EVI KELLER Selected press - Jeanne Bucher Jaeger
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EVI KELLER Selected press 5, rue de Saintonge 75003 Paris T. +33 (0)1 42 72 60 42 info@jeannebucherjaeger.com www.jeannebucherjaeger.com
DES PAYSAGES BRÛLÉS PAR LA NUIT Evi Keller ou l’art des origines Comme issus de grottes profondes, voici les temps passés et les temps à venir… Novalis, Henri d’Ofterdingen Il est des œuvres rares, douloureusement belles, qui font surgir un monde avant toute considération esthétique et formelle. Elles bousculent nos clivages théoriques et nos partages historiques. En leur présence, nous ne demandons pas : « Est-ce beau ? » « Est-ce nouveau ? », mais plutôt « où sommes-nous ? Quand sommes-nous ? » Il y a ici quelque chose qui malmène nos habitudes esthétiques et notre confort de spectateur. La première fois qu’il me fut donné d’entrer dans l’atelier d’Evi Keller, j’eus le sentiment très troublant d’être en présence d’un morceau de mémoire fossilisée, quasi préhistorique, tout en considérant une œuvre extrêmement contemporaine. Matière-Lumière, tel est le titre unique que donne l’artiste à son œuvre, sous ses formes diverses, compliquant par avance le travail de futurs historiens et archivistes. Cette œuvre est à bien des égards un travail énigmatique et monumental. Monumental par son ampleur psychique, plutôt que colossal, terme malheureux qui désigne nombre de pratiques artistiques actuelles en quête de sensationnalisme et d’occupation des lieux. Chez Evi Keller, le monde immense murmure à notre oreille. Cette œuvre qui déploie une matière plastique, sonore et picturale est riche en infimes nuances lumineuses. Elle ne raconte à proprement parler rien. Elle se présente à nous avant toute histoire et nous reconduit au cœur des éléments, au chaos désordonné et profus qui court sous les lignes stables de la création. Les premiers romantiques allemands, dont Evi Keller est à sa façon une extraordinaire descendante, qualifiaient de Kunstchaos – chaos d’art, chaos artistique – la création originelle, lorsqu’elle puise aux sources de la nature naturante. Dans son grand roman de la nature infinie, célébrée par le verbe poétique, Henri d’Ofterdingen, Novalis, écrit ceci qu’Evi Keller pourrait faire sienne : « Je serais tenté de dire : il faut que le chaos rayonne à travers le voile régulier de l’ordre. » Des œuvres-monde, telle que Matière-Lumière, tracent leur voie solitaire à l’écart des écoles et des débats sur l’art dont elles contribuent pourtant, par leur puissance primitive, à redéfinir les enjeux. Je pense aux architectures sculptées des Demeures d’Étienne-Martin qui n’aura eu de cesse, après la Seconde Guerre mondiale, de reconstruire la maison perdue de son enfance sous la forme de cocons, enveloppes protectrices, grandes boîtes pleines de corridors, de terrasses, de tourelles. Demeures du passé et de l’obsession dont Gaston Bachelard aurait pu dire qu’elles abritaient le moi et la psyché. L’artiste cout et sculpte, en 1962, un extraordinaire manteau de matières (tissu, passementerie, métal, corde, cuir), la Demeure n°5, dans laquelle il se fait
Press Country : France Date : 2021 Journalist : Emmanuel Daydé Exhibition : Stèles
Press online Country : France Date : May 2021 Journalist : Anne Eveillard Exhibition : Stèles
Press Country : France Date : April 2021 Journalist : Marie Maertens Exhibition : Stèles
Press online Country : France Date : June 2021 Journalist : Maïlys Celeux-Lanval Exhibition : Stèles - Paris Gallery Weekend
Press Country : France Date : June 2021 Journalist : Stéfanie Pioda Exhibition : Stèles
