SCHUBERT IN LOVE STANDLEY ROSEMARY - JOHAN FARJOT ARNAUD THORETTE

 
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SCHUBERT IN LOVE STANDLEY ROSEMARY - JOHAN FARJOT ARNAUD THORETTE
SCHUBERT
  IN LOVE
    ROSEMARY
   STANDLEY
     ENSEMBLE
  CONTRASTE
      JOHAN FARJOT
   ARNAUD THORETTE
SCHUBERT IN LOVE STANDLEY ROSEMARY - JOHAN FARJOT ARNAUD THORETTE
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SCHUBERT IN LOVE STANDLEY ROSEMARY - JOHAN FARJOT ARNAUD THORETTE
SCHUBERT IN LOVE STANDLEY ROSEMARY - JOHAN FARJOT ARNAUD THORETTE
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     FRANZ SCHUBERT (1797- 1828)
1    Ständchen ‘Leise flehen meine Lieder’ (Schwanengesang D957 no.4)   4’10
2    Gute Nacht (Winterreise D911 op.89)                                4’34
3    Irrlicht (Winterreise D911 op.89)                                  2’54
4    Improvisation on Arpeggione Sonata D821                            3’18
5    Heidenröslein D257 op.3 no.3                                       3’01
6    Trockne Blumen (Die Schöne Müllerin D795 op.25)                    2’38
7    Impromptu in G flat major D899 op.90 no.3                          5’06
8    Auf dem Wasser zu singen D774 op.72                                4’07
9    Nacht und Träume D827 op.43                                        3’05
10   Ave Maria D839 op.52 no.6                                          5’53
11   Improvisation on Symphony no.8 in B minor, D759 ‘Unfinished’       1’48
12   Der Tod und das Mädchen D531 op.7                                  3’10
13   Wasserflut (Winterreise D911 op.89)                                3’33
14   Moment Musical in F minor D780 op.94 no.3                          2’11
15   Du bist die Ruh D776 op.59                                         3’47

     TOTAL TIME: 53’21

     Arrangements by Johan Farjot
SCHUBERT IN LOVE STANDLEY ROSEMARY - JOHAN FARJOT ARNAUD THORETTE
ROSEMARY STANDLEY VOCALS
ENSEMBLE CONTRASTE
ARNAUD THORETTE VIOLA (1, 3, 5, 6, 8-10, 12, 13, 14)
ANTOINE PIERLOT CELLO (2, 7, 15)
LAURE SANCHEZ DOUBLE BASS (1-6, 8, 10, 13, 15)
KEVIN SEDDIKI GUITAR (1-6, 8, 11, 13-14)
JEAN-LUC DI FRAJA PERCUSSION (1-7, 10, 11, 13)
JOHAN FARJOT PIANO (1-10, 12-13, 15)

WITH
SANDRINE PIAU SOPRANO (5, 9, 12)
AIRELLE BESSON TRUMPET (1, 4, 10)

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SCHUBERT IN LOVE STANDLEY ROSEMARY - JOHAN FARJOT ARNAUD THORETTE
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« J’ENTENDS DANS LA MUSIQUE DE SCHUBERT
QUELQUE CHOSE QUI M’EST COMPLÈTEMENT FAMILIER »
ROSEMARY STANDLEY

VOUS EXPLOREZ ET TEINTEZ DE VOTRE TIMBRE SINGULIER DES RÉPERTOIRES AUX HORIZONS MULTIPLES.
QU’EST-CE QUI VOUS INSPIRE AUJOURD’HUI CE VOYAGE SCHUBERTIEN ?
Rosemary Standley. Schubert est depuis longtemps avec moi. J’ai appris Le Roi des aulnes à l’âge de
douze ans, et ne l’ai jamais oublié. Mais c’est par l’intermédiaire du cycle du Voyage d’hiver que je l’ai
vraiment découvert, lorsque je faisais mes études au conservatoire du XXe arrondissement, à Paris. Grâce
à mon professeur de solfège d’alors, Jean-Marc Pont, j’en ai eu une approche très ouverte, nourrie de
tout ce qui constituait le contexte et les influences culturels de cette époque. J’en ai été profondément
marquée.
J’écoute souvent la musique de Schubert, quand je suis seule… J’aime beaucoup Thomas Quasthoff,
ou Ian Bostridge, qui a publié ce livre, Le Voyage d’hiver de Schubert (Actes Sud), et qui en fait une
interprétation intéressante. J’avais déjà chanté deux lieder du Voyage d’hiver avec Moriarty et le Quatuor
Ardeo dans une version très rock, et enregistré Gute Nacht sur l’album Psychopharmaka de Rodolphe
Burger et Olivier Cadiot, en 2013. Je ne sais ce qui, dans cette musique profondément sombre, me
touche et qui m’atteint toujours, me bouleverse. J’entends dans la musique de Schubert quelque chose
qui m’est complètement familier, dans la ritournelle, dans le rapport à la musique traditionnelle. Je sens
que nous ne sommes pas très loin de la chanson, en tout cas de la musique populaire. Je sens cette
reconnaissance d’un univers dans lequel je suis bien. Sa musique laisse place à une histoire qui se
raconte, et elle est toujours empreinte d’une certaine mélancolie – un peu comme dans le folk américain,
d’où je viens.

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FRANÇAIS
LES TEXTES NE SONT PAS LES MÊMES POURTANT…
Rosemary Standley. Oui, dans la musique folk, les textes sont souvent des chroniques, des récits de faits
divers. Chez Schubert, ils me font réaliser à quel point le romantisme allemand porte en lui quelque chose
d’extrêmement sombre. J’ai relu de nombreux textes pour nourrir mon imaginaire sur scène, pour être
habitée par cet univers, et je trouve qu’il en ressort une noirceur assez terrible.

CE N’EST POURTANT PAS L’IMPRESSION QUI SE DÉGAGE DE CE DISQUE. LES ARRANGEMENTS QUI EN ONT
ÉTÉ FAITS S’ENGAGENT TRÈS EXPLICITEMENT SUR LE TERRAIN DU JAZZ ET DES MUSIQUES DU MONDE.
COMMENT S’EST PASSÉE VOTRE COLLABORATION AVEC L’ENSEMBLE CONTRASTE ?
Rosemary Standley. Johan Farjot est l’auteur de ces magnifiques arrangements. Il a eu la très belle idée
d’écrire pour un instrumentarium à la fois original et parfaitement adapté – alto, violoncelle, contrebasse,
piano, percussions, guitare et trompette. La guitare donne vraiment un ton particulier, très jazz, très libre,
parfois même un peu flamenco. C’est une vraie réussite. L’Ensemble Contraste peut jouer Schubert dans
son écrin, mais il nous fallait apporter autre chose. Je pouvais, certes, apporter mon ton et ma voix folk,
mais il était indispensable que d’autres éléments non issus du classique amènent l’auditeur encore plus
loin. C’est toute la singularité de ce disque.

AVEZ-VOUS TRAVAILLÉ AVEC L’ENSEMBLE CONTRASTE COMME EN MUSIQUE DE CHAMBRE,
OÙ CHACUN ÉCOUTE L’AUTRE, OÙ L’ON PARTAGE UNE FORME D’INTIMITÉ MUSICALE ?
Rosemary Standley. C’est ma façon habituelle de travailler, que ce soit avec Moriarty, avec Dom La Nena
ou avec l’Ensemble Contraste. Johan avait déjà une idée des musiciens à qui il allait soumettre le projet,
Alpha a proposé quelques noms – Sandrine Piau, Airelle Besson –, et nous avons cherché ensemble les
meilleures pièces qui conviendraient à tout le monde. Johan a écrit sur mesure pour chacun, tout en
laissant une belle place à l’improvisation.

Propos recueillis par Claire Boisteau le 5 mars 2020

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« NOUS SOUHAITONS DONNER UN NOUVEL ÉCLAIRAGE
À CETTE MUSIQUE, SELON UNE IDÉE SONORE
PRÉCISE ET OUVERTE »
JOHAN FARJOT ET ARNAUD THORETTE

L’ENSEMBLE CONTRASTE PEUT JOUER SCHUBERT DANS SON ÉCRIN ORIGINEL.
POURQUOI AVOIR CHOISI DE DÉCALER LES LIGNES ?
Johan Farjot. Schubert nous hante depuis toujours. Ce Schubert in Love, qui est en quelque sorte notre
déclaration d’amour à ce compositeur, raconte aussi l’histoire d’une rencontre amicale et musicale entre
deux mondes de recherches artistiques, celui de Rosemary et celui de l’Ensemble Contraste. Un prétexte
magnifique pour fouiller dans les interstices géniaux que Schubert a laissé entrevoir à la postérité.
Arnaud Thorette. Jouer le répertoire classique tout en essayant de mêler des univers musicaux qui ne se
côtoient pas est la démarche de l’Ensemble Contraste depuis vingt ans. Notre démarche s’accompagne
de la réalisation d’arrangements originaux et d’une réflexion sur les projets les plus pertinents à explorer.
Tous ne s’y prêtent à l’évidence pas. Cette démarche partagée avec les artistes qui nous entourent ne
se départit jamais d’un grand respect de la musique que nous interprétons ensemble : nous souhaitons
simplement lui donner un nouvel éclairage, selon une idée sonore précise et ouverte.

