NON à une politique fiscale irresponsable - Finanzloch
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Communiqué de presse du comité référendaire «Pas de cadeaux fiscaux pour les grandes entreprises», 24 octobre 2018 NON à une politique fiscale irresponsable La révision de la loi sur les impôts a pour conséquence que, dans le Canton de Berne, les entreprises qui réalisent les plus grands profits devraient payer considérablement moins d’impôt sur le bénéfice. Il manquerait chaque année 161 millions de francs dans les caisses du Canton, des communes et des paroisses. 99% des communes bernoises seraient touchées par la diminution des recettes fiscales. Il en résulterait des augmentations d’impôts pour les personnes physiques, moins de soins à domicile, des économies au niveau de la formation, moins d’argent pour les personnes handicapées, une diminution des prestations dans le domaine de la santé publique. La concurrence fiscale ruineuse entre les Cantons conduit à une spirale négative sans fin qui nuit non seulement à la population, mais aussi aux petites et moyennes entreprises dans le Canton de Berne. Les diminutions d’impôts accordées aux entreprises qui réalisent les plus grands bénéfices ne profitent qu’à quelques-unes d’entre elles. 85% des firmes assujetties dans le Canton de Berne, petites et moyennes entreprises pour la plupart, ne recevront rien. Par leurs impôts, les personnes physiques engendrent aujourd’hui déjà 90% des recettes fiscales du Canton. Si les grandes entreprises devaient payer encore moins d’impôts sur le bénéfice, des recettes importantes feront défaut dans les caisses des communes et du Canton. Pour Natalie Imboden, co-Présidente des Verts du Canton de Berne, les conséquences seraient graves: «La concurrence fiscale ruineuse nuit aux communes. Des augmentations d’impôts pour les personnes physiques et pour les petites et moyennes entreprises menacent. C’est une arnaque de l’imposition sur le dos des petits.» La Présidente du PS Ursula Marti ajoute: "Ces prochaines années, le Canton de Berne devra procéder à des investissements importants et reçoit moins d’argent dans le cadre de la péréquation des charges. Si des déficits fiscaux s’ajoutent encore à cela, de nouvelles diminutions dans les domaines de la santé et du service public sont inéluctables.» Les entreprises prometteuses sont tributaires d’infrastructures efficaces, d’un bon système de formation et d’une main d’œuvre qualifiée. C’est pourquoi, des investissements dans le domaine de la formation sont absolument indispensables. «La pression exercée sur les écoles s’accroît. La charge sur le corps enseignant également. On ne peut pas contrecarrer cette évolution en réduisant massivement les moyens, bien au contraire ! » déclare Pino Mangiarratti, Président de l’Association professionnelle Formation Berne. Les entreprises doivent contribuer au financement des tâches du service public. C’est ainsi seulement que le Canton de Berne restera attractif pour de nouvelles entreprises. 99 % de toutes les communes sont touchées Du point de vue des communes, la révision de la loi sur les impôts est indigeste. 99% de l’ensemble des communes bernoises sont concernées par la diminution des recettes fiscales. Elle touche aussi de nombreuses petites communes qui doivent aujourd’hui déjà compter sur chaque franc. Quelques communes pourraient perdre plus de 20% de leurs recettes. Il en résulterait des écoles non rénovées, des terrains de sport, piscines, bibliothèques et autres établissements publics fermés. «Les villes et de nombreuses communes ont beaucoup investi dans l’implantation des entreprises et ont ainsi contribué à la création de milliers de places de travail. Elles sont tributaires des recettes fiscales des personnes juridiques. Les diminutions du taux d’imposition sur les bénéfices prévues dans