Press online Country : France Date : May 5, 2021 Journalist : Guy Boyer Exhibition : Stèles
Press Country : France Date : June 2021 Journalist : Guy Boyer Exhibition : Stèles
Press Country : France Date : 2016 Journalist : Stéphanie Pioda Exhibition : Sèvres-Outdoors 2016 19_MONDE DE L'ART_VIERGE.qxp_gaz1719p 05/05/2017 16:53 Page196 ON DE LE M ’ART DE L OTES BLOC-N 198 SUR norme s ZOOM el, un artiste hors 200 pp Karel A ergman rtung-B ndation Ha IEW de la fo INTERVchlesser, directeur 204 Thomas S MUSÉE seum de Shangha i 208 Le Yuz Mu is etit Pala ITIONS ue au P EXPOS religieuse baroq 212 La pein ture IER D’ATEL ière VISITE la quête de la lum 226 Evi Kell er, out uche-à-t DESIGN& Rol, designers to 230 Abraha m Evi Keller, Matière-Lumière, sans titre, ML-V-15-0502, 2015, 430 x 420 cm, Sèvres Outdoors, 2016, Cité de la céramique. © EVI KELLER
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> 19-VISITE_ATELIER.qxp_gaz1719p 05/05/2017 16:28 Page226 LE MONDE DE L’ART I VISITE D’ATELIER LA QUÊTE DE LA LUMIÈRE, LE «GRAAL» D’EVI KELLER L’ARTISTE INTERPRÈTE DE FAÇON UNIQUE, DANS LE PAYSAGE CONTEMPORAIN, LA QUESTION DE LA LUMIÈRE. ELLE NOUS A OUVERT LES PORTES DE SON ATELIER POUR NOUS INITIER À SES MATIÈRE-LUMIÈRE. UN VOYAGE HORS DU TEMPS. PAR STÉPHANIE PIODA O n l’imaginait plutôt perdu en fait véritablement remarquer en 2014, après venues de nulle part. La vidéo hypnotisante pleine nature, au cœur de la ses interventions à Saint-Étienne-du-Mont, à de ce qui pourrait ressembler à un voyage inté- forêt ou au bord d’une rivière, l’occasion de la Nuit Blanche parisienne, et à rieur a été présentée en 2015 à la galerie mais non : l’atelier d’Evi Keller l’église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement, lors Jeanne Bucher et à la Maison européenne de est niché non loin de la place de la Répu- du Salon YIA (Young International Artists) la photographie, à Paris, avant d’intégrer la blique, à Paris, à l’abri de la rumeur de la ville hors les murs. Elle y présentait des photogra- collection d’art vidéo de l’institution. dans une allée privée. La porte à peine fran- phies et la vidéo appartenant à la série La puissance de ces photographies est particu- chie, et l’on est propulsé dans une atmo- « Towards the Light - Silent Transforma- lièrement éclatante dans «Château Kairos», sphère atemporelle, face à de monumentaux tions», l’une des étapes fondatrices qui l’a au château de Gaasbeek en Belgique, où Evi voiles de «Matière-Lumière» suspendus à amenée à ses «Matière-Lumière», comme Keller les a produites dans un très grand des rails, accueilli par une sculpture au blanc elle les nomme. Il s’agit d’une recherche format. La magie des rapprochements pensés maculé, entre gardien des lieux et protecteur menée autour des états de transition de la par la commissaire Joke Hermsen – brillante de l’artiste ou des œuvres. On s’attendrait matière, de l’état solide à l’état liquide, du philosophe et femme de lettres néerlandaise –, presque à ce qu’il s’anime pour nous poser passage de la glace vers l’eau ou inversement. renforce le sens de l’œuvre. Une sculpture l’énigme du Sphinx de Thèbes, tant il dégage d’Anthony Gormley, au centre de la salle, une présence intrigante. Un peu plus loin, la L’INCERTITUDE DE LA PERCEPTION figure un corps se dématérialisant, relayant, flamme d’une bougie s’agite paisiblement Ce concept présidait déjà à son installation par un heureux hasard, le processus de méta- devant un bodhisattva, achevant de nourrir Reconciliation, en 2004 : quatre-vingt-un morphose cher à Evi Keller et qui s’incarne l’ambiance