Une synergie positive - DU MÉDECIN VAUDOIS - La Journée de la SVM fixée au 7 novembre 2013 - Société Vaudoise de Médecine
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DU MÉDECIN
VAUDOIS
REVUE DE LA SOCIÉTÉ VAUDOISE DE MÉDECINE NUMÉRO 5 • AOÛT-SEPTEMBRE 2013
Faculté de biologie et de médecine
Une synergie
positive
La Journée
de la SVM fixée au
7 novembre 2013
Le programme
complet
des Jeudis
de la Vaudoise
www.svmed.ch
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SOMMAIRE
édito
Dr JEAN-PIERRE RANDIN*
dossier 4
A-t-on su marier la science et
l’art médical? Dix ans après la Fusion des Facultés de médecine et de biologie
fusion des Facultés de biologie
Un mariage heureux
et de médecine de Lausanne
et alors que les étudiants
actuels viennent majoritaire-
ment de la voie scientifique, le
L
CMV propose un bilan.
es découvertes de l’insuline, de la pénicilline puis de la structure hélicoï-
dale de l’ADN sont les plus grandes du XXe siècle. Elles ont ouvert des
perspectives diagnostiques et thérapeutiques majeures pour l’humanité.
svm express ĔĔ Le destin de la médecine se joue bien dans les laboratoires de biologie. Il
y a dix ans, à Lausanne une nouvelle Faculté est née. Par nécessité, pour
Le programme de faire un mariage de raison? La Faculté des sciences se voyant perdre la chimie, la
la 13e Journée de la SVM. physique, les mathématiques, celle de biologie se trouvant esseulée, il fallait lui
trouver un nouveau compagnon.
Les dates et thèmes des JVD.
Les personnalités s’exprimant dans ce CMV sont unanimes à tirer un bilan positif.
La doyenne actuelle (au parcours personnel remarquable) relève l’enrichissement
réciproque: de par la ferme sensibilisation à la méthode scientifique pour le futur
médecin et de par l’apport d’une dimension humaniste et éthique au futur biologiste.
Non sans le risque de voir un rapport de force émerger dans le choix de l’enseigne-
ment prégradué ou dans le choix des professeurs. Ce ne fut pas le cas, contraire-
ment et paradoxalement à ce qui se passe semble-t-il à Genève car dès la première
année, l’étudiant en médecine est sensibilisé à la relation avec le patient, à la com-
plexité. Cela peut-être suite à la création d’une chaire de médecine générale en cours
de route. Un bémol toutefois: en première année, ce sont plutôt les compétences
scientifiques qui sont sélectionnées (par un numerus clausus qui ne veut pas dire
son nom). Le rescapé, doté de surcroît d’une intelligence relationnelle, relève du
hasard, nous dit le Dr Bertrand Kiefer.
Les craintes que nous pouvions formuler au début de cette fusion ne se vérifient pas.
portrait Il existe bel et bien une synergie au niveau de l’enseignement et de la recherche.
de membre ĕē Espérons que cette expérience universitaire, unique en Suisse, persiste dans l’har-
monie. Que ce couple d’exception dure le plus longtemps possible, avec le respect
Pionnier de la médicalisation constant des spécificités de chacun!
et de la professionnalisation
de la chaîne du sauvetage en Permettez-moi de conclure par une note personnelle. C’est grâce à mon professeur
Suisse romande, le Dr Phi- de biologie au gymnase, à qui je rends hommage, que j’ai choisi la médecine... Q
lippe Reigner est aujourd’hui
un jeune retraité qui peut
s’enorgueillir d’avoir initié la * MEMBRE DU COMITÉ DE RÉDACTION DU CMV.
création des SMUR et ainsi
«rapproché l’hôpital des vic-
times».
Le numéro du CMV que vous allez découvrir a subi un lifting de sa présentation. Par
ces changements graphiques, nous avons voulu donner plus d’espace aux textes et
DU MÉDECIN
surtout aux illustrations qui soulignent les propos des auteurs. Les trois parties du
VAUDOIS
CMV (Dossier, SVM Express et Portrait de membre) sont désormais clairement iden-
tifiées par une couleur. La typographie choisie tend aussi à rendre la lecture plus
Prochaines parutions agréable. Mais – comme pour tout lifting réussi – nous avons tenu à ne pas tout
numéro 6/2013 – 9 octobre bouleverser et à préserver l’essentiel: la qualité et la variété des informations appor-
délai rédactionnel, 9 septembre tées, le soin voué aux sujets abordés et le souci d’être proches de vos préoccupations
numéro 7/2013 – 20 novembre comme de l’actualité. Bonne lecture!
délai rédactionnel, 14 octobre LA RÉDACTION
6 Ţ 6 Ę Ţ o ŷ ĕ ē Ĕ Ė Ė
dossier
INTERVIEW
2003-2013
Une décennie d’union
entre biologie et médecine
La fusion des Facultés
de médecine et de biologie
a dix ans. L’occasion d’en
parler avec le professeur
Michel-Pierre Glauser*, ancien
doyen et l’un des principaux
acteurs de ce projet
ambitieux.
