure et fonctionnement Les services ICT opérationnels et spécifiques sont identifiés, élaborés et exploités par une organisation virtuelle, dont les collaborateurs exercent leurs activités chez les clients de Fedict Shared Services. Des protocoles d’accord – qui détermi- nent les prestations à effectuer sous la forme de « Service Level Agreements » – ont été conclus avec la plupart des clients. Fedict Shared Services assure la gestion fonctionnelle des moyens hu- mains et financiers. Cette gestion fonctionnelle incombe à la structure de direction et s’effectue en exécution d’un protocole d’accord conclu avec le client. Si les collaborateurs sont occupés chez Fedict ou recrutés par Fedict Select, ils dépendent, sous les angles à la fois fonctionnel et hiérarchique, du directeur d’enca- drement de Fedict Shared Services. En outre, Fedict Shared Services peut faire appel aux compé- tences dont disposent Fedict et ses services de support. Cette somme d’expérience et d’expertise supplémentaire permet Les intervenants de Fedict Shared Services d’améliorer la qualité de la prestation de services.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 26 Une organisation en mouvement L’entité Fedict Select Évolution La loi du 17 juillet 2001 donne la possibilité aux services pu- blics fédéraux de s’associer pour mener des activités liées à la gestion et à la sécurité des informations. Pour pourvoir plus rapidement aux fonctions vacantes dans ces deux domaines, l’A.S.B.L. e-gov a été créée. Opérationnelle en 2002, l’A.S.B.L. e-gov débute alors le recrutement de collaborateurs IT spéciali- sés pour Fedict. Un an plus tard, cette prestation de services est proposée aux autres membres de l’A.S.B.L., aux services publics fédéraux et aux institutions fédérales ne relevant pas du secteur de la sécurité sociale. En 2006, l’A.S.B.L. e-gov est intégrée dans la structure Fedict. Fin 2008, ICT Shared Services est intégrée dans Fedict, lequel se positionne depuis lors comme un holding à trois entités. Afin de souligner les relations entre les différen- tes entités, le nom et le « look and feel » de ces entités ont été harmonisés. L’A.S.B.L. e-gov est devenue Fedict Select.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 27 Les jalons de Fedict Select 2001 ■ Loi de 17 juillet 2001 ■ Constitution de l’A.S.B.L. 2002 ■ Activation de l’A.S.B.L. e-gov : recrutement pour Fedict 2003 ■ Démarrage du recrutement pour les autres membres 2006 ■ Intégration de l’A.S.B.L. e-gov dans Fedict 2008 ■ Fedict Select devient l’appellation publique de l’A.S.B.L. e-gov
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 28 Une organisation en mouvement Mission Intervenants Fedict Select se concentre sur les tâches suivantes : Le fonctionnement de Fedict Select dépend de différents intervenants : les membres, les fournisseurs, les travailleurs, ■ à la demande des membres, rechercher des collaborateurs l’opinion publique, la politique publique et la réglementation. compétents ayant des profils liés aux métiers de l’ICT, les re- cruter et les mettre à disposition, afin que les membres puis- ■ Les membres de Fedict Select sont les services publics fédé- sent concrétiser leur mission et leur vision ; raux et les institutions fédérales ne relevant pas du secteur de ■ mettre en œuvre des processus concrets, efficaces et trans- la sécurité sociale. parents en matière de recrutement, de gestion des RH et de ■ Fedict Select fait appel à des prestataires de services pu- comptabilité ; en assurer le suivi et l’amélioration continue ; blics ou privés pour proposer les profils ICT souhaités et ga- ■ surveiller et encourager l’homogénéité et la cohérence de la rantir la prestation de services proposée. politique de recrutement pour l’ensemble des membres ; ■ Fedict Select souhaite attirer les meilleurs collaborateurs. ■ gérer la collaboration avec les membres à propos des recru- Les principales caractéristiques sont une connaissance pro- tements de fonctions ICT et fixer les modalités de la colla- fessionnelle approfondie de l’ICT, de bonnes aptitudes à la boration avec Fedict Select en qualité d’employeur légal des communication et des capacités de gestion (ou la capacité à collaborateurs détachés. les acquérir). ■ L’opinion publique influence les activités de Fedict Select. Valeurs Fedict Select se positionne de manière proactive, sur le mar- Les travailleurs, recrutés par Fedict Select et détachés auprès ché du recrutement de professionnels ICT, comme un em- d’un des membres, sont entièrement intégrés dans la politique ployeur reconnu et de qualité pour ce type de salariés, no- des RH de ce SPF. Nous attendons du travailleur détaché qu’il/elle tamment par le biais de campagnes de recrutement. respecte les valeurs et l’identité du SPF en question. Les collabo- ■ En termes de politique publique & de réglementation, rateurs de Fedict chargés de la mission confiée à Fedict Select Fedict Select trouve son origine dans la loi du 17 juillet 2001. respectent les mêmes valeurs essentielles que celles de Fedict. Fedict Select est en outre soumis à la législation sur les A.S.B.L. et collabore avec ses membres sur la base de modalités spé- ciales de collaboration.