contemplative des lieux, au écrans diffusaient une vidéo évoquant un bat- dans ses « Matière-Lumière ». Il s’agit de rythme de musiques du monde. C’est dans tement de cœur et des gouttes de sang faisant voiles de films transparents qui peuvent cet endroit magistral, baigné de lumière par fondre la glace. Dans Towards the Light, elle atteindre seize mètres de long ; ce travail les grandes baies vitrées, sous une hauteur de traque avec son objectif l’instant précis où la minutieux donne l’impression de voir la plafond de cinq mètres, que l’artiste alle- surface de l’eau se transforme, se ride ou se fige, croûte terrestre d’un paysage volcanique, la mande (née en 1968) travaille. jouant ainsi sur les pertes de repères visuels : surface d’une plaque métallique qui aurait été Après des études d’histoire de l’art, de photo- on ne sait plus si l’on se trouve face au reflet ployée, chauffée et malmenée jusqu’à la graphie et de graphisme à Munich, Evi Keller des arbres dans l’eau, face à un paysage réel limite de sa résistance physique, ou encore s’installe à Paris en 1994. Si elle se consacre ou imaginaire, ou une superposition d’images des ciels cristallins dont la filiation avec Tur- pleinement à son art depuis 2000, elle s’est laissant apparaître ici ou là des silhouettes ner pourrait être revendiquée. L’œuvre n’est 226 LA GAZETTE DROUOT N° 19 DU 12 MAI 2017
> 19-VISITE_ATELIER.qxp_gaz1719p 05/05/2017 16:28 Page227 LA LUMIÈRE RÉINTERPRÈTE À L’INFINI LES ŒUVRES QUI SONT MODULABLES DANS L’ESPACE-TEMPS. … Evi Keller dans son atelier à Paris. © EVI KELLER
> 19-VISITE_ATELIER.qxp_gaz1719p 05/05/2017 16:28 Page228 Evi Keller, Matière-Lumière [Towards the Light - Silent Transformations], no 4654 et no 4817. © EVI KELLER pas figée et, selon l’éclairage, peut passer d’une En juin 2016, une Matière-Lumière flirtait planète tellurique à un cœur rouge sang vibrant avec un chêne, à l’occasion de la manifesta- ou à l’immatérialité de l’éther. «La lumière tion «Sèvres Outdoors». «Après cinq mois réinterprète à l’infini les œuvres qui sont modu- lables dans l’espace-temps», lâche-t-elle. sur place, elle est devenue une écorce d’arbre magnifique, véritable communion avec les À VOIR Evi Keller nous place en suspens et le specta- éléments, le soleil, la chaleur et le vent.» La «Château Kairos. teur, incapable de saisir la réalité de ses pièce n’a en rien été dénaturée par les condi- Cueillir l’éternité dans l’instant», œuvres, oscille entre un ancrage dans la tions météo, «bien au contraire, elle s’est rap- château de Gaasbeek, Kasteelstraat 40, matière et une ouverture vers l’infini. La per- prochée d’une notion importante : elle 1750 Lennik, Belgique, tél. : +32 (0)2 531 01 30 ception se trouble si l’on marche à côté : voilà devient nature. L’art devient sublime lorsqu’il www.kasteelvangaasbeek.be l’œuvre qui ondoie et flotte, tant le support se rapproche de la création de la nature.» Jusqu’au 18 juin. est fluide et léger. On se trouve en dissonance cognitive, comme le définit la psychologie LE RÊVE IMPOSSIBLE sociale, déstabilisé face à toutes ces informa- DE L’ALCHIMISTE ? Evi Keller est représentée tions contradictoires, décryptées par l’œil et Evi Keller ne rentrera pas dans les secrets de par la galerie Jeanne Bucher Jaeger, par le cerveau. Ce sont peut-être les condi- fabrication, mais on imagine très bien la 5 & 7, rue de Saintonge, Paris IIIe, tions pour accepter le lâcher prise et basculer «toile» tout en transparence recouvrant le et 53, rue de Seine, Paris VIe dans cette production véritablement unique sol, sur laquelle l’artiste danserait en semant tél. : 01 42 72 60 42, dans la création actuelle, et dont la beauté ses pigments, emprisonnant l’air, boursouf- www.jeannebucherjaeger.com et l’enchantement agissent aussi bien dans flant la peau avec la flamme, frottant et l’atelier que dans une salle d’exposition ou caressant de la main, usant de pinceaux et de en extérieur. couteaux à peindre. « Dans mon œuvre 228 LA GAZETTE DROUOT N° 19 DU 12 MAI 2017