D
ans un article que le CMV de
mai 2003 consacrait à l’impor-
tant et innovateur chantier de
la réunion des Facultés de médecine et
de biologie**, le Pr Glauser soulignait
qu’en Suisse les facultés de médecine
collaboraient déjà plus ou moins étroi-
tement avec un hôpital universitaire. A
l’époque, raconte-t-il aujourd’hui, on
discutait beaucoup de savoir si cinq
facultés étaient nécessaires; depuis, on
a réalisé combien elles l’étaient! Preuve
en est que le Conseil fédéral vient de
décider de soutenir les facultés de
médecine afin qu’elles puissent aug-
menter le nombre d’étudiants.
Dans son article, le Pr Glauser saluait
notamment la coordination nationale,
respectivement la réunion régulière
des cinq doyens et la concertation
autour des questions académiques. En
2013, il la trouve toujours indispen-
sable. Elle se poursuit, et pas seule-
ment dans le cadre du Collège des
doyens et dans celui de la Conférence La chance de s’ouvrir l’existence de la FBM. De plus en plus
des recteurs, mais aussi au niveau de à d’autres institutions de projets communs sont nés et le fait
la Confédération, à travers les En 2003, le Pr Glauser qualifiait la situa- que la médecine se soit liée à la biologie
réflexions sur la médecine de pointe. A tion d’à la fois passionnante et inquié- a renforcé fortement l’une et l’autre. Le
ce propos, le Pr Glauser espère la tante. Dix ans après, il affirme que le Pr Glauser rappelle la chance extraordi-
confirmation de la décision de mainte- contexte reste passionnant et plein de naire qu’a été le rapprochement de la
nir trois centres de transplantation car- perspectives enthousiasmantes. Et recherche fondamentale et de la
diaque en Suisse. Il souhaite aussi que d’ajouter que ça l’est d’autant plus recherche médicale pour créer un ins-
la collaboration avec Genève se déve- qu’une étroite collaboration s’est créée trument de développement indispen-
loppe encore. avec l’EPFL et cela en partie grâce à sable aujourd’hui. Ainsi, ces deux
4 6 Ţ 6 Ę Ţ o ŷ ĕ ē Ĕ Ė
domaines réunis en une faculté unique fasse dans une faculté de médecine sciences de la vie de l’EPFL et dont
ont grandement renforcé leur capacité séparée de l’hôpital. C’était le cœur des l’activité se déroulera en partie sur le site
de collaboration avec d’autres institu- débats et la discussion a été dure, se hospitalier, regroupant chercheurs et
tions, dont l’EPFL bien sûr. rappelle le Pr Glauser, pour qui cette cliniciens. Pour le Pr Glauser, tout cela
Le Pr Glauser remarque qu’il n’a pas option aurait été le pire danger pour le s’inscrit dans la perspective de ce qui a
suffisamment insisté dans son article CHUV qui risquait de perdre son statut été mis en place en 2003.
paru dans le CMV en 2003 sur cet universitaire, et devenir un «simple» Enfin, selon l’ancien doyen, la FBM
aspect fort positif de la fusion. Il s’ex- hôpital cantonal. devrait aujourd’hui pouvoir gagner en
plique ce silence par le fait que la future autonomie, avoir ses propres capacités
Donner encore du temps au temps et compétences à traiter plus directe-
En évoquant les difficultés rencontrées ment les collaborations avec d’autres
« A l’époque, dans la mise en place de la FBM, le
Pr Glauser parle avant tout du problème
institutions. Provocation ou utopie? Les
deux! conclut le Pr Glauser. L’avenir
on discutait beaucoup à faire coexister deux mondes d’intérêt nous en dira plus. Q
de savoir si cinq en recherche différents. Des mondes
qui ont dû apprendre à se côtoyer, ce PROPOS RECUEILLIS PAR
facultés de médecine
AGNÈS FORBAT
qui s’est peu à peu fait. Mais il faudra
étaient nécessaires. » sûrement encore du temps pour que la
rencontre de ces deux univers soit har-
monieuse, précise le Pr Glauser. Il salue
par contre les programmes qui sont nés
FBM avait fait l’objet d’un débat intense, dans les domaines de la génétique, de
et par moments très dur, au sein de l’immunologie, des vaccins et des mala-
l’hôpital. Certains préconisaient même la dies infectieuses. Il parle avec enthou-
séparation entre la clinique et la siasme de la recherche en oncologie qui
recherche, quelle qu’elle soit, se sou- se met en place à travers la collabora-
* ANCIEN DOYEN DE LA FACULTÉ DE BIOLOGIE
vient-il. Ainsi était-il proposé que le tion avec l’ISREC (Institut suisse de ET DE MÉDECINE DE LAUSANNE.