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 29 Structure et fonctionnement Fedict Select est une association sans but lucratif. Elle ne peut rendre ses services qu’à ses membres et exclusivement à leur demande. Fedict Select les accompagne et les soutient lors du recrutement de collaborateurs ICT spécialisés. Afin de répondre rapidement et efficacement aux demandes et aux besoins des membres, Fedict Select recrute elle-même ses travailleurs et les détache ensuite auprès de l’établissement public concerné. Les membres reprennent les travailleurs de Fedict Select dans leur organisation et les intègrent dans leur politique de RH. Cela implique notamment que toutes les activités financières et en matière de RH (promotions, évaluations, formations, etc.) s'ap- pliquent aussi, dans la mesure du possible, à leurs collaborateurs détachés. Outre le processus de sélection et de recrutement, Fedict Select se charge également de la gestion du personnel, y compris des relations avec les organisations syndicales, de la gestion juridique et de la comptabilité. S’agissant de ces deux dernières tâches, Fedict Select fait appel aux services de support de l’organisation Fedict. Elle peut également recourir, de maniè- re ponctuelle, aux différents pools de compétences et services Les intervenants de Fedict Select de support.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 30 Une organisation en mouvement Services de support Les services de support proposent leur expertise aux trois en- tités et à d’autres services. Il s’agit de Marcom (Marketing et communication), de FMSO (Fedict Management Support Office), du Service juridique, des Relations internationales, des Marchés publics, du Service Desk, d’Infosec, de Budget et Contrôle de Gestion, du Personnel et Organisation et du Secrétariat et Logistique. ■ Marcom se charge de la communication interne et externe de Fedict. ■ FMSO se charge du suivi continu du fonctionnement de l’or- ganisation afin de fournir des conseils stratégiques en ma- tière de politique. ■ Le Service juridique assure l'encadrement légal adéquat des projets et services de Fedict relatifs à l'ICT et contribue à la prise de décisions et à l'adoption de réglementations juridi- quement correctes en matière d'e-government. ■ Relations internationales a pour objectif de faire de la Bel- gique une région de la connaissance ICT reconnue dans le monde entier. ■ Le service Marchés publics rédige les marchés publics et as- sure le suivi de leur exécution. ■ Le Service Desk est l’interlocuteur central pour les clients de Fedict qui souhaitent des renseignements ou cherchent de l’aide en cas de problèmes techniques inhérents aux services de Fedict.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 31 ■ Infosec offre une expertise et un support dans le domaine de la sécurité des informations. ■ Le Service Budget et Contrôle de la gestion vérifie les moyens de fonctionnement, les budgets relatifs aux projets ainsi que les ressources humaines disponibles de Fedict. ■ Le Service Personnel et Organisation gère les activités de ressources humaines de l’organisation. ■ Le Service Secrétariat et Logistique fournit un support pro- fessionnel au président, aux directeurs généraux et à leur ser- vice respectif, ainsi qu’aux visiteurs.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 32 Photo Living Tomorrow
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 33 Activités en 2009
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 34 Activités en 2009 2.1 1. Frontoffice Le programme Frontoffice regroupe tous les projets et ser- ■ L'environnement portail fédéral La nouvelle infrastructure du portail fédéral, qui a été mise en Fedict vices assortis d’une application en ligne pour les citoyens, les entreprises et les agents de l’Etat. Frontoffice permet à service en 2008, a été conçue comme un système de gestion du contenu web flexible (WCMS - Web Content Management chaque utilisateur d’avoir aisément et efficacement accès System). Il permet aux services publics fédéraux d’utiliser l’in- aux informations qui le concernent. frastructure du portail dans le cadre de la mise en œuvre de leur propre site Internet. Grâce à cette approche « mutualisée », les services publics limitent les frais de développement de leurs si- tes Internet. Ils peuvent gérer eux-mêmes le contenu des sites en conservant leurs fonctionnalités spécifiques. Fedict se charge des activités d’exploitation de l’environnement portail fédéral et assure l’accompagnement des services publics lors du dévelop- pement de leur propre site. Au lancement de l’environnement portail, Fedict avait deux clients : le portail fédéral Belgium.be et le portail du personnel fédéral Fedweb. Fin 2009, il en comptait déjà 16. Cette croissance exponentielle du nombre de clients a entraîné un doublement des pages consultées : de 2,2 mil- lions par mois à 4,4 millions. Ce doublement s’est en outre accompagné d’une amélioration sensible des performances de consultation (de 1,7 seconde à 0,8 seconde).