> 19-VISITE_ATELIER.qxp_gaz1719p 05/05/2017 16:29 Page229 LE MONDE DE L’ART I VISITE D’ATELIER transfigurée en lumière, je rejoins Joseph Ce «voyage initiatique vers la lumière» dont «voiles de guérison», idée que l’on retrouve Beuys, qui me touche sur plusieurs plans, elle parle est du même ordre que cette péré- dans ses sculptures, un volet de recherche dans la quête de substance vitale, notam- grination mentale à laquelle s’exerçaient les qu’elle a ouvert récemment. Ces silhouettes ment celle de la chaleur.» En effet, certaines lettrés de la Chine des Song dans les pein- suggérant une présence humaine sont, selon des sculptures de celui qui ne faisait pas de tures de paysage ; mais là où le chemin est l’angle de vue, masculines ou féminines, une différence entre l’art et la vie ne sont que tracé pour gravir la montagne, il devient mul- dualité qui plonge dans les racines de la phi- flux, énergie et chaleur. En chamane, Evi tiple chez Evi Keller, placé sous le signe de la losophie chinoise et renvoie à un rapport au Keller jongle avec les quatre éléments pour liberté. Il s’agit avant tout de solliciter tous temps purement janusien. Ce plâtre qui les réaliser une œuvre fascinante, comparable les sens, car l’artiste refuse d’enfermer son façonne endosse également l’idée de transi- au rêve de l’alchimiste : transformer le œuvre dans un discours qui la limiterait : cha- tion de la matière : de liquide, il devient plomb en or. Toutefois, l’or dont il est ques- cun est prié de se l’approprier, de plonger solide en séchant. Quant au mot «plâtre», tion n’est pas celui des richesses terrestres, dans les différentes sphères qui s’ouvrent. il évoque aussi la fracture, la blessure, le soin, mais spirituelles. On s’élève, guidé par le Comme face à un miroir, chacun s’y recon- la guérison. D’ailleurs, une fois qu’ils seront précepte gravé sur le fronton du temple naîtra, en passant instantanément du macro- au complet, ces « gardiens » se verront d’Apollon à Delphes, « connais-toi toi- cosme au microcosme. recouverts des voiles de Matière-Lumière. même», qu’Evi Keller aurait remplacé par L’artiste nous révèlera quand même qu’elle La quête se poursuit. < un «deviens toi-même». perçoit ses Matière-Lumière comme des Installation Matière-Lumière dans l’atelier d’Evi Keller à Paris. © EVI KELLER
Paper press Country : Germany Date : 2015 Journalist : Bettina Wohlfarth Exhibition : Matière-Lumière FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG Kunstmarkt SAMSTAG, 11. JULI 2015 · NR. 158 · SEITE 13 Da lächelt nicht nur der Buddha 270 000 Euro (50 000/ 70 000) Sebastian Die Versteigerung Vrancx’ wimmelbildähnliche „Dorf- der Sammlung kirmes“ zu avancieren. Sie wurde jedoch kurz darauf von Jacob Ruisdaels „Wasser- Rohde-Hinze mit Alten fall mit einem Fachwerkhaus auf felsiger Anhöhe“ weit überboten: 650 000 Euro Meistern, Kunstgewerbe (180 000/ 240 000) war die Darstellung und Asiatika hat sich des Naturschauspiels von der Hand des holländischen Meisters einem Bieter für die Berliner Villa wert; das löste große Erregung im Publi- kum aus, die sich schließlich in Applaus Grisebach gelohnt. Bahn brach. Melancholisch – und ange- sichts der