** LE LECTEUR TROUVERA L’ARTICLE COMPLET
CHUV devienne uniquement un centre recherches expérimentales sur le can- SUR WWW.SVMED.CH/PUBLICATIONS/COURRIER-
de soins et que toute la recherche se cer) maintenant intégré à la Faculté des DU-MEDECIN-VAUDOIS
Médecine et biologie, une première synthèse
Le médecin porte un regard singulier
sur son patient et sur le monde
Il agit sur une double fréquence émotionnelle et rationnelle. des Facultés de biologie et de médecine, le bilan tiré par les
Réunir en une même faculté ce qui alimente cette dualité, auteurs de ce Dossier est positif. Il reviendra toujours à
c’est porter au cœur de la matrice où se forge et se forme le chaque médecin, pris individuellement, de réussir sa propre
médecin, ce qui fait son originalité. C’est aussi prendre le synthèse. Sous réserve de l’avis particulièrement autorisé de
risque de modifier les règles du jeu, le classement acadé- la doyenne de la FBM, elle-même biologiste et médecin, on
mique et les proportions harmonieuses d’humanité et de ne parle pas ou peu ici de l’effet sur les biologistes, autre
science dans l’approche médicale. Dix ans après la fusion sujet qui ne nous appartient pas. Q
PIERRE-ANDRÉ REPOND
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
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dossier
Pr BÉATRICE DESVERGNE*
Pour la médecine d’aujourd’hui et de demain
Une fusion utile
Que demanderons-nous
au médecin de demain?
Qu’aimerions-nous qu’il sache?
Comment aimerions-nous
qu’il soit? Parole à la nouvelle
doyenne de la FBM.
L
e médecin n’a pas un profil
unique: praticien de premier
recours, spécialiste, hospitalier
ou en partie chercheur plus souvent au
laboratoire que devant un patient. Peut-
il dès lors y avoir une formation unique? contrepartie n’est pas non plus négli- cins pairs et un réseau interprofession-
Oui, car la formation de base a comme geable, celle qui sensibilise les biolo- nel. Et dans tout ce maelström d’«inter-
but premier l’acquisition d’un certain gistes en formation aux grands défis de actants», il devra continuer d’assumer
nombre de connaissances, dont le socle la médecine d’aujourd’hui et de demain. sa totale responsabilité, avec le devoir
est commun à tous ces rôles comme à L’évolution des systèmes de santé, indis- de participer à l’évolution des approches
tous les contextes. Un autre objectif est sociable des contraintes économiques thérapeutiques. Aujourd’hui, ce sont les
celui de l’acquisition de compétences, qu’on ne peut ignorer, nous oblige à grands espoirs fondés sur la médecine
qui englobent le savoir, le savoir-faire et repenser la médecine de demain, non génomique, ou personnalisée. Celle-ci
le savoir-être. Tous ces aspects sont est une sorte de paradigme, de par le
déjà bien pris en compte avec l’intro- fait qu’elle doit associer la participation
duction des sciences humaines tôt et de
façon pluridisciplinaire dans la formation
« Le renforcement de tous les médecins et même celle du
patient. Son sens nous sera donné par la
de base. de l’enseignement biologie qui saura faire parler ces don-
L’intérêt du lien avec la biologie réside
dans l’acquisition de compétences
de la biologie nées et les traduire en proposition de
traitement ou de prévention. Autres
ouvertes vers les approches scienti- aux futurs médecins exemples de champs possibles: l’immu-
fiques. Le médecin se trouve entre deux
champs, qui ne s’opposent pas mais
est une magnifique nologie, l’oncologie ou l’endocrinologie,
où médecins et biologistes sont étroite-
risquent pourtant de l’écarteler: comme opportunité. » ment associés au design de nouvelles
humaniste capable d’empathie et thérapeutiques qui adressent le méca-
d’écoute qui voit le patient dans toutes nisme de la maladie plus qu’elles n’en
ses dimensions, corporelle, psychique et pas dans ses buts ni dans ses moyens, soignent le symptôme.
sociale; comme scientifique qui cherche mais dans son organisation, dans sa
à tout prix à comprendre le symptôme, rationalisation au sens purement prag- La médecine de demain
la maladie et met toute son énergie à matique et économique, et cela même s’appuiera sur la biologie
demeurer au fait des dernières connais- sans vouloir ouvrir des questionnements Une faculté qui les réunit constitue la
sances, et à y contribuer. Le renforce- éthiques. De nouveaux métiers apparaî- meilleure configuration, car elle permet
ment de l’enseignement de la biologie tront sans doute, mais le médecin qui d’instiller la curiosité scientifique et de
par le simple rapprochement structurel examine le patient, pose un diagnostic bien assurer le socle des connaissances
est une magnifique opportunité pour et propose un traitement sera toujours toujours en mouvement. Et cela sans
sensibiliser les médecins en formation là. Et on attendra beaucoup de lui. Il tra- jamais occulter la dimension humaniste
aux grandes questions actuelles qui ont vaillera moins souvent seul. A l’image du médecin que tout concept de forma-
trait au domaine des sciences de la vie, des réseaux qui couvrent nos activités tion se doit de promouvoir. Q
ainsi que de les rendre attentifs aux professionnelles, personnelles ou
recherches qui permettront de générer sociales, la pratique médicale devra
* DOYENNE DE LA FACULTÉ DE BIOLOGIE
les thérapeutiques de demain. La assimiler réseau de patients, de méde- ET DE MÉDECINE.
