NON à une politique fiscale irresponsable - Finanzloch

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NON à une politique fiscale irresponsable - Finanzloch
Communiqué de presse du comité référendaire «Pas de cadeaux fiscaux pour les grandes
entreprises», 24 octobre 2018

NON à une politique fiscale irresponsable
La révision de la loi sur les impôts a pour conséquence que, dans le Canton de Berne, les
entreprises qui réalisent les plus grands profits devraient payer considérablement moins d’impôt
sur le bénéfice. Il manquerait chaque année 161 millions de francs dans les caisses du Canton, des
communes et des paroisses. 99% des communes bernoises seraient touchées par la diminution des
recettes fiscales. Il en résulterait des augmentations d’impôts pour les personnes physiques, moins
de soins à domicile, des économies au niveau de la formation, moins d’argent pour les personnes
handicapées, une diminution des prestations dans le domaine de la santé publique. La concurrence
fiscale ruineuse entre les Cantons conduit à une spirale négative sans fin qui nuit non seulement à
la population, mais aussi aux petites et moyennes entreprises dans le Canton de Berne.

Les diminutions d’impôts accordées aux entreprises qui réalisent les plus grands bénéfices ne
profitent qu’à quelques-unes d’entre elles. 85% des firmes assujetties dans le Canton de Berne,
petites et moyennes entreprises pour la plupart, ne recevront rien. Par leurs impôts, les personnes
physiques engendrent aujourd’hui déjà 90% des recettes fiscales du Canton. Si les grandes
entreprises devaient payer encore moins d’impôts sur le bénéfice, des recettes importantes feront
défaut dans les caisses des communes et du Canton. Pour Natalie Imboden, co-Présidente des Verts
du Canton de Berne, les conséquences seraient graves: «La concurrence fiscale ruineuse nuit aux
communes. Des augmentations d’impôts pour les personnes physiques et pour les petites et
moyennes entreprises menacent. C’est une arnaque de l’imposition sur le dos des petits.» La
Présidente du PS Ursula Marti ajoute: "Ces prochaines années, le Canton de Berne devra procéder à
des investissements importants et reçoit moins d’argent dans le cadre de la péréquation des charges.
Si des déficits fiscaux s’ajoutent encore à cela, de nouvelles diminutions dans les domaines de la santé
et du service public sont inéluctables.»

Les entreprises prometteuses sont tributaires d’infrastructures efficaces, d’un bon système de
formation et d’une main d’œuvre qualifiée. C’est pourquoi, des investissements dans le domaine de
la formation sont absolument indispensables. «La pression exercée sur les écoles s’accroît. La charge
sur le corps enseignant également. On ne peut pas contrecarrer cette évolution en réduisant
massivement les moyens, bien au contraire ! » déclare Pino Mangiarratti, Président de l’Association
professionnelle Formation Berne. Les entreprises doivent contribuer au financement des tâches du
service public. C’est ainsi seulement que le Canton de Berne restera attractif pour de nouvelles
entreprises.

99 % de toutes les communes sont touchées

Du point de vue des communes, la révision de la loi sur les impôts est indigeste. 99% de l’ensemble
des communes bernoises sont concernées par la diminution des recettes fiscales. Elle touche aussi de
nombreuses petites communes qui doivent aujourd’hui déjà compter sur chaque franc. Quelques
communes pourraient perdre plus de 20% de leurs recettes. Il en résulterait des écoles non
rénovées, des terrains de sport, piscines, bibliothèques et autres établissements publics fermés.
«Les villes et de nombreuses communes ont beaucoup investi dans l’implantation des entreprises et
ont ainsi contribué à la création de milliers de places de travail. Elles sont tributaires des recettes
fiscales des personnes juridiques. Les diminutions du taux d’imposition sur les bénéfices prévues dans
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la révision de la loi sur les impôts 2019 empêchent ces villes et ces communes de disposer des moyens
financiers nécessaires et nuisent ainsi à toute la communauté» explique Urs Stauffer, intendant des
impôts de la ville de Bienne.