herrschenden Wärme gar sehn- süchtig – stimmte die „Winterlandschaft mit einem zugefrorenen und überschnei- E ndlich kamen die Werke wieder ten Kanal“ von Aert van der Neer, die an ans Licht, die ein Jahrhundert einen russischen Bieter für 85 000 Euro lang gleich einem versunkenen (20 000/30 000) ging. Schatz verschwunden waren: Mit hoher Spannung wurde die Verstei- die Sammlung Rohde-Hinze (F.A.Z. gerung der Asiatika am folgenden Tag er- vom 25. April). Sie wurde jetzt bei Grise- wartet, vor allem wegen des Interesses bach in Berlin in einer Sonderauktion aus dem chinesischen Raum, wo man der „Orangerie“-Sektion versteigert. Be- sich derzeit stark auf die eigene Geschich- reits zur Vorbesichtigung hatten die Ge- te zurückbesinnt. Dieser Hoffnung auf mälde und Skulpturen Alter Meister und hohe Gebote wurde auf beinahe atemrau- die kunstgewerblichen Objekte, unter bende Weise entsprochen. Ein spektaku- denen besonders schöne Asiatika wa- läres Bieterduell trug sich um eine medi- ren, großes Interesse erregt. Bis zu sechs- tierende Guanyin aus Bronze zu, wäh- hundert Besucher kamen täglich in die rend ein chinesischer Kunde im Saal hek- Ausstellung, die die Grisebach-Villa in tisch und mit hochrotem Kopf auf sein das Wohnhaus des Kunsthändlers Kurt Handy einredete – um schließlich in völli- Rohde aus den zwanziger Jahren zurück- ger Erschöpfung auf seinen Stuhl nieder- zuverwandeln schien. Auch die beiden zusinken, als das ersehnte Objekt für Auktionen selbst zogen trotz der Hitze 205 000 Euro (20 000/30 000) einem ein zahlreiches Publikum an, das dem Kontrahenten zugeschlagen wurde. Mit Auktionator ein besonders aufmerksa- einem lauten und enttäuschten „Bye mes Auge abverlangte, weil sich ständig Bye“ verabschiedete er sich vom Auktio- Werke einer zeitgenössischen Alchimistin: Wie metallische Tapisserien hängen die großformatigen Folien in Evi Kellers Soloschau „Matière-Lumière“. Foto Galerie Fächer bewegten. Besonders viele asiati- nator Peter Graf zu Eltz, der den Gruß, sche Bieter wurden dann bemerkt, als bereits im nächsten Zuschlag begriffen, Die mit dem Licht spielt: Evi Keller bei Jaeger Bucher in Paris bei der Angewandten Kunst die freundlich durchs Mikrofon erwiderte. Buddhas – unter viel Furore – weggin- Gleich darauf wurde eine weitere Bronze gen; sie waren am Telefon und auch im aus der Ming-Dynastie, ein „ringsumher PARIS, im Juli tet sie die Grenzen und verwendet Foto- Videoarbeiten zu einem abstrakten leben- verändert sich die farbliche Materie in Saal vertreten. Die zwei Auktionstage, leuchtender“ Buddha, der sehr vorsichtig an denen fast neunzig Prozent der 378 W ie zwei Schmetterlingsflügel liegen die beiden Räume der traditionsrei- chen Galerie Jaeger Bucher – sie feiert grafie, Video, Malerei und Installation, um eine ganz eigene Form zu ent- wickeln, die sie „Matière–Lumière“ digen Clair-obscur, zu vibrierender, in ständiger Transformation befindlicher Lichtmaterie, in der sich Naturschönheit diesen Folien-Tapisserien, die auch zu In- stallationen werden können. Das Para- doxe ist, dass sie zunächst schwer und Werke zugeschlagen werden konnten, la- gen mit einem Umsatz von 6,75 Millio- nen Euro rund 2,5 Millionen Euro über ihr neunzigjähriges Bestehen – an einem nennt. Die 1968 in Deutschland gebore- als spirituelle Erfahrung zeigt. metallisch wirken, ein Lufthauch aber der oberen Gesamtschätzung. Innenhof im Marais-Viertel. Im einen Ga- ne, seit zwanzig Jahren in Frankreich le- In ihren jüngsten Arbeiten entwickelt ihre Leichtigkeit verrät. Dann wehen Das erste Los, das weit über seine leriebereich gleißen Evi Kellers