6 Ţ 6 Ę Ţ o ŷ ĕ ē Ĕ Ė 7
dossier
Pr P.-A. MICHAUD*
Biologie et médecine
Union d’amour ou de raison?
A la FBM, chacun doit Une faculté hybride ne connaissent pas les autres facultés
mais profitable aux protagonistes de médecine ou de sciences en Suisse.
pouvoir conserver son identité,
et comme dans la vie d’un La naissance de la FBM a nécessité la
création de plusieurs écoles en son sein, Un rapprochement fécond
couple, il y a des moments une de biologie, une de médecine et Dans une large mesure, ce rapproche-
de grâce, mais aussi quelques une école doctorale, auxquelles s’ajoute ment entraîne des effets de synergie très
grincements de dents. depuis peu celle de formation post-gra- prometteurs (voir encadré). Cela vaut
duée. Le vice-doyen de l’enseignement aussi pour le domaine de la recherche et
A
dix ans d’intervalle, je me sou- que je suis a le privilège d’en superviser tout particulièrement pour la recherche
viens du mélange d’intérêt, de la vie, le gros des activités étant géré par translationnelle («bench to bedside»).
curiosité et d’interrogations que des directeurs et vice-directeurs. Evi- Dans un environnement en profonde
suscitaient à l’époque les séances de demment, les enseignements dispensés mutation, la collaboration entre divers
discussion réunissant les membres de la restent globalement spécifiques et sépa- métiers et disciplines constitue non seu-
Faculté des sciences et de celle de rés, les biologistes étant plus inscrits lement une opportunité d’approfondir et
médecine, sous la houlette des doyens dans une formation généraliste débou- de diversifier les apprentissages, mais
Arlettaz et Glauser. Les questions le dis- chant sur des carrières professionnelles aussi le fondement d’une recherche de
putaient aux traits d’humour, voire d’hu- parfois éloignées des thématiques abor- qualité et d’une activité professionnelle
meur! Même si on parle de la «fusion» dées durant les études, les médecins productive et originale.
des facultés, nous en sommes assez loin étant plus organisés dans une perspec- Alors, union d’amour ou de raison? Un
et c’est bien ainsi, les relations fusion- tive d’école professionnelle. Malgré tout, peu des deux, sans doute. Q
nelles menant habituellement au la coexistence de ces deux filières * VICE-DOYEN EN CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT,
désastre! autorise des formes de métissage que FACULTÉ DE BIOLOGIE ET DE MÉDECINE.
Futurs médecins et biologistes ont beaucoup à partager
s Durant le bachelor, les étudiants des deux filières parti- matique «biologie-médecine» qui regroupera l’ensemble
cipent à des cours à option dont ils ont le choix des thé- des séminaires, cours et tutoraux disponibles pour en faci-
matiques. Un certain nombre de cours portent sur les liter l’accès aux doctorants potentiellement intéressés,
disciplines scientifiques de base ou sur la recherche en quelle que soit leur formation de base.
oncologie.
s Une offre originale dite «passerelle» permet à des déten-
s Les étudiants des deux filières accomplissent durant leur teurs d’un bachelor ou d’un master en biologie ou en bio-
master un travail de recherche conséquent, équivalent à ingénierie (EPFL) d’entrer directement dans le cursus de
30 crédits ECTS* pour les étudiants biologistes et 15 cré- master de médecine au terme d’une année de rattrapage
dits pour les médecins. Certains étudiants en biologie intensif. Cette opportunité est réservée à des étudiants
effectuent leur travail dans des laboratoires du CHUV et particulièrement motivés et doués, qui se destinent à la
des étudiants en médecine accomplissent leur recherche recherche en médecine.
dans des laboratoires où ils sont souvent supervisés par
des biologistes.
s L’école doctorale est chargée du suivi de quelque
650 doctorants MDs, PhD ou MD-PhD. La direction de * ECTS POUR EUROPEAN CREDIT TRANSFER SYSTEM, 1 CRÉDIT ECTS ÉQUIVALANT
l’école réfléchit à la mise en place d’une plateforme infor- GROSSIÈREMENT À 30 HEURES D’ENSEIGNEMENT.
8 6 Ţ 6 Ę Ţ o ŷ ĕ ē Ĕ Ė
dossier
INTERVIEW
Dr Bertrand Kiefer*
«La médecine doit rester
au service de la clinique»
La fusion des Facultés tionnelle. Le problème vient plutôt du
de biologie et de médecine contenu des examens et de la manière
a des dimensions scientifiques de sélectionner les étudiants. L’extrême
sélection actuelle – parce que la Suisse
et humaines. Peut-on marier n’a pas la place de former les médecins
l’art et la science? dont elle a besoin – se base avant tout
sur les sciences fondamentales et teste
Saluez-vous la fusion des Facultés de très peu les compétences relationnelles.
