Expresamente para torrefactores Périodique d'informations sur le monde du café Octubre Octobre 2016 - magazine - Newscai
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CoffeeTrend - Spedizione in A.P. - 45%, D.L. 353/2003 (conv. in L. 27/02/2004 n° 46) Art. 1, comma 2/DCB “TS” - Tassa Pagata/Taxe Parçue/Economy/Compatto - Ottobre 2016 POSTE ITALIANE S.p.A. www.newscai.com Expresamente para torrefactores Périodique d’informations sur le monde du café Octubre magazine Octobre 2016
Sumario Sommaire 5 EDITORIAL ÉDITORIAL PERSPECTIVAS DEL MERCADO PERSPECTIVES DU MARCHÉ 6 Hacia un futuro sostenible Vers un futur durable 26 EN PRIMER PLANO AU PREMIER PLAN ¿Qué lecciones se sacan de la Conferencia Mundial? Quelles leçons peut-on tirer de la Conférence mondiale? LAS EMPRESAS COMO CENTROS DES INTERÉS FOCUS SUR LES ENTREPRISES 46 Opem Brasileña Opem est Brésilienne 54 Cama presenta sus últimas innovaciones relativas a la generación Break-Through Cama présente ses dernières innovations,la Break-Through Generation 60 Tme: la magia del café pide las dosis justas Tme: la magie du café il faut les doses justes. 66ÍNDICE DE ANUNCIANTES INDEX DES ANNOUCEURS 4 5 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
Editorial Éditorial El fenómeno El Niño y la huelga de los medios de Le phénomène El Niño, auquel est venu s’ajouter transporte de julio, tuvieron un impacto negativo en récemment la grève des moyens de transport, a eu la producción de café colombiano y en las exporta- un impact négatif sur la production de café colom- ciones de ese mismo mes. Aunque los efectos ne- bien et sur les exportations du mois de juillet. Même gativos de El Niño ya se habían hecho notar en los si les effets négatifs du Niño avaient également été meses anteriores, la producción bajó aún más en ju- pressentis au cours des mois précédents, la produc- lio, debido a los problemas relativos a la organización tion du mois de juillet a ultérieurement baissé à cause del transporte desde los centros de recogida. Así, en de la difficulté à organiser les transports à partir des julio se produjeron 102.000 sacos, lo que significó centres de récolte. Au total, 102 000 sacs ont été una disminución del 75%, en comparación con los produits au mois de juillet, soit une baisse de 75% par 463.000 sacos que se generaron en el mismo pe- rapport aux 463000 sacs produits à la même période ríodo de 2015. Todo esto repercutió en la marcha de en 2015. Tout cela se reflète sur l’évolution des expor- las exportaciones del primer semestre del año, que tations au premier semestre de l’année en cours et sufrieron un frenazo en relación al impulso inicial. En met résolument un frein à la hausse qui s’était vérifiée este sentido, las exportaciones del período enero- initialement : les exportations se référant à la période julio de 2016 alcanzaron los 7,6 millones de sacos, janvier-février 2016 ont atteint 7,6 millions de sacs, lo que supuso una disminución del 1% en compara- soit une diminution de 1% par rapport aux 7,7 millions ción con los 7,7 millones de sacos del mismo período de sacs produits au cours de la même période l’an- anterior. De todas formas, a largo plazo la tenden- née dernière. La tendance sur le long terme reste tou- cia sigue siendo positiva, ya que durante los últimos tefois positive : la production totale de café au cours doce meses la producción total de café (de agosto des douze derniers mois (août 2015 – juillet 2016) de 2015 a julio de 2016) se incrementó con fuerza. a considérablement augmenté. Entre août 2015 et De hecho, entre agosto de 2015 y julio de 2016 esta juillet 2016, la production de café a atteint plus de fue de más de 14,1 millones de sacos, un 8% más 14,1 millions de sacs, +8% par rapport aux 13,1 mil- en comparación con los 13,1 millones de sacos que lions de sacs produits entre août 2014 et juillet 2015, se produjeron entre agosto de 2014 y julio de 2015. grâce notamment à une augmentation importante du En ello también influyó el aumento significativo de los nombre d’exportateurs de café enregistrés et dont on exportadores de café que se registraron durante los a pu constater les effets au cours des derniers mois. últimos meses, lo que implica no solo la respuesta Cela témoigne d’une réponse positive des produc- positiva de los productores y exportadores colombia- teurs et exportateurs colombiens, mais également nos, sino también el posible aumento de la cantidad d’une augmentation potentielle des quantités de café de café exportado. En efecto, solo en mayo de 2016 exportées. Au mois de mai 2016, 40 nouveaux expor- se registraron 40 nuevos exportadores. Esta cifra tateurs ont été enregistrés. Ce qui a représenté une supone un aumento del 74% en comparación con augmentation de 74% par rapport aux 23 nouvelles las 23 nuevas inscripciones de abril de 2016, y un inscriptions formalisées au mois d’avril 2016 et une incremento del 135% en relación a la media mensual augmentation de 135% par rapport à une moyenne de 17 nuevas inscripciones, entre enero y marzo de mensuelle de 17 nouveaux enregistrements entre jan- 2016. El 1 de junio había 331 exportadores de café vier et mars 2016. Au 1er juin, le nombre total d’ex- registrados, y de estos 108 eran nuevas inscripcio- portateurs de café enregistrés et actifs était de 331, nes. dont 108 étaient de nouveaux inscrits. Colom_Leonardo CoffeeTrend_175x45.indd 3 03/10/13 09:39 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
Hacia un futuro sostenible Perspectivas del Mercado I Perspectives du Marché 6 7 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
Vers un futur durable El potencial y los límites Potentialités et limites del sector africano del café du secteur africain du café La Conferencia Mundial del Café de Adís La conférence mondiale sur le café d’Ad- Abeba puso de relieve los problemas del dis-Abeba a remis au premier plan les sector africano del café, y subrayó los problématiques du secteur africain du problemas y los retrasos que todavía pe- café et montré que des lacunes et des nalizan el gran potencial productivo de retards continuent de pénaliser le gros este continente. El tema también se in- potentiel de production de ce continent. cluyó en la agenda de la 115ª sesión del Ce sujet faisait également partie de l’a- Consejo Internacional del Café, que se genda de la 115ème session du Conseil celebró en Milán en septiembre de 2015. international du Café qui s’était déroulé En aquella ocasión, también se presentó en septembre 2015 à Milan, session au la versión actualizada de un estudio es- cours de laquelle avait été présentée une pecífico de la OIC sobre la “Sostenibili- version mise à jour d’une étude spécifi- dad del sector del café en África”. que de l’OIC sur la «Durabilité du secteur Según los datos, África es la región du café en Afrique». CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