Les Églises se défendent

Les diminutions des recettes fiscales ont aussi de graves répercussions sur les Églises bernoises. «En
cas d’acceptation de la loi sur les impôts, les Églises devront réduire leurs prestations pour les jeunes,
les ainés, mais également réduire fortement des subventions à des institutions externes biennoises
qui dépendent des Eglises pour leur survie. » explique Pascal Bord, administrateur de l’Église
catholique romaine de la ville de Bienne et conseiller municipal PLR. L’opposition des Églises va
toutefois au-delà de leurs propres portemonnaies. Le pasteur Andreas Nufer voit dans la diminution
de l‘impôt sur les entreprises une attaque sur le bien commun, comme il l’a déclaré au cours d’une
conférence de presse: «C’est injuste que les grandes entreprises se dégagent de leur responsabilité
pour permettre d’assurer à quelques-uns de plantureux bénéfices. Du point de vue des Églises et de
leur principale mission qui consiste à s’engager pour une justice sociale, une diminution de la fiscalité
des entreprises dans le Canton de Berne n’entre pas en considération.»

Pour tout renseignement complémentaire

Natalie Imboden, Co-Présidente des Verts du Canton de Berne, 079 706 62 84
Ursula Marti, Présidente du PS du Canton de Berne, 079 645 61 19
Urs Stauffer, Intendant des impôts de la ville de Bienne, 079 375 16 57
Pascal Bord, Administrateur de l’Église catholique romaine de la ville de Bienne, Conseiller de Ville
PLR, 079 217 02 02
Pino Mangiarratti, Président de l’Association professionnelle Formation Berne, 076 541 04 85
Andreas Nufer, Pasteur de l’Église du Saint-Esprit Berne, 079 797 12 83

Comité référendaire: „Pas de cadeaux fiscaux pour les grandes entreprises“ (Loi fiscale)

Les Verts Canton de Berne, PS Canton de Berne, KABBA, SSP, Association du Personnel de l’État de
Berne APEB, Juristes démocrates Berne, Organisation faîtière des institutions sociales Bienne et
région OIS, GAP, JA!, Jeunes Verts, Angestellte Bern, Union Syndicale Thoune, Alternative Linke,
attac, JUSO, PST, Association professionnelle Formation Berne, Union syndicale du Canton de Berne,
Conférence cantonale bernoise des handicapés cch, UNIA Berne.
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Beitrag von Natalie Imboden, Co-Präsidentin Grüne Kanton Bern, Grossrätin

Nachhaltige Steuerpolitik für die Bevölkerung statt für Grosskonzerne

Ein breites Bündnis aus Parteien und Verbänden hat gegen die kantonale Steuergesetzrevision 2019
das Referendum ergriffen. Materiell geht es darum, dass die Gewinnsteuern für Unternehmen mit
einem Reingewinn über 63'000 Franken, in einem ersten Schritt, von heute 21.64% auf 18.71%
gesenkt werden. Eine weitere Senkung auf 16.37% ist bereits geplant.
Von den insgesamt 37'000 Unternehmen gibt es für 83% der Unternehmen keine Änderung. Dort
liegt die Gewinnsteuer bereits heute bei tiefen 13.74%, gestuft bis 17.95%. Tiefere Gewinnsteuern
winken nur bei jenen 6300 Unternehmen mit über 63'000 Franken Gewinn pro Jahr. Davon haben
800 Betriebe jährlich über 1 Million Franken Gewinn. Es geht also um grosse bis sehr grosse,
gewinnstarke Unternehmen, die steuerlich entlastet werden sollen. Der Schreinermeister oder die
Inhaberin eines Grafikbüros gehören sicher nicht dazu. Es geht nicht um die Entlastung von KMU!
Auch wenn die Gegner/innen überall kommunizieren, dass 5000 KMU von der Steuersenkung
profitieren würden. Diese sogenannten KMU haben einen jährlichen Gewinn zwischen 63'000 und
750'000 (sic!) Franken.1 Ein Betrieb mit einer ¾ Million Gewinn ist wohl kaum das, was landläufig
unter einem KMU verstanden wird. Kleine und mittlere Betriebe zahlen nicht weniger Steuern, sie
sind aber gefährdet, als natürliche Personen stärker zur Kasse gebeten zu werden und schlechtere
Rahmenbedingungen (Berufsbildung, Infrastrukturen etc.) zu haben.