biologie et de médecine? Ceux qui en sortent sont des étudiants
Cette fusion a plutôt bien marché et n’a organisés, capables de mémoriser facile-
pas mené à une exagération du poids ment et bons scientifiques. S’ils sont en
donné à la biologie. Il faut certes rester plus humainement équipés pour la pra-
vigilant, car la médecine biologique a tique médicale, c’est davantage par
une propension à imposer ses stan- des finalités humaines et puissent être hasard que par sélection. Or, choisir ainsi
dards, qui apparaissent aux yeux de cer- intégrés, critiqués, maîtrisés par les per- toute une génération de nouveaux méde-
tains plus scientifiques que ceux de la sonnes? Si nous formons des médecins cins ne correspond absolument pas au
médecine clinique ou ambulatoire. Il est qui ne comprennent pas assez la biolo- discours sur lequel beaucoup de monde
plus facile de devenir professeur avec gie et les technologies de base, ils n’au- est pourtant d’accord: il faut des méde-
des publications en biologie qu’en ront ni pouvoir ni autorité. Mais d’un cins aguerris à la complexité et férus de
médecine générale... Cela dit, on peut autre côté, le premier travail des méde- relation. Mais il s’agit d’une décision prise
estimer qu’avec cette fusion, c’est l’es- cins – du futur aussi! – est d’être au ser- au niveau fédéral.
prit de la biologie qui a tendance à vice de la souffrance humaine. Donc de
«infecter» celui de la médecine. Ou au se montrer capables d’organiser la com- Auriez-vous voté cette fusion il y a dix ans?
contraire, que c’est la vision médicale plexité des savoirs. S’ils ne sont pas les Oui, car c’était certainement une bonne
qui offre des ouvertures à la manière de deux à la fois, ils deviendront soit des idée! Si l’on compare les facultés de
faire de la biologie, ce qui a certaine- techniciens, soit des «fournisseurs de médecine lémaniques, Genève a une
ment prévalu à Lausanne. prestations» incapables de maîtriser le grande section de médecine fondamen-
savoir qu’ils dispensent, donc de créer tale, mais la réalité est que les professeurs
On sait qu’un étudiant qui maîtrise les et entretenir une culture médicale, au y sont de moins en moins médecins: les
bases de la physique et de la chimie a service des patients. nouveaux nommés sont quasi tous des
plus de chances de réussir son premier biologistes. Et Lausanne a une médecine
propédeutique. Quelle en est la consé- En écartant peut-être trop vite les candi- fondamentale plus réduite, mais profite
quence pour les médecins de demain? dats riches d'intelligence relationnelle davantage des enseignements et interac-
Le gros enjeu, c’est que la médecine mais moins férus de science pure, ne tions liés à la partie biologie de sa faculté.
fondamentale reste au service de la cli- risque-t-on pas de former des médecins A la fin, il y a davantage de cohérence du
nique. Les médecins de l’avenir devront moins armés pour affronter la complexité côté lausannois. Q
bien sûr savoir exercer en phase avec de la pratique médicale?
PROPOS RECUEILLIS PAR
les avancées de la recherche biologique, Oui, c’est un souci que nous devons AGNÈS FORBAT ET LE Dr JEAN-PIERRE RANDIN
mais ils devront surtout se montrer absolument avoir. Mais il n’a rien à voir
capables de les intégrer dans leur pra- avec le fait qu’une faculté de médecine
tique. En réalité, la médecine pose avec soit liée ou non avec la biologie. Celle de
une acuité particulière la question cru- Lausanne est plutôt pionnière dans sa
ciale du moment de civilisation que manière d’introduire très tôt un enseigne-
* DIRECTEUR DE MÉDECINE ET HYGIÈNE
nous vivons: comment faire pour que les ment en sciences humaines et d’insister ET RÉDACTEUR EN CHEF DE LA REVUE MÉDICALE
progrès scientifiques fulgurants gardent sur l’apprentissage de l’intelligence rela- SUISSE.
6 Ţ 6 Ę Ţ o ŷ ĕ ē Ĕ Ė 9PUBLIREPORTAGE
Hâter le diagnostic
dans l’intérêt du patient
Le laboratoire d’analyse médicale de la Clinique de La Source
a affaire à des pathologies de plus en plus lourdes.
Traquer le virus ou la bactérie pour l’identifier, remon- pratique hospitalière ou privée. Par exemple, une prothèse de
ter à la cause du mal pour décider du traitement le plus hanche infectée exige un haut niveau d’expertise très pré-
efficace, c’est la mission du Laboratoire d’analyse médi- cieux au chirurgien.»
cale pluridisciplinaire de La Source. Etablis depuis le début
de l’an à l’avenue Jomini, à côté de la Clinique, les labora- Au total, 33 employés, dont une dizaine de médecins et bio-
toires dirigés depuis trente ans par Jean Balmer sont actifs logistes, se penchent sur des dossiers complexes exigeant des
24 heures sur 24: «Nous avons affaire à des pathologies de compétences très pointues. Et Jean Balmer de désigner une
plus en plus lourdes. Dans ce contexte, nous devons nous armoire blanche ressemblant à un réfrigérateur (Maldi-Toff),
adapter à la demande des patients et de leur médecin en vue qui permet d’identifier en quelques instants une bactérie:
de connaître les résultats des analyses le plus rapidement pos- «Auparavant, cela pouvait prendre plusieurs jours.» Le méde-
sible, confie le directeur du laboratoire. Nous assistons à une cin installé en cabinet a le choix entre plusieurs laboratoires
sorte de normalisation de la demande urgente.» privés, mais il peut aussi envoyer des échantillons à La Source
et demander à bénéficier de médecins de référence dans des
Les patients proviennent à 25% de La Source, près des trois domaines comme l’hématologie ou la microbiologie. En avril
quarts d’autres cliniques, de centres d’urgence et de cabinets 2008, les laboratoires ont obtenu l’accréditation à la norme
médicaux: «Nous recevons aussi des demandes de labora- ISO/CEI 17025. Dans le domaine de la biologie médicale, la
toires privés qui recourent à nos compétences spécifiques. Clinique a complété par l’accréditation à la norme ISO 15189,
Nous sommes un laboratoire de référence en microbiologie en mai 2012, spécifique aux laboratoires d’analyses.