geográfica en la que se engloba el ma- D’après les données, l’Afrique est la zone yor número de países productores, esto géographique ayant le plus grand nom- es, nada más y nada menos que 25, en bre de pays producteurs: pas moins de comparación con los 11 de Asia y Ocea- 25, contre 11 en Asie et Océanie, 12 en nía, los 12 de México y Centroamérica, y Amérique centrale et 8 en Amérique du los 8 de Sudamérica. Pero, sin embargo, Sud. Mais, depuis la fin des années 80 también es la única zona que ha regis- et jusqu’à aujourd’hui, c’est également la trado un crecimiento negativo en lo que seule à avoir enregistré une baisse de la a la producción se refiere, desde finales production. de los años ochenta hasta la actualidad. Tendance à la baisse Una evolución negativa Les graphiques 1 et 2 montrent claire- Los gráficos 1 y 2 muestran de forma ment et immédiatement cette évolution. clara e inmediata esta evolución. En Dans la période comprise entre les deux efecto, en el período comprendido entre années caféières 1965/66 et 1988/89, las temporadas cafeteras 1965/1966 y au cours de laquelle était en vigueur ce 1988/1989, en el que estaba en vigor el qu’on appelle le système des quotas, la denominado sistema de cuotas, la pro- production moyenne de l’Afrique s’est ducción anual media de África fue de attestée à 19,4 millions de sacs. 19,4 millones de sacos. Pero en los 25 Au cours des 25 ans qui ont suivi, le años siguientes la cifra anual bajó hasta chiffre annuel a baissé à 16,3 millions los 16,3 millones de sacos, lo que signifi- de sacs, soit une baisse de 15,6%. Au ca un descenso del 15,6%. cours de la même période de temps, la En ese mismo período, la producción production de l’Amérique du sud a au- de Sudamérica aumentó un 68,5%, la gmenté de 68,5%; celle de l’Amérique de México y Centroamérica un 26,8%, y centrale de 26,8%; celle de l’Asie et de la de Asia y Oceanía nada más y nada l’Océanie carrément de 455,3%. menos que un 455,3%. En términos re- En termes relatifs, la part moyenne de lativos, la cuota media de la producción la production mondiale attribuable à l’A- mundial procedente de África pasó de frique est passée d’un peu moins d’un poco menos de una cuarta parte (24,9%), quart (24,9%) entre 1965/66 et 1988/89 8 9 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
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Tabla 1 – Productores y superficie cultivada (estimaciones del año 2010) Tableau 1 – Producteurs et surfaces cultivées (estimations: année 2010) Numero di Numero di Totale Superficie media Numero di Incidenza Incidenza Totale Totale Percentuale produttori lavoratori (ettari) arbusti percentuale percentuale popolazione popolazione popolazione della piccola della grande rurale rurale proprietà proprietà Anzahl an Anzahl an Gesamt Durchschnittliche Anzahl der Anteil Anteil Bevölkerung Ländliche Anteil der Erzeugern Beschäftigten Fläche (Hektar) Sträucher kleiner großer gesamt Bevölkerung ländlichen Unternehmer Unternehmer gesamt Bevölkerung in % Total África (25) / Total Afrique (25) 11.663.353 437.165 12.100.518 2.440.684 572.509.238 716.334.254 455.435.416 63,60% Angola / Angola 35.853 1.200 37.053 52.200 97,00% 3,00% 22.137.261 12.618.239 57,00% Uganda / Ouganda 1.713.523 65.000 1.778.523 282.284 332.509.238 97,00% 3,00% 38.844.624 32.629.484 84,00% Costa de Marfil / Côte d’Ivoire 650.000 65.000 715.000 360.000 98,00% 2,00% 20.804.774 9.778.244 47,00% Etiopía / Ethiopie 2 500 000 250.000 2.750.000 509.000 95,00% 5,00% 96.506.031 78.169.885 81,00% Camerún / Cameroun 600.000 1.500 601.500 140.000 96,00% 4,00% 22.818.632 10.496.571 46,00% República Democrática del Congo / Congo (RDC) 650.000 2.500 652.500 200.000 90,00% 10,00% 69.360.118 40.228.868 58,00% Madagascar / Madagascar 350.000 30.000 380.000 200.000 100,00% 0 23.571.962 15.557.495 66,00% Kenia / Kenya 650.000 10.000 660.000 160.000 55,00% 45,00% 45.545.980 34.159.485 75,00% Tanzania / Tanzanie 2.400.000 4.000 2.404.000 229.000 240.000.000 90,00% 10,00% 50.757.459 35.022.647 69,00% Burundi / Burundi 800.000 100 800.100 60.000 100,00% 0 10.482.752 9.224.822 88,00% Togo / Togo 62.282 800 63.082 37.768 90,00% 10,00% 6.993.244 4.265.879 61,00% Ruanda / Rwanda 750.000 100 750.100 42.000 99,00% 1,00% 12.100.049 8.712.035 72,00% República Centroafricana / R. Centrafricaine 150.000 1.500 151.500 60.000 80,00% 20,00% 4.709.203 2.825.522 60,00% Sierra Leona / Sierra Leone 45.000 200 45.200 2.000 99,00% 1,00% 6.205.382 3.723.229 60,00% Guinea / Guinée 38.000 150 38.150 46.000 97,00% 3,00% 12.043.898 7.587.656 63,00% Ghana / Ghana 4.182 85 4.267 2.949 97,00% 3,00% 26.442.178 12.427.824 47,00% Liberia / Libéria 24.000 100 24.100 2.000 98,00% 2,00% 4.396.873 2.242.405 51,00% Nigeria / Nigéria 200.000 1.000 201.000 25.000 96,00% 4,00% 178.516.904 94.613.959 53,00% República del Congo / R. du Congo 15.000 250 15.250 7.500 98,00% 2,00% 4.558.594 1.595.508 35,00% Benín / Bénin 6.000 80 6.080 9.500 100,00% 0 10.599.510 5.935.726 56,00% Gabón / Gabon 2.000 250 2.250 2.000 98,00% 2,00% 1.711.294 222.468 13,00% Malaui / Malawi 15.000 3.000 18.000 3.500 25,00% 75,00% 16.829.144 14.136.481 84,00% Guinea Ecuatorial / Guinée équatoriale 1.500 200 1.700 1.200 100,00% 0 778.061 466.837 60,00% Zambia / Zambie 1 50 51 6.000 5,00% 95,00% 15.021.002 9.012.601 60,00% Zimbabue / Zimbabwe 1.012 100 1.112 783 75,00% 25,00% 14.599.325 9.781.548 67,00% 1.012 100 1.112 783 75,00% 25,00% 14.599.325 9.781.548 67,00% entre 1965/1966 y 1988/1989, a apenas à 11,8% à peine, entre 2009/10 et el 11,8% entre 2009/2010 y 2014/2015. 