1708 FMH Les rançongiciels dans la santé aussi - 1719 ASSM Des structures de soins plus efficaces pour les patients - Schweizerische ...
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BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers Bulletin des médecins suisses 1707 Editorial 1719 ASSM 1754 «Et encore…» 49–50 7. 12. 2016 eHealth et quotidien Des structures de soins par Anna Sax c linique: un regard plus efficaces pour les Sécurité du Nouveau Monde p atients 1708 FMH Les rançongiciels dans la santé aussi Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services
SOMMAIRE 1705 Rédaction Rédaction Ethique Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo, en chef); Dipl.-Biol. Tanja Kühnle (Managing Editor); membre de la FMH; Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice); Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d. Dr med. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr med. Samia Hurst; Rédaction Histoire de la médecine Dr med. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA; Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d. Dr med. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr med. Hans Stalder, Rédaction Economie membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Dr med. Erhard Taverna, membre de la FMH; Rédaction Droit lic. phil. Jacqueline Wettstein, cheffe de la communication de la FMH Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH FMH ÉDITORIAL:Yvonne Gilli 1707 eHealth et quotidien c linique: un regard du Nouveau Monde EHEALTH:Pascal Lamia 1708 Les rançongiciels dans la santé aussi Les logiciels de rançon appartiennent à une famille particulière de logiciels malveillants. Ils se propagent typiquement par le biais de fichiers infectés joints à des courriels (p. ex. dossier de candidature, livraison d’un colis UPS, etc.) ou de sites Internet piratés. Dans cet article, vous découvrirez les dommages causés par ces «chevaux de Troie» et des conseils pour s’en protéger. ACTUEL:Nicole Steck, Claudia Berlin, Marcel Zwahlen 1710 La prise en charge médicale en fin de vie varie selon les régions COMITÉ CENTRAL:Maximiliano Wepfer 1714 Nouvelles du Comité central 1715 Nouvelles du corps médical Organisations du corps médical SSMI: H ans Ulrich Rothen, Roger Lussmann, Chantal Britschgi, Ursula Betschart 1717 Sous le signe de la qualité Compte rendu de l’assemblée annuelle de la Société Suisse de Médecine Intensive. Autres groupements et institutions ASSM: H ermann Amstad, Agnes Nienhaus 1719 Maladies rares: des structures de soins plus e fficaces pour les patients Diverses organisations ont été créées en Suisse avec pour objectif de défendre également au niveau politique les intérêts des personnes atteintes de maladies rares. Le Conseil fédéral a chargé l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) d’élaborer un «concept national maladies rares» en collaboration avec les organisations et les experts concernés et avec les cantons. Courrier / Communications 1722 Courrier au BMS 1723 Examens de spécialiste / Communications
SOMMAIRE 1706 FMH Services 1725 Seminare / Séminaires / Seminari 1730 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement) Tribune POINT DE VUE: Bartholomäus Wissmath, Hugo Keune, Fabian Kraus, David Weibel 1737 Coûts de la recherche et de l’enseignement: la méthode de Zurich s’établit en tant que standard national THÈME: Luzi Dubs, Bruno Soltermann, Lorenzo Manfredini 1741 Knieschmerzen – Unfall oder Erkrankung? Neue Herausforderungen für die Ärzteschaft durch die UVG-Revision 2017 E-HEALTH: Heinz Bhend, Christian Lovis 1746 Dürfen wir vorstellen? – SNOMED CT COMPTE RENDU DE CONFÉRENCE: Felicitas Witte 1750 Swiss Family Docs Conference 2016 in Montreux: Weniger Eigensinn, mehr Teamarbeit Horizons SOUS UN AUTRE ANGLE:Erhard Taverna 1753 Die Kinderpetition – eine Adventsgeschichte Et encore... Anna Sax 1754 Sécurité Anna Sax a récemment eu le plaisir d’assister à 3 conférences sur la médecine et le droit. STRASMANN www.verlag-johannes-petri.ch Impressum Bulletin des médecins suisses personne de contact, Prix de l’abonnement: abonnement obtention explicite de l’autorisation de Organe officiel de la FMH tél. +41 (0)61 467 86 08, annuel CHF 320.–, port en sus. EMH et sur la base d’un accord écrit. et de FMH Services fax +41 (0)61 467 85 56, ISSN: version imprimée: 0036-7486 / Note: Toutes les données publiées Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, stellenmarkt@emh.ch version en ligne: 1424-4004 dans ce journal ont été vérifiées avec Assistante de rédaction BMS, «Office de placement»: FMH Consul- Paraît le mercredi le plus grand soin. Les publications EMH Editions médicales suisses SA, ting Services, Office de placement, signées du nom des auteurs reflètent Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, © EMH Editions médicales suisses SA Case postale 246, 6208 Oberkirch, avant tout l’opinion de ces derniers, tél. +41 (0)61 467 85 72, (EMH), 2016. Le Bulletin des médecins tél. +41 (0)41 925 00 77, pas forcément celle de la rédaction du fax +41 (0)61 467 85 56, suisses est une publication «open- fax +41 (0)41 921 05 86, [BMS]. Les doses, indications et redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch access» de EMH. Sur la base de la mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch formes d’application mentionnées licence Creative Commons «Attribu- Editeur: EMH Editions médicales doivent en tous les cas être comparées Abonnements membres de la FMH: tion – Pas d’Utilisation Commerciale – s uisses SA, Farnsburgerstrasse 8, aux notices des médicaments utilisés, FMH Fédération des médecins Pas de Modification 4.0 International», 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, en particulier pour les médicaments suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, EMH