IMMOscope - Chambre genevoise immobilière
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IMMOscope Le magazine de l’économie et de la propriété immobilière de la Chambre genevoise immobilière, association des propriétaires N°118 septembre 2013 Zoom sur une région de Genève Plan-les-Ouates Dossier spécial : Elections cantonales 2013 La sécurité des installations électriques
Immoscope, le magazine de référence en matière de propriété immobilière. > lien direct avec plus de 6600 propriétaires immobiliers > distribution gratuite et adressée > espace publicitaire limité > possibilité d’exclusivité de l’annonceur Contact : info@immoscope-ge.ch IMMOscope le magazine de l’économie et de la propriété immobilière
Cyril Aellen Président sommaire © Magali Girardin Et si nous pouvions P. 02 être plus Plan-les-Ouates Zoom sur une région de Genève de propriétaires… p. 10 Pour défendre nos droits, La Chambre genevoise immobilière se distingue des autres associations allons voter ! immobilières principalement par le fait qu’elle ne regroupe pas des profes- p. 12 élections 2013 – Grand Conseil sionnels de l’immobilier, mais l’ensemble des propriétaires. Elle œuvre à la élisez et faites élire promotion de la propriété foncière et défend les intérêts de l’ensemble de les candidats qui défendent ses membres. Petits propriétaires ou grands. Ceux qui occupent leur bien et vos intérêts ! ceux qui le louent. Ceux qui possèdent un logement, mais aussi ceux qui dé- tiennent un local commercial ou des terres agricoles. Elle compte aussi dans ses rangs d’actuels locataires qui souhaitent acquérir leur propre logement. C’est un fait. A Genève, les propriétaires sont malheureusement peu nom- breux. La raison est simple : les prix des appartements et des villas sont particulièrement élevés et, en conséquence, inaccessibles pour la plupart des gens. P. 14 élire un Conseil d'état favorable à la propriété Au-delà de ce constat, il convient toutefois de rappeler que les logements sont chers parce qu’ils sont rares. Ils sont rares parce que notre canton se P. 15 LA SéCURITé DES INSTALLATIONS éLECTRIQUES édito développe plus rapidement qu’il n’est capable de produire des logements et il ne se construit que trop peu de biens immobiliers notamment parce que P. 16 ROULER EN SéCURITé les contraintes étatiques sont multiples et, souvent, inefficaces ou contre- P. 17 UNE MAISON « FENG SHUI » productives. Ces dernières pénalisent les promoteurs et les constructeurs mais, aussi et surtout, les propriétaires. Cette situation est d’autant plus P. 18 Le management énergétique : préoccupante qu’elle désavantage principalement les propriétaires et les la stratégie gagnante ! futurs acquéreurs les plus modestes. P. 19 ASSEMBLéE GéNéRALE DE LA CGI Il faut que cela change ! P. 19 CHANGEMENT Aux élections cantonales de cet automne, la Chambre genevoise immobi- AU service JURIDIQUE lière est heureuse de pouvoir soutenir des candidats qui s’engagent pour la P. 20 LE HEV SCHWEIZ se présente promotion de la propriété et dont l’objectif affiché est de faire en sorte que P. 22 JURISPRUDENCE RéCENTE nous puissions être plus nombreux à devenir propriétaires. Les candidats que nous soutenons ont tous conscience qu’il est désormais urgent d’offrir P. 23 MODIFICATION LéGISLATIVE à la vente de nouveaux logements, de qualité et agréables à vivre, dans un P. 24 élections 2013 – Grand Conseil marché libéré des contraintes administratives inutiles et coûteuses. Les associations économiques s'engagent ! P. 25 agenda Impressum IMMOSCOPE, édité par la Chambre genevoise immobilière Direction et administration : Chambre genevoise immobilière, rue de la Rôtisserie 4, Case postale 3344, 1211 Genève 3 Rédacteurs responsables : Anne Hiltpold et Christophe Aumeunier Responsable production et publicité : Céline Tassin Conception graphique : Alternative communication, Genève Impression : SRO-Kundig, Genève Régie publicitaire pour la Suisse alémanique : Zürichsee Werbe AG Photo de couverture : © Magali Girardin immoscope n°118 - septembre 2013 1
Zoom sur une région de Genève Plan-les-Ouates Un modeste bourg qui s’est mué en ville en quelques décennies Textes par Pierre-Henri Badel. Photos de Magali Girardin. 2 immoscope n°118 - septembre 2013
QUARTIER DE Plan-les-Ouates Tour à tour possession de la Savoie, de la France sous Napoléon avant de retomber sous la domination du Royaume sarde, sous l’occupation bernoise et autrichienne, la modeste bourgade de Plan-les-Ouates a finalement été rattachée au Canton de Genève aux termes du Traité de Turin en 1816. En décembre 2010, elle a accédé au statut de ville, la douzième du canton, ce qui démontre l’extraordinaire dynamisme dont elle a fait preuve à partir des années 1980 où la population dépassait à peine les 3500 habitants. Aujourd’hui, la com- mune a profondément urbanisé ses terres agricoles et maraîchères et constitue un pôle industriel de grande envergure. Les étymologistes ne sont pas tous d’accord Cette omniprésence de l’industrie horlogère C’est dans ce magnifique paquebot que se entre eux. Certains voient dans le nom jette un peu d’ombre sur les autres indus- sont installées les structures de promotion « Ouates » une réminiscence de « oies », tries qui avaient choisi la zone industrielle et de soutien à l’économie locale (l’Office de d’autres plutôt un dérivé du mot gothique de Plan-les-Ouates pour s’installer, comme Promotion des Industries et des Technologies, « wato » (eau). Enfin, les troisièmes privi- ce fut le cas de Derendinger SA, repris par la Fondation Genevoise pour l’Innovation légient la racine gallo-romaine « whata » Ruag, puis rachetée par Saint Jean Aero. Technologique et la FAE – financer autrement (garde). Quoi qu’il en soit, les armoiries de Quelques années plus tard, à savoir en les