2014/15. Siempre entre 1966 y 1989, tres países Entre 1966 et 1989 toujours, pas moins africanos se situaron entre los diez pri- de trois pays figurent dans le classement meros productores mundiales [Costa de des dix premiers producteurs mondiaux: Marfil (4º), Etiopía (6º) y Uganda (7°)]. Asi- Côte d’Ivoire (4ème), Ethiopie (6ème) mismo, 8 se colaron entre los 20 prime- et Ouganda (7ème). Et 8 pays figurent ros productores, que en aquella época carrément parmi les 20 premiers, qui aseguraban el 91% de la producción me- couvrent à l’époque 91% de la produc- dia mundial. Por contra, entre 2009/2010 tion moyenne mondiale. y 2014/2015, el único país africano que Entre 2009/10 et 2014/15, le seul pays apareció en la lista de los diez mayores africain figurant dans le top 10 est l’Ethio- productores mundiales de café fue Etio- pie, avec une production moyenne de pía, con una producción media de 6,8 6,8 millions de sacs (l’Ouganda étant millones de sacos (Uganda se situó en 11ème). Et, enfin, au cours des 25 der- undécima posición). Pero todavía hay nières années, entre 1989/90 et 2014/15, más, ya que en los 25 años comprendi- les quatre principaux pays producteurs dos entre 1989/1990 y 2014/2015, los 4 africains ont globalement compté pour principales productores africanos repre- moins de 10% de la production mondia- sentaron en total menos del 10% de la le. producción mundial. Le cas de l’Angola El caso de Angola Le déclin le plus spectaculaire revient La disminución más drástica se la ano- à l’Angola qui comptait au milieu des tó Angola, un país que a mediados de années 70 pour 5% de la production 10 11 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
Gráfico 1 – Producción media mundial por regiones Graphique 1 – Production moyenne mondiale 120,00 100,00 (en milliers de sacs de 60 kg) (miles de sacos de 60 kg) 80,00 60,00 40,00 20,00 0 Temporadas 1965-1988 Temporadas 1989-2014 Année de récolte 1965 - 1988 Année de récolte 1989 - 2014 África Asia y Oceanía México y Centroamérica Sudamérica Afrique Asie & Océanie Mexique & Amérique centrale Amérique du Sud los años setenta representaba el 5% de mondiale. Les décennies de guerre ci- la producción mundial. Sin embargo, la vile ont détruit aussi le secteur du café guerra civil de décadas también destruyó que les autorités tentent maintenant de el sector del café, un sector que las auto- relancer avec l’aide de capitaux et de ridades locales están tratando de relanzar compétences étrangers. En 2015/16, ahora, gracias a la ayuda de competen- la production angolaise était de 41.000 cia y capital extranjeros. En 2015/2016 sacs à peine, contre 3,5 millions au début la producción de Angola fue de apenas des années 70. 41.000 sacos, frente a los 3,5 millones de principios de los años setenta. De nouvelles hiérarchies Bien qu’ayant une histoire moins dra- Las nuevas jerarquías matique que celle de l’Angola, les autres En otros países la producción también se pays ont eux aussi subi une restructura- ha reducido de modo significativo, aun- tion importante de leur secteur du café. que no de forma tan drástica como en Après un pic de 6,32 millions de sacs en Angola. En este sentido, Costa de Marfil 1990/00, la Côte d’Ivoire a connu par alcanzó la cifra máxima de 6,32 millones la suite une évolution fluctuante, à cau- de sacos en 1999/2000, pero después se d’une situation interne difficile. Après registró una tendencia fluctuante, debido avoir atteint un minimum historique de a la difícil situación interna. Su mínimo 982.000 sacs au début de la décennie, la histórico, 982.000 sacos, data de princi- production s’est redressée au cours des pios de este decenio, aunque en los años années suivantes autour de 2 millions de sucesivos la producción se asentó, y se sacs, avec une légère baisse au cours situó en aproximadamente 2 millones de la période récente (1,8 millions en de sacos. De todas maneras, conviene 2015/16). Le Cameroun est passé d’u- señalar que en tiempos más recientes ne moyenne d’un million et demi de sacs esta ha disminuido algo (1,8 millones dans les années 80 et 90, au demi-million en 2015/2016). Por su parte, Camerún de sacs actuellement. Le Kenya produ- ha pasado de una media de un millón it lui aussi aujourd’hui 700-800000 sacs 12 13 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
Visit us: Pad. 13 Stand L36 M35 20-22 OCTOBER 2016 23 - 27 Oct. 2015 VISIT US: Hall 27- Booth 27 Occhiobello - Italy Contacts Contacts info@imf-srl.com - www.imf-srl.com FOLLOW US IMF srl - INDUSTRIA MACCHINE FERRARESE IMF srl - INDUSTRIA MACCHINE FERRARESE Via delle scienze, 6 - 45030 Occhiobello (Rovigo) - Italy Tel. +39 0425 760109 - Fax +39 0425 761126 Via delle scienze, 6 - 45030 Occhiobello (Rovigo
Gráfico 2 – Producción mundial de café por regiones Graphique 2 – Production moyenne mondiale par zone géographique 100 % 80 % (en pourcentage sur la production mondiale) (porcentaje sobre la producción mundial) 60 % 40 % 20 % 0% Temporadas 1965-1988 Temporadas 1989-2014 Année de récolte 1965 - 1988 Année de récolte 1989 - 2014 África Asia y Oceanía México y Centroamérica Sudamérica Afrique Asie & Océanie Mexique & Amérique centrale Amérique du Sud y medio de sacos en los años ochenta par an, soit près d’une moitié de moins y noventa, al medio millón de sacos de par rapport aux moyennes des trois der- la actualidad. En fin, Kenia produce hoy nières décennies du siècle dernier. día 700.000-800.000 sacos al año, casi Seuls les deux plus gros producteurs afri- la mitad si lo comparamos con la media cains affichent des tendances historiques de los tres últimos decenios del siglo pa- positives. En Ethiopie, au cours des cin- sado. quante dernières années, la production En el lado opuesto, solo los dos princi- a atteint un taux annuel de 2,2% (2,7% pales productores africanos, Etiopía y à partir de 1989/90). Forte consolidation Uganda, presentan una tendencia histó- également pour l’Ouganda, avec un pic rica positiva. Así, en Etiopía la producción historique de 4,755 millions de sacs en- ha aumentado durante los últimos cin- registré au cours de l’année de récolte cuenta años a una media anual del 2,2% 2015/16. (del 2,7% a partir de 1989/1990). Por su parte, Uganda también se ha consolida- Le rôle du café do, y su récord (4,755 millones de sacos) Malgré une forte baisse de la produc- lo ha alcanzado en la temporada cafetera tion, le secteur du café est encore une 2015/2016. rubrique importante de l’économie rurale africaine qui emploie, estime-t-on, près El papel del café de 12 millions d’unités. Dans la plupart A pesar de la fuerte caída de la produc- des pays, c’est la petite propriété qui ción, el cultivo del café sigue siendo un prévaut, avec comme seules exceptions capítulo importante de la economía rural la Zambie, le Malawi et, en partie, le Ken- africana, ya que se calcula que emplea ya. Comme nous pouvons le voir dans le a alrededor de 12 millones de personas. tableau 1, en 2010, les activités de pro- En la mayoría de los países predomina duction absorbaient en Ethiopie, 2,75 la pequeña propiedad, con la única ex- millions de personnes. À la seconde pla- cepción de Zambia, Malaui y, en parte, ce, nous trouvons curieusement la Tan- Kenia. Como se ve en la tabla 1, en 2010 zanie, avec 2,404 millions de travailleurs, 14 15 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