accorde à tous les utilisateurs le fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch récemment autorisés. tél. +41 (0)31 359 11 11, droit, illimité dans le temps, de repro- Marketing EMH / Annonces: fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch duire, distribuer et communiquer cette Production: Schwabe SA, Muttenz, Dr phil. II Karin Würz, responsable création au public, selon les conditions www.schwabe.ch Autres abonnements: EMH Editions marketing et communication, suivantes: (1) citer le nom de l’auteur; médicales suisses SA, Abonnements, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (2) ne pas utiliser cette création à des Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch fins commerciales; (3) ne pas modifier, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41 transformer ou adapter cette création. «Offres et demandes d’emploi/Im- (0)61 467 85 76, abo@emh.ch L’utilisation à des fins commerciales Photo de couverture: © Kaptn | meubles/Divers»: Matteo Domeniconi, peut être possible uniquement après Dreamstime.com, modifiée par EMH
FMH Editorial 1707 eHealth et quotidien clinique: un regard du Nouveau Monde Yvonne Gilli Dr méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Numérisation / eHealth Quelques jours seulement après l’élection du 45e pré- Les solutions logicielles et matérielles doivent être sident des Etats-Unis s’est tenu à Chicago le 40e sym conviviales et générer une plus-value. «L’informaticien posium de l’AMIA, l’«American Medical Informatics connaît la valeur des standards pour l’utilisation des Association»1. Ce symposium offre une plateforme données, l’interopérabilité, la stabilité du système et scientifique indépendante pour l’échange d’expériences les outils d’aide à la décision. Le clinicien connaît ses international et interprofessionnel sur l’informatique propres procédures de travail et ses besoins. C’est en médicale, la technologie informatique et les soins de collaborant que chacun atteindra ses objectifs.»3 Telle santé. est la conclusion d’un projet de recherche du Vander- Avec le dossier électronique du patient, la Suisse veut bilt Hospital, à l’occasion duquel plus de cinquante in- donner une impulsion au numérique dans le milieu firmiers-chefs en soins aigus, pédiatrie incluse, se sont de santé, et le monde politique espère même en re- tirer un gain d’efficience et une réduction des coûts. Pour trouver des solutions qui fonctionnent, Or cet objectif ne pourra pas être atteint sur la base l’informatique doit suivre les procédures des conditions-cadres actuelles: les incitatifs finan- cliniques complexes et non l’inverse. ciers sont trop faibles pour réunir durablement les systèmes informatiques des cliniques et les solutions attelés avec succès à réorganiser le système de docu- individuelles des cabinets. Le retard en matière de mentation électronique pour réduire la charge admi- connaissances et de formation est bien trop important nistrative. Les principaux problèmes identifiés dans le domaine de l’informatique médicale, alors que concernent la documentation à double ou inutile et les celui-ci est aujourd’hui déjà en plein essor aux Etats- processus de communication au sein de l’équipe soi- Unis et manque même de main d’œuvre. gnante. Avec l’aide de groupes de travail interdéparte- mentaux, ils ont ainsi pu diminuer le temps de docu- Nous devons profiter de l’avance d’autres pays mentation d’une demi-heure par soignant et par jour pour mettre au point le dossier électronique et réduire d’un tiers le volume de documentation par du patient. patient. Je peux facilement imaginer que le potentiel inexploité est identique chez les médecins et qu’il A l’initiative de la FMH, une délégation du groupe de serait bénéfique pour plus de satisfaction et davantage travail interprofessionnel sur le dossier électronique de temps en contact direct avec les patients. du patient (IPAG EPD) a pris part au congrès de l’AMIA. Ce n’est là qu’un exemple des défis du quotidien cli- Dominik Aronsky2 nous a fait visiter deux cliniques de nique. Les exposés du symposium de l’AMIA com- 1 www.amia.org première importance, le Vanderbilt University Medical portent plus de deux mille pages et touchent pratique- 2 Prof. Dominik Aronsky, Center à Nashville et le Partners HealthCare à Boston. ment tous les thèmes également brûlants pour nous, MD, PhD, FAC, a étudié la médecine à l’Université Des exposés axés sur la pratique et la visite d’un grand de la cybermédication au Big Data. Pour trouver des so- de Berne et l’informatique centre d’urgences nous ont sensibilisés au potentiel lutions qui fonctionnent, l’informatique doit «suivre» médicale à l’Université d’Utah, Vanderbilt Univer- encore inexploité en Suisse. Le principal message que les procédures cliniques complexes et non l’inverse. sity, Nashville. Mandaté je retiendrai est simple: nous ne pourrons profiter de Les spécialistes en informatique médicale, notamment, par la FMH comme expert l’expérience et de l’avance des Etats-Unis et de certains sont là pour faire le lien entre ces deux disciplines. Pro- IPAG EPD. 3 A Terminology Framework pays européens qu’en intégrant ces nouvelles connais- mouvoir la formation, la recherche et la mise en pra- for Nursing Documenta- sances dans nos processus. Car en ce qui concerne la tique est possible avec des conditions-cadres politiques tion Redesign. Deborah Ariosto, PhD, MSN, RN. saisie électronique, la gestion et l’échange de données appropriées, qui coûtent toutefois un peu plus que ce Vanderbilt University de patients, les défis auxquels nous sommes confron- que la Suisse est pour l’instant prête à investir dans un Medical Center, Nashville, TN. AMIA S ymposium tés sont les mêmes. avenir qui changera fondamentalement notre système 2016. de santé. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(49–50):1707