la révision de la loi sur les impôts 2019 empêchent ces villes et ces communes de disposer des moyens financiers nécessaires et nuisent ainsi à toute la communauté» explique Urs Stauffer, intendant des impôts de la ville de Bienne. Les Églises se défendent Les diminutions des recettes fiscales ont aussi de graves répercussions sur les Églises bernoises. «En cas d’acceptation de la loi sur les impôts, les Églises devront réduire leurs prestations pour les jeunes, les ainés, mais également réduire fortement des subventions à des institutions externes biennoises qui dépendent des Eglises pour leur survie. » explique Pascal Bord, administrateur de l’Église catholique romaine de la ville de Bienne et conseiller municipal PLR. L’opposition des Églises va toutefois au-delà de leurs propres portemonnaies. Le pasteur Andreas Nufer voit dans la diminution de l‘impôt sur les entreprises une attaque sur le bien commun, comme il l’a déclaré au cours d’une conférence de presse: «C’est injuste que les grandes entreprises se dégagent de leur responsabilité pour permettre d’assurer à quelques-uns de plantureux bénéfices. Du point de vue des Églises et de leur principale mission qui consiste à s’engager pour une justice sociale, une diminution de la fiscalité des entreprises dans le Canton de Berne n’entre pas en considération.» Pour tout renseignement complémentaire Natalie Imboden, Co-Présidente des Verts du Canton de Berne, 079 706 62 84 Ursula Marti, Présidente du PS du Canton de Berne, 079 645 61 19 Urs Stauffer, Intendant des impôts de la ville de Bienne, 079 375 16 57 Pascal Bord, Administrateur de l’Église catholique romaine de la ville de Bienne, Conseiller de Ville PLR, 079 217 02 02 Pino Mangiarratti, Président de l’Association professionnelle Formation Berne, 076 541 04 85 Andreas Nufer, Pasteur de l’Église du Saint-Esprit Berne, 079 797 12 83 Comité référendaire: „Pas de cadeaux fiscaux pour les grandes entreprises“ (Loi fiscale) Les Verts Canton de Berne, PS Canton de Berne, KABBA, SSP, Association du Personnel de l’État de Berne APEB, Juristes démocrates Berne, Organisation faîtière des institutions sociales Bienne et région OIS, GAP, JA!, Jeunes Verts, Angestellte Bern, Union Syndicale Thoune, Alternative Linke, attac, JUSO, PST, Association professionnelle Formation Berne, Union syndicale du Canton de Berne, Conférence cantonale bernoise des handicapés cch, UNIA Berne.
Beitrag von Natalie Imboden, Co-Präsidentin Grüne Kanton Bern, Grossrätin Nachhaltige Steuerpolitik für die Bevölkerung statt für Grosskonzerne Ein breites Bündnis aus Parteien und Verbänden hat gegen die kantonale Steuergesetzrevision 2019 das Referendum ergriffen. Materiell geht es darum, dass die Gewinnsteuern für Unternehmen mit einem Reingewinn über 63'000 Franken, in einem ersten Schritt, von heute 21.64% auf 18.71% gesenkt werden. Eine weitere Senkung auf 16.37% ist bereits geplant. Von den insgesamt 37'000 Unternehmen gibt es für 83% der Unternehmen keine Änderung. Dort liegt die Gewinnsteuer bereits heute bei tiefen 13.74%, gestuft bis 17.95%. Tiefere Gewinnsteuern winken nur bei jenen 6300 Unternehmen mit über 63'000 Franken Gewinn pro Jahr. Davon haben 800 Betriebe jährlich über 1 Million Franken Gewinn. Es geht also um grosse bis sehr grosse, gewinnstarke Unternehmen, die steuerlich entlastet werden sollen. Der Schreinermeister oder die Inhaberin eines Grafikbüros gehören sicher nicht