VOUS AVEZ ENVISAGÉ, AVANT MÊME L’ÉCRITURE DES ARRANGEMENTS, UN INSTRUMENTARIUM…
Johan Farjot. J’ai écrit ces arrangements pour – mais aussi grâce à – des personnalités dont je savais
que le génie instrumental allait enrichir comme une évidence notre travail. Je pense par exemple à Jean-
Luc Di Fraya, percussionniste aux multiples influences avec qui nous travaillons depuis plusieurs années,
ou à Laure Sanchez, contrebassiste improvisatrice que nous avons récemment découverte, et qui est
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FRANÇAIS
un véritable coup de cœur pour l’Ensemble Contraste. Nous avons voulu mettre tous ces ingrédients
dans une grande marmite magique pour nous laisser surprendre par la poésie qui allait s’en exhaler.
Évidemment, la créativité de Rosemary n’est pas le moindre de ces ingrédients ! Schubert, dans l’intimité
mélodique poignante qu’il donne à contempler, n’est pas sans s’apparenter parfois à l’esprit de certains
auteurs compositeurs pop des XXe et XXIe siècles. Aussi, il n’y avait qu’un pas à faire pour fabriquer des
sonorités qui se rapprochaient de cet esprit, par un instrumentarium ouvert : guitare, contrebasse, per-
cussions, et la voix de Rosemary, qui se mélangent aux sonorités plus classiques de l’alto et du piano.
Arnaud Thorette. Nous avons par exemple volontairement préféré à la batterie un tom bass et des
percussions digitales douces. Nous avons la chance d’avoir à nos côtés un percussionniste prêt à re-
chercher ces sonorités originales. Le guitariste Kevin Seddiki a aussi apporté son univers personnel
teinté d’influences diverses. Nous souhaitions aussi que ce projet soit très acoustique et proche de notre
tradition classique, avec des repères comme l’alto, le violoncelle ou le piano, mais également intégrer des
instruments comme la contrebasse, qui offre la possibilité d’improviser.

COMME AVEZ-VOUS SÉLECTIONNÉ LES PIÈCES DE CE PROGRAMME ?
Arnaud Thorette. Le choix résulte de notre collaboration à trois, Rosemary, Johan et moi, de nos coups
de cœur bien souvent. Nous nous sommes aussi posé la question du répertoire à confier à nos invités
« guest » – comment les faire intervenir, sur quelles pièces ? Des « guest » très prestigieuses comme
Sandrine Piau et Airelle Besson, qui ont apporté toute leur richesse expressive à ce disque. Il fallait
également que l’auditeur puisse se raccrocher à des thèmes connus comme l’Ave Maria ou la Sonate
arpeggione, et les transformer en standards de jazz. Nous sommes aussi un ensemble de musique clas-
sique, et nous voulions faire entendre cette part de nous-mêmes, d’où l’Impromptu, confié à notre ami
le violoncelliste Antoine Pierlot.
Johan Farjot. Nos propres amours, parfois nos souvenirs d’enfance ont été nos premiers guides. Plu-
sieurs lieder nous accompagnent depuis longtemps, Rosemary (dont j’ai été surpris et admiratif qu’elle
connaisse aussi bien son Schubert), Arnaud ou moi.
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VOUS AVEZ ENREGISTRÉ CE PROGRAMME À L’ABBAYE DE NOIRLAC.
CE SONT LES CONDITIONS IDÉALES POUR UN PROGRAMME COMME CELUI-CI ?
Arnaud Thorette. Ce disque est une très belle aventure, que nous avons pris le temps de construire
tous ensemble, y compris avec l’abbaye de Noirlac. Ce lieu est extraordinaire, c’est un lieu de création,
et Paul Fournier, son directeur, a répondu tout de suite présent, il y a trois ans, lorsque je lui ai parlé du
projet. C’est la première fois que l’Ensemble Contraste enregistre un disque dans un tel écrin, isolé du
monde, dans des conditions logistiques idéales et dans une confiance absolue… Noirlac a été vraiment
inspirante pour nous.

Propos recueillis par Claire Boisteau le 18 mars 2020

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ROSEMARY STANDLEY CHANT
AVANT D’ARRIVER SUR LES HAUTES CIMES      DE MORIARTY, ROSEMARY STANDLEY A GRAVI EN PARALLÈLE
LE VERSANT Ô COMBIEN LUXURIANT DU FOLK AMÉRICAIN, EN SUIVANT NOTAMMENT LES TRACES DE SON PÈRE
MUSICIEN WAYNE STANDLEY, ET CELUI, ESCARPÉ MAIS NON MOINS FERTILE, DU CHANT LYRIQUE, APPRIS AU
CONSERVATOIRE À PARIS. DEPUIS DIX ANS, LOIN DE SE CONFORMER À L’IMPÉRATIF MONOMANIAQUE DE SA
SEULE CARRIÈRE AU SEIN DE MORIARTY AVEC QUI ELLE A TOURNÉ DANS LE MONDE ENTIER, ELLE NE CESSE
DE S’OUVRIR DES PISTES DE RECHERCHE ET DE VARIER LES PLAISIRS, QUE CE SOIT EN SE PROMENANT
AUX POINTS DE JONCTION AVEC LE THÉÂTRE MUSICAL           (PRIVATE    DOMAIN, CRÉATION DE LAURENCE
EQUILBEY, A QUEEN OF HEART, MIS EN SCÈNE PAR JULIETTE DESCHAMPS…) OU EN SE MÉNAGEANT
DES ÉCHAPPÉES BELLES QUI LUI CREUSENT D’AUTRES PERSPECTIVES MUSICALES         –   VOIR THE LIGHTNING
3,   AVEC BRISA ROCHÉ ET NDIDI ONUKWULU     ;   LE WATI WATIA ZOREY BAND, TRIBUTE BAND CRÉÉ AVEC
MARJOLAINE KARLIN EN HOMMAGE AU POÈTE ET MUSICIEN RÉUNIONNAIS ALAIN PÉTERS.

EN2015, ELLE CRÉE ET ENREGISTRE LOVE I OBEY, PROJET RELIANT LES UNIVERS DE LA MUSIQUE BAROQUE
ANGLAISE ET DU FOLK AMÉRICAIN, AVEC LE BRUNO HELSTROFFER’S BAND.

EN   2016,   ELLE REÇOIT LE PREMIER PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE AU VERONA INTERNATIONAL FILM
FESTIVAL POUR SON TOUT PREMIER RÔLE DANS LE COURT-MÉTRAGE HARMONIES D’EURYDICE CALMEJANE.

ELLE CONTRIBUE RÉGULIÈREMENT À DES EXPÉRIENCES RADIOPHONIQUES, MAIS AUSSI DE JEU ET D’ÉCRITURES
MUSICALES POUR DES FICTIONS ET DES FILMS. SYLVAIN GRIOTTO, KRISTINE SALEM, L’ORCHESTRE NATIONAL
DE FRANCE FONT PARTIE DE SES RÉCENTS COLLABORATEURS.