entreprises) qui, abritées sous le même toit, la localité arborent une épée et une croix de 1988, le Centre des Technologies Nouvelles sont amenées à collaborer plus étroitement Malte, ce qui cautionnerait le passé guerrier (CTN) fut construit sous l’impulsion de Jean- pour que les entreprises du canton puissent des lieux. On sait que la plaine de l’Aire a été Pierre Etter, fondateur et directeur de la so- bénéficier de conditions-cadres favorables à utilisée pour des exercices militaires. Quand ciété LEM SA. Composée de six bâtiments, leur épanouissement. on débarque à Plan-les-Ouates, le contraste cette pépinière d’entreprises offre au total nous saute aux yeux immédiatement. L’ar- une surface de 50 000 mètres carrés réser- tère centrale du bourg – une ancienne voie vée aux sociétés novatrices et aux start-up Privilégier la mixité des activités romaine – est toujours bordée de petits de la région. On ne peut pas non plus passer Un autre projet original porte pour nom immeubles bien proprets, alignés en rang sous silence les Laiteries Réunies, qui se sont « Skylab ». Il s’agit d’un centre multifonc- d’oignon. Mais dès que l’on s’aventure muées en quelques décennies de collecteur tionnel conçu pour recevoir une crèche dans les rues perpendiculaires en direction et distributeur de lait en une entreprise mo- communale, une caserne pour les pompiers, de la plaine de l’Aire, on est plongé dans derne de transformation de produits alimen- un restaurant, des commerces ainsi que des la modernité des immeubles industriels qui taires très diversifiée. surfaces artisanales et industrielles. D’une ont fondamentalement transformé l’image D’importants projets de construction sont en surface de plus de 20 000 mètres carrés que l’on se fait de cette ville contemporaine cours ou viennent de s’achever. C’est notam- répartis sur six niveaux, elle pourrait d’une respirant le luxe et la volupté des grandes ment le cas de l’immeuble Bluebox répondant part servir de lieu d’accueil relais pour des marques horlogères. Celles-ci se sont ac- au standard Minergie et destiné à accueillir, entreprises, et d’autre part proposer des caparées peu à peu cet espace depuis les sur 12 800 mètres carrés, des entreprises, locaux à des entreprises d’autres secteurs années 1980 pour y dresser les symboles de mais aussi des services administratifs sur économiques. La mixité des locaux et une leur prestige. six niveaux. certaine diversité seraient ainsi exploitées. Il s’agit d’un rare projet de propriété par étage en droit de superficie, la commune restant propriétaire du bien-fonds. immoscope n°118 - septembre 2013 3
QUARTIER DE Plan-les-Ouates Aujourd’hui, les 600 entreprises implantées Le quart des surfaces sera dédié aux entre- Un arrière-pays préservé sur le territoire de la commune, qui englobe prises (bureaux, commerces, services, indus- En dépit de son extraordinaire essor, la les villages de Saconnex d’Arve, d’Arare trie et artisanat), ce qui génèrerait environ commune de Plan-les-Ouates a pu conser- et de Plan-les-Ouates, emploient près de 2500 emplois. Le solde (15% des surfaces) ver un poumon de verdure en direction du 10 000 personnes. C’est presque autant représentera les équipements collectifs, à sud, sur le territoire de Saconnex d’Arve et que sa population disséminée entre les dif- savoir culture, sport et enseignement. d’Arare. A peine a-t-on quitté la route de férentes zones d’habitation où s’élèvent de Saint-Julien qui traverse l’ancien bourg que petits immeubles et un très grand nombre l’on est plongé dans un espace bucolique et de maisons individuelles ou mitoyennes. Le retour tant attendu du tram champêtre, au milieu des vaches, moutons, Un certain nombre de réticences ont été chevaux et ânes. Les fermes traditionnelles émises par des habitants des zones proches, du Genevois bordent les chemins et les ma- Un projet ambitieux et hors du commun qui comptent bien se battre contre la chines agricoles sont encore bien présentes, La forte demande en logement que l’on construction de bâtiments à leur goût trop même si elles ne sont plus autant utilisées. constate dans le Canton de Genève pousse hauts que permet ce PDQ. Ils entendent que les pouvoirs publics à trouver des solutions le lancement de ce projet soit conditionné Après avoir quitté le brouhaha et les affres permettant d’atténuer la pression sur les prix par l’arrivée du tram dans le quartier. de la circulation, on se retrouve soudaine- et d’offrir la possibilité à ses ressortissants de ment au beau milieu d’un havre de paix. La Le Canton de Genève étudie un scénario vi- sérénité nous rattrape pour nous rappeler se loger sans devoir émigrer ni accroître la sant à desservir le bourg de Plan-les-Ouates horde des pendulaires. C’est dans cet esprit qu’il est grand temps de faire une pause et le futur quartier des Cherpines, avec un bien méritée. que Plan-les-Ouates a proposé, en collabo- prolongement prévu jusqu’à la gare SNCF ration avec le Canton et la Commune de de Saint-Julien sur le territoire français. Le Confignon, d’élaborer un Plan directeur de dossier a été déposé à l’Office fédéral des quartier (PDQ) s’appliquant à une zone de 58 hectares située en lisière d’aggloméra- transports et fait l’objet d’une mise à l’en- « Quelques 60% quête publique. tion, au lieu-dit Les Cherpines, en contrebas des espaces projetés Il était prévu que les travaux de construction de la zone industrielle (Ziplo). de ce prolongement de la ligne 15 com- seront affectés L’objectif de ce PDQ est de concevoir un mencent à la fin de l’été 2015 et que la à des logements, quartier mixte et animé caractérisé par un partenariat et la concertation entre les mise en service du tramway jusqu’à Saint- soit l’équivalent Julien intervienne à la fin 2018. Le Canton différents acteurs en présence. Quelques de Genève finance ce projet jusqu’à son de 300 000 mètres carrés 60% des espaces projetés seront affec- terminus à hauteur de 75%, alors que la de surface bâtie » tés à des logements, soit l’équivalent de Communauté de Communes du Genevois 300 000 mètres carrés de surface bâtie. en assume le 25% restant. Compte tenu du Cela correspond à environ 3000 nouveaux coût élevé de ce chantier (190 millions de logements qui viendront enrichir le patri- francs) et des finances précaires du canton, moine locatif du canton. l’inauguration pourrait bien être reportée de quelques années. Avec, comme risque collatéral, la perte du financement par l’Etat français. 4 immoscope n°118 - septembre 2013