FMH eHealth 1708 Quand la recherche d’un chef de clinique en psychiatrie mène à un cheval de Troie Tout a commencé par un message alarmant de notre confrère Jürg Unger du Comité central. Les cliniques psychiatriques ont beaucoup de peine à pourvoir les postes de cadres avec des médecins qualifiés. Les candidatures spontanées par courriel sont donc intéressantes. Le problème est que cet été, une candidature spontanée a pratiquement paralysé le système d’exploitation de la clinique. Le document attaché n’était pas le CV annoncé, mais un cheval de Troie. A la pénurie de personnel est donc venu s’ajouter un grave problème infor- matique. Les logiciels malveillants, ou maliciels, ne sont pas un phénomène nouveau. Les chevaux de Troie dissimulés dans un fichier joint à un courriel font partie des classiques. En revanche, avec la forte progression de l’informatique dans les cabinets et cliniques, les systèmes d’exploitation des institutions de santé font désormais de plus en plus souvent l’objet d’attaques ciblées, ce qui est nouveau. Or ces ins- titutions gèrent presque exclusivement des données sensibles. Ici, la protection et la sécurité des données ne sont pas seulement une question de temps et d’argent; c’est aussi la condition essentielle pour préserver la confiance des patients et garantir la qualité élevée des traitements. Suite à l’inquiétude – justifiée – exprimée par Jürg Unger, nous avons souhaité publier une série d’articles sur ce domaine en pleine évo- lution qu’est le monde numérique et la cybersanté ainsi que sur les possibilités et les risques qu’il présente. Lorsque cela est possible, nous céderons la parole à des experts, à l’instar de Pascal Lamia de MELANI, qui ouvre cette série d’articles. Yvonne Gilli Dr méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Numérisation / eHealth Les rançongiciels dans eHealt h la santé aussi actuel Pascal Lamia Chef de la Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information (MELANI) Les logiciels de rançon (chevaux de Troie verrouillant nouveau: le premier rançongiciel est apparu en Suisse les données), appelés aussi rançongiciels, appartiennent en 2011 déjà. à une famille particulière de logiciels malveillants (maliciels). Ils se propagent typiquement par le biais de Forte augmentation du nombre fichiers infectés joints à des courriels (p. ex. dossier de de victimes candidature, rappels de paiement, livraison d’un colis UPS, etc.) ou de sites Internet piratés. Au cours des derniers mois cependant, le nombre de Suite à l’infection, le logiciel chiffre les données victimes des logiciels de chantage en Suisse a forte- présentes sur l’ordinateur de la victime ainsi que sur ment augmenté. Ce ne sont désormais plus seulement les éventuels lecteurs réseau et supports d’enregis- les utilisateurs privés qui sont visés par ces attaques, trement (p. ex. disques durs externes, sticks USB) mais de plus en plus de petites et moyennes entre- auxquels cet ordinateur est relié, ce qui les rend inu- prises (PME) principalement dans le secteur de la santé tilisables pour la victime. Une fois les données chif- (hôpitaux). frées, le logiciel fait alors afficher un écran ver- Alors qu’en cas d’incident, les utilisateurs privés n’ont rouillé demandant à la victime de payer une certaine plus accès à leurs données personnelles, les consé- somme d’argent sous la forme d’une monnaie vir- quences sont bien plus graves pour les entreprises et tuelle (p. ex. bitcoin) pour déverrouiller les données en particulier les hôpitaux ou les cabinets médicaux. (chantage). Pascal Lamia Paiements le plus souvent en bitcoins Pascal Lamia dirige la Centrale d’enre- gistrement et d’analyse pour la sûreté L’utilisation d’une monnaie virtuelle comme le bitcoin de l’information (MELANI) de la Confé- rend difficile l’identification de l’auteur de l’attaque. De dération. MELANI est un modèle de plus, même si la victime paye, il n’existe aucune ga- coopération entre l’Unité de pilotage in- rantie qu’elle puisse récupérer ses données. En payant formatique (UPIC) et le Service de ren- la rançon, la victime participe en outre au financement seignement (SRC), rattachés respective- ment au Département des finances et de l’activité des criminels et leur permet d’améliorer Crédits photo au Département fédéral de la défense, Mise à disposition par l’efficacité de leurs prochaines attaques. de la protection de la population et des l’auteur Les logiciels de chantage ne sont pas un phénomène sports. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(49–50):1708–1709
FMH eHealth 1709 Les données chiffrées et rendues ainsi inutilisables Vous trouverez des informations détaillées sur les ran- sont souvent des données critiques comme les contrats, çongiciels et les mesures de protection sur le site Inter- données de clients et de comptabilité, données de pa- net de la Centrale d’enregistrement et d’analyse pour la tients. Un hôpital ou un cabinet peut rapidement se re- sûreté de l’information MELANI: https://www.melani. trouver dans une situation d’urgence l’incitant d’autant admin.ch/ransomware plus à payer la rançon pour pouvoir accéder de nouveau Les règles de comportement lors de l’utilisation d’ordi- à ses données. nateurs et d’Internet ainsi que d’autres mesures permet- Cela ne doit pas arriver. Les trois mesures suivantes tant d’améliorer la sécurité informatique dans les PME doivent permettre aux citoyens mais aussi aux PME de peuvent être consultées sur les sites Internet suivants: se protéger efficacement contre les rançongiciels: – Règles de comportement: https://www.melani.admin.ch/ve- rhaltensregeln – Sécurité informatique: aide-mémoire pour les PME: https:// Conseils de sécurité