EN   2019-2020,   ELLE COLLABORE AVEC FANTAZIO, EN DUO. ELLE TOURNE AVEC LEWIS VERSUS ALICE, MIS
EN SCÈNE PAR MACHA MAKEÏEFF, CRÉÉ EN AVIGNON EN JUILLET      2019.   LE DUO BIRDS ON A WIRE QU’ELLE
FORME AVEC LA VIOLONCELLISTE BRÉSILIENNE DOM LA NENA FAIT PARAÎTRE FIN FÉVRIER    2020 SON DEUXIÈME
ALBUM, RAMAGES, ASSORTI D’UNE GRANDE TOURNÉE DE CONCERTS.
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ENSEMBLE CONTRASTE
ARNAUD THORETTE DIRECTION ARTISTIQUE
JOHAN FARJOT DIRECTION MUSICALE ET ARRANGEMENTS
QUE SE PASSE-T-IL LORSQUE LA MUSIQUE SAVANTE RENCONTRE LA MUSIQUE POPULAIRE      ?
IL EN RÉSULTE UN SAVOUREUX CONTRASTE DU NOM DE CET ENSEMBLE CRÉÉ EN 2000 ET COMPOSÉ D’ARTISTES
CLASSIQUES VIRTUOSES, DIPLÔMÉS DE GRANDES INSTITUTIONS ET DE CONCOURS INTERNATIONAUX
PRESTIGIEUX.
DÉCOMPLEXER LA MUSIQUE CLASSIQUE, MÉLANGER LES GENRES ET PROVOQUER LA SURPRISE LORS DE
CONCERTS INÉDITS, VOILÀ BIEN LA NATURE PROFONDE DE L’ENSEMBLE QUI FÊTE CETTE ANNÉE SES        20
ANS. LE CULTE DE L’AMITIÉ, LA DIVERSITÉ ET LA SPONTANÉITÉ DES MUSICIENS DE CET ENSEMBLE AINSI
QUE LA RECHERCHE DE SES PROPRES ARRANGEMENTS MUSICAUX PERMETTENT UNE PROGRAMMATION
ORIGINALE, EXIGEANTE ET ACCESSIBLE À TOUS, DE LA MUSIQUE BAROQUE ET CLASSIQUE, AU TANGO, À LA
COMÉDIE MUSICALE, AU JAZZ ET À LA CRÉATION CONTEMPORAINE.
DE CLASSIC TANGO QUI SE JOUA DANS LE MONDE ENTIER AUX SPECTACLES MUSICAUX THE FAIRY
QUEEN   (2015), JOSÉPHINE BAKER (2016), GEORGIA - TOUS MES RÊVES CHANTENT ET ROMÉO &
JULIETTE (2017), À SES DERNIÈRES CRÉATIONS SCHUBERT IN LOVE ET SIAM – AU FIL DE L’EAU (2020), LES
PRODUCTIONS ET LA DISCOGRAPHIE DE CE COLLECTIF DE MUSICIENS POLYVALENTS, ENGAGÉS ET
TALENTUEUX SONT SALUÉES UNANIMEMENT PAR LA CRITIQUE (DIAPASON D’OR, CHOC CLASSICA, RTL D’OR,
DIAMANT OPÉRA, COUP DE COEUR FNAC, SÉLECTION MEZZO, RADIO CLASSIQUE, FRANCE INTER...).
SOUS LA DIRECTION ARTISTIQUE D’ARNAUD THORETTE ET LA DIRECTION MUSICALE DE JOHAN FARJOT,
L’ENSEMBLE CONTRASTE SE PRODUIT DANS LES PLUS GRANDES SALLES ET FESTIVALS FRANÇAIS ET
EUROPÉENS, ET EST IMPLANTÉ EN RÉGION HAUTS-DE-FRANCE.
CONVAINCU QU’UN ARTISTE DOIT ÊTRE UN DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL, L’ENSEMBLE CONTRASTE MÈNE
PAR LE BIAIS DE SON ASSOCIATION TOUS MES RÊVES CHANTENT UNE FORTE ACTIVITÉ DE MÉDIATION
À DESTINATION DE POPULATIONS FRAGILISÉES ET NOTAMMENT DANS LES TERRITOIRES RURAUX DU PAS-DE-
CALAIS.
DOTÉ DE SON PROPRE LABEL DISCOGRAPHIQUE      (DISTRIBUÉ   PAR PIAS), IL A ENREGISTRÉ UNE BONNE
VINGTAINE DE DISQUES TOUS SALUÉS PAR LES MÉDIAS.
WWW.ENSEMBLECONTRASTE.COM
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‘IN SCHUBERT’S MUSIC I HEAR SOMETHING
THAT IS COMPLETELY FAMILIAR TO ME’
ROSEMARY STANDLEY

YOU KNOW HOW TO EXPLORE YOUR OWN UNIQUE VOCAL QUALITY AND ADAPT IT
TO A WHOLE HOST OF DIFFERENT REPERTOIRES. WHAT IS IT THAT INSPIRED THIS SCHUBERTIAN JOURNEY
OF YOURS?
Rosemary Standley. Schubert has been with me for quite a long time now. When I was twelve
I learnt Der Erlkönig, and I’ve never forgotten it. But I really discovered him through his song cycle Winter-
reise, when I was studying at the Georges Bizet Conservatoire in the 20th arrondissement of Paris. Thanks
to my solfège teacher, Jean-Marc Pont, I had a very open-minded approach, influenced by every cultural
influence and context of our time: it made a deep and lasting impression on me.
I frequently listen to Schubert when I’m alone… I love Thomas Quasthoff, Ian Bostridge too: his book,
Schubert’s Winter Journey: Anatomy of an Obsession (Faber & Faber) gives a fascinating interpretation of
the work. I’d already performed two songs from Winterreise with Moriarty and the Quatuor Ardeo in a very
‘rock’ version, and I recorded Gute Nacht for Rodolphe Burger and Olivier Cadiot’s album Psychopharma-
ka in 2013. I don’t even know what it is in this dark music that always moves me, touches me so closely,
overwhelms me. In Schubert I hear something that is completely familiar to me, in its melodic refrain, its
strong connection with folk music. In all his music he seems never far away from the song, specifically
the folk song. It’s as if I’m exploring a world where I feel completely at home. His music seems to turn
into a story, a narration, and it is invariably tinged with a certain melancholy – rather like the American
folk tradition I come from.
AND YET THE WORDS ARE NOT THE SAME…
Rosemary Standley. True, in folk music, the words are often tales, chronicles narrating various events,

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while Schubert’s texts make me realize to what extent German romanticism inherently contains some-
thing extremely sombre. I’ve been re-reading a lot of literary texts to stimulate my imagination in per-
forming, so as to be inhabited by this world, and I find what emerges from it is a dreadful blackness.

YET THAT ISN’T THE IMPRESSION WE GET FROM THIS CD – THE MUSICAL ARRANGEMENTS GO
VERY EXPLICITLY IN THE DIRECTION OF JAZZ AND WORLD MUSIC. HOW WAS YOUR COLLABORATION WITH
THE ENSEMBLE CONTRASTE?
Rosemary Standley. It was Johan Farjot who composed these marvellous arrangements. He had the
brilliant idea of writing for an instrumental line-up that was both new and also perfectly adapted to
the occasion – viola, cello, contrabass, piano, percussion, guitar and trumpet. The guitar provides a
really unusual sound, very jazzy, supremely free, sometimes even with a touch of flamenco. The whole
thing works wonderfully well. If they wanted, the Ensemble Contraste could play Schubert just among
themselves, but our function was to contribute something different. Naturally I was able to bring my
particular vocal character and folk style, but it was essential to have other non-classical elements as well,
to take the listener further on the voyage. And that is the really unique aspect of this disc.

WERE YOU WORKING WITH THE ENSEMBLE CONTRASTE AS IN CHAMBER MUSIC, WITH EACH OF YOU
LISTENING TO THE OTHER, SHARING A SENSE OF MUSICAL INTIMACY?
Rosemary Standley. Sure, and that’s my usual way of working in any case, whether with Moriarty, or
Dom La Nena, or the Ensemble Contraste. Johan already had in mind the musicians he was going to
approach for the project, Alpha too suggested a few names – Sandrine Piau, and Airelle Besson – and
together we looked for the pieces that would best suit everyone. And Johan tailored his arrangements to
each of us, while leaving plenty of room for improvisation.
Interview by Claire Boisteau, 5 March 2020

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‘OUR AIM IS TO ILLUMINATE THIS MUSIC IN A NEW WAY,
WITH A SOUND THAT IS BOTH PRECISE AND OPEN.’

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JOHAN FARJOT AND ARNAUD THORETTE

L’ENSEMBLE CONTRASTE CAN PLAY SCHUBERT WITH YOUR USUAL LINE-UP – SO WHY HAVE YOU
DECIDED TO MOVE THINGS AROUND?
Johan Farjot. Schubert has always occupied our thoughts. In a way Schubert in Love is our own
declaration of love for this composer, while also describing a musical meeting of minds between two
different artistic milieux: Rosemary’s world, and that of the Ensemble Contraste. It’s been a great excuse
for us explore all the cracks and crevices of Schubert’s genius, his gift to posterity.
Arnaud Thorette. For twenty years now, our approach at the Ensemble Contraste has been to play
classical repertoire while trying to meld very diversified musical worlds: for this we make up new
arrangements, and think about the most relevant projects to explore. Obviously, that doesn’t make for
a conventional result! Yet this approach – one we share with the artists around us – is never less than
enormously respectful of the music we interpret together. Our aim is to illuminate it in a new way, with a
sound that is both precise and open.

SO, BEFORE YOU HAD EVEN WRITTEN ANY ARRANGEMENTS, YOU HAD AN INSTRUMENTAL LINE-UP
IN MIND…
Johan Farjot. I wrote these arrangements for – and inspired by – the people whose instrumental talents I
absolutely knew would enrich our work. I’m thinking for example of Jean-Luc Di Fraya, a multi-influenced
percussionist we’ve worked with for years, and Laure Sanchez, a contrabassist who is a gifted improviser
– we’ve recently got to know her at the Ensemble Contraste, and we’ve all fallen for her in a big way.