20-22 OCTOBER 2016 VISIT US: Hall 28 - Booth 28
trabajaban en Etiopía en las actividades pour une production qui de dépasse pas relacionadas con la producción del café le million de sacs. Plus que pour l’Ou- 2,75 millones de personas. En segundo ganda (1,78 millions) qui peut pourtant lugar se encuentra, sorprendentemente, se vanter de niveaux de productions 4 Tanzania, con 2,404 millones de emplea- à 5 fois supérieurs. Autre déséquilibre dos, y con una producción que no su- évident au Burundi où la production de pera el millón de sacos. En cambio, en café faisait travailler 800000 personnes Uganda, que despliega una producción pour une récolte de 353000 sacs à peine cuatro o cinco veces superior, se dedi- (données 2010/11). can a esta actividad 1.780.000 perso- nas. Otro desequilibrio evidente se ob- Bas taux de productivité serva en Burundi, donde la producción Comme nous allons le voir, le taux de de café ocupaba a 800.000 personas, y productivité reste bas à cause de mo- donde la cosecha (dato de 2010/2011) yens insuffisants et d’une faible capita- era de apenas 353.000 sacos. lisation des producteurs. Les pratiques culturales sont souvent arriérées et im- La baja productividad pactent négativement sur les équilibres Como veremos más adelante, la produc- environnementaux. Le café est fréquem- tividad continúa siendo baja, debido a ment associé à d’autres cultures (bana- la insuficiencia de medios y a la escasa nes, haricots, pommes de terre). capitalización de los productores. Las prácticas de cultivo son a menudo anti- cuadas, e impactan de manera negativa en los equilibrios del medio ambiente. Además, el café se asocia a menudo con otros cultivos (plátanos, judías o pata- tas), la edad media de los arbustos es, normalmente, elevada, y en la mayoría de los países las intervenciones de reno- vación siguen siendo escasas, debido a las limitaciones financieras, y a la desor- ganización de los servicios agrícolas de apoyo. A causa de la ausencia de pa- rámetros homogéneos y fiables, resulta difícil efectuar comparaciones entre paí- ses, ya que la mayoría de ellos carece de un sistema estructurado de control de los costes de producción. A modo de ejemplo, en África del Este los costes de fertilizantes y pesticidas llegan a superar los 600 dólares por hectárea, y en Burun- di los costes de un productor que adopte L’âge moyen des arbustes est généra- buenas prácticas agrícolas se sitúan en lement élevé et dans la plupart des torno al medio dólar por arbusto (cada pays, les opérations de renouvellement productor cultiva, de media, un centenar sont encore très réduites à cause d’un de arbustos). manque de moyens financiers et d’une désorganisation des services de support El acceso al crédito agricole. El acceso al crédito es limitado en casi Il est difficile d’établir des comparaisons todos los países, y los bancos no sue- entre les pays car il n’y a pas de pa- len prestarle dinero al sector agrícola. Y ramètres homogènes et fiables et parce 16 17 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
por si fuera poco, las dificultades se han agravado por culpa del desmantelamien- to de los bancos estatales de desarrollo y crédito agrícola, como resultado de los procesos de liberalización. Algunos países han tratado de mejorar la financiación del sector del café, a través de determinadas iniciativas específicas. Este es el caso de Kenia, que en 2006 creó el Fondo para el Desarrollo del Café (CODF), que concede crédito accesible para la compra de recursos, y para el desarrollo de una producción de alta ca- lidad. Recientemente, el CODF ha entra- do a formar parte de un fondo más gran- de, que abarca los principales sectores agrícolas. Las instituciones Las reformas estructurales que se han puesto en marcha en el ámbito de los programas del Banco Mundial y del Fon- que dans la plupart des pays, il manque do Monetario Internacional, han hecho un système structuré de contrôle des que desaparezcan antiguos organismos coûts de production. En Afrique orien- de control y orientación del mercado. A tale, les frais encourus pour les fertili- estos los han reemplazado nuevas ins- sants et les pesticides peuvent dépasser tituciones, cuyas competencias, que va- les 600 dollars/hectare. Au Burundi, les rían de un país a otro, pueden llegar a coûts pour un producteur qui adopte incluir la concesión de licencias para las de bonnes pratiques agricoles tournent exportaciones, y el cobro de impuestos autour du demi-dollar l’arbuste (chaque especiales. La liberalización del sector producteur cultive en moyenne une cen- del café ha favorecido la aparición de taine d’arbustes). asociaciones y cooperativas que, sin em- bargo, a menudo han tenido que convivir L’accès au crédit con escándalos e injerencias políticas. L’accès au crédit semble être partout De todos modos, conviene recordar que réduit et les banques sont traditionnelle- la cultura del cooperativismo está muy ment peu disposées à prêter de l’argent viva solo en algunos países (por ejemplo au secteur agricole. Les difficultés se en Kenia, donde, en algunos contextos, sont aggravées avec le démantèlement la ley exige de forma específica el coo- des banques publiques de développe- perativismo), ya que en muchos otros ment et de crédit agricole, suite aux pro- (como en África Occidental) constituye cessus de libéralisation. un fenómeno relativamente nuevo. Certains pays ont essayé d’améliorer le financement du secteur caféier par le Los efectos de la liberalización biais d’initiatives spécifiques. C’est le La liberalización ha reducido el ámbito de cas du Kenya qui a institué en 2006 le intervención de los gobiernos en lo que Fonds pour le Développement du café respecta a la definición de las reglas fun- (CoDF) qui destine des prêts à des condi- damentales, mediante la eliminación de tions accessibles pour l’achat d’intrants muchas de sus prerrogativas anteriores. et pour le développement de productions Pero esto no ocurre por completo en de haute qualité. Le CoDF a récemment 18 19 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