clinique pour tout ce qui est infection bactérienne et virale,
du fait de la présence au sein de La Source de quatre infectio- !"#$%#&'($#)&*+&,&-++.&/0%10$$#
logues, les Drs Chave, Jaccard, de Vallière et Chapuis-Taillard. 2345&+6-&7.-&**&**&,&809&+6-&7.-&**&77
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physique et santé
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Cérémonie d’ouverture des cours
La Faculté de biologie
et de médecine fête ses 10 ans!
L
e 20 septembre 2013, date de la
cérémonie officielle d’ouverture
des cours, sera également celle
de la Journée anniversaire des 10 ans
de la FBM, qui a vu le jour en octobre
2003. Pour l’occasion, des étudiants en
biologie et médecine sont invités à dialo-
guer sur leur coappartenance à une
même faculté.
Le débat, placé «sous le signe du lien
entre biologie et médecine», sera
modéré par le Dr Bertrand Kiefer, rédac-
teur en chef de la Revue médicale
suisse.
L’événement aura lieu à 17 h 15 à l’Audi-
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L'
article du Dr Chevallay paru
dans le CMV Numéro 4 de
juin-juillet 2013 m'a interpel-
lée, surtout le paragraphe qui concerne
les étrangers que j'ai trouvé très brutal
et dur.
J'espère que ce problème ne va pas
envahir nos rangs et «entacher» notre
collégialité. Nous sommes plusieurs
médecins suisses d'origine étrangère, cicéron et hippocrate
ayant fait notre formation post-graduée VÉRONIQUE MATTHEY DI SPIRITO
en Suisse et acquis ou refait le diplôme JURISTE
fédéral malgré l'âge ou la charge fami-
liale.
Paiement comptant des consultations
Tout indépendant médecin, et toutes
autres professions confondues, sou- Possible à certaines conditions
haite réussir son affaire pour assurer
O
les charges exigées et vivre aussi, ce n l’oublie souvent, mais selon le Code des obligations (CO),
qui est naturel et tout à fait normal. lorsqu’une prestation est due et à défaut de terme stipulé ou
Alors s'il vous plaît, il serait agréable de résultant de la nature de l’affaire, le créancier peut la réclamer au
continuer à travailler côte à côte sans débiteur immédiatement. En pratique cependant, et c’est particulièrement
aucun complexe ni a priori, tout en vrai dans le domaine médical, des délais de paiement sont généralement
ayant la liberté d'avoir une opinion convenus et surtout d’usage courant (par exemple à 30 jours).
saine et respectueuse, nous qui avons
la charge et la responsabilité d'êtres Néanmoins, le principe de base reste et il est tout à fait possible, même
humains. Q pour les prestations médicales, d’en exiger le paiement au sortir de la
Dr DALILA OUARED, consultation. Toutefois, en vertu des règles de la bonne foi, le patient doit
BIÈRE
être informé, au préalable et de manière claire, de cette pratique.
Toujours selon le CO, les dettes d’argent doivent être acquittées par un
paiement en espèces. Dans ce domaine aussi, l’usage veut que différents
modes de paiement soient admis, comme les cartes de débit ou de crédit.
Là également, en vertu des règles de la bonne foi, si seul le paiement en
espèces est accepté, le patient doit en être informé au préalable.
A noter que le patient n’a pas, de son côté, le droit d’exiger un rabais ou
escompte en cas de paiement en espèces immédiat. Par contre, il a le
droit d’exiger non seulement une quittance mais également un justificatif
qu’il pourra, le cas échéant, faire suivre à son assureur en vue d’un rem-
boursement.
Le CMV Pour terminer, il y a lieu de rappeler l’article 14 du Code de déontologie de
sur votre la FMH, selon lequel «les prétentions du médecin en matière d’honoraires
iPad! doivent être raisonnables. Les tarifs officiels servent de base de calcul. Dans
la mesure où ceux-ci l’y autorisent, le médecin peut prendre en considéra-
tion les circonstances particulières du cas d’espèce, notamment la difficulté
La version iPad du «Courrier de l’acte médicale, le temps consacré ou la situation économique du débi-
du médecin vaudois» est disponible teur des honoraires. Les patients ont droit à une note d’honoraires claire-
sur l’App Store. ment établie. Le médecin est libre de donner ses soins gratuitement.» Q
6 Ţ 6 Ę Ţ o ŷ ĕ ē Ĕ Ė ĔĖChaque année,
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13e Journée de la Société Vaudoise de Médecine
Le médecin dans le cinéma:
du Dr Knock au Dr House, quelles images pour quels effets?