dazu. Es geht nicht um die Entlastung von KMU! Auch wenn die Gegner/innen überall kommunizieren, dass 5000 KMU von der Steuersenkung profitieren würden. Diese sogenannten KMU haben einen jährlichen Gewinn zwischen 63'000 und 750'000 (sic!) Franken.1 Ein Betrieb mit einer ¾ Million Gewinn ist wohl kaum das, was landläufig unter einem KMU verstanden wird. Kleine und mittlere Betriebe zahlen nicht weniger Steuern, sie sind aber gefährdet, als natürliche Personen stärker zur Kasse gebeten zu werden und schlechtere Rahmenbedingungen (Berufsbildung, Infrastrukturen etc.) zu haben. Quelle: Abstimmungsbüchlein, S. 5 Bereits heute leisten die Bürgerinnen und Bürger («natürliche Personen») knapp 90 Prozent der Steuererträge auf Kantonsebene. Die Unternehmen tragen nur rund 11 Prozent zum kantonalen 11 Referenz dafür ist eine Anfrage von FDP-Grossrat Adrian Haas, Direktor des Handels- und Industrievereins des Kantons Bern vom Juni 2018: Steuergesetzrevision 2019 und KMU Frage: Wie viele kleine- und mittlere Betriebe (KMU) im Kanton Bern profitieren voraussichtlich von der mit der Steuergesetzrevision 2019 vorgesehen Gewinnsteuersenkung? Antwort des Regierungsrates: Von den insgesamt rund 37’000 Kapitalgesellschaften im Kanton Bern (Steuerjahr 2016) weisen 19’076 Gesellschaften einen steuerbaren Gewinn aus. Von der Steuergesetzrevision 2019 würden jene 6’264 Gesellschaften profitieren, die einen Reingewinn von mehr als CHF 63’000 erzielen. 5’199 dieser Gesellschaften erzielen einen Reingewinn unter CHF 750’000 und können als KMU bezeichnet werden. (S. 12/25) https://www.gr.be.ch/etc/designs/gr/media.cdwsbinary.DOKUMENTE.acq/eb93f983964a47b2bc000ff2b6fdaf4 e-332/8/PDF/2018.STA.760-Beilage-D-169761.pdf
Steuerertrag bei, mit sinkender Tendenz. Mit der Senkung der Gewinnsteuern leisten Unternehmen noch weniger an die Finanzierung der auch für sie wichtigen Infrastrukturen oder an die Berufsbildung. Der Kanton Bern als grosser Flächenkanton kann nie im Steuerdumpingwettbewerb der (meist kleinen) Kantone mitmachen. Er ist auf einen dezentralen Service public und gute Infrastrukturen angewiesen. Der Steuerwettbewerb zwischen den Kantonen ist für den Kanton Bern ruinös und muss gebremst, statt weiter angeheizt werden. International gesehen ist der Kanton Bern bei der Steuerbelastung bei den Unternehmen durchaus im Mittelfeld und attraktiv. Wie viele Studien zeigen, sind für Unternehmen neben den Steuern die verfügbare Infrastruktur, der Ausbildungsstandard der Arbeitskräfte oder auch das Angebot für Kinderbetreuung ebenso wichtig. Fazit: Steuergeschenke für Grosskonzerne sind für den Kanton Bern gefährlich und verstärken das Steuerdumping. Dieser Steuerbschiss schadet den Gemeinden, den KMU, dem Mittelstand und der ganzen Bevölkerung und damit dem Gemeinwohl. Daher engagieren wir uns in einer breiten Allianz mit aller Kraft dagegen! Zur Abstimmungskampagne Dem Kanton, den Gemeinden und Kirchgemeinden würden jährlich 161 Millionen Steuereinnahmen fehlen. 99% der Berner Gemeinden sind davon betroffen. Diesen Aspekt thematisieren wir mit einem Gemeinderechner: www.finanzloch.ch. So verliert die Gemeinde Lauterbrunnen jährlich ¼ Million an Einnahmen oder Lengnau eine halbe Million. Wohl kampagnenmässig im Kanton Bern einmalig hängen in 40 Gemeinden seit dieser Woche gemeindespezifische Plakate, welche jeweils das Steuerloch in der Gemeinde aufzeigen. Zudem ist die Kampagne mit Flyern und mit themenspezifischen Sujets auf Social Media präsent, welche die Folgen des Leistungsabbaus beispielshaft aufzeigen (wie Verkehr, Spitex, Kirche etc.). Das Kampagnenbudget des Komitees beträgt knapp 90'000 Franken. 24. Oktober, Natalie Imboden