todos los países, ya que, por ejemplo, rejoint un fonds plus grand qui englobe en Costa de Marfil el Estado sigue ejer- toutes les principales filières agricoles. ciendo cierto control sobre el mercado, mediante el establecimiento de un precio Les institutions mínimo garantizado a los productores, y Les réformes structurelles mises en pla- de un precio de referencia para las ex- ce dans le cadre des programmes de la portaciones (Prix de déblocage). En otros Banque mondiale et du Fonds monétaire países, la comercialización se realiza a international (FMI) ont conduit à la sup- través del sistema de subastas (Etiopía, pression des vieux organismes de con- Kenia y Tanzania), o mediante la venta di- trôle et d’orientation du marché qui ont recta (Ruanda, Uganda, etc.). été remplacés par de nouvelles institu- tions dont les compétences – variables Los retos del desarrollo d’un pays à l’autre – peuvent inclure La pregunta clave que se plantea en el également l’attribution de licences pour estudio de la OIC se resume de la si- l’exportation et le recouvrement des ac- guiente manera: ¿existen las condiciones cises. La libéralisation du secteur du café necesarias para que la industria del café a favorisé la création d’associations et se desarrolle de forma sostenible en Áfri- de coopératives qui ont souvent dû faire ca? El texto presenta una serie de desa- face à des scandales et autres ingéren- fíos que hay que afrontar y superar, para ces politiques. Il faut également ajouter darle un futuro a este sector. que la culture coopérative n’est répan- via Caboto, 31 34147 Trieste Italy info@demus.it www.demus.it
due par tradition que dans certains pays (par exemple, au Kenya, où la forme co- opérative, dans certains contextes, est spécifiquement imposée par la loi), alors que dans beaucoup d’autres (c’est le cas en Afrique occidentale) elle est un phénomène relativement nouveau. Les conséquences de la libéralisation La libéralisation a réduit le cadre d’in- tervention des gouvernements pour ce qui est de la définition des règles fonda- mentales, éliminant beaucoup de leurs précédentes prérogatives. Quelques pays font, partiellement, exception. Il s’a- git de la Côte d’Ivoire, notamment, où l’E- El primero es la productividad, que, por tat continue à exercer un contrôle sur le desgracia, es muy baja (solo 408,7 ki- marché en fixant un prix minimum garanti logramos por hectárea en el período aux producteurs et un prix de référence 2011/2012-2013/2014, esto es, menos pour l’exportation (prix de déblocage). de 7 sacos por hectárea). La introduc- Dans d’autres pays, la commercialisa- ción de criterios más intensivos de cul- tion se fait au moyen des ventes aux en- tivo choca, como ya se ha dicho, con la chères (Ethiopie, Kenya et Tanzanie) ou falta de capital, el alto coste de los ferti- de la vente directe (Rwanda, Ouganda, lizantes, la falta de apoyo técnico, y los etc.). problemas de fondo relacionados con el cambio climático. Les enjeux du développement Asimismo, la mayor parte de las varieda- La question fondamentale que pose des que se cultivan es muy vulnerable a l’étude de l’OIC peut être résumée com- las adversidades (como la roya del cafeto me suit: les conditions existent-elles pour y la broca del café), y su reemplazo por un développement durable de la filière du variedades resistentes procede con len- café en Afrique? Le texte propose une titud. Los programas de los institutos de série de défis qu’il faudra affronter et vain- investigación no consiguen tomar pie de- cre pour donner un avenir à ce secteur. finitivamente, debido a la escasez cróni- Le premier est la productivité qui est en- ca de fondos. Entre las instituciones más core désespérément basse: 408,7 kg/ha activas se cuentan el Centre National à peine au cours de la période 2011/12 de Recherche Agronomique (CNRA) de – 2013/14, soit moins de 7 sacs par hec- Costa de Marfil, el Jimma Agricultural Re- tare. L’introduction de critères de culture search Centre (JARC) de Etiopía, el Tan- plus intensifs s’oppose, comme nous le zania Coffee Research Institute (TaCRI), disions, à la très faible disponibilité en ca- el National Crops Resources Research pitaux, au coût élevé des fertilisants et au Institute (NaCRRI) de Uganda, y el Coffee manque de support technique, de même Research Institute (CRI) de Kenia. A este qu’à des problèmes de fond liés au chan- último se debe la puesta a punto de la gement climatique. nueva variedad “Batian”, caracterizada La plupart des variétés cultivées sont ex- por una gran resistencia y un buen ren- trêmement sensibles aux conditions en- dimiento. Pero a pesar de las interven- vironnementales défavorables (comme la ciones que se han puesto en marcha, el rouille du café et le scolyte du café) et le potencial agrícola sigue siendo infrautili- remplacement par des espèces résistan- 20 21 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