Quelle: Abstimmungsbüchlein, S. 5

Bereits heute leisten die Bürgerinnen und Bürger («natürliche Personen») knapp 90 Prozent der
Steuererträge auf Kantonsebene. Die Unternehmen tragen nur rund 11 Prozent zum kantonalen

11
  Referenz dafür ist eine Anfrage von FDP-Grossrat Adrian Haas, Direktor des Handels- und Industrievereins
des Kantons Bern vom Juni 2018: Steuergesetzrevision 2019 und KMU
Frage: Wie viele kleine- und mittlere Betriebe (KMU) im Kanton Bern profitieren voraussichtlich von der mit der
Steuergesetzrevision 2019 vorgesehen Gewinnsteuersenkung?
Antwort des Regierungsrates: Von den insgesamt rund 37’000 Kapitalgesellschaften im Kanton Bern
(Steuerjahr 2016) weisen 19’076 Gesellschaften einen steuerbaren Gewinn aus. Von der Steuergesetzrevision
2019 würden jene 6’264 Gesellschaften profitieren, die einen Reingewinn von mehr als CHF 63’000 erzielen.
5’199 dieser Gesellschaften erzielen einen Reingewinn unter CHF 750’000 und können als KMU bezeichnet
werden. (S. 12/25)
https://www.gr.be.ch/etc/designs/gr/media.cdwsbinary.DOKUMENTE.acq/eb93f983964a47b2bc000ff2b6fdaf4
e-332/8/PDF/2018.STA.760-Beilage-D-169761.pdf
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Steuerertrag bei, mit sinkender Tendenz. Mit der Senkung der Gewinnsteuern leisten Unternehmen
noch weniger an die Finanzierung der auch für sie wichtigen Infrastrukturen oder an die
Berufsbildung.
Der Kanton Bern als grosser Flächenkanton kann nie im Steuerdumpingwettbewerb der (meist
kleinen) Kantone mitmachen. Er ist auf einen dezentralen Service public und gute Infrastrukturen
angewiesen. Der Steuerwettbewerb zwischen den Kantonen ist für den Kanton Bern ruinös und muss
gebremst, statt weiter angeheizt werden. International gesehen ist der Kanton Bern bei der
Steuerbelastung bei den Unternehmen durchaus im Mittelfeld und attraktiv. Wie viele Studien
zeigen, sind für Unternehmen neben den Steuern die verfügbare Infrastruktur, der
Ausbildungsstandard der Arbeitskräfte oder auch das Angebot für Kinderbetreuung ebenso wichtig.

Fazit: Steuergeschenke für Grosskonzerne sind für den Kanton Bern gefährlich und verstärken das
Steuerdumping. Dieser Steuerbschiss schadet den Gemeinden, den KMU, dem Mittelstand und der
ganzen Bevölkerung und damit dem Gemeinwohl. Daher engagieren wir uns in einer breiten Allianz
mit aller Kraft dagegen!