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We just wanted to put all these ingredients into a magic cauldron and allow ourselves to be surprised
by all the poetic scents and savours it gave off. Obviously, Rosemary’s creativity is not the least of these
ingredients! Schubert’s contemplatively poignant sense of melodic intimacy often chimes with the mood
of later popular songwriters of the 20th and 21st centuries. So the next step was to create sonorities that
would get close to this mood, using an open instrumental line-up of guitar, contrabass and percussion,
alongside Rosemary’s voice, combining all that with the more classical sounds of the viola and piano.
Arnaud Thorette. For instance, rather than a drum kit, we preferred to have a floor tom and some gentle
digital percussion. We were lucky to have a percussionist who is ever ready to seek out original sounds.
As for guitarist Kevin Seddiki – he too brought his personal world of diverse influences to the recording.
We wanted this project to be truly acoustic, close to our classical tradition, with known reference points
such as the viola, cello and piano, but combined with instruments such as the double bass, with its
possibility for improvisation.

HOW DID YOU PICK THE PIECES FOR THE PROGRAMME?
Arnaud Thorette. The selection process was a collaboration between the three of us, Rosemary, Johan
and myself, and it often came down to our respective favourite pieces. We also asked our guest performers
about the repertoire – how they might join in, and in which items? We have here some very celebrated
guests, such as Sandrine Piau and Airelle Besson, who have brought the whole of their wide expressive
range to this disc. Also, we needed the listener to latch on to well-known melodies such as the Ave Maria
and the Arpeggione Sonata, which would be turned into jazz standards. But we’re also a classical music
ensemble, and we wanted to let people hear this aspect of ourselves: hence the Impromptu we entrusted
to our cellist friend Antoine Pierlot.

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Johan Farjot. Our personal favourites were the basic inspiration, often going back to childhood memories.
Many songs have been with us in spirit for years, with Arnaud and myself – and also with Rosemary. I was
surprised and delighted that she she’s on such intimate terms with Schubert.

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YOU RECORDED THIS PROGRAMME AT NOIRLAC ABBEY – IDEAL CONDITIONS FOR THIS KIND
OF PROGRAMME?
Arnaud Thorette. This CD is a wonderful adventure, and we took all the time we needed to get it
right, including in the sessions at Noirlac Abbey. It’s such an extraordinary place, a truly creative
venue, and Paul Fournier, its director, was immediately supportive when we discussed the project
with him three years ago. It’s the first time the Ensemble Contraste has recorded a CD in such a
setting, cut off from the world, in ideal working conditions and with an absolute sense of trust...
 We found Noirlac a real source of inspiration.
Interview by Claire Boisteau, 18 March 2020

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ROSEMARY STANDLEY                 SINGER

BEFORE ARRIVING AT THE HIGH PEAK OF SUCCESS WITH HER CELEBRATED GROUP MORIARTY, ROSEMARY
STANDLEY HAD ALSO CLIMBED THE LUSHLY PASTURED SLOPES OF AMERICAN FOLK MUSIC, FOLLOWING IN
THE FOOTSTEPS OF HER MUSICIAN FATHER WAYNE STANDLEY, AS WELL AS CLAMBERING UP THE STEEP BUT
EQUALLY FERTILE TERRAIN OF LYRIC SONG SHE ABSORBED AT HER CONSERVATOIRE IN PARIS. THOUGH SHE
TOURS ALL OVER THE WORLD WITH MORIARTY, FAR FROM SUBMITTING TO THE MONOMANIAC DEMANDS OF A
BUSY CAREER AS THEIR LEAD VOCALIST, FOR THE PAST TEN YEARS SHE HAS BEEN CONSTANTLY EXPLORING
NEW LINES OF RESEARCH, TO VARY THE PLEASURE SHE TAKES IN MUSIC: SOMETIMES REACHING OUT TO
ENGAGE WITH THE GENRE OF MUSICAL THEATRE (E.G. IN LAURENCE EQUILBEY’S PRIVATE DOMAIN, AND A
QUEEN OF HEARTS DIRECTED BY JULIETTE DESCHAMPS), OR BREAKING AWAY ENTIRELY TO FIND APPEALING
NEW MUSICAL VISTAS    –   SUCH AS IN THE LIGHTNING   3,   WITH BRISA ROCHÉ AND NDIDI ONUKWULU, OR
HER WORK WITH THE WATI WATIA ZOREY BAND, A TRIBUTE GROUP THAT ROSEMARY CO-FOUNDED WITH
MARJOLAINE KARLIN IN HOMAGE TO ALAIN PÉTERS, THE POET AND MUSICIAN FROM LA RÉUNION. IN      2015,
SHE DEVISED AND RECORDED THE PROJECT LOVE I OBEY WITH BRUNO HELSTROFFER’S BAND, LINKING THE
WORLDS OF ENGLISH BAROQUE AND AMERICAN FOLK MUSIC.

IN   2016   SHE WAS AWARDED FIRST PRIZE IN THE FEMALE PERFORMANCE CATEGORY AT THE VERONA
INTERNATIONAL FILM FESTIVAL FOR HER DEBUT ACTING ROLE IN THE SHORT FILM HARMONIES BY EURYDICE
CALMEJANE.

SHE IS A FREQUENT CONTRIBUTOR TO RADIOPHONIC EVENTS, WHILE ALSO PLAYING AND COMPOSING
FOR DRAMA AND FILM; RECENT COLLABORATORS INCLUDE SYLVAIN GRIOTTO, KRISTINE SALEM, AND THE
ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE.

IN   2019-20   SHE WORKED IN PARTNERSHIP WITH MUSICIAN/SINGER/COMEDIAN FANTAZIO, AS WELL AS
TOURING WITH LEWIS VERSUS ALICE, DIRECTED BY MACHA MAKEÏEFF AND PREMIERED IN AVIGNON IN
JULY   2019. SHE HAS ALSO FORMED A DUO WITH BRAZILIAN CELLIST DOM LA NENA: THEIR SECOND ALBUM
RAMAGES WAS ISSUED AT THE END OF FEBRUARY    2020, ALONGSIDE AN EXTENSIVE CONCERT TOUR.
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ENSEMBLE CONTRASTE
ARNAUD THORETTE ARTISTIC DIRECTOR
JOHAN FARJOT MUSICAL DIRECTOR AND ARRANGER
WHAT HAPPENS WHEN SERIOUS AND POPULAR MUSIC MEET AND COLLIDE?
THE RESULT IS A PIQUANT, DELECTABLE CONTRAST – HENCE THE NAME OF THIS ENSEMBLE FOUNDED IN 2000,
MADE UP OF VIRTUOSO CLASSICAL ARTISTS, GRADUATES OF MAJOR CONSERVATOIRES AND PRESTIGIOUS
INTERNATIONAL COMPETITION AWARD-WINNERS.
DEMYSTIFYING CLASSICAL MUSIC, MIXING AND MERGING THE GENRES, TAKING THE AUDIENCE BY SURPRISE
IN UNCONVENTIONAL CONCERTS     –   THIS REMAINS THE QUINTESSENTIAL AIM OF THE ENSEMBLE IN ITS
20TH
       BIRTHDAY YEAR. THE CHERISHED SENSE OF FRIENDSHIP, DIVERSITY AND SPONTANEITY AMONG THE
MUSICIANS, AS WELL AS THE RESEARCH UNDERPINNING THEIR INVENTIVE ARRANGEMENTS, MAKES FOR TRULY
INNOVATIVE PROGRAMMING THAT IS BOTH DEMANDING AND ACCESSIBLE IN TURN, TAKING IN BAROQUE AND
CLASSICAL MUSIC, TANGO, MUSICAL COMEDY, JAZZ, AND NEW MUSIC.
FROM CLASSIC TANGO, WHICH HAS TOURED WORLDWIDE, TO THE MUSICAL SHOWS THE FAIRY QUEEN
(2015), JOSÉPHINE BAKER (2016), GEORGIA - ALL MY DREAMS ARE SINGING, AND ROMEO AND JULIET
(2017), AS WELL AS MORE RECENTLY SCHUBERT IN LOVE, AND SIAM – ALONG THE WATER (2020), THE
STAGED PRODUCTIONS AND CDS OF THIS COMMITTED COLLECTIVE OF TALENTED, MANY-SIDED MUSICIANS
HAVE BEEN UNANIMOUSLY ACCLAIMED BY THE CRITICS, WITH AWARDS SUCH AS THE DIAPASON D’OR, CHOC
CLASSICA, RTL D’OR, DIAMANT OPÉRA, COUP DE COEUR FNAC, SÉLECTION MEZZO, RADIO CLASSIQUE, AND
FRANCE INTER.
UNDER THE RESPECTIVE ARTISTIC AND MUSICAL DIRECTION OF ARNAUD THORETTE AND JOHAN FARJOT,
ENSEMBLE CONTRASTE HAS APPEARED IN ALL THE MAJOR FRENCH AND EUROPEAN VENUES AND MUSIC
FESTIVALS, AND HAS ESTABLISHED ITSELF IN THE HAUTS-DE-FRANCE REGION.
OUT OF THEIR FIRM BELIEF THAT AN ARTIST MUST ACTIVELY HELP TO PROMOTE SOCIAL COHESION, ENSEMBLE
CONTRASTE PLAYS A STRONG INTERMEDIARY ROLE IN THE PAS-DE-CALAIS AMONG THOSE IN NEED,
PARTICULARLY IN THE RURAL AREAS, THROUGH ITS ORGANISATION TOUS MES RÊVES CHANTENT       (ALL   MY
DREAMS ARE SINGING).
ON ITS VERY OWN CD LABEL (DISTRIBUTED BY PIAS), IT HAS RECORDED AROUND TWENTY DISCS, ALL OF THEM
RECEIVING PLAUDITS IN THE MEDIA.
WWW.ENSEMBLECONTRASTE.COM