zado, y en muchos países productores tes avance très lentement. Les travaux continúan prevaleciendo las formas de des instituts de recherche ont beaucoup cultivo de subsistencia. de mal à cause d’un manque chronique de financements. Parmi les institutions La transferencia del know-how les plus actives, nous trouvons: le Cen- La transferencia de la tecnología y del tre National de Recherche Agronomi- know-how (saber hacer o cómo hacer) que (CNRA) en Côte d’Ivoire; le Jimma sigue siendo insuficiente, y su impacto Agricultural Research Centre (JARC) en socioeconómico escaso. Además, en Ethiopie; le Tanzania Coffee Research países como Angola, la República De- Institute (TaCRI), le national Crops Re- mocrática del Congo, Guinea Ecuato- sources Research Institute (NaCRRI) en rial, Gabón y Nigeria, la agricultura sigue Ouganda et le Coffee Research Institu- teniendo un atractivo limitado en com- te au Kenya. C’est à ce dernier que l’on paración con otros sectores como, por doit la mise au point de la nouvelle variété ejemplo, el de la minería o el primario. «Batian» caractérisée par une très forte La situación se presenta mucho mejor résistance et un très haut rendement. Ce- en países como Etiopía, Kenia, Ruanda, pendant, malgré les interventions mises Tanzania y Uganda, aunque conviene te- en place, le potentiel agricole est encore ner presente que la extensión generaliza- sous-utilisé et dans de nombreux pays da de redes de asistencia técnica requie- producteurs, ce sont encore des formes re recursos financieros y humanos, que de cultures de subsistance qui prévalent.
las instituciones públicas o privadas no Transférer consiguen encontrar con facilidad. le savoir-faire Le transfert des technologies et du sa- Hay que formar equipo voir-faire reste insuffisant et son impact El cooperativismo, el asociacionismo y el socio-économique faible. De plus, dans mutualismo necesitan un mayor impul- des pays comme l’Angola, la République so. Además, en muchos países el sector démocratique du Congo, la Guinée équa- debe hacer frente al progresivo envejeci- toriale, le Gabon et le Nigéria, l’agricultu- miento de la población agrícola y al éxo- re a encore un attrait limité par rapport à do rural de los jóvenes, elementos que d’autres secteurs comme par exemple le penalizan aún más las estructuras pro- secteur de l’extraction minière. La situa- ductivas, porque reducen su dinamismo. tion est résolument bien meilleure dans Otro aspecto importante es la igualdad d’autres pays – tels que l’Ethiopie, le de oportunidades; en este sentido, resul- Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ou- ta necesario que exista un mayor reco- ganda – où, toutefois, la très large diffu- nocimiento del papel y de la contribución sion des réseaux d’assistance technique de las mujeres a la economía del café. requiert des ressources financières et hu- maines que les institutions publiques ou privées ont du mal à trouver. L’esprit d’équipe Les mouvements coopératifs, associa- tifs, mutualistes ont besoin d’une nouvel- le impulsion. De plus, dans de nombreux pays, le secteur doit faire face à un vieil- lissement graduel de la population agri- cole et à l’exode rural des jeunes, ce qui handicape ultérieurement les structures productives en en réduisant le dynami- sme. L’égalité hommes/femmes est un autre El crédito point important de même que le besoin El acceso al crédito está fuera del alcan- d’une plus grande reconnaissance du ce de la mayoría de los pequeños pro- rôle et de l’apport des femmes dans ductores, y los experimentos de crédito l’économie du café. rural que se han realizado en varios paí- ses de África Occidental han fracasado a Le crédit menudo (al menos en parte). La imposi- L’accès au crédit est prohibitif pour la bilidad de una mínima planificación finan- plupart des petits producteurs et les ex- ciera obliga a los agricultores a reducir al périences de crédit rural dans différents máximo los costes, en detrimento de los pays d’Afrique occidentale se sont sou- cuidados agrícolas. En caso de necesi- vent traduites par un demi-échec. L’im- dad, la última opción consiste en acudir possibilité ne serait-ce que d’une pla- al “prestamista del pueblo”, que con fre- nification financière minime oblige les cuencia aplica tipos de interés que rozan cultivateurs à comprimer les coûts au la usura, y que exige la cosecha del cam- maximum, au détriment des traitements pesino como garantía del préstamo. agricoles. L’ultime recours, en cas de be- soin, est le «prêteur de village» qui appli- La comercialización que le plus souvent des taux à la limite La comercialización, el eslabón de la ca- de l’usure et qui prétend que la récolte dena que va tras la producción, también du paysan lui soit donnée comme gage. 22 23 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
presenta graves retrasos, que afectan a La commercialisation la competitividad y a la eficiencia del sec- Le chainon qui vient après la production tor. La frecuente falta de coordinación y – celui de la commercialisation – présen- colaboración limita el poder de negocia- te lui aussi de graves retards qui minent ción de los productores, y la posibilidad la compétitivité et l’efficacité du secteur. de conseguir precios remunerativos. A Le manque constant de coordination et excepción de algunos países, donde el de collaboration limite le pouvoir contrac- sistema de cooperativas se encuentra tuel des producteurs et la possibilité pour muy arraigado, las organizaciones de eux d’obtenir des prix rémunérateurs. base de los productores siguen siendo Exception faite pour quelques pays, où débiles. l’expérience des coopératives est enra- Los programas de desarrollo y el trabajo cinée, les organisations de base des pro- de las organizaciones no gubernamen- ducteurs sont encore peu nombreuses. tales han favorecido la difusión reciente Les programmes de développement et le de cadenas alternativas y de vínculos co- travail des ONG ont récemment favorisé merciales directos con los países consu- la diffusion de filières alternatives et de midores, pero los progresos, aunque han relations commerciales directes avec les sido importantes, no se han reflejado en pays consommateurs mais, même si el- la mayoría de productores. les sont importantes, les retombées sont Por último, se hace necesario mejorar el bien loin de profiter à la totalité des pro- reconocimiento de los distintos orígenes ducteurs. Enfin, il faut améliorer l’identifi- C FFEE High performance machines for coffee capsules production WINNING BET! www.tecmes-italia.com CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