Zur Abstimmungskampagne
Dem Kanton, den Gemeinden und Kirchgemeinden würden jährlich 161 Millionen Steuereinnahmen
fehlen. 99% der Berner Gemeinden sind davon betroffen. Diesen Aspekt thematisieren wir mit einem
Gemeinderechner: www.finanzloch.ch. So verliert die Gemeinde Lauterbrunnen jährlich ¼ Million an
Einnahmen oder Lengnau eine halbe Million. Wohl kampagnenmässig im Kanton Bern einmalig
hängen in 40 Gemeinden seit dieser Woche gemeindespezifische Plakate, welche jeweils das
Steuerloch in der Gemeinde aufzeigen. Zudem ist die Kampagne mit Flyern und mit
themenspezifischen Sujets auf Social Media präsent, welche die Folgen des Leistungsabbaus
beispielshaft aufzeigen (wie Verkehr, Spitex, Kirche etc.). Das Kampagnenbudget des Komitees
beträgt knapp 90'000 Franken.

24. Oktober, Natalie Imboden
Redebeitrag Pino Mangiarratti, Präsident Bildung Bern

Bildung Bern sagt Nein zur Steuergesetzrevision 2019

Bildung Bern ist Teil des breit abgestützten Referendumskomitees. Wir haben bereits die
Unterschriftensammlung unterstützt und setzen uns nun auch bei der Abstimmung engagiert dafür
ein, dass Kanton und Gemeinden nicht Einnahmen von 161 Millionen Franken verloren gehen.

Als Berufsverband der Bildungsfachleute setzen wir uns für eine gute Qualität in der Bildung ein. Wir
kämpfen engagiert dafür. Wir wissen, dass diese Qualität von drei Faktoren abhängig ist: von guten
Lehrpersonen, von einer bildungsfreundlichen Gesellschaft und von den zur Verfügung gestellten
Finanzen.
In den letzten Jahren wurden die Mittel für die Bildung nicht in dem Mass gesprochen, wie dies hätte
erfolgen sollen. Im Gegenteil, wir haben viele Sparmassen erlebt und mitgetragen. Die Folgen davon
sind immer noch spürbar! Eine Erhöhung der Klassengrössen, Lektionenabbau in der Volksschule und
an den Gymnasien sind Beispiele dafür. Das dringend benötigte Vieraugenprinzip bei den Kleinsten
im Schulsystem und die Erhöhung der Gehaltsklassen werden auf die lange Bank geschoben, obschon
in allen politischen Gremien und Parteien der Handlungsbedarf erkannt ist. Im interkantonalen
Vergleich bewegen sich beispielsweise die Löhne der bernischen Primarlehrpersonen nach 10
Dienstjahren auf den hintersten Rängen. Und dies seit Jahren. Der Handlungsbedarf ist gross!

Der Druck auf die Schule wächst. Die Ansprüche der Gesellschaft und die Aufgaben nehmen zu. Die
Belastung der Lehrpersonen auch. Mit einer weiteren massiven Kürzung der Mittel kann man dieser
Entwicklung nicht entgegenwirken, im Gegenteil!
Wirksame Entlastung ist keine in Sicht. Statt nun die Attraktivität des Lehrberufs offensiv zu
verbessern und Werbung zu machen für diesen sinnstiftenden, abwechslungsreichen und für die
Gesellschaft wichtigen Beruf droht erneut eine Einschränkung der Mittel. Bereits soll das Geld für die
Aufholung von Gehaltsrückständen gegenüber der Sollkurve gekürzt werden. Mit dieser Politik wird
sich der Mangel an Lehrpersonen in den nächsten Jahren noch akzentuieren. Diesen Sommer
konnten viele offene Stellen nur mit Notlösungen besetzt werden.

Im Voranschlag 2019, der im November im Grossen Rat diskutiert wird, sind die
Entwicklungsschwerpunkte der Erziehungsdirektion festgelegt. Einer davon ist die Umsetzung des
Lehrplans 21, inkl. Mehraufwände wegen zusätzlicher Lektionen. Der Grosse Rat hat in der letzten
Budget-Debatte gezeigt, was er von solchen Schwerpunkten hält und bereits vor der Einführung des
Lehrplans wichtige Lektionen gestrichen (IVE Sek I).