Werke bende Künstlerin hat etwas von einer Evi Keller eine neue Technik, um Licht diese Lichtbilder wie feine Häute. Trans- Taxe hinausschoss, war das „Bildnis geheimnisvoll im Halbdunkel, auf der ge- zeitgenössischen Alchimistin, die Quan- und Materie als reinen künstlerischen parenz und Farbmaterie projizieren eines jungen Mannes an seinem Tisch“, genüberliegenden Hofseite schillern sie tenphysik in Kunst überführt. Mit ihren Ausdruck zu etablieren. Zwischen vielen schimmernde Lichtspiele an die Wände: das die italienische Malerin Lavinia Fon- als faszinierende Farbspiele im Tages- Arbeiten fängt sie jenen Moment ein, in Lagen schillernder Frischhaltefolie fängt kosmischer Reigen kleinster Teilchen tana de Zappis 1581 signierte. Der ver- licht. Fotografie und Performance stan- dem sich Materie auflöst und als Licht sie Farbpigmente, Tusche und Lacke ein. oder Blick in die Tiefe des Universums? träumte Jüngling von weiblicher Hand den lange Zeit im Mittelpunkt von Evi manifestiert – und umgekehrt Licht erst Bei diesen großformatigen Gemälde- (Preise von 8000 bis 25 000 Euro. Bis und geschätzt auf 20 000 bis 30 000 Kellers künstlerischem Werdegang. Mit das Entstehen von Materie ermöglicht. Vorhängen wird die Leinwand durch zum 27. September, im August geschlos- Euro, wurde heiß umkämpft – und ging ihrer ersten Einzelausstellung überschrei- So wird Natur in ihren Fotografien und Transparenz ersetzt. Je nach Lichteinfall sen.) BETTINA WOHLFARTH schließlich für 212 000 Euro weg. Auch sehr begehrt war eine blasse altdeutsche „Maria mit dem Kinde“ des Meisters von Frankfurt (Taxe 10 000/15 000 Euro), die von einer französischen Biete- Der Sturz Lieber ein weiblicher Akt als die Urkraft rin für knapp das Zehnfache der unteren Taxe erstritten wurde. Ähnlich erging es einer anderen Maria: Die „Madonna mit des Zauberers Ergebnisse: Frühjahrsauktionen mit Moderne und Gegenwartskunst bei Koller in Zürich Bei den Frühjahrsauktionen von Koller in ging das Spitzenlos zurück: Marc Cha- „Urkraft“ von Ferdinand Hodler zurück. dem Kind auf der Mondsichel“ auf Gold- grund des Albert Cornelis verließ den Saal für 62 000 Euro (20 000/30 000). Jacob van Ruisdaels „Wasserfall“, um Hamburger Ergebnisse: Zürich knackte diesmal kein Werk die galls tiefblaues Gemälde „La famille du Für sie waren 400 000 bis 500 000 Fran- Bei den Flamen wurde das „Porträt 1665, 69,8 mal 54,5 Zentimeter groß: Millionengrenze. Die verhaltenen Gebo- pêcheur“ von 1968, für das 2,5 bis ken veranschlagt. Auch sein „Meditieren- eines Mannes mit rotem Bart“ von Wil- 650 000 Euro (Taxe 180 000/240 000) Hauswedell & Nolte te bei Impressionismus, Moderne und drei Millionen Franken erwartet wurden. der Greis“, um 1885 entstanden (190 000/ lem Key – möglicherweise ist der Darge- Schweizer Kunst gaben der Zeitgenossen- Das brachte zwei kleinformatige Renoir- 250 000), blieb liegen. Die Bieter mochten stellte Pieter Bruegel d. Ä. – auf 58 000 Vier farbintensive Aquarelle von Emil Offerte Raum, ins Rampenlicht zu treten: Gemälde nach vorne, ein warmtoniges es moderner und mit mehr Farbe – vier Euro (15 000/20 000) hochgetrieben. auf 10 000 bis 15 000 Euro geschätzt war, Nolde glänzten in den sonst eher durch- An die Spitze setzte sich mit 340 000 Fran- Blumenstillleben mit prächtigen Anemo- der oberen zehn Zuschläge ergingen für Das Herzstück der Sammlung schien das für 220 000 Euro an einen Liebhaber ge- wachsenen Auktionen bei Hauswedell ken (Taxe 340 000/400 000) Fernando Bo- nen von 1917 für 230 000 Franken Werke von Augusto Giacometti. Unter ih- Antlitz des Apostels Judas Thaddäus, zu- bracht. & Nolte. Für