y de las diferentes cualidades del café. cation des différentes origines et qualités Con la única excepción de Etiopía y, en de café. Exception faite pour l’Ethiopie parte, de Kenia, las estrategias de mar- et, en partie, pour le Kenya, les stratégies keting basadas en la indicación geográfi- de marketing fondées sur l’indication ca y en la noción de terroir no consiguen géographique et sur la notion de terroir tomar pie definitivamente. ont du mal à prendre pied. La creación del valor añadido Créer une valeur ajoutée El último punto de este largo cuaderno Dernier point de ce long cahier de doléan- de quejas es la capacidad limitada de la ces, la capacité réduite de l’industrie lo- industria local, a la hora de crear un valor cale de créer de la valeur ajoutée à tra- añadido a través de la transformación del vers la transformation du café en produit café en un producto final. Esto también fini. Très souvent, cela est dû notamment se atribuye a que falta una verdadera cul- à l’absence d’une vraie culture du café tura del café, ya que el consumo interno étant donné que la consommation inter- de los países africanos (excepto el de ne des pays africains (excepté l’Ethiopie) Etiopía) es bastante reducido. est très réduite. El futuro Le futur El camino hacia una perspectiva de de- Le chemin vers une perspective de sarrollo sostenible del sector africano développement durable du secteur afri- del café sigue siendo largo y difícil. El cain du café est encore long et semé principal reto continúa siendo la transi- d’embûches. Le principal enjeu reste le ción de la subsistencia, a una agricultu- passage de la subsistance à une agricul- ra pensada en clave empresarial. Esta ture gérée dans une optique entrepreneu- transformación solo podrá tener lugar riale. Cette transformation ne pourra se a través de una inversión adecuada, y concrétiser qu’à travers des investisse- de la cooperación del sector público y ments adéquats, associés à une capacité privado, pensando en el interés común. de la part du secteur public et privé de Este reto se inserta en un contexto más coopérer dans l’intérêt commun. Ce défi amplio, el de la sostenibilidad del sector s’inscrit dans le contexte plus large de la agrícola africano, que hoy día ocupa a durabilité du secteur agricole africain, qui más de la mitad de la población de este emploie actuellement plus de la moitié de continente. la population de ce continent. 24 25 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
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¿Qué lecciones se sacan de la Conferencia Mundial de la OIC? En Primer Plano I Au Premier Plan 26 27 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
Quelles leçons peut-on tirer de la Conférence mondiale? Solo seis meses después de la celebra- À deux mois seulement du Global Cof- ción del Foro Mundial del Café, un nuevo fee Forum, un nouveau grand rendez- gran evento, que contó con el amparo de vous a réuni – sous l’égide de l’OIC – les la OIC, reunió a todas las partes interesa- parties prenantes du secteur du café au das del sector mundial del café. niveau mondial. Addis-Abeba a ainsi été En este sentido, Adís Abeba fue el esce- le théâtre de la IV Conférence mondiale nario de la Cuarta Conferencia Mundial du Café, ces assises mondiales introdu- del Café, la reunión mundial que introdujo ites par l’Accord international de 2001, el Acuerdo Internacional de 2001. Las dont les précédentes éditions se sont sedes de las ediciones anteriores fueron déroulées à Londres (2001), à Salvador Londres (2001), Salvador de Bahía (2005) de Bahia (2005) et à Guatemala ville. La y Ciudad de Guatemala (2010). manifestation a été suivie de la 116ème Por su parte, la 116ª sesión del Consejo session du Conseil international du Café Internacional del Café, que también se qui a eu lieu tout de suite après, toujours celebró en la capital de Etiopía, el país dans la capitale éthiopienne. «Permettre originario del cafeto arábigo, tuvo lugar à la culture et à la diversité du Café de algunos días después de dicho evento. A se développer»: tel était l’objectif de la la conferencia, cuyo lema fue “Fomentar conférence qui a attiré dans le pays d’o- la cultura y la diversidad de café”, acudie- rigine de la Coffea Arabica 900 délégués CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
ron 900 delegados de alto nivel, en repre- de haut niveau représentant des gouver- sentación de gobiernos, instituciones in- nements, des institutions internationales, ternacionales, organizaciones científicas des organisations scientifiques et huma- y humanitarias e industria. Hubo siete nitaires, ainsi que l’industrie. sesiones, en las que participaron veinte Les travaux se sont articulés en 7 groupes ponentes y moderadores. Sus aporta- qui ont vu la participation d’une vingtaine ciones se hicieron eco de muchos de los d’intervenants et de modérateurs. Les temas que ya se debatieron en el Foro communications ont repris nombre des de Milán, aunque se encuadraron en un thèmes déjà évoqués à l’occasion du Fo- contexto más específico. En Adís Abeba rum milanais, mais en les recadrant par también se les dio gran importancia a los rapport à un contexte plus spécifique. problemas relativos a la sostenibilidad, al Comme alors, une grande importance a cambio climático y, más en general, a la été accordée aux problématiques liées à necesidad de un modelo de desarrollo la durabilité, au changement climatique que equilibre el crecimiento de la produc- et, plus généralement, à l’exigence de ción y las cuestiones medioambientales. trouver un modèle de développement qui sache concilier la hausse de la production La diversificación sostenible et les équilibres environnementaux. La primera sesión, que presidió Geraldi- ne J. Fraser-Moleketi, del Banco Africano Diversification durable de Desarrollo, se tituló “Hacia una cultu- «Vers une culture du café diversifiée et ra cafetera diversa y sostenible”. De este durable» était le titre du premier groupe, tema hablaron Abdullah Bagersh, presi- présidé par Geraldine J. Fraser-Moleketi, dente de la Asociación de Cafés Finos de de la Banque pour le Développement África (EAFCA), Fred Kawuma, secretario africain. Ont débattu sur le sujet: le prési- general de la Organización Interafricana dent de l’African Fine Coffees Association del Café (OIAC), Roberto Vélez, director (AFCA), Abdullah Bagersh, le Secrétaire 28 29 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