Ein anderer ist die Beibehaltung der hohen Abschlussquote in der Sek II. Eine gute Zusammenarbeit
zwischen Wirtschaft und Bildungsinstitutionen ist eine wichtige Voraussetzung dafür. Damit der
Übergang von der Volksschule in die Berufswelt klappt, wird es aber weiterhin und in Anbetracht der
gesellschaftlichen Entwicklung vermehrt gute Unterstützungsangebote für Jugendliche mit
erschwerten Voraussetzungen brauchen. Stehen hier nicht genügend Mittel zur Verfügung, wird uns
dies später teuer zu stehen kommen.

Bildung Bern macht sich grosse Sorgen über die finanzpolitische Entwicklung des Kantons, das
Steuerdumping und den Entzug von Geldern für die öffentliche Hand. Wir sind sowohl aus
personalpolitischer wie auch aus bildungspolitischer Sicht klar gegen diese Steuergesetzrevision, die
grosse Steuereinbussen vorsieht. Was allen klar sein sollte: weniger Steuereinnahmen heisst weniger
Geld für die Bildung. Die Zitrone ist längst ausgepresst!
Beitrag Urs Stauffer, Steuerverwalter Stadt Biel

Ausgangslage

Obschon die Steuervorlage 17 noch nicht umgesetzt ist und national voraussichtlich mit einem Refe-
rendum bestritten wird, will der Kanton Bern im Rahmen seiner Steuerstrategie 2019-2022, mit der
Steuergesetzrevision 2019, der Steuervorlage 17 vorauseilend, die Gewinnsteuern der Unternehmen
im Kanton Bern deutlich senken.

Finanzieller Schaden

Mit dieser Gewinnsteuersatzsenkung richtet der Kanton nicht nur bei den Staatssteuern, sondern vor
allem bei den Gemeinde- und Kirchensteuern unreparierbaren, kaum refinanzierbaren, finanziellen
Schaden an.

CHF 51.5 Mio. sind die Steuerausfälle bis 2020 allein bei den Berner Städten und Gemeinden nur
durch die Gewinnsteuersatzsenkungen.

Kaum auszudenken, wie sich die Steuerausfälle entwickeln werden, wenn noch die steuerpolitischen
Massnahmen der Steuervorlage 17 dazugerechnet werden müssen.

Verlierer sind Städte, Gemeinden und Kirchgemeinden

Vor allem Städte und Gemeinden, die in den vergangenen Jahren viel in die Ansiedlung von Unter-
nehmen investierten und damit mitgeholfen haben, im Kanton Bern tausende von Arbeitsplätzen zu
schaffen, in der Hoffnung auf eine Refinanzierung dieser Investitionen durch die direkten Steuern der
Unternehmen, gehören zu den grossen Verlierern.

Durch die in Zukunft fehlenden Unternehmenssteuern fallen die betroffenen Städte, Gemeinden und
in der Folge auch Kirchgemeinden praktisch in die Unfinanzierbarkeit.

Meine Stadt Biel verliert durch die vorgesehenen Gewinnsteuersatzsenkungen bis ins Jahr 2020 ca.
CHF 6.2 Mio., das ist ein ganzer Steuerzehntel.

Ein Steuerausfall in dieser Grössenordnung ist für meine Stadt Biel nicht tragbar.

Steuererhöhungen und Sparmassnahmen bei den öffentlichen Dienstleistungen werden die Folge
sein

Die Folge dieser Gewinnsteuersatzsenkungen werden Steuererhöhungen sein, welche vor allem
durch Bürgerinnen und Bürger getragen werden müssen sowie Sparmassnahmen bei den öffentli-
chen Dienstleistungen. Die Konsequenz ist ein Verlust von Lebensqualität in den betroffenen Städten
und Gemeinden, die schon heute mit den Folgen des kantonalen Entlastungspakets 2018 zu kämpfen
haben.
2

Unternehmensbezogene Investitionen werden in Zukunft weniger Akzeptanz finden

Behörden sowie Bürgerinnen und Bürger, werden in Zukunft bei Entscheiden viel weniger Verständ-
nis für unternehmensbezogene Investitionen aufbringen, wenn aufgrund der fehlenden Unterneh-
menssteuern, gleichzeitig die Finanzierung von Kultur und Freizeitanlagen, wie zum Beispiel von Frei-
und Hallenbädern in Frage gestellt ist.