ein dunkelblaues Seestück teros irritierend unproportioniertes Figu- (250 000/350 000) und die locker gemalte nen war auch die bunte Hafenansicht geschrieben Anthonis van Dyck, zu sein, Nicht nur die Guanyin und dieser mit Segelboot hieß das siegreiche Ge- renpaar „Mutter und Kind“ von 2003. „Baigneuse assise. De dos“ aus demsel- „Marseille II“ von 1930, die mit 300 000 dessen Taxe von 60 000 bis 80 000 Euro Buddha, sondern auch ein Paar frech die bot 72 000 Euro (Taxe 18 000). Dicht Ihm folgt Hans Hartungs expressive Abs- ben Jahr für 170 000 Franken (180 000/ Franken (350 000/450 000) die Schweiz- mit einem stolzen Gebot von 235 000 Schnauze hervorstreckende, aus Kupfer folgte mit 70 000 Euro (45 000) der traktion „T 1958-18“ von 1958, deren 250 000). Keinen Abnehmer fanden Re- Offerte anführt. Giacomettis kleine abstra- Euro übertrumpft wurde. Höchstwahr- getriebene Gazellen aus den mongoli- „Schwüle Abend“, ein rotes Meeres- braun-schwarze Zacken auf hellem noirs kleine pudrige Landschaft mit Bäue- hierte Darstellung eines „Zweigs mit ro- scheinlich gehört das Bildnis zu einer schen Dolon-Nor-Werkstätten überzeug- Aquarell mit zwei kleinen Seglern, ent- Grund den Hammerpreis von 330 000 rin (1/1,5 Millionen) und Toulouse-Lau- ten Beeren“ aus dem Jahr 1911 notierte von drei Serien, die Rubens’ einstiger As- ten einen Anhänger, sie für 9000 Euro standen um 1946. Leicht über die Taxe Franken (325 000/380 000) provozierten. trecs satirische Ölskizze „Snobisme ou 80 000 Franken (80 000/ 100 000). Cuno sistent von Christus und seinen Apos- (600/800) zu erwerben. Ein Konvolut hinaus konnte das hochformatige Blatt Tom Wesselmanns bikinigestreifte „Em- Chez Larue“ (300 000/400 000). Amiets dunkelblau konturierter, weibli- teln angefertigt hat. sehr schlichter monochromer Vasen – mit „Blauer Iris und Mohn-Blüten“ stei- bossed Nude 1“, eine Papierarbeit aus Erheblich zum Gesamtergebnis trug da- cher Akt der jungen Hilda Trog vor rosa Unterhalb ihrer Taxen blieben jedoch die einer in Deutschland hergestellten, gen für 52 000 Euro (50 000); ein den sechziger Jahren, sprang über die ge- für Ben Nicolsons kubistisches Gemälde Hintergrund stieg von geschätzten 50 000 Bilder wie etwa Jan Frans von Bloemens etwas später versteigerten Vase von Jo- „Schiff mit dunkler Wolke“ kam bis schätzten 35 000 bis 45 000 auf 60 000 von 1933 bei mit 125 000 Franken bis 80 000 auf beachtliche 235 000 Fran- „Orizzonte“ (60 000/80 000), das ein rö- hann Friedrich Böttger erstaunlich äh- 48 000 Euro (60 000). Lesser Urys groß- Franken. Für eine Assemblage von 1969 (150 000/220 000). Im Bereich der unte- ken. misches Motiv zeigt. Auch zwei von drei nelten – war mit einem Gebot von 2500 formatige „Dame mit Kind auf einer bot ein Daniel-Spoerri-Fan 36 000 Fran- ren Taxe blieb Marianne von Werefkins Auch alpine Ansichten waren gefragt. – berechtigt Hoffnung erweckenden – Euro (300/400) erfolgreich. Ein mit Kra- Straßenkreuzung“, für die 250 000 ken (6000/8000): Der Schweizer Clown mystische Friedhofsszene „Allerheiligen“ So sah sich der Käufer eines „Blicks vom Bildern von Jan Brueghel d. J. mussten nichen verzierter japanischer Imari-Tel- Euro erwartet wurden, fand keinen Ab- Dimitri hatte Zigarettenstummel, eine lee- im spätexpressionistischen Stil, die nun Muntiggalm über den Seebergsee auf die enttäuschen; seine „Weite Landschaft mit ler der Edo-Zeit fand einen Abnehmer nehmer, ebenso wie drei von vier dunk- re Weinflasche und benutztes Geschirr für 110 000 Franken (100 000/180 000) Stockhornkette und den Männiggrat“ ge- Plankarren und Pferdewagen“ für