QUARTIER DE Plan-les-Ouates La manufacture arrière-petit-fils de l’un des fondateurs, qui en est le directeur général. C’est surtout de par la passion pour les belles montres Frédérique Constant de Peter et Aletta Stas que la manufacture Frédérique Constant propose des garde-temps suisses d’exception et de grande qua- lité. Ils ont à cœur de les rendre accessibles aux amateurs et connaisseurs avertis à des prix abordables. « Nous couvrons l’ensemble du flux de production, à savoir l’usinage des composants mécaniques tels que platines et ponts, le montage et le réglage des mouvements, l’aiguillage et l’emboîtage et pour finir le contrôle final des montres. Cette implantation à Plan-les-Ouates a complètement répondu à nos attentes. Nous avons la chance de disposer aujourd’hui d’une manufacture ultra-moderne », précise Olivier Zaugg. « En 2004, nous sommes entrés dans le cercle des marques de montres suisses qui développent et produisent leurs propres mouvements en interne, devenant ainsi une manufacture. C’est ce statut qui nous a rendus éligibles pour nous implanter dans La fabrique a été fondée en 1988 par Peter Stas et Aletta Stas-Bax. l’Allée des Horlogers », relève Olivier Zaugg. Elle créa sa première montre, Heart Beat, en collaboration avec l’Ecole d’horlogerie de Genève, l’Ecole d’ingénieurs de Genève La manufacture emploie plus de 100 personnes à Plan-les-Ouates et la Zadkine Vakschool Horloge des Pays-Bas, l’un des modèles sur un total de 150, filiales de vente incluses. Cette année, elle y les plus connus de la marque qui permet de voir du premier produira pas moins de 130 000 pièces. « Nous sommes présents coup d’œil le cœur mécanique du mouvement en consultant dans plus de 100 pays, ceci à travers 2900 points de vente et l’heure sur sa montre. Depuis 2001, elle a développé et lancé nous couvrons tous les continents. Nous possédons nos propres sur le marché au total plus de douze calibres. C’est pour se don- filiales de vente aux Etats-Unis, en Allemagne, à Hong-Kong et ner les capacités de garantir le développement de ses modèles en Malaisie », souligne Olivier Zaugg. qu’elle s’établit en 2006 dans son nouvel écrin de 3200 mètres Les principaux avantages que l’entreprise retire de cette implan- carrés répartis sur quatre étages. Des machines-outils de der- tation dans la zone industrielle de la banlieue genevoise résident nière génération sont situées dans un grand atelier au sous-sol, d’une part dans sa situation géographique, ajoute son COO, où tous les composants de fabrication sont concentrés, alors et d’autre part dans la présence d’un excellent réseau de sous- que l’assemblage des calibres et des montres tout comme le traitants ainsi que dans la collaboration avec d’autres marques contrôle de qualité sont principalement regroupés au premier en termes de sécurité. Les perspectives commerciales de la ma- étage du bâtiment. nufacture sont réjouissantes. A tel point que pour assurer sa Toujours indépendante, la marque est devenue au fil des ans croissance, ses responsables envisagent la construction d’une un acteur important au sein de l’industrie horlogère suisse. deuxième unité de production à proximité du bâtiment actuel. « Soucieux de toujours offrir la meilleure qualité à un prix rai- sonnable, nous n’avons cessé d’investir dans notre outil de production. Nous trouvons à Plan-les-Ouates des horlogers extrêmement qualifiés et motivés, ce qui nous permet de déve- lopper l’ensemble de nos départements pour maîtriser tous les différents stades de la fabrication de nos montres, du dessin initial au contrôle final en passant par l’assemblage », relève Olivier Zaugg, COO de l’entreprise appartenant à Peter Stas,
Gastromer C’est par amour que Laurent Isoux a débarqué à Genève où sa future femme Isabelle était à l’époque employée en tant que comp- table dans une banque. Il avait auparavant suivi une formation hôte- lière en France et travaillé plusieurs années dans des hôtels réputés. Dans le cadre de son métier, il rencontra en 1979 un chef d’entre- prise qui cherchait un professionnel pour développer le secteur des produits frais de la mer au sein de son entreprise spécialisée dans les saumons fumés et le caviar. La société Bertram’s prit son envol pen- dant quelques années, mais fut ensuite vendue à un grand groupe. Pas totalement satisfait de cette évolution, Laurent Isoux décida alors de tenter l’aventure de l’indépendance et créa Gastromer avec sa femme en 1994. Il installe l’entreprise à Plan-les-Ouates en rai- son de la situation stratégique de cet emplacement, à proximité travaillant à la vente et l’autre aux achats, deux activités stratégiques des grands axes de communication indispensables à l’essor d’un dans ce métier. « Il faut être très réactif et savoir anticiper le marché. réseau de distribution sur la Suisse romande. « Nous avons démarré C’est stressant jusqu’à 11 heures du matin.» A raison de 250 livrai- à trois personnes et aujourd’hui nous comptons une cinquantaine sons par jour au moyen de 18 véhicules sillonnant toute la Suisse d’employés », se remémore le patron de