Die negativen Auswirkungen der Steuergesetzrevision 2019 auf die Finanzen von hauptbetroffenen
Städten, Gemeinden und Kirchgemeinden sind unverantwortlich, die Auswirkungen werden Bürge-
rinnen und Bürger zu tragen haben.

24. Oktober 2018
Redebeitrag Pascal Bord, Vice-président du synode cath-rom du Canton de Berne

Pour des conditions cadres favorables aux entreprises oui, mais pas sur le dos des Eglises

Les Eglises nationales ne sont ni de gauche ni de droite, ne s’engagent normalement pas activement en
politique, mais avec la suppression prévue de la moitié de l’impôt des entreprises par deux réformes
successives, il est important que la population soit informée pour voter en conséquence.

La loi cantonale sur les impôts et plan financier 17 vont ainsi supprimer environ 20% des recettes
fiscales pour les paroisses biennoises, soit une estimation de 2.5 millions CHF, respectivement environ
17 millions CHF pour le canton.

Le grand public ne connait souvent que la pointe de l’iceberg des Eglises, que sont les 10% du budget
consacrés aux besoins cultuels. Les 90% du budget de la paroisse cath-rom de Bienne sont utilisés pour
des prestations pour la collectivité, pour les jeunes, les ainés, l’intégration, le patrimoine et non
seulement pour ses propres paroissiens.

A Bienne, au vu de l’importance des économies à faire, les optimisations, économies internes ne
suffiront pas. Les subventions aux institutions locales (comme p.ex. le centre d’animation jeunesse Villa
Ritter qui dépend des Eglises pour sa survie) devront aussi être revues sérieusement à la baisse.

Le Grand Conseil a voté en début d’année la nouvelle loi sur les Eglises nationales à la quasi-unanimité. Il
a confirmé l’utilité également économique des prestations produites grâce à leurs nombreux
volontaires, et donc le financement de ces dernières. Quelques mois plus tard, dans un plan que
j’appelle de transfert de charges et non d’économies, il décide de couper les moyens des Eglises en leur
retirant massivement des ressources fiscales. Vous voyez bien l’incohérence.

A titre personnel, comme parlementaire biennois du parti radical romand, je suis persuadé qu’il est
important que les entreprises bénéficient de conditions favorables pour garantir la prospérité et
l’emploi, mais sans mesures de compensations pour les Eglises, et aussi pour les villes comme Bienne,
cette nouvelle loi dans sa forme actuelle est inacceptable. L’effort n’est pas réparti équitablement au
sein du canton.

Ce n’est pas le rôle des Eglises de donner un de mot d’ordre pour les votations, mais elles se doivent
d’informer la population de l’impact de la nouvelle loi. Le peuple pourra ainsi voter en connaissance de
cause le 25.11.2018.

Au nom du Conseil de paroisse cath-rom de Bienne et environs
Pascal Bord, Administrateur

Vice-président du synode cath-rom du Canton de Berne et président de la commission des finances.

(Conseiller de Ville, Parti Radical Romand, Bienne)
Beitrag von Andreas Nufer, Pfarrer

Unnötiger und verantwortungsloser Angriff auf das Allgemeinwohl
Die Senkung der Unternehmenssteuer im Kanton Bern ist ein Angriff auf das Allgemeinwohl. Das
Allgemeinwohl (bonum commune, bien public, common good) ist eine zentrale Grundlage aller
Gesellschaften und ein wichtiger Bestandteil jeder politischen Philosophie und aller Religionen. Ziel
des Allgemeinwohls ist die soziale und politische Gerechtigkeit. Garant für das Allgemeinwohl ist seit
der Neuzeit der Staat.