Redebeitrag Pino Mangiarratti, Präsident Bildung Bern Bildung Bern sagt Nein zur Steuergesetzrevision 2019 Bildung Bern ist Teil des breit abgestützten Referendumskomitees. Wir haben bereits die Unterschriftensammlung unterstützt und setzen uns nun auch bei der Abstimmung engagiert dafür ein, dass Kanton und Gemeinden nicht Einnahmen von 161 Millionen Franken verloren gehen. Als Berufsverband der Bildungsfachleute setzen wir uns für eine gute Qualität in der Bildung ein. Wir kämpfen engagiert dafür. Wir wissen, dass diese Qualität von drei Faktoren abhängig ist: von guten Lehrpersonen, von einer bildungsfreundlichen Gesellschaft und von den zur Verfügung gestellten Finanzen. In den letzten Jahren wurden die Mittel für die Bildung nicht in dem Mass gesprochen, wie dies hätte erfolgen sollen. Im Gegenteil, wir haben viele Sparmassen erlebt und mitgetragen. Die Folgen davon sind immer noch spürbar! Eine Erhöhung der Klassengrössen, Lektionenabbau in der Volksschule und an den Gymnasien sind Beispiele dafür. Das dringend benötigte Vieraugenprinzip bei den Kleinsten im Schulsystem und die Erhöhung der Gehaltsklassen werden auf die lange Bank geschoben, obschon in allen politischen Gremien und Parteien der Handlungsbedarf erkannt ist. Im interkantonalen Vergleich bewegen sich beispielsweise die Löhne der bernischen Primarlehrpersonen nach 10 Dienstjahren auf den hintersten Rängen. Und dies seit Jahren. Der Handlungsbedarf ist gross! Der Druck auf die Schule wächst. Die Ansprüche der Gesellschaft und die Aufgaben nehmen zu. Die Belastung der Lehrpersonen auch. Mit einer weiteren massiven Kürzung der Mittel kann man dieser Entwicklung nicht entgegenwirken, im Gegenteil! Wirksame Entlastung ist keine in Sicht. Statt nun die Attraktivität des Lehrberufs offensiv zu verbessern und Werbung zu machen für diesen sinnstiftenden, abwechslungsreichen und für die Gesellschaft wichtigen Beruf droht erneut eine Einschränkung der Mittel. Bereits soll das Geld für die Aufholung von Gehaltsrückständen gegenüber der Sollkurve gekürzt werden. Mit dieser Politik wird sich der Mangel an Lehrpersonen in den nächsten Jahren noch akzentuieren. Diesen Sommer konnten viele offene Stellen nur mit Notlösungen besetzt werden. Im Voranschlag 2019, der im November im Grossen Rat diskutiert wird, sind die Entwicklungsschwerpunkte der Erziehungsdirektion festgelegt. Einer davon ist die Umsetzung des Lehrplans 21, inkl. Mehraufwände wegen zusätzlicher Lektionen. Der Grosse Rat hat in der letzten Budget-Debatte gezeigt, was er von solchen Schwerpunkten hält und bereits vor der Einführung des Lehrplans wichtige Lektionen gestrichen (IVE Sek I). Ein anderer ist die Beibehaltung der hohen Abschlussquote in der Sek II. Eine gute Zusammenarbeit zwischen Wirtschaft und Bildungsinstitutionen ist eine wichtige Voraussetzung dafür. Damit der Übergang von der Volksschule in die Berufswelt klappt, wird es aber weiterhin und in Anbetracht der gesellschaftlichen Entwicklung vermehrt gute Unterstützungsangebote für Jugendliche mit erschwerten Voraussetzungen brauchen. Stehen hier nicht genügend Mittel zur Verfügung, wird uns dies später teuer zu stehen kommen. Bildung Bern macht sich grosse Sorgen über die finanzpolitische Entwicklung des Kantons, das Steuerdumping und den Entzug von Geldern für die öffentliche Hand. Wir sind sowohl aus personalpolitischer wie auch aus bildungspolitischer Sicht klar gegen diese Steuergesetzrevision, die grosse Steuereinbussen vorsieht. Was allen klar sein sollte: weniger Steuereinnahmen heisst weniger Geld für die Bildung. Die Zitrone ist längst ausgepresst!