l’entreprise. romande, il écoule de cette manière pas moins de 25 tonnes de pro- duits par semaine, dont 35% à 45% de produits sauvages. « J’aime Cet essor extraordinaire a nécessité de construire un nouveau bâti- bien cette zone de Plan-les-Ouates et j’ai désiré y rester, quand bien ment inauguré en 2002 pour abriter, dans des conditions idéales, même on aurait voulu me voir installer à l’autre bout du canton. La ses surfaces de fabrication, de stockage et d’administration ainsi commune nous a beaucoup soutenus quand il s'est agi de maintenir que son laboratoire qui obtient l’agrément CEE en 2003. « Nous notre entreprise ici, à Plan-les-Ouates. Cet emplacement stratégique assurons l’achat, la transformation et la vente des poissons et autres est très important car nous sommes près de la douane, située à produits de la mer et d’eau douce sous toutes leurs formes : surge- Bardonnex, et parce que les camions sont en quelques minutes sur lées, fraîches et vivantes pour l’hôtellerie et la restauration », pré- l’autoroute », admet Laurent Isoux. cise Laurent Isoux. « Et nous fournissons les grands chefs étoilés, la grande hôtellerie, la restauration moyenne et collective. Près de « Les préparations commencent à 5 heures du matin et tout doit 95% des produits vendus sont importés, notre politique d’achat partir quelques heures plus tard », souligne-t-il. « Nous formons est axée sur la petite pêche avec une préférence pour les ligneurs, aussi notre propre personnel car il n’existe malheureusement pas nous avons également décidé de supprimer de notre achalandage de filière d’apprentissage du type CFC pour le métier de poissonnier certaines espèces menacées telles que le thon rouge, appelé Thunnus en Suisse », regrette Laurent Isoux. « C’est dommage parce qu’il est Thynus. Nous travaillons également des produits d’élevage issus difficile de trouver de bons professionnels, même si le métier est très principalement de piscicultures ayant un contrôle et une traçabilité bien rémunéré.» sur leurs aliments, garantis sans farine de viande, comme c'est le C’est aussi pour assurer le développement de son entreprise que cas avec la production biologique. Tous nos poissons sauvages sont Laurent Isoux a construit un deuxième centre de production en préparés sur place », nous explique Laurent Isoux en nous guidant Valais. Cela permet de renforcer son réseau de distribution aux à travers ses ateliers et ses stocks. Il est bien aidé par sa femme, confins de la Suisse romande. par une équipe de fidèles collaborateurs et par ses deux fils, l’un 6 immoscope n°118 - septembre 2013
QUARTIER DE Plan-les-Ouates Jean Gallay SA Fondée en 1895 et implantée dans la zone industrielle de Plan-les- L’introduction du chômage technique durant la crise a été un choix Ouates depuis 1979 sur une surface 15 000 mètres carrés, la société déterminant pour conserver le savoir-faire au sein de l’entreprise. est atypique et unique par rapport aux autres industries de la région, Il lui a en effet permis de redémarrer ses activités dès les premiers de par son activité spécialisée dans l’aéronautique et l’énergie mais signes de reprise. « Cela nous a aidé à gagner des parts de mar- aussi par le grand nombre de ses procédés de fabrication et donc ché », déclare la patronne de l’entreprise, « car nous possédons un des métiers des quelques 185 employés qui la composent. « Après savoir-faire unique qu’il est important de préserver puisque nous une période conjoncturelle difficile, la croissance des affaires est fabriquons des pièces de très haute technologie.» revenue », se réjouit Laurence de la Serna, CEO de l’entreprise. Plan-les-Ouates représente un emplacement de premier ordre, à « C’est surtout le marché de l’aéronautique qui nous tire vers l’avant. quelques minutes de l’aéroport. « Tout en étant en immédiate péri- Les motoristes développent de nouveaux moteurs pour les avions, phérie de la ville, nous avons un accès à l’autoroute et à l’aéroport. moins gourmands en kérosène, afin d’en améliorer leurs perfor- Pour nos clients et pour notre personnel frontalier, c’est idéal.» Sur mances et leur écologie », atteste celle qui s’est hissée au poste de le sujet du projet immobilier des Cherpines, Laurence de la Serna CEO depuis 2008, après avoir siégé au Conseil d’administration de se réjouit de sa création qui apportera de la mixité urbanistique et l’entreprise pendant 6 ans. sociale à Plan-les-Ouates. Le seul bémol à ne pas sous-estimer, c’est « Deux facteurs nous ont permis de rebondir : d’une part, nous nous qu’il n’existe pas encore de zone « Park & Ride » pour assurer le pas- sommes adaptés au niveau élevé du franc suisse et, d’autre part, sage entre le trafic des véhicules motorisés et les transports publics. le secteur aéronautique s’est repris sur le plan mondial ». Au sein de l’Union Industrielle Genevoise où elle est vice-présidente, ainsi qu’à la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève dont elle fait partie du Conseil, elle est particulièrement attentive aux conditions-cadres offertes aux entreprises, que ce soit au niveau des infrastructures, des coûts et d’une prévisible baisse du taux d’imposition des entreprises suisses, car elle se bat pour assu- rer la relève de l’industrie genevoise. « Au sein de notre entreprise, nous avons à cœur de former des apprentis, des élèves qui visent la maturité professionnelle, des stagiaires dans divers domaines et des jeunes en formation en alternance » souligne-t-elle. Aujourd’hui, grâce à son organisation en une, deux ou trois équipes selon les postes et la demande, à l’attention portée à la polyvalence et à la formation continue de ses employés, sans oublier ses nom- breuses certifications spécifiques au domaine de l’aéronautique, l’entreprise peut regarder positivement vers l’avenir.