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 35 Sites intégrés dans l’environnement du portail fédéral (au 31 december 2009) Portail : Autres sites des autorités : ■ www.belgium.be ■ Sûreté de l’État : suretedeletat.belgium.be ■ Infoshop: infoshop.belgium.be SPF: ■ Commissariat général aux Réfugiés et Apatrides : www.cgra.be ■ SPF Chancellerie du Premier ministre: ■ Institut pour l’égalité des femmes et des hommes : igvm-iefh.belgium. chancellerie.belgium.be ■ Agence fédérale des Médicaments et des Produits de Santé : ■ Personnel et Organisation pour le www.fagg-afmps.be portail du personnel fédéral : ■ Quickonomie : www.quickonomie.be www.fedweb.belgium.be ■ Journée du développement durable : www.journeedeveloppementdurable.be ■ Fedict: www.fedict.belgium.be ■ eID: eid.belgium.be ■ SPF Finances : finances.belgium.be ■ Felink: www.felink.be ■ SPF Affaires étrangères : diplomatie.belgium.be ■ SPF Economie : economie.fgov.be / statbel.fgov.be
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 36 Activités en 2009 ■ WCMS Light ■ Mybelgium Certaines instances publiques n’ont pas besoin, pour la mise en En collaboration avec la Chancellerie, Fedict a lancé le portail œuvre et la maintenance de leur propre site, d’un système com- Mybelgium.be, qui regroupe les services publics électroniques plet de gestion du contenu web. Il s’agit de clients souhaitant un existants et y donne accès via un site web central et sécurisé. site Internet standard sans exigences spécifiques et sans trop de Grâce à une interface claire, le citoyen a accès aux différents ser- fonctionnalités particulières. Pour leur permettre également de vices publics en ligne et à des dossiers personnels sans devoir bénéficier de l’avantage de la « mutualisation », Fedict a débuté systématiquement se ré-identifier. Dès l’ouverture d’une session la préparation d’un nouveau service : le WCMS Light. Il s’agit sur Mybelgium.be à l’aide de l’eID, l’utilisateur peut ouvrir, via ce d’un système de gestion du contenu web plus léger, basé sur « guichet unique », une sélection de sites Internet personnalisés l’open source. Cela signifie concrètement que deux types de sites où il pourra effectuer des transactions. La convivialité et l’effica- seront intégrés dans ce système : une cinquantaine de sites, dont cité sont les maîtres mots de ce portail ; à cet effet, les services Monarchie.be et Premier.be, et des sites événementiels temporai- en ligne existants ont été regroupés dans des clusters synopti- res, comme les sites présentant un projet ou des sites marketing ques. Fin 2009, 85 services en ligne étaient déjà accessibles via liés à des campagnes. Cette version « light » doit permettre de Mybelgium.be. Cette offre s’étend en permanence et fera en mettre de tels sites en ligne dans un délai d’un mois. définitive de Mybelgium.be un guichet électronique complet qui sera en permanence ouvert aux citoyens.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 37 Mybelgium regroupe les service pu- blics électroniques existants et les rend accessibles via un seul accès web centralisé et sécurisé.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 38 Activités en 2009 ■ eBirth tions relatives à eBirth. Des séances d’information ont été orga- eBirth simplifie et automatise les procédures de notification des nisées pour toutes les communes comptant une maternité, afin naissances, sans modifier le rôle des différents acteurs impliqués de fournir au service de l’État civil tous les renseignements utiles dans le traitement des données de naissance. eBirth permet à un à la mise en œuvre d’eBirth. Ces séances ont permis de toucher prestataire de soins de notifier par voie électronique une nais- plus de 90% du public cible. En collaboration avec la plate-forme sance au service de l’État civil de la commune de naissance et de eHealth, d’autres séances d’information ont été organisées à transmettre les données statistiques médicales directement aux destination de