Beitrag Urs Stauffer, Steuerverwalter Stadt Biel Ausgangslage Obschon die Steuervorlage 17 noch nicht umgesetzt ist und national voraussichtlich mit einem Refe- rendum bestritten wird, will der Kanton Bern im Rahmen seiner Steuerstrategie 2019-2022, mit der Steuergesetzrevision 2019, der Steuervorlage 17 vorauseilend, die Gewinnsteuern der Unternehmen im Kanton Bern deutlich senken. Finanzieller Schaden Mit dieser Gewinnsteuersatzsenkung richtet der Kanton nicht nur bei den Staatssteuern, sondern vor allem bei den Gemeinde- und Kirchensteuern unreparierbaren, kaum refinanzierbaren, finanziellen Schaden an. CHF 51.5 Mio. sind die Steuerausfälle bis 2020 allein bei den Berner Städten und Gemeinden nur durch die Gewinnsteuersatzsenkungen. Kaum auszudenken, wie sich die Steuerausfälle entwickeln werden, wenn noch die steuerpolitischen Massnahmen der Steuervorlage 17 dazugerechnet werden müssen. Verlierer sind Städte, Gemeinden und Kirchgemeinden Vor allem Städte und Gemeinden, die in den vergangenen Jahren viel in die Ansiedlung von Unter- nehmen investierten und damit mitgeholfen haben, im Kanton Bern tausende von Arbeitsplätzen zu schaffen, in der Hoffnung auf eine Refinanzierung dieser Investitionen durch die direkten Steuern der Unternehmen, gehören zu den grossen Verlierern. Durch die in Zukunft fehlenden Unternehmenssteuern fallen die betroffenen Städte, Gemeinden und in der Folge auch Kirchgemeinden praktisch in die Unfinanzierbarkeit. Meine Stadt Biel verliert durch die vorgesehenen Gewinnsteuersatzsenkungen bis ins Jahr 2020 ca. CHF 6.2 Mio., das ist ein ganzer Steuerzehntel. Ein Steuerausfall in dieser Grössenordnung ist für meine Stadt Biel nicht tragbar. Steuererhöhungen und Sparmassnahmen bei den öffentlichen Dienstleistungen werden die Folge sein Die Folge dieser Gewinnsteuersatzsenkungen werden Steuererhöhungen sein, welche vor allem durch Bürgerinnen und Bürger getragen werden müssen sowie Sparmassnahmen bei den öffentli- chen Dienstleistungen. Die Konsequenz ist ein Verlust von Lebensqualität in den betroffenen Städten und Gemeinden, die schon heute mit den Folgen des kantonalen Entlastungspakets 2018 zu kämpfen haben.
2 Unternehmensbezogene Investitionen werden in Zukunft weniger Akzeptanz finden Behörden sowie Bürgerinnen und Bürger, werden in Zukunft bei Entscheiden viel weniger Verständ- nis für unternehmensbezogene Investitionen aufbringen, wenn aufgrund der fehlenden Unterneh- menssteuern, gleichzeitig die Finanzierung von Kultur und Freizeitanlagen, wie zum Beispiel von Frei- und Hallenbädern in Frage gestellt ist. Die negativen Auswirkungen der Steuergesetzrevision 2019 auf die Finanzen von hauptbetroffenen Städten, Gemeinden und Kirchgemeinden sind unverantwortlich, die Auswirkungen werden Bürge- rinnen und Bürger zu tragen haben. 24. Oktober 2018
Redebeitrag Pascal Bord, Vice-président du synode cath-rom du Canton de Berne Pour des conditions cadres favorables aux entreprises oui, mais pas sur le dos des Eglises Les Eglises nationales ne sont ni de gauche ni de droite, ne s’engagent normalement pas activement en politique, mais avec la suppression prévue de la moitié de l’impôt des entreprises par deux réformes successives, il est important que la population soit informée pour voter en conséquence. La loi cantonale sur les impôts et plan financier 17 vont ainsi supprimer environ 20% des recettes fiscales pour les paroisses biennoises, soit une estimation de 2.5 millions CHF, respectivement environ 17 millions CHF pour le canton. Le grand public ne connait souvent que la pointe de l’iceberg des Eglises, que sont les 10% du budget consacrés aux besoins cultuels. Les 90% du budget de la paroisse cath-rom de Bienne sont utilisés pour des prestations pour la collectivité, pour les jeunes, les ainés, l’intégration, le patrimoine et non seulement pour ses propres paroissiens. A Bienne, au vu de l’importance des économies à faire, les optimisations, économies internes ne suffiront pas. Les subventions aux institutions locales (comme p.ex. le centre d’animation jeunesse Villa Ritter qui dépend des