general de la Federación Nacional de général de l’IACO (l’Organisation Inte- Cafeteros de Colombia, Jingya (Lucy) Fu, rAfricaine du Café), Fred Kawuma, di- secretaria general de la Asociación China recteur général de la Fédération nationale del Café, y el analista y experto indepen- des Producteurs de Colombie, Roberto diente brasileño Carlos Brando. Vélez, le Secrétaire général de l’Associa- Sus exposiciones subrayaron la impor- tion chinoise du Café, Jingya (Lucy) Fu et tancia fundamental de, sobre todo, la l’analyste et expert indépendant brésilien, noción de sostenibilidad económica. Una Carlos Brando. de las cuestiones más acuciantes que se pusieron encima de la mesa durante la Conferencia fue la siguiente: “¿Cómo puede pensarse que los productores si- gan cultivando café y logren avances en el campo de la sostenibilidad social y medioambiental, si esa actividad no les asegura su sustento?”. El valor económi- co del café depende de la calidad y del valor añadido, pero también de la pro- ductividad, que, sobre todo en África, si- gue siendo muy baja. La solución de este problema consiste en crear amplios ser- vicios de apoyo y formación, que ayuden, en especial, a los pequeños productores. Así, los entes públicos y las cooperativas habrán de desempeñar un papel clave en lo que respecta al fortalecimiento del know-how (saber hacer o cómo hacer), a la divulgación de los métodos agríco- las, y a la difusión de las informaciones Les échanges ont mis en lumière l’impor- más relevantes. Además, una asistencia tance que revêt tout d’abord la notion de agronómica mejor y más amplia facilitará durabilité économique. «Comment peut- el crecimiento de la producción sosteni- on penser que les producteurs puissent ble, simplificará las tramitaciones, y redu- continuer à cultiver le café et réaliser des cirá los costes de las certificaciones. progrès dans le domaine de la durabi- lité sociale et environnementale, si cette ¿Cómo cambia el consumo? activité n’est pas à même d’assurer leur La sesión dedicada a las tendencias subsistance?». Voilà l’une des interroga- mundiales de consumo la moderó el ex- tions les plus urgentes posées pendant perto etíope Demese Chanyalew. Esta la conférence. La rentabilité de la culture contó con la presencia de Andrea Illy, du café dépend de la qualité et de la va- Giuseppe Lavazza, Cornel Krummena- leur ajoutée, mais également de la pro- cher (consejero delegado de Nestlé de ductivité qui, en Afrique notamment, reste la región de África Ecuatorial), Philippe très basse. Pour résoudre ce problème, Juglar (presidente de la AVPA, la Agen- il faut de nombreux services de soutien cia para la Valorización de Productos et de formation, au bénéfice surtout des Agrícolas), y Barry Yuen (presidente de la petits producteurs. Des organismes pu- Asociación de Cafés Especiales de Hong blics et les coopératives sont appelés à Kong). jouer un rôle clé dans le renforcement De sus intervenciones se desprendió una du savoir-faire, dans la transmission des consideración muy importante: parece techniques agricoles et dans la diffusion que el crecimiento del consumo mun- des informations importantes. Une as- 30 31 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
dial se consolidará los próximos años, sistance agronomique améliorée et plus gracias también a la contribución de los diffuse favorisera le développement des mercados emergentes de África, Oriente productions durables, simplifiant ainsi la Medio y Asia. En Extremo Oriente, China, bureaucratie et réduisant les coût des la- debido a su fuerza demográfica, desem- bellisations. peñará un papel cada vez más destaca- do. Comment change la consommation? Animé par l’expert éthiopien Demese Chanyalew, le groupe consacré aux ten- dances mondiales de consommation a vu la participation d’Andrea Illy et de Giusep- pe Lavazza, mais aussi de Cornel Krum- menacher (PDG, Nestlé Equatorial Afri- can Region), de Philippe Juglar (président de l’AVPA, Agence pour la Valorisation des produits agricoles) et de Barry Yuen (président de la Speciality Coffee Asso- ciation de Hong Kong). Une considération importante a émergé des communications des intervenants: la croissance de la consommation mondiale paraît vouée à se consolider au cours des prochaines années grâce, entre autres, à la contribution des marchés émergents d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie. En Extrême-Orient, la Chine, de par sa force démographique, aura un rôle de plus en La expansión de la demanda mundial plus important. está relacionada con multitud de ten- L’expansion de la demande mondiale est dencias y factores, que dependen de liée à la multitude de tendances et de li- los mercados, de ciertos objetivos y de gnes, qui se déclinent en fonction des las diferentes culturas de consumo. Por marchés, des publics et des différentes ejemplo, la simplicidad y la facilidad de cultures de consommation. Simplicité et uso se encuentran en la base del éxito praticité d’usage déterminent, par exem- comercial del café soluble y en porcio- ple, le succès commercial du café soluble nes. Pero el consumidor también dirige et du café portionné. Mais le consomma- su sensibilidad a aspectos como la histo- teur est sensible également à des aspects ria y el origen del producto, o a los dife- tels que l’histoire et la provenance du pro- rentes métodos de preparación. Asimi- duit ou aux différents modes de prépa- smo, las modas y las tendencias reflejan ration. Modes et tendances reflètent de cambios generacionales, en términos de plus les changements générationnels en sabores y de estilos de vida. terme de goûts et de life style. Malgré A pesar de las buenas perspectivas en lo de bonnes perspectives sur le front de la que se refiere al consumo, en el futuro, consommation, pour pouvoir se dévelop- el desarrollo del sector del café deberá per davantage, le secteur du café devra hacer frente a numerosos retos y pro- cependant compter avec de nombreux blemas críticos de proporciones históri- défis et points critiques d’une ampleur cas, de entre los que destacan el cambio historique : du changement climatique à climático, la reducción de la superficie la réduction des surfaces agricoles, en agrícola, el éxodo rural o los procesos de passant par l’exode rural et les processus 32 33 CoffeeTrend magazine Octubre I Octobre 2016
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