www.melani.admin.ch/melani/fr/home/documentation/ Veillez à effectuer des sauvegardes régulières de vos données. listes-de-controle-et- Les données devraient être sauvegardées sur un lecteur externe instructions/securite-informatique--aide-memoire-pour-les- (hors ligne), p. ex. sur un disque dur externe. Après la sauve- pme.html garde, veillez à déconnecter de l’ordinateur le support contenant – Programme en 10 points pour améliorer la sécurité informa- les données sauvegardées, sans quoi ces données pourront éga- tique: https://www.kmu.admin.ch/kmu/fr/home/savoir-pra- lement être verrouillées et rendues inutilisables en cas d’infec- tique/gestion-pme/infrastructure-ti/infrastructure-technolo- Correspondance: tion de l’ordinateur par un rançongiciel. gie-information-ti/infrastructure-securite-ti.html Fédération des médecins Faites preuve d’une grande prudence avec les courriels. N’ouvrez suisses (FMH) jamais les fichiers joints à un courriel inattendu ou provenant Divisions Numérisation / d’un expéditeur inconnu et ne cliquez sur aucun lien. eHealth Il convient de toujours maintenir à jour les logiciels et modules Elfenstrasse 18 Cas postale 300 d’extension installés sur son ordinateur. Veillez à ce que tous les CH-3000 Berne 15 logiciels, applications et modules d’extension de navigateur web Tél. 031 359 11 11 (p. ex. Flash Player, Java) installés soient toujours à jour. Lorsque ehealth[at]fmh.ch cela est possible, activez toujours la mise à jour automatique. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(49–50):1708–1709
FMH Ac tuel 1710 La prise en charge médicale en fin de vie varie selon les régions PhD Nicole Steck, PhD Claudia Berlin, Prof. Marcel Zwahlen Institut de médecine sociale et préventive (ISPM) de Berne En regard du vieillissement de la population en Suisse, les soins médicaux en fin de vie prennent de plus en plus d’importance. Mais de nombreuses questions restent encore sans réponse. Les chercheurs de l’Institut de médecine sociale et préventive (ISPM)* de Berne ont examiné les différences régionales concernant la densité des soins hospitaliers, l’endroit où les personnes meurent et les coûts des soins en fin de vie. Les soins médicaux et infirmiers aux personnes en fin par les proches aidants. Le chercheur André Busato, de vie ou «End-of-Life-Care» ont suscité une attention décédé en novembre 2013, a initié à l’ISPM de Berne accrue ces dernières années. En 2009, la Confédération plusieurs projets dans le cadre du PNR 67, dont la plu- et les cantons ont ainsi défini la «Stratégie nationale en part sont désormais achevés. Les résultats de ces pro- matière de soins palliatifs» qu’ils ont mise en œuvre jets sont présentés ici. ces dernières années. Par fin de vie, on entend les der- niers jours, semaines ou mois précédant le décès. Même En Suisse romande, les personnes en fin de si cette période peut concerner n’importe quelle classe vie restent plus longtemps à l’hôpital d’âge, plus de 80% des personnes qui meurent en Suisse * Les chercheurs suivants de l’ISPM ont participé aux ont plus de 65 ans. Le Fonds national suisse (FNS) a L’analyse de la densité des soins prodigués en fin de vie projets présentés: Profes- lancé en 2012 le programme PNR 67 «Fin de vie» [1]. Ce soulève des questions: quelle période précédant la mort seur Kerri Clough-Gorr, Professeur Matthias Egger, programme a pour objectif de mieux faire comprendre est examinée? Comment la densité est-elle définie et Professeur Marcel cette phase de la vie et les thèmes qui y sont liés, quantifiée? Dans le cadre d’un travail systématique, Zwahlen, Xhyljeta Luta, PhD, Maud Maessen, PhD, comme les directives anticipées du patient, l’accès aux l’équipe End-of-Life de l’ISPM a examiné de quelle ma- et Radoslaw Panczak, PhD. soins palliatifs, l’aide au suicide et l’accompagnement nière ces questions avaient été abordées dans la litté- rature spécialisée [2]. Plus de 1500 articles ont permis d’identifier 58 études ayant analysé et quantifié la den- sité des soins médicaux en fin de vie. La période exa- Résumé minée varie de 48 heures à douze mois avant la mort. En regard du vieillissement de la population en Suisse, les soins médicaux en fin de vie Afin d’évaluer la densité de ces soins, la plupart des prennent de plus en plus d’importance. Par fin de vie, on entend les derniers jours, semaines ou mois précédant le décès. En 2012, le Fonds national suisse pour la recherche scientifique études se sont basées sur les hospitalisations, les ad- a lancé le programme de recherche PNR 67 «Fin de vie», dans le but de mieux comprendre missions en soins intensifs et les chimiothérapies. Ce- les enjeux que représentent l’accès aux soins palliatifs, l’assistance au suicide et la prise en pendant, ces indicateurs n’ont pas été validés, et une charge des proches. Le Professeur André Busato, spécialiste en recherche sur les soins, dé- expertise largement étayée fait défaut. cédé il y a trois ans, a initié différents projets au sein de l’Institut suisse de médecine sociale et préventive (ISPM) à Berne dans le cadre du programme PNR 67. Les résultats des études Les chercheurs se sont ensuite penchés sur la situa- désormais disponibles montrent qu’il existe de grandes différences entre les régions en ce tion en Suisse. Notamment sur les différences régio- qui concerne la densité des soins prodigués en fin de vie, le lieu du décès et les coûts occa- nales concernant le nombre de patients mourant à sionnés. Alors que ces différences s’expliquent en partie suivant la région linguistique et l’in- l’hôpital. Pour cela, ils ont utilisé des données de la frastructure disponible, aucun lien n’a pu en revanche être établi en ce qui concerne les fac- Statistique médicale des hôpitaux (voir encadré). L’étude teurs socio-économiques, les différences se justifiant pour la plupart par les différents types de maladie et par les préférences des patients. Une partie de la variabilité n’étant cependant s’est intéressée aux patients de plus de 18 ans ayant été ni justifiée ni souhaitée, d’autres études seront nécessaires pour mieux en comprendre les hospitalisés pour une période de six mois maximum tenants et les aboutissants et déterminer les éventuelles mesures à prendre. entre leur admission et leur décès. Au total, les données de 24 400 personnes décédées en 2010 ont été analy- BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(49–50):1710–1713