Eglises pour sa survie) devront aussi être revues sérieusement à la baisse. Le Grand Conseil a voté en début d’année la nouvelle loi sur les Eglises nationales à la quasi-unanimité. Il a confirmé l’utilité également économique des prestations produites grâce à leurs nombreux volontaires, et donc le financement de ces dernières. Quelques mois plus tard, dans un plan que j’appelle de transfert de charges et non d’économies, il décide de couper les moyens des Eglises en leur retirant massivement des ressources fiscales. Vous voyez bien l’incohérence. A titre personnel, comme parlementaire biennois du parti radical romand, je suis persuadé qu’il est important que les entreprises bénéficient de conditions favorables pour garantir la prospérité et l’emploi, mais sans mesures de compensations pour les Eglises, et aussi pour les villes comme Bienne, cette nouvelle loi dans sa forme actuelle est inacceptable. L’effort n’est pas réparti équitablement au sein du canton. Ce n’est pas le rôle des Eglises de donner un de mot d’ordre pour les votations, mais elles se doivent d’informer la population de l’impact de la nouvelle loi. Le peuple pourra ainsi voter en connaissance de cause le 25.11.2018. Au nom du Conseil de paroisse cath-rom de Bienne et environs Pascal Bord, Administrateur Vice-président du synode cath-rom du Canton de Berne et président de la commission des finances. (Conseiller de Ville, Parti Radical Romand, Bienne)
Beitrag von Andreas Nufer, Pfarrer Unnötiger und verantwortungsloser Angriff auf das Allgemeinwohl Die Senkung der Unternehmenssteuer im Kanton Bern ist ein Angriff auf das Allgemeinwohl. Das Allgemeinwohl (bonum commune, bien public, common good) ist eine zentrale Grundlage aller Gesellschaften und ein wichtiger Bestandteil jeder politischen Philosophie und aller Religionen. Ziel des Allgemeinwohls ist die soziale und politische Gerechtigkeit. Garant für das Allgemeinwohl ist seit der Neuzeit der Staat. Unsere Vorfahren haben ein Steuersystem aufgebaut, das dem Gemeinwohl angemessen Rechnung trägt. Die Interessen einzelner Personen und Gruppen stehen in einer guten Balance zum Wohl der Allgemeinheit. Allerdings ist diese Balance in Gefahr: Seit den 1980iger Jahren wurden in den wichtigen Industrieländern die Unternehmenssteuern durchschnittlich von 48% (1982) auf 33% (2003) gesenkt. In der Schweiz ist diese Tendenz besonders akzentuiert. Wenn nun im Kanton Bern die Gewinnsteuerbelastung von heute 21,64% auf 20,20% und ein Jahr später auf 18,71% gesenkt wird, ist das der falsche Weg, weil er in eine Sackgasse führt. Der Grundsatz des Allgemeinwohls wird gefährdet. Das ist gefährlich für jede Gesellschaft. Abgesehen davon, dass vor allem die grossen Konzerne von der Steuerreform profitieren, die KMU fast leer ausgehen und die Bürgerinnen und Bürger entweder mehr Steuern bezahlen oder auf Dienstleistungen des Service public verzichten müssen, ist der übertriebene Steuerwettbewerb eine Abwärtsspirale, die es zu stoppen gilt. Der sogenannte „Steuerwettbewerb“ ist grundsätzlich fragwürdig, weil es mit Blick auf das Allgemeinwohl nur sehr bedingt einen „Wettbewerb“ möglichst tiefer Steuern für Unternehmen geben kann. So wie es beispielsweise bei der Polizei keinen wirklichen Wettbewerb gibt, weil sie in jedem Staat die öffentliche Sicherheit und Ordnung gewährleisten muss, kann es auch bei den Steuern keinen ungezähmten Wettbewerb geben, weil die Steuern ein wesentlicher Pfeiler des Allgemeinwohls sind. Im Kanton Bern wären praktisch alle Gemeinde von den Steuerausfällen betroffen. Diese leisten zusammen mit Schulen, sozialen Einrichtungen und Kirchgemeinden bereits jetzt den Löwenanteil am Allgemeinwohl. Es ist unfair, wenn sich die grossen Unternehmen aus der Verantwortung stehlen, damit einige wenige satte Gewinne einstreichen können. Aus der Sicht der Kirchen und deren zentraler Aufgabe, sich für die gesellschaftliche und soziale Gerechtigkeit zu engagieren, kommt daher eine Senkung der Unternehmenssteuer im Kanton Bern nicht in Frage. Bern, im Oktober 2018 Andreas Nufer, Pfarrer