QUARTIER DE Plan-les-Ouates Café-restaurant La julienne Cette diversité nous sort du cadre des res- Extérieurs 2000 taurants classiques », admet bien volontiers Sylvain Lemétayer. Les deux cuisiniers ont Après avoir travaillé pendant vingt ans dans élaboré leur carte autour de quatre for- une entreprise spécialisée dans l’aména- mules : la cuisine du terroir, les saveurs du gement extérieur, Vincent Liermier préféra monde, une formule express pour les gens prendre son indépendance en rachetant pressés et une dernière axée sur le bien-être. avec sa femme, voici sept ans maintenant, une société qui était alors en cessation de La base reste pourtant la cuisine française, paiement. Compte tenu de la situation, il a mettant en avant les produits régionaux. A Installé le long de la route de Saint-Julien fallu se retrousser les manches et effectuer midi, le plat du jour change pour permettre en retrait de la chaussée – de quoi aména- de gros investissements – plus de 1,5 millions à la clientèle de revenir goûter aux plaisirs de ger une charmante petite terrasse – l’éta- de francs – pour reprendre le chemin de la la table de La julienne. « Le développement blissement a été repris en 2012 par Sylvain rentabilité. « Le parc de machines était vieil- de la zone industrielle fait qu’il a un réel Lemétayer et Alain Figuet, deux jeunes lissant et il a fallu revoir toute la gestion », se potentiel. Nous sommes très contents de la cuisiniers passionnés de gastronomie. Ce remémore Catherine Liermier-Detraz qui fréquentation du restaurant, surtout à midi. lieu bien sympathique est situé au sein de s’est engagée corps et âme dans l’aven- Il faut que les gens sachent encore qu’il est la Maison des arts et de la culture de la ture. « Cela nous a permis de voir le chiffre ouvert le soir, ce qui n’était pas le cas aupa- commune. Il sert de plaque tournante et d’affaires passer de 1 à 4 millions de francs ravant », souligne pour sa part Alain Figuet. de table d’accueil pour les amoureux des en quelques mois », annonce-t-elle fière- arts créatifs. Pas forcément un inconvénient L’ambiance qui règne dans l’établissement ment. L’entreprise est active dans tous les pour les deux chefs qui ont fait leurs armes est animée et le contact humain y est très registres de la création des aménagements dans les cuisines des grands établissements présent. « Le fait d’avoir une cuisine ouverte extérieurs. « Nous sommes en mesure de de la place comme Le Chat Botté, la Chau- permet à nos hôtes de nous voir travailler », réaliser tout ce que nos clients désirent », mière, le Béarn et l’East West. Mais c’est déclare Sylvain Lemétayer. Ils adaptent leur poursuit-elle. « Quand nous sommes allés pourtant face aux pianos du Tiffany qu’ils se cuisine à leur clientèle et prévoient de la cui- frapper à la porte de la banque, on nous a rencontrèrent et décidèrent d’un commun sine plus élaborée pour le soir. « Les gens ri au nez. Personne ne voulait croire à nos accord de prendre leur envol. « Nous avions qui viennent pour les spectacles découvrent chances quand on leur montrait nos be- la volonté de nous réaliser, de travailler pour alors l’autre volet de notre travail », poursuit soins en investissement ». Elle regrette aussi nous », raconte Alain Figuet. « Cela consti- Sylvain Lemétayer. Nous imaginions pouvoir que, dans la construction, l’aménagement tue une bonne expérience, nous avons été proposer à terme des afterworks pour les extérieur soit souvent considéré comme conquis par le potentiel de travail que cela sociétés. Avec musique, barbecue et apé- la cinquième roue du char. Les budgets représente.» C’est par hasard qu’ils ont at- ritifs à la clé. « On trouve un peu plus de sont dépassés dans le premier et second terri à Plan-les-Ouates. « Ce lieu vit du matin simplicité que si l’on était en pleine ville. La œuvre, et l’enveloppe n’est pas assez four- jusqu’au soir, entrecoupé de spectacles et de campagne est toute proche. Finalement, on nie pour l’embellissement périphérique. présentations de pièces de théâtre ainsi que est presque en ville sans les trépidations du de vernissages d’expositions et de cours. centre urbain. C’est plus reposant », admet en fin de compte Sylvain Lemétayer. 8 immoscope n°118 - septembre 2013
La distillerie de Saconnex-d’Arve Il s’agit donc de faire des miracles avec des Daniel Brenner a repris la gérance de la Eaux de vie et Vins du Feuillu, du nom de la moyens très limités. « Nous ne sommes pas distillerie il y a dix ans. Cet œnologue et traditionnelle fête de printemps – probable- aidés car de nombreuses entreprises concur- viticulteur diplômé de l’Ecole de Changins ment d’origine celtique – de la campagne rentes cassent les prix », regrette Catherine est surtout spécialisé dans la distillation pour genevoise. A noter que tout comme les Liermier-Detraz. Ce n’est que plusieurs mois des tiers. Cette entreprise artisanale fait acte produits de la distillerie, la fête a survécu à après que l’on constate alors les défauts et d’une longue tradition. La plus ancienne éti- l’interdiction lancée par Jean Calvin au XVIe les erreurs qui ont été commises. Elle mise quette la mentionnant qui a été retrouvée siècle contre cet événement. donc à fond sur la qualité et la fidélisation remonte à 1895. L’établissement était tenu A Genève, il ne reste aujourd’hui plus de sa clientèle. à l’époque par un certain Joseph Fontaine. que deux distilleries, l’autre se trouvant à Depuis, trois autres bouilleurs de cru se sont Sézenove, alors qu’il y en avait encore une succédés aux commandes des alambics. Un « Personne ne voulait très ancien modèle trône encore en bonne dizaine à la fin du XIXe siècle. Avec en outre une multitude d’alambics ambulants qui croire à nos chances place, au milieu des nombreux souvenirs ont tous disparu depuis. Celle de Saconnex- quand on leur montrait qui décorent les lieux. « On peut tout distil- d’Arve