FMH Ac tuel 1711 sées [3]. Au cours des six derniers mois de leur vie, ces patients ont été hospitalisés en moyenne 2,2 fois et Groupe de dialogue «Recherche ont passé, en tout, presque un mois (29 jours) à l’hôpi- prioritaire: recherche sur les soins» tal. Près d’un tiers ont été transférés au moins une Pour le corps médical, la recherche sur les soins constitue un fois en soins intensifs, où ils ont passé en moyenne domaine scientifique important porteur d’avenir. Dans un sec- teur de la santé en pleine mutation (nouveaux modèles de finan- 39,7 heures. Une analyse de régression multivariable cement et de soins, évolutions démographiques, transferts a révélé que les patients atteints d’un cancer restaient sectoriels, etc.), il est impératif que la recherche sur les soins plus longtemps à l’hôpital que les personnes admises bénéficie d’un ancrage académique. Le Fonds national a reconnu suite à un accident, une maladie cardio-vasculaire, une cet impératif et a lancé en 2015 le PNR 74 «Smarter Health Care», un programme national prioritaire de recherche sur les soins infection ou une maladie de l’appareil digestif. Les pa- (http://www.snf.ch/de/fokusForschung/nationale-forschungspro tients jeunes (19 à 40 ans) et les patients très âgés (plus gramme/nfp-74/). de 90 ans) ont, en moyenne, été hospitalisés moins Afin de pouvoir créer les bases scientifiques d’une recherche in- longtemps au cours des six derniers mois de leur vie. dépendante dénuée de tout intérêt particulier, la Fédération des Les régions linguistiques présentent en outre des dif- médecins suisses (FMH), la Conférence des sociétés cantonales de médecine (CCM) et NewIndex soutiennent le groupe de dia- férences notables: en Suisse romande, les patients en logue «Recherche prioritaire: recherche sur les soins» de l’Institut fin de vie sont restés en moyenne plus longtemps à de médecine sociale et préventive de l’Université de Berne. l’hôpital qu’en Suisse alémanique, à l’exception de la A l’instar d’un forum, un groupe de dialogue a pour but de sollici- ville de Bâle, où les personnes âgées passent un cin- ter l’échange d’informations: les représentants des organisations quième de temps en plus à l’hôpital que la moyenne mentionnées et des groupes de recherche discutent régulièrement des travaux en cours et des projets à venir dans le domaine de la nationale. De manière générale, les différences régio- recherche sur les soins. Par ailleurs, le groupe de dialogue vise à nales sont plus importantes pour les personnes âgées sensibiliser le corps médical à la recherche sur les soins et à en que pour les plus jeunes. favoriser l’acceptation, tout en soulignant les avantages concrets de cette recherche pour le corps médical. Il est ouvert aux propositions en ce qui concerne les sujets à trai- Mourir en institutions: là encore ter, les questions, les discussions ou les demandes d’informations des différences régionales supplémentaires. La division Données, démographie et qualité (DDQ) de la FMH assure la coordination du groupe de dialogue La plupart des personnes souhaitent mourir chez et se tient à disposition pour tout complément d’information par elles [4]. Une évaluation de l’Observatoire suisse de courriel à ddq[at]fmh.ch ou par téléphone au 031 359 11 11. la santé (Obsan) a cependant révélé qu’entre 2006 et 2011, plus de trois quarts de toutes les personnes décé- méso concerne les caractéristiques et les préférences dées sont mortes dans un hôpital ou une institution du personnel médical ainsi que l’offre locale et l’orga- [5]. L’équipe End-of-Life de l’ISPM a élaboré un concept- nisation des soins. Le niveau micro se réfère aux carac- cadre répartissant les différences dans les soins médi- téristiques et préférences des patients et du personnel caux en fin de vie en trois niveaux de déterminants [6]: infirmier, mais aussi au type et à la gravité de la mala- le niveau macro couvre l’environnement général die (voir fig. 1). comme les facteurs socio-économiques et politiques, Sur la base de ces trois niveaux de déterminants, l’équipe la politique de santé et le contexte culturel. Le niveau a examiné 41 000 cas de décès de patients de plus de Figure 1: Déterminants possibles pour les différences de soins en fin de vie. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(49–50):1710–1713
FMH Ac tuel 1712 65 ans dans les institutions suisses et analysé les diffé- ont utilisé les données de six assurances-maladie suisses rences régionales [7], soit environ 80% de tous les cas (CSS, Groupe Mutuel, Helsana, Sanitas, SWICA, Visana), de décès chez les plus de 65 ans en 2010. Cette analyse qui représentent environ 60% des personnes décédées a révélé que la part des décès en institutions augmente entre 2008 et 2010. Ces données anonymisées ont été avec l’âge pour atteindre presque 80% chez les plus reliées à la Statistique des causes de décès de l’Office de 90 ans. Pour les femmes, la probabilité de mourir à fédéral de la statistique (OFS) afin d’y ajouter les infor- l’hôpital est pratiquement de 50% inférieure à celle des mations manquantes telles que la cause du décès, la hommes. Mais les caractéristiques individuelles ne sont nationalité, l’état civil et la