Beitrag von Ursula Marti, Präsidentin SP Kanton Bern, Grossrätin Sehr geehrte Medienschaffende Sie haben von meinen Vorrednern gehört, was die Steuersenkung und der damit verbundene Wegfall von wichtigen Steuereinnahmen im Detail – in der Bildung, bei den Gemeinden, bei den Kirchgemeinden – für negative Folgen hat. Ich möchte das abschliessend zusammenfassen und insbesondere noch auf die Auswirkungen auf der kantonalen Ebene – dort sind sie nämlich ebenso massiv – hinweisen. Insgesamt gehen jährlich 160 Mio. Steuerfranken verloren. 60 Mio. bei den Gemeinden, davon ein kleiner – aber schmerzhafter – Teil auch bei den Kirchgemeinden. 100 Mio. werden dem Kanton Bern entzogen. So wie dieser Steuerausfall die Gemeinden in grosse Schwierigkeiten bringt, genauso ist es auch für den Kanton. Diese Steuersenkung ist nicht finanzierbar, ausser wenn man die Leistungen abbaut. Doch die Zitrone ist bereits mehr als ausgepresst: Leistungsabbau heisst konkret: - in 1. Linie bei der Gesundheitsversorgung: Abbau bei der Spitex, bei den Heimen, bei den Spitälern, bei der psychiatrischen Versorgung, insbesondere beim ambulanten Teil. Diesen Abbau spürt die Bevölkerung wortwörtlich am eigenen Leib. Er fördert die Zweiklassenmedizin. (Wenn der Kanton nicht mehr bezahlt, können sich bestimmte Behandlungen oder Hilfeleistungen nur noch gut Situierte leisten). Eigentlich müsste man ausbauen statt abbauen: Beispielsweise bei den Hausärztinnen und Hausärzten oder der Tagesbetreuung von alten Menschen. - in 2. Linie die Bildung: das wurde schon ausgeführt. Ich erinnere daran, dass bei der Bildung das grosse Zukunftspotenzial des Kantons Bern liegt: Indem wir sehr gute und viele Fachkräfte ausbilden, indem wir die Innovation fördern. Und indem wir bereits im Vorschulbereich beginnen, die Kinder zu fördern und stärken, damit sie ihren Weg im Leben machen, ihre Talente entwickeln können und das der Gesellschaft später auch wieder zurückgeben. Auch bei der Bildung müsste man eigentlich ausbauen statt abbauen: Beispielsweise bei den Löhnen der Lehrpersonen, die massiv tiefer sind als in den Nachbarkantonen (gute Lehrpersonen gehen uns deswegen verloren), oder bei der familienergänzenden Kinderbetreuung.
- Im Weiteren könnte man noch vieles nennen: Infrastrukturen, Strassen, ÖV, oder auch die Prämienverbilligungen, bei denen der Kanton Bern mit Abstand der knausrigste Kanton der Schweiz ist. Auch dort sollte dringend ausgebaut, statt wie es die Regierung tut, abgebaut werden. Insgesamt kann festgestellt werden, dass der Abbau stark zulasten der Kinder und Jugendlichen, der Kranken, Behinderten, Alten und Armutsbetroffenen geht. Das ist ethisch fragwürdig. - Etwas möchte ich noch speziell erwähnen. Der rigorose Abbau-Kurs der bürgerlichen Mehrheit führt auch zu einer Zentralisierung der kantonalen Verwaltung und der kantonal finanzierten Angebote. Gerade das, was ja eigentlich im Grossen Rat nicht erwünscht ist – auch von uns nicht: Wer also lauthals gegen die Zentralisierung wettert, sollte nicht gleichzeitig auch das Kantonsbudget weiter schmälern und muss bei dieser Abstimmung klar für ein NEIN plädieren. Zum Schluss noch ein genereller Blick auf die Kantonsfinanzen: Es ist bekannt, dass in den nächsten Jahren ein grosser Schub an Investitionen nötig sein wird: für die Fachhochschule, den Bildungscampus Burgdorf, den Medizinalstandort, Ausbau Bahnhof Bern und vieles mehr. Gleichzeitig wird der Kanton Bern deutlich weniger Geld aus dem nationalen Lastenausgleich erhalten. Wie soll das aufgehen, wenn nun auch noch mutwillig ein Steuerausfall herbeigeführt wird? Notabene eine Steuersenkung bei den Unternehmen, die schon heute nur 10 % an die gesamten Steuereinnahmen leisten? Unser Komitee kommt klar zum Schluss: So geht es nicht, der Kanton kann sich keine Unternehmenssteuersenkung leisten. Es besteht kein Spielraum dafür, das Steuergeschenk für die Grosskonzerne müsste mit Leistungsabbau bei den grundlegenden Leistungen für die Bevölkerung teuer bezahlt werden. 24. Oktober 2018 / Ursula Marti, Präsidentin SP Kanton Bern
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