Ecole hôtelière de Lausanne Chers membres,
Nous avons le plaisir de vous présenter en
Jeudi 7 novembre 2013 avant-première le programme de la 13e Journée
de la Société Vaudoise de Médecine.
10 h Ouverture des portes
Café d’accueil Modalités d’inscription
10 h 30 1re partie Les inscriptions réservées aux membres de la SVM
sont possibles via le site internet www.svmed.ch/
Pour lesnouveaux Membres et accès aux membres.
Membres Honoraires de 2012
Présentation de la SVM Vous pouvez également vous inscrire par e-mail:
et partie statutaire info@svmed.ch ou par téléfax au 021 651 05 00
en répondant aux questions mentionnées ci-dessous.
12 h Repas avec les Nouveaux
Membres et Membres
Honoraires de 2012 1re partie destinée aux Nouveaux Membres 2012
et Membres Honoraires 2012
14 h 30 2e partie
Je serai présent/e à la matinée du 7 novembre 2013:
13e Journée de la SVM: Roui Rnon
Le médecin dans le cinéma:
du Dr Knock au Dr House Je serai présent/e au repas (midi) du 7 novembre 2013:
Roui Rnon
Conférence thématique:
L’image du médecin dans
le cinéma et les médias: 2e partie, 13e Journée de la SVM –
quels impacts? Libre d’accès aux membres SVM
par Martina Malacrida, journaliste,
diplômée en histoire et esthétique Je serai présent/e l’après-midi du 7 novembre 2013
du cinéma, Festival de Locarno dès 14 h 15 (ouverture des portes):
Roui Rnon
Pause thé, café et mignardises
Je participe au cocktail dinatoire:
Diffusion du film documentaire Roui Rnon
de la Dresse Sylviane Gindrat,
réalisatrice, anthropologue Je serai accompagné(e):
sociale et médecin de famille: Roui Rnon
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trilogie: Du côté des Médecins.
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Partenariat Privé-Public entre la SVM et le DSAS
Journées de formation pour l’aide
à l’installation en cabinet
D
ans le cadre du Partenariat
Privé-Public (SVM-DSAS), le
groupe de travail «Relève et for-
mation» a, en collaboration avec des
représentants du CHUV, de la PMU et
de l’ASMAV, mis en place un programme
de formation à l’installation en cabinet.
Elle se déroulera au CHUV au salon du
20e et comprend deux volets répartis sur
deux jours:
s Le 28 septembre 2013 «J’aimerais
m’installer»: présentation du cadre
légal, choix de la forme juridique à
adopter, lieux d’installation, reprise
du cabinet, etc.
s Le 2 novembre 2013 «Je m’installe»: La formation offre la possibilité d’obtenir POUR TOUT RENSEIGNEMENT,
VEUILLEZ CONTACTER Mme OLIVIA CHATELAN:
réponses aux questions liées au finan- des informations personnalisées grâce OLIVIA.CHATELAN@CHUV.CH,
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facturation, gestion de l’agenda, etc. qui vous préoccupent. Q
6 Ţ 6 Ę Ţ o ŷ ĕ ē Ĕ Ė ĔĚformation
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Les Jeudis de la Vaudoise – JVD
Les Jeudis de la Vaudoise sont des matinées de formation font le déplacement depuis d’autres cantons tels que le
organisées par la Commission de la Formation continue de la Valais, Genève ou Fribourg. Les séminaires sont donnés à
Société Vaudoise de Médecine (SVM) comprenant une partie Lausanne (au CHUV à l’Auditoire César-Roux) de 9 h à 12 h.
d’enseignement ex cathedra et une autre sous forme de sémi-
naires interactifs. Huit jeudis sont organisés par saison et Les séminaires (15-20 participants) sont basés sur la pré-
comptent environ 200 participants lors de chaque matinée. sentation de cas; ils sont destinés à favoriser l’interaction
Ce cours est une manifestation phare de la Suisse romande; entre médecin généraliste/interniste et spécialiste (universi-
il a été mis sur pied il y a plus de 20 ans et connaît toujours taire ou installé); ils sont modérés par un praticien généra-
un succès pédagogique remarquable. Plusieurs participants liste/interniste.
Avantage membres SVM –
Dates et thèmes Téléchargement des conférences
Les membres SVM peuvent visionner en tout temps
19 septembre 2013 Réinsertion professionnelle les conférences sur www.svmed.ch, espace membres,
et santé au travail formation continue, quatre jours après le déroulement
d’un JVD.
28 novembre 2013 Dermatologie pratique
23 janvier 2014 Diabète – Nutrition Accréditation
Le programme complet correspond à 24 heures de formation
20 février 2014 ORL dans la pratique continue, 3,5 pts/cours.
du généraliste Les formations sont certifiées en médecine interne générale
(SSMI).