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„ICH HÖRE IN SCHUBERTS MUSIK ETWAS,
DAS MIR GANZ UND GAR VERTRAUT IST.“
ROSEMARY STANDLEY

MIT IHREM EINZIGARTIGEN TIMBRE UND IHREM WEITEN HORIZONT ERKUNDEN SIE GANZ
UNTERSCHIEDLICHES REPERTOIRE UND VERLEIHEN IHM EINE EIGENE FARBE. WAS INSPIRIERT SIE AUF
DIESER REISE ZU SCHUBERT?
Rosemary Standley. Schubert begleitet mich schon seit Langem. Den Erlkönig habe ich mit zwölf
Jahren kennengelernt und das Lied danach nie wieder vergessen. Aber erst durch den Liederzyklus
Winterreise habe ich Schubert wirklich entdeckt, zu der Zeit, als ich am Conservatoire Georges Bizet
im 20. Arrondissement in Paris meine musikalische Ausbildung absolvierte. Dank meines damaligen
Solfeggio-Lehrers Jean-Marc Pont hatte ich einen sehr offenen Zugang zu diesem Thema, der sich auf
alles bezog, was den Kontext und die kulturellen Einflüsse der damaligen Zeit ausmachte. Das hat mich
zutiefst geprägt.
Wenn ich allein bin, höre ich häufig Musik von Schubert... Ich mag Thomas Quasthoff oder Ian Bostridge,
der das Buch „Schuberts Winterreise“ (C. H. Beck Verlag) herausgegeben hat und sie interessant
interpretiert. In einer sehr rockigen Version hatte ich bereits zwei Lieder aus Winterreise mit Moriarty
und dem Quatuor Ardeo gesungen und Gute Nacht 2013 für das Album Psychopharmaka von Rodolphe
Burger und Olivier Cadiot aufgenommen. Ich weiß nicht, was an dieser Musik mich so berührt – sie
ist zutiefst düster und wühlt mich immer auf. Ich höre in Schuberts Musik etwas, das mir vollkommen
vertraut ist, in seinen Refrains, in der Beziehung zur traditionellen Musik. Ich habe das Gefühl, dass wir

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nicht sehr weit vom Chanson entfernt sind, auf jeden Fall nicht weit von populärer Musik. Ich spüre das
Wiedererkennen eines Universums, in dem ich mich wohl fühle. Schuberts Musik lässt Raum für eine
Geschichte, die erzählt werden kann, und sie ist immer von einer gewissen Melancholie durchdrungen –
ein bisschen wie beim amerikanischen Folk, von dem ich komme.

DIE TEXTE SIND ALLERDINGS NICHT GLEICH...

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Rosemary Standley. Ja, in der Folkmusik sind die Texte oft Chroniken, Berichte über Ereignisse. Bei
Schubert machen die Texte mir klar, dass der deutschen Romantik etwas extrem Dunkles innewohnt. Ich
habe viele Texte neu gelesen, um meine Phantasie auf der Bühne zu beflügeln, um dieses Universum zu
verinnerlichen, und ich stelle fest, dass ihm eine ziemlich schreckliche Dunkelheit entströmt.

ABER DAS IST NICHT DER EINDRUCK, DER SICH AUS DIESER CD ERGIBT. DIE ARRANGEMENTS, DIE
ENTSTANDEN SIND, BEZIEHEN SICH SEHR DEUTLICH AUF DEN BEREICH DES JAZZ UND DER WELTMUSIK.
WIE GESTALTETE SICH IHRE ZUSAMMENARBEIT MIT DEM ENSEMBLE CONTRASTE?
Rosemary Standley. Johan Farjot hat diese großartigen Arrangements geschaffen. Er hatte die
wunderbare Idee, für eine ebenso originelle wie perfekt geeignete Besetzung zu schreiben – Viola,
Violoncello, Kontrabass, Klavier, Schlagzeug, Gitarre und Trompete. Die Gitarre liefert wirklich einen ganz
speziellen Sound, sehr jazzig, sehr frei, manchmal erinnert sie sogar ein wenig an Flamenco. Das ist ein
echter Volltreffer. Das Ensemble Contraste könnte Schubert zwar so spielen, dass es seinem gewohnten
Rahmen entspricht, aber wir wollten etwas anderes einbringen. Natürlich konnte ich vom Sound und von
der Gesangstechnik her auf meinen Wurzeln im Folk aufbauen, aber es war wichtig, dass auch andere
Elemente, die nicht aus der klassischen Musik stammen, den Zuhörer sogar noch weiterbringen. Das
macht diese Platte so besonders.

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HABEN SIE MIT DEM ENSEMBLE CONTRASTE WIE BEIM KAMMERMUSIKSPIELEN GEARBEITET,
WO JEDER DEM ANDEREN GENAU ZUHÖRT UND WO MAN DURCH EINE GEWISSE MUSIKALISCHE INTIMITÄT
MITEINANDER VERBUNDEN IST?
Rosemary Standley. Das ist meine übliche Arbeitsweise, ob mit Moriarty, Dom La Nena oder dem
Ensemble Contraste. Johan hatte bereits eine Vorstellung davon, mit welchen Musikern er bei diesem
Projekt zusammenarbeiten wollte, und auch Alpha schlug ein paar Namen vor – Sandrine Piau,
Airelle Besson. Gemeinsam suchten wir nach den optimalen Stücken, die allen liegen. Johan schrieb
maßgeschneidert für alle Beteiligten, wobei er viel Raum für Improvisation ließ.
Interview von Claire Boisteau am 5. März 2020

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„WIR MÖCHTEN DIESE MUSIIK IN EIN NEUES LICHT RÜCKEN,
GEMÄSS EINER KLAREN UND OFFENEN KLANGVORSTELLUNG.“
JOHAN FARJOT UND ARNAUD THORETTE

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DAS ENSEMBLE CONTRASTE KÖNNTE SCHUBERT IN ORIGINALFASSUNG SPIELEN. WARUM HABEN SIE SICH
DAFÜR ENTSCHIEDEN, DIE GRENZEN ZU VERSCHIEBEN?
Johan Farjot. Schubert verfolgt uns schon ewig. Schubert in Love ist in gewisser Weise unsere
Liebeserklärung an diesen Komponisten und erzählt auch die Geschichte einer freundschaftlichen
musikalischen Begegnung zwischen zwei Welten der künstlerischen Auseinandersetzung, derjenigen
von Rosemary und derjenigen des Ensembles Contraste. Ein großartiger Anlass, um in den genialen
Zwischenräumen herumzustöbern, die Schubert der Nachwelt hinterlassen hat.
Arnaud Thorette. Klassisches Repertoire zu spielen und dabei zu versuchen, musikalische Universen
zu vermischen, die weit voneinander entfernt sind, ist seit zwanzig Jahren der Ansatz des Ensembles
Contraste. Diese Herangehensweise wird ergänzt durch die Entwicklung origineller Arrangements und
eine Reflexion über die wichtigsten Projekte, die es zu erforschen gilt. Offensichtlich eignet sich nicht
alles gleichermaßen dafür. Dieser Ansatz, den wir auch mit den Künstlern in unserem Umfeld teilen, zeugt
von großem Respekt vor der Musik, die wir gemeinsam aufführen: Wir möchten sie einfach in ein neues
Licht rücken, gemäß einer klaren und offenen Klangvorstellung.