religion. Par ailleurs, la FMH pas les seuls éléments susceptibles d’influencer le lieu et l’OFS ont mis à disposition d’autres informations du décès: au plan régional, les personnes habitant à concernant les fournisseurs de prestations, leur dis- proximité d’une ville ont une plus grande probabilité ponibilité et la population. de mourir à l’hôpital que les personnes résidant en ville L’analyse de toutes les factures traitées par les caisses- même ou à la campagne. Par ailleurs, les personnes de maladie pendant les douze derniers mois des 113 277 as- Suisse latine sont plus souvent décédées à l’hôpital que surés décédés entre 2008 et 2010 a montré que les les habitants de Suisse alémanique. Une plus forte den- dépenses médicales en dernière année de vie s’élèvent sité de médecins et d’institutions de soins ambulatoires à 32 500 francs en moyenne. Les coûts les plus im est associée à une plus faible probabilité de mourir à portants ont été occasionnés par les jeunes patients l’hôpital. décédés du cancer (notamment d’une tumeur colo rectale, du sein ou de la prostate). La région «la plus chère» affiche des coûts sept fois supérieurs à la région Les coûts de santé de la dernière année «la moins chère». Ces différences diminuent lorsque de vie varient considérablement divers facteurs sont pris en compte, notamment l’âge, Les coûts de santé de la dernière année de vie sont en la raison du décès et la région linguistique (voir fig. 2). moyenne cinq fois supérieurs à ceux des années pré- En revanche, l’offre de soins médicaux dans la région cédentes. Pour examiner les différences en fonction n’a aucun impact sur les coûts. L’étude n’a pas permis des régions et des fournisseurs de prestations, les cher- d’expliquer toutes les différences de coûts entre les ré- cheurs ont effectué une analyse à petite échelle [8]. Ils gions, ni celles concernant la dernière année de vie des Figure 2: Coûts de santé dans les 12 derniers mois de vie. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(49–50):1710–1713
FMH Ac tuel 1713 femmes âgées, même après la prise en compte de tous les facteurs. La nette diminution des différences de Statistique médicale des hôpitaux coûts, lorsqu’on tient compte de la région linguistique, et Statistique des hôpitaux indique que l’organisation des soins en fin de vie est La Statistique médicale des hôpitaux recensée par l’Office fédéral gérée différemment selon les régions en Suisse. de la statistique (OFS) ainsi que la Statistique des hôpitaux sont des sources importantes pour la recherche sur les soins en fin de vie de l’ISPM. Les personnes seules sollicitent-elles La Statistique médicale des hôpitaux recense chaque année les données des hospitalisations effectuées en Suisse. L’OFS collecte moins d’aide médicale dans leur dernière les informations sociodémographiques des patients telles que année de vie? l’âge, le sexe et la région de domicile, les données administra- tives comme le type d’assurance et le séjour avant l’admission, Une autre analyse des données des assurances-maladie et les informations médicales constituées des diagnostics posés s’est penchée sur les personnes pour lesquelles il n’existe et des traitements effectués. aucune facture de leur caisse-maladie pour les douze La Statistique des hôpitaux sert principalement à décrire l’infra derniers mois de leur vie. L’équipe End-of-Life a examiné structure et l’activité des hôpitaux et des maisons de naissance en Suisse. Les établissements sont tenus de fournir annuelle- dans quelle mesure les caractéristiques personnelles ment des données notamment sur leurs prestations ambula- des patients et leur domicile sont déterminants [9]. toires et stationnaires, sur leur personnel et sur leurs comptes Les patients concernés sont principalement des per- d’exploitation. Les données collectées sont utilisées à des fins sonnes jeunes, seules, veuves ou divorcées ainsi que statistiques et administratives. des personnes pour lesquelles une maladie relevant de «troubles mentaux et du comportement» (par exemple Crédits photo démence) avait été indiquée comme étant la cause du © Institut de médecine sociale et préventive (ISPM) de Berne décès. Il se peut que ces personnes perçoivent moins la nécessité d’une aide médicale, qu’elles sollicitent de Références 1 Fonds national suisse. PNR 67 Fin de vie. Secondary PNR 67 Fin l’aide trop tard ou qu’elles soient dépassées par la tra- de vie 2012. http://www.snf.ch/fr/pointrecherche/programmes- casserie administrative. Dans tous les cas, les raisons de nationaux-de-recherche/pnr67-fin-de-vie/Pages/default.aspx l’inexistence de factures devront faire l’objet d’études 2 Luta X, Maessen M, Egger M, Stuck AE, Goodman DC, Clough-Gorr KM. Measuring intensity of end of life care: a systematic review. supplémentaires. PloS One 2015;10(4):e0123764. doi:10.1371/journal.pone.0123764. 3 Maessen M, Panczak R, Luta X, Stuck AE, Egger M, Goodman DC, Zwahlen M, Clough-Gorr KM. The intensity of care during the last Les analyses avec des données de routine six months of life: an analysis of Swiss administrative hospital data. Manuscript under review. posent des problèmes 4 Rainsford S, MacLeod RD, Glasgow NJ. Place of death in rural pallia- tive care: A systematic review. Palliative medicine 2016;30(8): 745- Toutes les analyses de l’équipe End-of-Life sont basées 63. doi: 10.1177/0269216316628779. sur des données qui avaient été recensées à des fins sta- 5 Obsan. Analyse du lieu de décès 2006–2011. 