20 mars 2014 Urgences: la chaîne
des secours
Commission de la formation continue de la SVM
10 avril 2014 Oncologie Dresse Christiane Galland, Dresse Anne-France Mayor-Pleines,
chez la personne âgée Pr Jacques Cornuz (président), Dr Alain Birchmeier,
Dr Marc Bonard, Dr Stéphane David, Dr Matteo Monti,
22 mai 2014 Check-up: que reste-t-il? Dr A. Morel, Dr Alain Schwob, Dr Philippe Staeger.
5 juin 2014 Décision médicale:
rôle du patient Programme et inscriptions
Consultez le programme définitif sur www.svmed.ch
(formation continue) et inscrivez-vous en ligne.
Le programme détaillé de chaque Jeudi de la Vaudoise
paraît également dans le Courrier du médecin vaudois.
Cette organisation est rendue
possible grâce à nos partenaires
Contact
Société vaudoise de médecine
Chemin de Mornex 38, CP 7443, 1002 Lausanne
Tél. 021 651 05 05, Fax 021 651 05 00
formationcontinue@svmed.ch
sponsor principal
Tarifs
Prix par cours Prix pour les 8 cours
Membres de la SVM CHF 60.– CHF 300.–
Non-membres de la SVM CHF 70.– CHF 350.–
18 6 Ţ 6 Ę Ţ o ŷ ĕ ē Ĕ ĖFormation continue et post-graduée en médecine d’urgence
à domicile destinée aux médecins de premier recours
La Société Vaudoise de Médecine (SVM) propose à ses
membres, aux médecins hors canton et aux médecins en for-
mation post-graduée un cours en médecine d’urgence orienté
sur les urgences rencontrées lors des gardes domiciliaires.
Thèmes
Les thèmes les plus importants dans la perspective de la garde seront traités sous forme d’ateliers interactifs en
petits groupes. Le choix des thèmes a été établi initialement par un panel de praticiens, puis s’est progressivement
enrichi des évaluations des participants aux seize premiers cours, dont les remarques toujours pertinentes
ont permis d’atteindre une qualité largement reconnue.
s )NTRODUCTION AU SYSTÒME DE GARDE s -ÏDECINE LÏGALE ET DROIT MÏDICAL
s ",3 n #OMA s $OULEUR ABDOMINALE TRAUMATOLOGIE PETITE CHIRURGIE
s 5RGENCES PÏDIATRIQUES s 5RGENCES NEUROLOGIQUES
s $OULEUR THORACIQUE ARYTHMIES DYSPNÏE s !NAPHYLAXIE
s 5RGENCES PSYCHIATRIQUES s 0RÏSENTATION DU CONTENU DE LA TROUSSE DE GARDE
Dates: Du 26 au 29 novembre 2013 Atelier: CHF 80.– membre Thèmes, dates et horaires
de 8 h à 17 heures CHF 100.– non-membre. Les journées se déroulent en deux
(Médecine légale et réanimation: temps, de 8 h à 12 h – pause repas –
Format du cours: Le cours sera décliné CHF 120.– membre et de 13 h 30 à 17 heures.
désormais en deux versions, proposées CHF 150.– non-membre).
en alternance. Les années impaires: Mardi 26 novembre au CHUV
modèle sur quatre jours consécutifs. Les Contact: Société vaudoise de médecine Matin: Introduction système de garde –
années paires: sept à huit jeudis après- Chemin de Mornex 38 Centrales téléphoniques de triage
midi sur une période de huit à dix mois Case postale 7443 – 1002 Lausanne Après-midi: Basic Life Support – Coma.
(2014). Tél. 021 651 05 05 – Fax 021 651 05 00
E-mail: formationcontinue@svmed.ch Mercredi 27 novembre à la Rama
Lieu: Centre de Formation de la Rama Matin: Pédiatrie 1-2-3
à Montheron et CHUV à Lausanne. Médecins responsables: Après-midi: Douleur thoracique –
Dresse Anne-France Mayor-Pleines Dyspnée – Arythmie.
Accréditation: 3 pts/cours. Le cours est E-mail: afmayorpleines@bluewin.ch
accrédité pour la formation continue, Dr Philippe Staeger, SVM, PMU Jeudi 28 novembre à la Rama
ainsi que pour l’obtention du titre FMH E-mail: philippe.staeger@hospvd.ch Matin: Psychiatrie 1-2-3
en Médecine interne générale. Après-midi: Médecine légale –
En collaboration avec Droit médical.
Tarifs: Pour l’entier du cours 2013
(possibilité de s’inscrire par atelier ou Vendredi 29 novembre à la Rama
par thème): CHF 850.– membre Matin: Douleur abdominale –
CHF 950.– non-membre. 0ROGRAMME ET INSCRIPTIONS EN LIGNE Sur Traumatologie – Petite chirurgie
Thème: CHF 220.– membre www.svmed.ch > Formation continue > Après-midi: Neurologie 1-2 –
CHF 280.– non-membre. Médecine d’urgence Anaphylaxie.
6 Ţ 6 Ę Ţ o ŷ ĕ ē Ĕ Ė ĔĜVous pouvez aussi lire