Unsere Vorfahren haben ein Steuersystem aufgebaut, das dem Gemeinwohl angemessen Rechnung
trägt. Die Interessen einzelner Personen und Gruppen stehen in einer guten Balance zum Wohl der
Allgemeinheit. Allerdings ist diese Balance in Gefahr: Seit den 1980iger Jahren wurden in den
wichtigen Industrieländern die Unternehmenssteuern durchschnittlich von 48% (1982) auf 33%
(2003) gesenkt. In der Schweiz ist diese Tendenz besonders akzentuiert. Wenn nun im Kanton Bern
die Gewinnsteuerbelastung von heute 21,64% auf 20,20% und ein Jahr später auf 18,71% gesenkt
wird, ist das der falsche Weg, weil er in eine Sackgasse führt. Der Grundsatz des Allgemeinwohls wird
gefährdet. Das ist gefährlich für jede Gesellschaft.

Abgesehen davon, dass vor allem die grossen Konzerne von der Steuerreform profitieren, die KMU
fast leer ausgehen und die Bürgerinnen und Bürger entweder mehr Steuern bezahlen oder auf
Dienstleistungen des Service public verzichten müssen, ist der übertriebene Steuerwettbewerb eine
Abwärtsspirale, die es zu stoppen gilt. Der sogenannte „Steuerwettbewerb“ ist grundsätzlich
fragwürdig, weil es mit Blick auf das Allgemeinwohl nur sehr bedingt einen „Wettbewerb“ möglichst
tiefer Steuern für Unternehmen geben kann. So wie es beispielsweise bei der Polizei keinen
wirklichen Wettbewerb gibt, weil sie in jedem Staat die öffentliche Sicherheit und Ordnung
gewährleisten muss, kann es auch bei den Steuern keinen ungezähmten Wettbewerb geben, weil die
Steuern ein wesentlicher Pfeiler des Allgemeinwohls sind.

Im Kanton Bern wären praktisch alle Gemeinde von den Steuerausfällen betroffen. Diese leisten
zusammen mit Schulen, sozialen Einrichtungen und Kirchgemeinden bereits jetzt den Löwenanteil
am Allgemeinwohl. Es ist unfair, wenn sich die grossen Unternehmen aus der Verantwortung stehlen,
damit einige wenige satte Gewinne einstreichen können.

Aus der Sicht der Kirchen und deren zentraler Aufgabe, sich für die gesellschaftliche und soziale
Gerechtigkeit zu engagieren, kommt daher eine Senkung der Unternehmenssteuer im Kanton Bern
nicht in Frage.

Bern, im Oktober 2018                                           Andreas Nufer, Pfarrer
Beitrag von Ursula Marti, Präsidentin SP Kanton Bern, Grossrätin

Sehr geehrte Medienschaffende

Sie haben von meinen Vorrednern gehört, was die Steuersenkung und der damit verbundene Wegfall
von wichtigen Steuereinnahmen im Detail – in der Bildung, bei den Gemeinden, bei den
Kirchgemeinden – für negative Folgen hat.

Ich möchte das abschliessend zusammenfassen und insbesondere noch auf die Auswirkungen auf der
kantonalen Ebene – dort sind sie nämlich ebenso massiv – hinweisen.

Insgesamt gehen jährlich 160 Mio. Steuerfranken verloren. 60 Mio. bei den Gemeinden, davon ein
kleiner – aber schmerzhafter – Teil auch bei den Kirchgemeinden. 100 Mio. werden dem Kanton Bern
entzogen.