2013. http://www.bag. admin.ch/themen/gesundheitspolitik/13764/13777/13793/index. tistiques et administratives au cours des années précé- html?lang=fr dentes. Par conséquent, ces données étaient de qualité 6 Luta X, Panczak R, Maessen M, Stuck AE, Egger M, Goodman DC, Clough-Gorr KM. Understanding variation in end of life care: A variable et n’ont pas permis de répondre à toutes les conceptual Framework. Manuscript under review. questions. Des informations importantes comme le de- 7 Luta X, Panczak R, Maessen M, Egger M, Goodman DC, Zwahlen M, gré de sévérité des maladies, les préférences du patient Stuck AE, Clough-Gorr KM. Dying among older adults in Switzer- land: who dies in hospital, who dies in a nursing home? BMC Pallia- et de ses proches ainsi que la pratique courante n’ont tive Care 2016;15(1):83. pas été disponibles. 8 Panczak R, Luta X, Maessen M, Stuck AE, Berlin C, Schmidlin K, Reich O, von Wyl V, Goodman DC, Egger M, Zwahlen M, Clough- Néanmoins, les études ont montré que la Suisse pré- Corr KM. Regional Variation of Cost of Care in the Last 12 Months sentait d’énormes différences régionales pour la der- of Life in Switzerland: Small-Area Analysis Using Insurance Claims Data. Med Care 2016. doi: 10.1097/mlr.0000000000000634. nière phase de vie concernant la densité des soins à 9 Panczak R, Luta X, Maessen M, Stuck AE, Berlin C, Schmidlin K, l’hôpital, le lieu du décès et les coûts décomptés par Reich O, von Wyl V, Goodman DC, Egger M, Clough-Gorr KM, Zwah- les caisses-maladie. La région linguistique et, en partie, len M. Death at no cost? Persons with no health insurance claims in the last year of life in Switzerland. Manuscript under review. l’infrastructure existante permettent d’expliquer quelques-unes des différences, mais de loin pas toutes. Une partie d’entre elles s’explique par des ma- ladies différentes ou les préférences des patients. Mais Correspondance: Marcel Zwahlen une autre partie serait injustifiée, et donc indésirable. Finkenhubelweg 11 Pour mieux comprendre les raisons profondes et iden- CH-3012 Berne marcel.zwahlen[at]ispm. tifier des contre-mesures éventuelles, des analyses unibe.ch supplémentaires s’avèrent nécessaires. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(49–50):1710–1713
FMH Comité central 1714 Séance du 20 octobre 2016 Nouvelles du Comité central Maximiliano Wepfer Chef adjoint de la division Communication de la FMH Plate-forme en ligne des initiatives qualité – La plate- tion de la loi fédérale sur le dossier électronique du pa- forme en ligne des initiatives qualité montre le large tient (LDEP) en collaboration avec l’OFSP et eHealth- éventail de projets en faveur de l’assurance et du déve- Suisse, et fait valoir les points de vue professionnels et loppement de la qualité dans le système de santé de interprofessionnels des organisations concernées. Au notre pays. Comme la plate-forme et les initiatives cours des six derniers mois, il a notamment rédigé et mises en ligne ne sont plus actuelles, la plate-forme va approuvé le rapport sur la cybermédication avec un faire peau neuve et le nombre d’initiatives qualité sera exemple de cas intégré et une liste d’indication pour augmenté et complété en permanence. De plus, de nou- les formats utilisés. Ces travaux ont mis en lumière velles rubriques doivent permettre de mieux représen- quelques problèmes structurels au sein du GTI DEP qui ter les acteurs de la santé. Le Comité central (CC) a validé se sont traduits par la fusion des deux groupes de tra- l’actualisation de la plate-forme en ligne des initiatives vail cybermédication et eTransition of Care. Le GTI DEP qualité. va maintenant poursuivre ses travaux relatifs au rap- port de sortie électronique et mettre la priorité sur Nouveau rapport médical pour l’évaluation de la santé l’adoption des dispositions d’exécution du DEP. des requérants d’asile déboutés – Suite à un change- ment de système, l’évaluation médicale des requérants Droit d’exécution de la LDEP − Le droit d’exécution de d’asile déboutés relève désormais du médecin de la loi sur le dossier électronique du patient a fait l’objet l’Oseara chargé d’accompagner leur rapatriement et non d’une consultation jusqu’à juin 2016. Plusieurs critiques du médecin traitant. Sur la base d’une liste de contre- ont portées sur différents thèmes du droit d’exécu- indications et d’un nouveau formulaire, le médecin tion, dont notamment la réglementation pléthorique traitant doit noter les éventuelles contre-indications et l’éloignement de la réalité du terrain. Même si de médicales aux rapatriements sous contrainte, pour nombreuses adaptations devraient être reprises suite autant que le patient l’ait délié du secret médical, et aux ateliers de cet automne, des points centraux ne sont les transmettre au médecin accompagnant. La FMH pas encore réglés. Les problèmes liés à la définition des soutient la séparation des rôles claire, obtenue grâce à détails techniques à l’occasion d’un manque de gouver- ce changement de système, entre le médecin traitant, nance et les exigences fixées aux offices chargés de le médecin accompagnant et les décisions adminis- vérifier les qualifications des professionnels de la santé tratives. La séparation des pouvoirs et le secret médical (e-identité) ne sont pas encore résolus. sont respectés. Le CC approuve le nouveau «Formulaire de signalement des contre-indications médicales et ST Reha − SwissDRG SA a planifié l’introduction du sys- autres mesures» et autorise l’insertion du logo de la tème tarifaire de la réadaptation hospitalière (ST Reha) FMH pour ce formulaire. pour le 1er janvier 2020. Dans les versions suivantes, elle Correspondance: prévoit d’y intégrer les interventions respectivement FMH Groupe de travail interprofessionnel sur le dossier les codes CHOP. La FMH aide les sociétés de discipline Maximiliano Wepfer Elfenstrasse 18 électronique du patient (GTI DEP) − Ce groupe de travail concernées à rédiger les demandes de proposition qui CH-3000 Berne 15 réunit la FMH et sept autres organisations de profes- seront nécessaires pour la CHOP. La préversion ST Reha Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 sionnels de la santé. Il suit et accompagne les travaux 0.4 sera disponible à partir du 1er janvier 2018 pour des kommunikation[at]fmh.ch en lien avec la mise en place des dispositions d’exécu- simulations. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(49–50):1714