profite d’un extraordinaire décor ler », précise l’actuel gérant des lieux, avant nos besoins d’égrener la liste des fruits qui transitent historique pour y organiser des spectacles, accueillir des mariages, réceptions et fêtes en investissement » dans ses alambics. Un vrai inventaire à la en tout genre. Cela lui permet de vendre Prévert : cerises, coings, prunes, prunelles, une partie de sa production directement sur « Nous avons créé notre propre bureau pêches, abricots, poires, mirabelles, fram- place. Et un de ses collègues s’est aussi fait d’études de manière à apporter une valeur boises, kiwis, kakis, raisin, figues, rhubarbe une spécialité qu’il distille et commercialise : ajoutée supplémentaire à notre travail », et j’en passe. l’absinthe de Genève. La seule estampil- précise Catherine Liermier-Detraz. « Et nous Sa production peut atteindre 1000 kilos lée du canton sous le nom « Not Guilty ». avons des spécialistes dans plusieurs métiers de fruits par jour, mais l’activité de la dis- « Cette production est aujourd’hui plus mar- pour garantir cette qualité que nous prô- tillerie, de septembre à juin de l’année sui- ginale qu’à l’époque où elle était interdite », nons ». La mode des terrasses en bois les a vante, dépend grandement des caprices de admet-il. L’attrait du fruit défendu a large- incités à engager un menuisier pour s’assurer la nature. Et 2013, tout comme 2012, ne ment perdu de sa gloriole d’antan. Mais les que le travail sera parfait. Pour cela, il faut sont pas les meilleures années de la dernière nostalgiques de la fée verte connaissent conseiller judicieusement les clients et faire décennie, loin de là. Par chance, l’éventail toujours le chemin qui mène tout droit à preuve d’entregent quand ils expriment des de ses clients est très étendu : entre 800 et l’extase de l’Alambic Bar. idées qui conduisent à des voies tortueuses. 1000 selon les années. «Au-delà de 100 kilos de fruits, le client peut avoir sa propre cuite », précise Daniel Brenner. Ce dernier commercialise aussi ses propres produits qu’il embouteille sur place à l’enseigne des immoscope n°118 - septembre 2013 9
Pour défendre nos droits, allons voter ! « Avec votre aide, nous devons plus que jamais maintenir et renforcer notre présence politique par le biais de députés favorables à nos idées ! » 10 immoscope n°118 - septembre 2013
La CGI ne manque pas de faire connaître son point de vue sur chaque sujet immobilier. Elle dépose très souvent des prises de positions tant au niveau cantonal que fédéral. Ainsi, nous découvrons que, très respectée par les pouvoirs exécutifs et législatifs, elle a véritablement acquis la réputation d’une association puissante qui défend sans concession les intérêts des propriétaires, tout en restant ouverte au dialogue et prête à formuler des solutions. L’exper- tise apportée par les membres de notre comité et de nos commissions est très appréciée par nos interlocuteurs. Elle constitue, sans nul doute, un important facteur de son succès. Nous favorisons aussi le dépôt de textes législatifs favorables aux propriétaires. La représentativité constituée par plus de 6 600 membres (beaucoup plus, en réalité, puisque nous ne comptons à la CGI qu’un membre par objet immobilier) nous permet de montrer notre détermination et notre ténacité. Forts de ces atouts, nous nous engageons activement dans toutes les campagnes de votation touchant à l’immobilier. Des relais politiques indispensables et fructueux Grâce aux relais politiques efficaces mis en place lors des dernières élections, d’importants succès qui découlent directement de nos actions déterminantes ont été enregistrés : - Refus du Grand Conseil de hausser de 20% les valeurs fiscales des appartements et des villas - Abandon par le Conseil d’Etat du projet multipliant par trois l’impôt sur les gains et bénéfices immobiliers - Préservation de la zone villa en y octroyant plus de droits à bâtir (évite les déclassements) - Introduction des concours d’architectes pour remplacer les Plans localisés de quartier et donc promouvoir la qualité - Obligation de construire plus de logements en zones de développement (évite les déclassements de zones villa et agricoles et offre plus de PPE) - Déclassements du PAV et des Cherpines pour construire des logements et de la PPE - Election de deux conseillers nationaux issus de notre Comité : Hugues Hiltpold et Christian Lüscher Avec votre aide, nous devons plus que jamais maintenir et renforcer notre présence politique par le biais de députés favorables à nos idées ! Au cours des prochains mois, la Chambre genevoise immobilière accordera une attention particulière aux sujets suivants : - Nouvelle définition des valeurs fiscales des appartements et des villas - Détermination du taux d’imposition applicable aux personnes morales (cible : 13%) - Adoption du Plan directeur cantonal 2030 dont le projet a été amendé suite à l’accepta- tion de plusieurs de nos propositions (limiter les déclassements de zones villa, trouver de justes compensations lorsque ces déclassements semblent inéluctables, mettre à disposi- tion plus de terrains à bâtir, favoriser la construction de villas et de PPE) - Retour de la fiscalité des personnes physiques au lieu de domicile plutôt qu’une impor- tante partie soit acquise au lieu de travail par le biais de la péréquation intercommunale (cela permettra aux communes de financer plus équitablement leurs équipements publics) - Mise en œuvre de la nouvelle Constitution qui demande une simplification des procédures - Opposition au Plan d’utilisation du sol en Ville de Genève (éviter de figer les affectations) - Assouplissement de la LDTR pour permettre la démolition/reconstruction des immeubles « passoires énergétiques » et favoriser de bonnes conditions d’habitat Il reste donc beaucoup à faire pour poursuivre les améliorations légitimes que nous avons acquises et pour veiller à ce que les intérêts des propriétaires ne soient pas péjorés. Le contexte des élections cantonales 2013 est singulier à cet égard : à nouveau, l’extrême gauche, traditionnellement très opposée à la condition des propriétaires, est aux portes du Grand Conseil. Le 6 octobre, nous devons tous nous mobiliser! immoscope n°118 - septembre 2013 11