tous les hôpitaux et prestataires de soins. Communautés. Les agents de l’État civil recevront les informa- tions concernant la naissance et pourront transférer les données Après le développement technique et la campagne de commu- socioéconomiques aux Communautés. Pour la déclaration de nication, Fedict implémentera eBirth tout d’abord dans trois naissance, les parents devront cependant encore se présenter au communes pilotes : Bornem, Etterbeek et Marche-en-Famenne. bureau de l’État civil. Cette application sera ensuite déployée de manière généralisée et progressive. Fedict a développé deux applications spécifiques : eBirth Medical pour les hôpitaux et les prestataires de soins et eBirth City pour ■ Directive européenne « Services » l’État civil de la commune où la naissance a eu lieu. Chaque ap- La directive relative aux services est une directive européenne qui a plication est accessible par le biais de deux types d’interface : une pour but de faciliter les transactions commerciales pour les entre- application web ou des services web. L’application web est acces- prises qui fournissent ou utilisent des services au sein de l’Union sible par le biais d’un navigateur Internet (avec accès sécurisé). européenne. La directive, transcrite en droit belge, devait être en Quant aux services web, ils permettent d’intégrer directement les vigueur pour la fin 2009, dispose en son article 8 que toutes les différentes fonctionnalités d’eBirth dans les logiciels actuels des procédures qu’une entreprise doit suivre pour pouvoir proposer hôpitaux ou des communes. ses services au sein de l’Union européenne doivent pouvoir être effectuées à distance et par voie électronique. De même, toutes En 2009, outre le développement technique, la communication les informations doivent être disponibles à distance. Fedict, qui avec les parties concernées a fait l’objet d’une attention particu- était chargé du développement du volet « automatisation », a mis lière. Fedict a lancé deux sites web regroupant toutes les informa- en place une architecture qui reposait sur ces deux principes.
Fedict Rapport d’activités 2009 p. 39 Avant qu’une entreprise étrangère puisse proposer ses services en dernières. La version adaptée de la BCE a été mise en service en Belgique, elle doit disposer des autorisations requises et accom- novembre 2009. plir certaines procédures. Pour ce faire, l’entreprise peut s’adres- ser directement aux administrations ou faire appel à l’un des neuf guichets d’entreprises. En collaboration avec le SPF Économie, Fedict a donné à toutes les administrations concernées ainsi qu’aux guichets d’entreprises accès à la Banque Carrefour des Entreprises (BCE) afin qu’ils puissent enregistrer aisément tou- tes les procédures et autorisations en un seul lieu central. Étant donné que jusqu’à ce moment, seules les entreprises établies en Belgique pouvaient être enregistrées dans la BCE, cette der- nière a fait l’objet d’une adaptation. Depuis lors, les entreprises étrangères qui proposent des services en Belgique sans y être établies peuvent également être enregistrées dans la BCE. Elles obtiennent ainsi un statut spécial, dont le principal avantage est qu’il leur confère, comme aux entreprises belges, un numéro d’entreprise. Elles peuvent dès lors utiliser ce numéro comme référence unique pour leur communication et interaction avec les différentes administrations. Pour les guichets d’entreprises et les administrations, le choix de la BCE est également intéressant. Ces instances sont en effet habituées à travailler avec la BCE, ce qui facilite grandement l’enregistrement des procédures. Un processus standard a également été défini afin de permettre le suivi aisé de l’avancement d’une demande. La BCE devient ainsi Le site Internet un registre central offrant à chaque entreprise un aperçu conso- de la Directive lidé de toutes les autorisations demandées et du statut de ces « Services »
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