NOCH BEVOR SIE DIE ARRANGEMENTS GESCHRIEBEN HABEN, HABEN SIE ÜBER
EIN INSTRUMENTARIUM NACHGEDACHT...
Johan Farjot. Ich habe diese Arrangements für Persönlichkeiten (aber auch dank ihrer) geschrieben,
bei denen ich wusste, dass ihr instrumentales Genie unsere Arbeit auf ganz selbstverständliche

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Weise bereichern würde. Ich denke zum Beispiel an Jean-Luc Di Fraya, einen vielseitig beeinflussten
Schlagzeuger, mit dem wir seit einigen Jahren zusammenarbeiten, oder an die Kontrabassistin und
Improvisatorin Laure Sanchez, die wir vor kurzem entdeckt haben und die ein echter Liebling des
Ensembles Contraste ist. Wir wollten all diese Zutaten in einen großen Zauberkessel geben, um uns
von der Poesie überraschen zu lassen, die dabei entstehen würde. Natürlich ist Rosemarys Kreativität
nicht die unwichtigste dieser Zutaten! Schubert, mit seiner ergreifenden melodischen Intimität, die zum
Nachdenken anregt, ist mitunter nicht allzu weit entfernt vom Geist gewisser Pop-Songwriter des 20. und
21. Jahrhunderts. Nur ein einziger Schritt war nötig, um mit einem flexiblen Instrumentarium Klänge zu
erzeugen, die diesem Geist nahekommen: Gitarre, Kontrabass, Perkussion und Rosemarys Stimme, die
sich mit den eher klassischen Klängen von Bratsche und Klavier vermischen.
Arnaud Thorette. Wir haben zum Beispiel ganz bewusst statt Schlagzeug einen Floor-Tom und weiche
digitale Perkussion eingesetzt. Wir haben das Glück, einen Schlagzeuger an unserer Seite zu haben, der
bereit ist, nach solchen originellen Klängen zu suchen. Auch der Gitarrist Kevin Seddiki hat sein eigenes,
von verschiedenen Einflüssen geprägtes Universum mitgebracht. Wir strebten außerdem an, dass dieses
Projekt sehr akustisch und nahe an unserer klassischen Tradition ist, mit Bezugspunkten wie Bratsche,
Cello oder Klavier, wollten aber auch Instrumente wie den Kontrabass einbeziehen, der die Möglichkeit
zur Improvisation bietet.

WIE HABEN SIE DIE STÜCKE DIESES PROGRAMMS AUSGEWÄHLT?
Arnaud Thorette. Die Auswahl ist das Ergebnis der Zusammenarbeit von uns dreien, Rosemary, Johan
und mir – häufig sind es unsere Lieblingsstücke. Wir stellten uns auch die Frage nach dem Repertoire,
das unseren „Gästen“ anvertraut werden sollte – wie und bei welchen Stücken sollten sie einbezogen
werden? Renommierte Gastmusiker wie Sandrine Piau und Airelle Besson brachten ihren ganzen Aus-
drucksreichtum in dieses Album ein. Der Zuhörer sollte sich auch an bekannten Stücken wie dem Ave
Maria oder der Arpeggione-Sonate festhalten können, die dann in Jazzstandards transformiert wurden.

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Wir sind auch ein Ensemble für klassische Musik, und wir wollten diesen Teil unserer selbst ebenfalls
zu Gehör bringen, daher das Impromptu, das unserem Freund, dem Cellisten Antoine Pierlot, anvertraut
wurde.
Johan Farjot. Die ersten Anhaltspunkte waren unsere eigenen Vorlieben und manchmal unsere Kind-
heitserinnerungen. Mehrere Lieder begleiten uns schon lange, sowohl Rosemary (bei der ich überrascht
und voller Bewunderung darüber war, dass sie Schubert so gut kennt), als auch Arnaud und mich.

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SIE HABEN DIESES PROGRAMM IM KLOSTER NOIRLAC AUFGENOMMEN. SIND DAS IDEALE
VORAUSSETZUNGEN FÜR EIN SOLCHES PROGRAMM?
Arnaud Thorette. Diese Aufnahme ist ein wunderbares Abenteuer, für das wir uns die Zeit genommen
haben, alles gemeinsam zu gestalten, auch in Zusammenarbeit mit dem Kloster Noirlac. Dieser Ort ist
außergewöhnlich, eine Stätte der Kreativität, und der Direktor Paul Fournier war vor drei Jahren sofort
zugetan, als ich ihm von dem Projekt erzählte. Es ist das erste Mal, dass das Ensemble Contraste eine
CD in einer solchen Umgebung aufgenommen hat, abgeschieden von der Welt, unter idealen logistischen
Bedingungen und in absolutem Vertrauen... Noirlac war wirklich inspirierend für uns.
Interview von Claire Boisteau am 18. März 2020

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ROSEMARY STANDLEY              GESANG

BEVOR SIE MIT DER BAND MORIARTY EINEN GIPFEL IHRER MUSIKALISCHEN LAUFBAHN ERREICHTE, ERKLOMM
ROSEMARY STANDLEY DIE ÜPPIGEN HÜGEL DES AMERIKANISCHEN FOLK (UND TRAT DAMIT IN DIE FUSSSTAPFEN
IHRES VATERS WAYNE STANDLEY, DER AUCH FOLK-MUSIKER IST) SOWIE DIE STEILEN, ABER NICHT WENIGER
FRUCHTBAREN HÄNGE DES OPERNGESANGS, DEN SIE AN EINEM PARISER KONSERVATORIUM ERLERNTE.

ROSEMARY STANDLEY HAT IN DEN LETZTEN ZEHN JAHREN IMMER WIEDER NEUE WEGE BESCHRITTEN UND
FRISCHE BEREICHE ERFORSCHT    – SIE IST WEIT DAVON ENTFERNT, IHRE KARRIERE MIT DER BAND MORIARTY,
MIT DER SIE AUF DER GANZEN WELT AUF TOUR IST, ALS ZWANGSLÄUFIG EINZIGE BETÄTIGUNG ZU BEGREIFEN.
SIE BEGEISTERT SICH FÜR VIELE ANSÄTZE, SEIEN ES SPAZIERGÄNGE AN DER KREUZUNG ZUM MUSIKTHE-
ATER (PRIVATE DOMAIN VON LAURENCE EQUILBEY, A QUEEN OF HEART UNTER DER REGIE VON JULIETTE
DESCHAMPS...) ODER SEIEN ES FLUCHTEN, DIE IHR NEUE MUSIKALISCHE PERSPEKTIVEN ERÖFFNEN – SIEHE
ETWA THE LIGHTNING 3 MIT BRISA ROCHÉ UND NDIDI ONUKWULU ODER DIE WATI WATIA ZOREY BAND, EINE
TRIBUTE-BAND, DIE MIT MARJOLAINE KARLIN ALS HOMMAGE AN DEN DICHTER UND MUSIKER ALAIN PÉTERS
AUS LA RÉUNION GEGRÜNDET WURDE. IM JAHR 2015 KONZIPIERTE SIE MIT BRUNO HELSTROFFERS BAND
LOVE I OBEY, EIN PROJEKT, DAS DIE WELTEN DER ENGLISCHEN BAROCKMUSIK UND DES AMERIKANISCHEN
FOLK VERBINDET.

IM JAHR2016 ERHIELT SIE FÜR IHRE ERSTE ROLLE IN DEM KURZFILM HARMONIES VON EURYDICE CALMEJANE
DEN ERSTEN PREIS ALS BESTE SCHAUSPIELERIN BEIM INTERNATIONALEN FILMFESTIVAL VON VERONA.

SIE ARBEITET REGELMÄSSIG AN EXPERIMENTELLEN RADIOFORMATEN MIT, SCHREIBT ABER AUCH MUSIK FÜR
BÜHNEN- UND FILMPRODUKTIONEN. IN LETZTER ZEIT HAT SIE MIT SYLVAIN GRIOTTO, KRISTINE SALEM UND DEM
ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE ZUSAMMENGEARBEITET.