élections 2013 – Grand Conseil Elisez et faites élire les candidats qui Le 6 octobre prochain, les genevois éliront les députés qui siègeront La Chambre genevoise immobilière vous présente les candidats qui au Grand Conseil pour les cinq années à venir. Il est essentiel de s’engagent au sein de notre secrétariat ou de nos comités et compter sur des représentants pour : commissions pour la défense des intérêts et la représenta- - Garantir et défendre les droits des propriétaires tion des droits des propriétaires : - Favoriser l’accession à la propriété - Maintenir des impôts raisonnables sur les biens immobiliers Cyril Christophe Antoine Edouard Aellen Aumeunier Barde Cuendet Président Secrétaire général Membre du comité SPV1 Membre du comité GPA2 PLR (Liste 3) PLR (Liste 3) PLR (Liste 3) PLR (Liste 3) Né le 29.02.1972 Né le 25.09.1967 Né le 07.02.1975 Né le 08.02.1967 Avocat Secrétaire général de la CGI Chef d’entreprise, ingénieur en Secrétaire d'association informatique Voyager et profiter de moments Le ski est une passion sans cesse Je consacre le plus de temps privilégiés en famille. renouvelée, à la montée il permet Informatique, politique, sport. possible à ma famille et suis aussi humilité et sérénité, à la descente… actif au sein d’un grand nombre « Devenir propriétaire de son c’est le frisson ! La lecture et « La problématique de la mobi- d’associations, ce qui me permet l’architecture sont également au d’aller à la rencontre des gens. logement ne doit pas rester lité est fortement liée à celle centre de mes intérêts. qu'un rêve. Les appartements du logement. Les mécanismes « Mon engagement en faveur de destinés à la vente doivent être « Je m’attache à protéger les mis en place pour réglementer la propriété s’articule autour de plus nombreux. Il est nécessaire propriétaires face aux menaces la construction ont ralenti ce 3 axes : Genève doit mettre plus que ceux-ci soient proposés à (expropriations, préemptions, secteur. La conséquence est de terrains à disposition pour des prix accessibles. Je souhaite déclassements, restriction de simple : pas assez de logements construire des appartements également me battre pour que droits) qui découlent d’activités à des prix accessibles. Ainsi, la en PPE, le locataire doit pou- les propriétaires de leur loge- des pouvoirs publics. Je lutte population a initié un exode voir acheter l’appartement qu’il ment ne soient pas restreints contre la pénurie de logement et se loge maintenant chez occupe et l’accession à la pro- dans leurs droits et ne fassent et milite pour la construction nos voisins directs. Une partie priété doit porter sur des biens pas l'objet d'une trop lourde de logements, non seulement, des problèmes de mobilité est immobiliers de qualité. Il faut charge fiscale.» quantitativement mais aussi associée aux flux engendrés par faciliter la rénovation et les pas- qualitativement. La qualité des ces pendulaires. Ainsi donc, le soires énergétiques doivent être espaces publics et des parcs logement est une priorité pour remplacées par des immeubles publics nous permettra de notre Canton !» conformes aux standards.» construire plus de logements sans porter atteinte à la Genève que nous aimons.» 1 SPV : Section des propriétaires de villa 12 immoscope n°118 - septembre 2013 2 GPA : Groupement des propriétaires d’appartement
défendent vos intérêts ! Votez utileax!imum de poids à votre vote, il cononvmies de nt d’utiliser la liste du s favoris vos candidat s er un m s échéant, le vierge, veillez Afin de donn en y aj outant, le ca lletin officiel vo tr e ch oi x, ut ili se r le bu part i de vous préf ér ez soutenez. n’ en fo nt pas partie. Si lis te du pa rti que vous s’ils méro de la nom ou le nu à y inscrire le Benoit Frédéric Stéphane Pierre Genecand Hohl Tanner Weiss Membre du comité Membre du comité Membre de la Membre du comité SPV1 commission fiscale PLR (Liste 3) PLR (Liste 3) PLR (Liste 3) Né le 28.01.1964 Né le 28.06.1963 PLR (Liste 3) Né le 14.02.1952 Consultant, administrateur Entrepreneur - Producteur Né le 07.08.1967 Editorialiste, directeur à la FER indépendant Conseiller fiscal Genève Le lac, les voyages, la découverte, Famille (enfants, petits-enfants, fils, la musique, la comédie, une bonne Les activités de plein air en famille Voyages à travers le vaste monde, fille, et belles-filles), philosophie bouffe entre amis et pouvoir vivre sont essentielles ; montagne ou opéras romantico-politiques, et marche à pied. Et une activité heureux et proche des gens que campagne, en vélo ou à pied, nous romans policiers scandinaves, essais professionnelle très variée. l’on aime. sommes parfois accompagnés d’un philosophiques et historiques. pensionnaire de la SPA. « Beaucoup s’occupent à distri- « Il y a 20 ans, quand l’Etat « Pour permettre une croissance buer les fruits de la croissance, déclassait une zone villa pour « La réforme de la fiscalité de harmonieuse, une concerta- je préfère me soucier de la y construire des immeubles, l’immobilier sera un projet im- tion doit exister entre canton santé de l’arbre. Je suis pour le propriétaire faisait souvent portant ces prochaines années. et communes. Or, en cas de la croissance, pour le Grand une bonne affaire. Aujourd’hui, En filigrane de cette réforme, je déclassements, les communes Genève et pour la construction c’est exactement le contraire : garderai à l’esprit que l’impôt supportent le coût des infrastruc- de logements. Je sais que l’on dans une zone déclassée, un sur la fortune, singularité au tures (écoles, routes, égouts). peut construire sans dénaturer, bien