So wie dieser Steuerausfall die Gemeinden in grosse Schwierigkeiten bringt, genauso ist es auch für
den Kanton. Diese Steuersenkung ist nicht finanzierbar, ausser wenn man die Leistungen abbaut.
Doch die Zitrone ist bereits mehr als ausgepresst: Leistungsabbau heisst konkret:
    -   in 1. Linie bei der Gesundheitsversorgung: Abbau bei der Spitex, bei den Heimen, bei den
        Spitälern, bei der psychiatrischen Versorgung, insbesondere beim ambulanten Teil. Diesen
        Abbau spürt die Bevölkerung wortwörtlich am eigenen Leib. Er fördert die
        Zweiklassenmedizin. (Wenn der Kanton nicht mehr bezahlt, können sich bestimmte
        Behandlungen oder Hilfeleistungen nur noch gut Situierte leisten).
        Eigentlich müsste man ausbauen statt abbauen: Beispielsweise bei den Hausärztinnen und
        Hausärzten oder der Tagesbetreuung von alten Menschen.
    -   in 2. Linie die Bildung: das wurde schon ausgeführt. Ich erinnere daran, dass bei der Bildung
        das grosse Zukunftspotenzial des Kantons Bern liegt: Indem wir sehr gute und viele
        Fachkräfte ausbilden, indem wir die Innovation fördern. Und indem wir bereits im
        Vorschulbereich beginnen, die Kinder zu fördern und stärken, damit sie ihren Weg im Leben
        machen, ihre Talente entwickeln können und das der Gesellschaft später auch wieder
        zurückgeben.
        Auch bei der Bildung müsste man eigentlich ausbauen statt abbauen: Beispielsweise bei den
        Löhnen der Lehrpersonen, die massiv tiefer sind als in den Nachbarkantonen (gute
        Lehrpersonen gehen uns deswegen verloren), oder bei der familienergänzenden
        Kinderbetreuung.
-   Im Weiteren könnte man noch vieles nennen: Infrastrukturen, Strassen, ÖV, oder auch die
        Prämienverbilligungen, bei denen der Kanton Bern mit Abstand der knausrigste Kanton der
        Schweiz ist. Auch dort sollte dringend ausgebaut, statt wie es die Regierung tut, abgebaut
        werden.
        Insgesamt kann festgestellt werden, dass der Abbau stark zulasten der Kinder und
        Jugendlichen, der Kranken, Behinderten, Alten und Armutsbetroffenen geht. Das ist ethisch
        fragwürdig.
    -   Etwas möchte ich noch speziell erwähnen. Der rigorose Abbau-Kurs der bürgerlichen
        Mehrheit führt auch zu einer Zentralisierung der kantonalen Verwaltung und der kantonal
        finanzierten Angebote. Gerade das, was ja eigentlich im Grossen Rat nicht erwünscht ist –
        auch von uns nicht: Wer also lauthals gegen die Zentralisierung wettert, sollte nicht
        gleichzeitig auch das Kantonsbudget weiter schmälern und muss bei dieser Abstimmung klar
        für ein NEIN plädieren.

Zum Schluss noch ein genereller Blick auf die Kantonsfinanzen: Es ist bekannt, dass in den nächsten
Jahren ein grosser Schub an Investitionen nötig sein wird: für die Fachhochschule, den
Bildungscampus Burgdorf, den Medizinalstandort, Ausbau Bahnhof Bern und vieles mehr.
Gleichzeitig wird der Kanton Bern deutlich weniger Geld aus dem nationalen Lastenausgleich
erhalten. Wie soll das aufgehen, wenn nun auch noch mutwillig ein Steuerausfall herbeigeführt wird?
Notabene eine Steuersenkung bei den Unternehmen, die schon heute nur 10 % an die gesamten
Steuereinnahmen leisten?

Unser Komitee kommt klar zum Schluss: So geht es nicht, der Kanton kann sich keine
Unternehmenssteuersenkung leisten. Es besteht kein Spielraum dafür, das Steuergeschenk für die
Grosskonzerne müsste mit Leistungsabbau bei den grundlegenden Leistungen für die Bevölkerung
teuer bezahlt werden.

24. Oktober 2018 / Ursula Marti, Präsidentin SP Kanton Bern
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