IN DEN JAHREN2019-20 TRAT SIE IM DUO MIT FANTAZIO AUF; SIE WAR MIT LEWIS VERSUS ALICE UNTER DER
REGIE VON MACHA MAKEÏEFF AUF TOURNEE, IM JULI 2019 FAND DIE URAUFFÜHRUNG IN AVIGNON STATT; DAS
DUO BIRDS ON A WIRE, DAS SIE MIT DER BRASILIANISCHEN CELLISTIN DOM LA NENA BILDET, BRINGT ENDE
FEBRUAR 2020 SEIN ZWEITES ALBUM RAMAGES HERAUS, DAS VON EINER GROSSEN KONZERTTOURNEE
BEGLEITET WIRD.
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ENSEMBLE CONTRASTE
ARNAUD THORETTE KÜNSTLERISCHE LEITUNG
JOHAN FARJOT MUSIKALISCHE LEITUNG UND ARRANGEMENTS
WAS PASSIERT, WENN E- AUF U-MUSIK TRIFFT?
DAS ERGEBNIS IST EIN WUNDERBARER GEGENSATZ, DER AUF DEN NAMEN ENSEMBLE CONTRASTE HÖRT UND
IM JAHR   2000 GEGRÜNDET WURDE. ES BESTEHT AUS KLASSISCH AUSGEBILDETEN VIRTUOSEN, DIE ABSOL-
VENTEN BEDEUTENDER INSTITUTIONEN UND PREISTRÄGER RENOMMIERTER INTERNATIONALER WETTBEWERBE
SIND.
KLASSISCHE MUSIK ZU ENTSCHLÜSSELN, GENRES MITEINANDER ZU VERMISCHEN UND IN NEUARTIGEN KON-
ZERTFORMATEN FÜR ÜBERRASCHUNGEN ZU SORGEN      – DAS MACHT DIE BESONDERHEIT DIESES ENSEMBLES
AUS, DAS IN DIESEM JAHR SEIN 20-JÄHRIGES BESTEHEN FEIERT. DIE PFLEGE DER FREUNDSCHAFT, DIE VIEL-
FALT UND SPONTANEITÄT DER MUSIKER SOWIE DIE SUCHE NACH EIGENEN MUSIKALISCHEN ARRANGEMENTS
ERMÖGLICHEN EINE ORIGINELLE, ANSPRUCHSVOLLE UND ZUGÄNGLICHE PROGRAMMGESTALTUNG FÜR ALLE,
VON BAROCK- UND KLASSISCHER MUSIK ÜBER TANGO, MUSIKTHEATER, JAZZ BIS HIN ZU ZEITGENÖSSISCHEN
URAUFFÜHRUNGEN.
VOM PROGRAMM CLASSIC TANGO, DAS AUF DER GANZEN WELT GESPIELT WURDE, ÜBER THE FAIRY QUEEN
(2015), JOSÉPHINE BAKER (2016), GEORGIA – TOUS MES RÊVES CHANTENT UND ROMÉO & JULIETTE (2017)
BIS HIN ZU DEN NEUESTEN PROJEKTEN SCHUBERT IN LOVE UND SIAM – AU FIL DE L‘EAU (2020) WURDEN DIE
PRODUKTIONEN UND DIE AUFNAHMEN DIESES KOLLEKTIVS AUS VIELSEITIGEN, ENGAGIERTEN UND TALENTIER-
TEN MUSIKERN VON DER KRITIK EINHELLIG GELOBT (DIAPASON D‘OR, CHOC CLASSICA, RTL D‘OR, DIAMANT
OPÉRA, COUP DE CŒUR FNAC, MEZZO SÉLECTION, RADIO CLASSIQUE, FRANCE INTER...).
UNTER DER KÜNSTLERISCHEN LEITUNG VON ARNAUD THORETTE UND DER MUSIKALISCHEN LEITUNG VON JO-
HAN FARJOT TRITT DAS ENSEMBLE CONTRASTE IN DEN GRÖSSTEN FRANZÖSISCHEN UND EUROPÄISCHEN SÄ-
LEN UND BEI DEN BEDEUTENDSTEN FESTIVALS AUF UND HAT SEINEN SITZ IN DER REGION HAUTS-DE-FRANCE.
IN DER ÜBERZEUGUNG, DASS KÜNSTLERINNEN UND KÜNSTLER ZU DEN AKTEUREN DER GESELLSCHAFTLICHEN
VERNETZUNG GEHÖREN MÜSSEN, ENGAGIERT SICH DAS ENSEMBLE CONTRASTE ÜBER SEINEN VEREIN TOUS
MES RÊVES CHANTENT INTENSIV IN DER KUNSTVERMITTLUNG FÜR BENACHTEILIGTE BEVÖLKERUNGSGRUPPEN,
INSBESONDERE IN DEN LÄNDLICHEN GEBIETEN DES PAS-DE-CALAIS.
MIT SEINEM EIGENEN PLATTENLABEL (DAS VON PIAS VERTRIEBEN WIRD) HAT DAS ENSEMBLE ÜBER ZWANZIG
ALBEN AUFGENOMMEN, DIE VON DEN MEDIEN BEGEISTERT AUFGENOMMEN WURDEN.
WWW.ENSEMBLECONTRASTE.COM
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   FRANZ SCHUBERT
  Schwanengesang D957 no.4
1 Ständchen                             Sérénade                                  Serenade
  (Leise flehen meine Lieder)
   Ludwig Rellstab (1799-1860)

   Leise flehen meine Lieder            Doucement mes chansons t’implorent        Softly my songs beseech you
   Durch die Nacht zu Dir;              Dans la nuit, montant jusqu’à toi ;       Through the night;
   In den stillen Hain hernieder,       Vers le bois où dort le silence,          Down to the silent grove,
   Liebchen, komm’ zu mir!              Bien-aimée, descends, viens à moi !       Beloved, come to me!

   Flüsternd schlanke Wipfel rauschen   Les hautes ramures frissonnent            Slender treetops rustle and whisper
   In des Mondes Licht;                 Aux pâles rayons de la lune ;             In the moonlight;
   Des Verräters feindlich Lauschen     Ne crains pas, ô ma toute belle,          My darling, have no fear that
   Fürchte, Holde, nicht.               D’un traître l’oreille ennemie.           A hostile betrayer might overhear us.

   Hörst die Nachtigallen schlagen?     Entends-tu ? Les rossignols chantent.     Do you hear the nightingales sing?
   Ach! sie flehen Dich,                Ah ! c’est toi seule qu’ils supplient ;   Ah, they beseech you;
   Mit der Töne süßen Klagen            De leurs chansons la tendre plainte       With their sweet plaints
   Flehen sie für mich.                 T’implore doucement pour moi.             They plead with you for me.

   Sie verstehn des Busens Sehnen,      Ils savent les désirs de l’âme,           They understand the heart’s yearning,
   Kennen Liebesschmerz,                Connaissent la douleur d’aimer,           They know the pain of love,
   Rühren mit den Silbertönen           Et de leurs notes argentines              With their silvery notes
   Jedes weiche Herz.                   Émeuvent tous les tendres cœurs.          They touch every tender heart.

   Lass auch Dir die Brust bewegen,     Ah ! que le tien aussi fléchisse,         Let your breast too be moved,
   Liebchen, höre mich!                 Ô ma bien-aimée, entends-moi !            Beloved, hear me!
   Bebend harr’ ich Dir entgegen!       Tout tremblant ici je t’attends,          Trembling I await you:
   Komm’, beglücke mich!                Viens, rends-moi heureux !                Come, make me happy!

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Winterreise D911 op.89
2 Gute Nacht                           Bonne nuit                                    Good Night
   Wilhelm Müller (1794-1827)

   Fremd bin ich eingezogen,           Étranger je suis arrivé,                      A stranger I came here,
   Fremd zieh’ ich wieder aus.         Étranger je quitte ces lieux.                 A stranger I depart once more.
   Der Mai war mir gewogen             Le joli mai m’avait souri                     Maytime looked kindly on me
   Mit manchem Blumenstrauß.           De ses mille gerbes de fleurs.                With many a bouquet of flowers.
   Das Mädchen sprach von Liebe,       La belle me parlait d’amour,                  The girl spoke of love,
   Die Mutter gar von Eh’ –            La mère parlait de mariage.                   Her mother even of marriage –
   Nun ist die Welt so trübe,          Le monde est à présent si sombre,             Now the world is so bleak,
   Der Weg gehüllt in Schnee.          Le chemin de neige couvert.                   The path buried in snow.

   Was soll ich länger weilen,         À quoi bon m’attarder encore,                 Why should I tarry longer
   Dass man mich trieb’ hinaus?        Attendre qu’ils me chassent tous ?            Until I am driven hence?
   Lass irre Hunde heulen              Que les chiens fous hurlent, s’ils veulent,   Leave straying dogs to howl
   Vor ihres Herren Haus!              Aux portes des logis bien clos.               In front of their master’s house.
   Die Liebe liebt das Wandern,        L’amour a l’âme vagabonde,                    Love loves to wander
   Gott hat sie so gemacht –           C’est Dieu qui l’a créé ainsi ;               (God has made it thus)
   Von einem zu dem andern –           Tantôt ici, tantôt ailleurs,                  From one to another.
   Fein Liebchen, gute Nacht.          Ô ma mignonne, bonne nuit.                    Sweet darling, good night!

   Will dich im Traum nicht stören,    Je ne veux point troubler ton rêve,           I will not disturb you as you dream;
   Wär’ Schad’ um deine Ruh’,          Ton repos en pâtirait trop ;                  It would be a pity to spoil your rest.
   Sollst meinen Tritt nicht hören –   Tu ne m’entendras pas partir,                 You shall not hear my footsteps –
   Sacht, sacht die Türe zu!           Sans bruit je fermerai la porte !             Softly, softly, I close the door!
   Schreib’ im Vorübergehen            Et sur ton portail, au passage,               As I pass I write
   An’s Tor dir gute Nacht,            J’écrirai ces mots : Bonne nuit,              ‘Good night’ on the gate,
   Damit du mögest sehen,              Afin qu’ainsi tu saches bien                  That you may see
   An dich hab’ ich gedacht.           Qu’en partant j’ai pensé à toi.               I thought of you.
Winterreise D911 op.89
3 Irrlicht                                  Feu follet                             Will-o’-the-wisp
   Wilhelm Müller

   In die tiefsten Felsengründe             Dans les entrailles de ces gorges,     Into the deepest chasms in the rocks
   Lockte mich ein Irrlicht hin:            Un feu follet m’a attiré :             A will-o’-the-wisp has lured me:
   Wie ich einen Ausgang finde              Savoir comment j’en sortirai,          How I will find my way out
   Liegt nicht schwer mir in dem Sinn.      Vraiment, je ne m’en soucie guère.     Does not weigh heavily on my mind.