FMH Nouvelles du corps médical 1715 Nouvelles du corps médical als Chef- und Leitende Ärzte/-innen: Todesfälle / Décès / Decessi Praxiseröffnung / Nouveaux cabinets Jean-Pierre Christen (1919), † 22.8.2016, médicaux / Nuovi studi medici Manfred Gartner, Facharzt für Allgemeine Spécialiste en pédiatrie, 1260 Nyon GE Innere Medizin, D-79713 Bad-Säckingen, Leitender Arzt im ASANA Spital Leuggern Ruth Amberg-Leder (1942), † 10.10.2016, Mireille Comtesse, seit 1. Mai 2016 Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Spécialiste en pédiatrie, 3280 Murten 30, rue Alexandre-Gavard, 1227 Carouge als Assistenz- und Oberarztmitglieder: Katherina Papageorgiou (1967), † 21.10.2016, Fleur Marie Dupla, Joachim Benedikt, Facharzt für Orthopädische Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Spécialiste en gynécologie et obstétrique, Chirurgie und Traumatologie des Bewe- 8057 Zürich 176, route de Saint-Julien, 1228 Plan-les-Ouates gungsapparates, 5454 Bellikon, Oberarzt in der Rehaklinik Bellikon seit 1. Oktober 2016 Pierre Albert Chappuis (1923), † 29.10.2016, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Aargauischer Ärzteverband Diese Kandidaturen werden in Anwendung 6045 Meggen von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzte Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen verband haben sich angemeldet: müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt Marianne Rüedi-Dürst (1959), † 30.10.2016, machung schriftlich und begründet der Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, als ordentlich praktizierende Mitglieder: Geschäftsleitung des Aargauischen Ärztever- 8253 Diessenhofen bandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Isabell Bannwart, Fachärztin für Allgemeine Einsprachefrist entscheidet die Geschäfts Innere Medizin, FMH, 5632 Buttwil, a ngestellt leitung über Gesuch und allfällige Einspra- in Praxis in Villmergen per 9. Januar 2017 chen. Maja Friess, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, 5024 Küttigen, Praxiseröff- Ärztegesellschaft des Kantons Bern nung in Praxisgemeinschaft in Erlinsbach Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio per 1. März 2017 Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet: Jacek Kilandowski, Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin, D-50769 Köln, Praxiseröff- Elisabeth Leuenberger, Fachärztin für Gynäko- nung in Berikon per 1. Januar 2017 logie und Geburtshilfe, FMH, Frauenpraxis, Riedweg 3, 3001 Bern Barbara Lüpold, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, 5600 Lenzburg, Praxis Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen eröffnung in Praxisgemeinschaft in Möriken innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung seit 1. November 2016 schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist Guido Pfister, Facharzt für Allgemeine Innere entscheidet der Vorstand über die Aufnahme Medizin, FMH, spez. Geriatrie, 6214 Schen- der Gesuche und über die allfälligen kon, angestellt in Praxis in Menziken seit Einsprachen. 3. Oktober 2016 Nathalie Plangger, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, FMH, 8953 Dietikon, ange- Ärztegesellschaft des Kantons Luzern stellt in Praxis in Wettingen seit 1. November Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion 2016 Stadt haben sich gemeldet: Rahel Stengl, Fachärztin für Allgemeine Romana Goette, Fachärztin für Radiologie, Innere Medizin, 5212 Hausen, Praxiseröff- Hirslanden Klinik St. Anna Luzern, Institut nung in Praxisgemeinschaft in Baden für Radiologie und Nuklearmedizin, seit 11. Oktober 2016 St. Anna-Strasse 32, 6006 Luzern BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(49–50):1715–1716
FMH Nouvelles du corps médical 1716 Jochen Freiherr von Eckardstein-Rebig, Michèle Dias, Fachärztin für Oto-Rhino- Preise / Prix / Premi Praktischer Arzt, ab 1. Januar 2017: Praxis Laryngologie, Tätigkeit: HNO-Praxis Sursee, Giuseppe-Sciacca-Preis Gruppe E bikon, Sagenhofstrasse 1, 6030 Ebi- Dr. med. Andreas Infanger, Spitalstrasse 16 b, Aristomenis Exadaktylos gewinnt den kon 6210 Sursee Giuseppe-Sciacca-Preis für Medizin. Aristomenis Exadaktylos ist Direktor des Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Notfallzentrums am Universitätsspital Bern. Balthasar L. Hug, Facharzt für Allgemeine Publikation schriftlich und begründet zu Er hat dank seiner internationalen Erfahrung Innere Medizin, FMH, ab 1. Januar 2017: Luzer- richten an: Ärztegesellschaft des Kantons ein beeindruckendes Netzwerk von jungen ner Kantonsspital Luzern, Leitender Arzt, Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern Fachleuten auf dem Gebiet der Notfallmedi- Spitalstrasse, 6000 Luzern 16 zin aufgebaut. So gründete er unter anderem das International Centre for Excellence in the Emergency Medicine (CEEM) – eine interna Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion tionale Plattform für die Zusammenarbeit Gäu haben sich gemeldet: zwischen Notfallkliniken insbesondere südlicher und südosteuropäischer Länder. Der jährlich vergebene Giuseppe-Sciacca- Gabriele Zimmermann, Fachärztin für Psych Preis würdigt weltweite Spitzenleistungen iatrie und Psychotherapie, Tätigkeit: Praxis in verschiedenen Disziplinen. Aristomenis für Psychiatrie und Psychotherapie, Josef- Exadaktylos wurde mit dem Spezialpreis Müller-Weg 1, 6210 Sursee der Jury gewürdigt. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(49–50):1715–1716
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