immobilier peut perdre plan international, compte à Cela doit changer. A défaut, bâtir une agglomération com- jusqu’à 50 % de sa valeur. C’est Genève parmi les plus élevés elles multiplieront les recours pacte, multipolaire et verte. Un aussi pour cela que je compte de Suisse. qui sont la plaie de Genève, et lieu prospère où il fait bon vivre. défendre les missions de la Mon ambition sera, si vous contribueront, involontairement, Je veux lutter contre le transfert Chambre genevoise immobi- le souhaitez, d’apporter une à la pénurie de logements. Je intergénérationnel des pro- lière et représenter vos intérêts vision globale de ce vaste sujet m’engage notamment pour blèmes : le plus évident étant au Grand Conseil.» de sorte à éviter les « fausses changer cette situation.» celui des retraites. Je crois en la bonnes surprises .» responsabilité individuelle.» immoscope n°118 - septembre 2013 13
élections 2013 – CONSEIL D'ETAT élire un Conseil d’état favorable à la propriété Ce 6 octobre aura également lieu le premier tour de l’élection au Conseil d’état. Si le parlement établit les lois, il n’en demeure pas moins que l’action gouvernementale est déterminante. Les Conseillers d’état ont plus de facilité à faire aboutir leurs projets de loi en bénéficiant du soutien de l’administration et surtout d’une importante légitimité. Ils décident du contenu des règlements et des pratiques administratives mais surtout, fixent une ligne politique. François Isabel Pierre Luc Serge Longchamp Rochat Maudet Barthassat Dal Busco Conseiller d’état Conseillère d’état Conseiller d’état Conseiller Député liste N°2 liste N°2 liste N°2 national liste N°3 liste N°3 Ainsi, et pour ne citer qu’un exemple récent, mais capital, c’est la majorité de droite Au Conseil National, Luc Bathassat a toujours des membres du Conseil d’Etat qui a repoussé les avant-projets visant un triplement de prêté attention aux intérêts des propriétaires et l’impôt sur les bénéfices et gains immobiliers et une forte hausse des valeurs fiscales. nous avons entretenu une excellente collabo- Nous les remercions pour leur écoute et leur détermination. Notre confiance peut donc ration. Serge Dal Busco a, quant à lui, défendu naturellement aller à Isabel Rochat, François Longchamp et Pierre Maudet. les propriétaires au sein du Grand Conseil et il prône un développement durable de notre canton pour en finir avec la pénurie de loge- ments. Nous pouvons donc vous recommander ces candidats en vous assurant des résultats probants qu’ils ont obtenu. 14 immoscope n°118 - septembre 2013
La sécurité des installations électriques Par Patricia Solioz Mathys, Responsable Distribution Electricité SIG En Suisse, la sécurité des installations électriques est réglementée par l’Ordonnance fédérale sur les installations électriques à basse tension (OIBT). En tant que propriétaire, vous êtes responsable de vos installa- Vous construisez un nouveau bâtiment tions électriques qui ne doivent mettre en danger ni les personnes ou faites réaliser des travaux ni les choses, ce qui implique de : A la fin des travaux, l’installateur autorisé remet un rapport de sécu- - Conserver la documentation technique rité au propriétaire, ce dernier en transmet une copie à SIG. Pour les de votre installation électrique. installations dont la périodicité de contrôle est inférieure à 20 ans, - Faire contrôler vos installations par une entreprise habilitée. un deuxième contrôle des travaux est nécessaire. Il doit être réalisé par un organe de contrôle différent. - Faire réparer d’éventuels défauts sans retard par une entreprise autorisée. Vous vendez un bien immobilier Pour les installations électriques existantes Lors de la vente d’un bien immobilier, si le dernier contrôle de votre installation électrique date de plus de 5 ans, il doit être renouvelé Les installations électriques d’une habitation doivent être vérifiées avant la vente. Les résultats du contrôle effectué par un organe de tous les 20 ans tandis que les locaux professionnels sont soumis à contrôle autorisé sont consignés dans un rapport de sécurité qui est des contrôles plus réguliers selon le degré de danger potentiel. Les transmis au futur propriétaire et une copie à SIG. Services Industriels de Genève avisent les propriétaires immobiliers de la nécessité de faire réaliser un contrôle périodique de leurs ins- tallations électriques. Le rôle des Services Industriels de Genève Le propriétaire immobilier mandate un organe de contrôle autorisé SIG est responsable de la gestion du réseau de distribution élec- qui consigne les résultats dans un rapport de sécurité. Ce dernier trique du Canton de Genève. En ce qui concerne la sécurité des ins- doit être conservé durant au moins une période de contrôle et une tallations électriques raccordées sur notre réseau, nous avons aussi copie doit être transmise à SIG. En cas de défauts, un installateur des obligations découlant de l’OIBT telles que la tenue du registre autorisé effectue la mise en conformité de vos installations. de contrôle des installations électriques du Canton de Genève ou Conformément à l’OIBT, SIG relance le propriétaire à deux reprises et l’obligation d’informer l’ESTI si des titulaires d‘autorisation ou pro- facture des frais de rappel. Sans réponse après le délai de 12 mois, priétaires contreviennent gravement à leurs obligations. SIG transfère le dossier à l’Inspection fédérale des installations à La sécurité constitue une préoccupation constante pour SIG non courant fort (ESTI). seulement du fait de notre responsabilité légale, mais aussi de part la nature de nos activités industrielles. Dans ce cadre, nous menons des actions d’information et de conseil auprès de l’ensemble des acteurs impliqués et espérons contribuer au « Zéro accident élec- trique » dans le Canton de Genève. immoscope n°118 - septembre 2013 15
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