   Bin gewohnt das Irregehen,               L’errance est mon lot coutumier,       I am used to going astray;
   ’S führt ja jeder Weg zum Ziel:          Tout chemin conduit à son terme :      All roads lead to one destination:
   Unsre Freuden, unsre Leiden,             Nos joies aussi bien que nos peines,   Our joys, our sorrows,
   Alles eines Irrlichts Spiel!             Tout n’est que jeu d’un feu follet !   Are all a will-o’-the-wisp’s plaything!

   Durch des Bergstroms trockne Rinnen      Par le lit à sec du torrent            Through the dry gullies of the mountain
   Wind’ ich ruhig mich hinab –             Je me fraie sans crainte un chemin ;   stream
   Jeder Strom wird’s Meer gewinnen,        Tous les fleuves vont à la mer,        I calmly wend my way down –
   Jedes Leiden auch sein Grab.             Toutes nos peines au tombeau.          Every stream will reach the sea,
                                                                                   Every sorrow reach its grave.

5 Heidenröslein D257 op.3 no.3              Rose des bruyères                      The Little Wild Rose
   Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)

   Sah ein Knab’ ein Röslein stehn,         Un enfant vit une rose,                A boy saw a wild rose growing,
   Röslein auf der Heiden,                  Rose sur la lande,                     A wild rose in the heather.
   War so jung und morgenschön,             Fraîche et belle comme un matin,       She was so young, and fair as morning;
   Lief er schnell, es nah zu sehn,         Il courut pour mieux la voir,          He quickly ran to look more closely,
   Sah’s mit vielen Freuden.                Et son cœur fut rempli de joie.        And beheld her with great joy.
   Röslein, Röslein, Röslein rot,           Rose, petite rose rouge,               Wild rose, wild rose, wild rose red,
   Röslein auf der Heiden.                  Rose sur la lande.                     Wild rose in the heather.

                                                               38
Knabe sprach: Ich breche dich,     L’enfant dit : « Je te cueillerai,     The boy said: ‘I’ll pluck you,
   Röslein auf der Heiden!            Rose sur la lande ! »                  Wild rose in the heather!’
   Röslein sprach: Ich steche dich,   La fleur dit : « Je te piquerai,       The little rose said: ‘I’ll prick you,
   Dass du ewig denkst an mich,       Pour qu’à moi tu penses toujours,      So that you will always think of me,
   Und ich will’s nicht leiden.       Et jamais je ne me rendrai ! »         And I won’t suffer it.’
   Röslein, Röslein, Röslein rot,     Rose, petite rose rouge,               Wild rose, wild rose, wild rose red,
   Röslein auf der Heiden.            Rose sur la lande.                     Wild rose in the heather.

   Und der wilde Knabe brach          Et le fol enfant cueillit              And the rough boy plucked
   ’S Röslein auf der Heiden;         La rose des landes ;                   The wild rose in the heather;
   Röslein wehrte sich und stach,     La fleur se défendit, piqua,           The little rose fought back and pricked
   Half ihm doch kein Weh und Ach,    Mais pleurs et soupirs furent vains,     [him;
   Musst es eben leiden.              Il fallut se rendre.                   Her sighs and cries were to no avail,
   Röslein, Röslein, Röslein rot,     Rose, petite rose rouge,               She had to suffer it after all.
   Röslein auf der Heiden.            Rose sur la lande.                     Wild rose, wild rose, wild rose red,
                                                                             Wild rose in the heather.

  Die schöne Müllerin D795 op.25
6 Trockne Blumen                      Fleurs desséchées                      Withered Flowers
   Wilhelm Müller

   Ihr Blümlein alle,                 Ô vous, petites fleurs                 All you flowers
   Die sie mir gab,                   Que d’elle je reçus,                   That she gave me,
   Euch soll man legen                On vous déposera                       You shall be laid
   Mit mir ins Grab.                  Avec moi dans ma tombe.                Beside me in the grave.

   Wie seht ihr alle                  Pourquoi me regarder                   Why do you all gaze
   Mich an so weh,                    Avec tant de tristesse,                So sorrowfully upon me,
   Als ob ihr wüsstet,                Comme si vous saviez                   As if you knew
   Wie mir gescheh’?                  Ce qui m’est arrivé ?                  What has befallen me?

   Ihr Blümlein alle,                 Pourquoi, petites fleurs,              All you flowers,
   Wie welk, wie blass?               Si flétries et si pâles ?              Why so faded, so pale?

                                                        39
Ihr Blümlein alle        D’où vient, petites fleurs,     All you flowers,
Wovon so nass?           Que vous voilà mouillées ?      Why are you so damp?

Ach, Tränen machen       Non, les larmes jamais          Alas, tears do not bring back
Nicht maiengrün,         Ne feront reverdir,             The green of May,
Machen tote Liebe        Ne feront refleurir,            Nor cause dead love
Nicht wieder blühn.      Hélas, un amour mort.           To bloom anew.

Und Lenz wird kommen     Et le printemps viendra,        And spring will come,
Und Winter wird gehen,   Et l’hiver s’enfuira,           And winter will depart,
Und Blümlein werden      Et les petites fleurs           And little flowers will spring up
Im Grase stehn.          Naîtront sur la prairie.        In the grass.

Und Blümlein liegen      Et les petites fleurs           And little flowers will lie
In meinem Grab,          Resteront dans ma tombe,        In my grave,
Die Blümlein alle,       Hélas, toutes ces fleurs        All the flowers
Die sie mir gab.         Que d’elle je reçus.            That she gave me.

Und wenn sie wandelt     Et quand sur le coteau          And if she should
Am Hügel vorbei,         Ses pas la conduiront,          Walk past the hill
Und denkt im Herzen:     Se disant en son cœur :         And think in her heart:
„Der meint’ es treu!“    « Comme il m’était fidèle ! »   ‘He was true to me!’

Dann Blümlein alle,      Alors, petites fleurs,          Then, all you flowers,
Heraus, heraus!          Toutes, sortez, sortez !        Come out, come out!
Der Mai ist kommen,      Car Mai est de retour,          May has come,
Der Winter ist aus.      Car l’hiver est fini.           Winter is past.
8 Auf dem Wasser zu singen                   À chanter sur l’eau                            To be Sung on the Water
   D774 op.72
   Friedrich Leopold zu Stolberg-Stolberg
   (1750-1819)

   Mitten im Schimmer der spiegelnden        Voguant parmi l’éclat des vagues               Amid the shimmer of the mirroring waves
     [Wellen                                   [miroitantes,                                The rolling boat glides swan-like;
   Gleitet, wie Schwäne, der wankende        Comme des cygnes blancs la barque              Ah, on gently shimmering waves of joy
     [Kahn;                                    [se balance ;                                The soul, too, glides like a boat.
   Ach, auf der Freude sanft schimmernden    Ah ! sur le flot limpide et calme de la joie   For, falling from the sky onto the waves,
     [Wellen                                 Glisse l’âme, comme la barque ;                The evening light dances around the boat.
   Gleitet die Seele dahin wie der Kahn;     Car, descendant du ciel sur l’onde
   Denn von dem Himmel herab auf die           [qui s’agite,
     [Wellen                                 Autour du frêle esquif dansent les feux
   Tanzet das Abendrot rund um den Kahn.     [du soir.

   Ach, es entschwindet mit tauigem Flügel   Ah ! déployant ses ailes de rosée,             Ah, on dewy wings time escapes me
   Mir auf den wiegenden Wellen die Zeit.    Le temps s’en est allé, dessus les flots       Amid the rocking waves.
   Morgen entschwinde mit schimmerndem       [berceurs.                                     Tomorrow let time fly off once more on
     [Flügel                                 Puisse demain s’enfuir sur ses ailes              [shimmering wings,
   Wieder wie gestern und heute die Zeit,      [de flamme,                                  As it did yesterday and today,
   Bis ich auf höherem strahlendem Flügel    Comme hier s’est enfui, comme fuit             Until, on loftier, more radiant wings,
   Selber entschwinde der wechselnden        [aujourd’hui,                                  I myself escape the vagaries of time.
     [Zeit.                                  Jusqu’à ce qu’emporté sur de plus hautes
                                               [ailes,
                                             Je puisse fuir aussi l’inconstance
                                               [du temps.
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