mehr als das Zehnfache der unteren len Meditationen Jawlenskys aus einer auf einer Tischplatte im Düsseldorfer weiterzieht; Maurice de Vlamincks an Cé- nötigt, 150 000 Franken (80 000/130 000) (200 000/300 000) und die hochdotierte Taxe von 2000 Euro, und eine ebenfalls süddeutschen Sammlung; eine unter „Spoerri Restaurant“ zurückgelassen. Der zanne angelehntes, undatiertes Stillleben zu bewilligen: Die Berglandschaft aus „Paradieslandschaft mit Sünden- aus Japan stammende Doguba- ihnen reüssierte bei 40 000 Euro Lokalinhaber und Künstler verarbeitete eines Zimmertischs kam auf 95 000 Fran- dem Jahr 1778 stammt vom geologisch ge- fall“ (300 000/500 000) ko-Truhe der Momoya- (50 000). 48 000 Euro (40 000) brachte sie zur dreidimensionalen Collage „Re- ken (100 000/150 000). Mit 90 000 Fran- schulten Maler Caspar Wolf; rechts unten wurden für knapp die ma-Periode wurde auf Edvard Munchs grau in grau gehaltene staurant Spoerri Tisch“. ken (60 000/80 000) dicht dahinter liegt versteckte er sich wohl selbst als kleine, Hälfte der Untertaxen 25 000 Euro (2500/ 3500) Kaltnadelradierung „Zwei Menschen – Im Frühjahr 2014 konnte Koller bei der eine winterliche Berglandschaft von Al- vor der Natur malende Staffagefigur. End- verkauft. Doch dafür hochgestritten. Die Einsamen“ von 1894. impressionistischen und modernen Kunst fons Walde; Picassos „Portrait de la fille lich erreichte Félix Vallottons halbschatti- konnte ein „Stallbild mit Insgesamt darf das Fazit lau- Auch bei der Gegenwartskunst blie- den höchsten Zuschlag des Schweizer de Charles Morice“ von 1906 spielte ges Stillleben mit violetter Hortensie und Schafen“ von David Te- ten, dass die Alten Meister und ben Hauptlose liegen, darunter das pral- Auktionsjahrs verzeichnen; Paul Signacs 70 000 Franken (80 000/120 000) ein. strahlend gelber Zitrone von 1923 den Zu- niers d. J. wieder viel her- vor allem die Asiatika mit ausge- le Skizzenbuch Sigmar Polkes, für das Spätwerk „Pont des Arts (Paris)“ von Bei der Auktion mit Schweizer Kunst schlag von 110 000 Franken (120 000/ ausreißen, als dafür bei sprochen großer Begeisterung der Spitzenwert von 300 000 Euro er- 1925 brachte 4,6 Millionen Franken. Nun ging die frisch entdeckte Allegorie der 180 000). PAULA SCHWERDTFEGER 115 000 Euro (25 000/ aufgenommen wurden. Die Auk- wartet worden war, und Günther 35 000) der Hammer fiel. tion, die einen Schwung marktfri- Ueckers „Diagonale Struktur II“, ein Auch David III Ryckaerts an- scher und damit besonders begehr- streng reduziertes Nagelbild (80 000). rührender „Schlafender Al- ter Werke ans Ufer des Kunst- Auch die eisblaue Holzbüste „On Mountain“ des japanischen Bildhauers Katsura Funakoshi (200 000) konnte Fröstelnd am Ostseestrand ter“ übertraf, nach einem hek- tischen Geboteabtausch bis hin zu 55 000 Euro, bei markts spülte, hat sich für die Vil- la Grisebach unbedingt gelohnt. Und auch für die, die nicht nicht zugeschlagen werden. Doch wird das Museum Wiesbaden sie voraussicht- Ergebnisse: Moderne Kunst bei Karl & Faber in München weitem die erwarte- mitboten und die Samm- ten 6000 bis 8000 lung Rohde-Hinze lich in seine geplante Funakoshi-Aus- Zwar fiel der höchste Zuschlag in Karl & aus einer Vierer-Auflage, für erwartete für 130 000 Euro nach Berlin verkaufte Euro. kurz bewundern durf- stellung im Herbst integrieren, heißt es von Seiten des Auktionshauses. Fabers Moderne-Auktion bei der Klassi- 60 000 Euro nach England. Ausnahmswei- Kandinsky-Mappe „Kleine Welten“ ehe- Zum höchstbe- ten, ehe sie jetzt in Positive Akzente setzten zwei klein- schen Moderne, aber „im zeitgenössi- se unbeboten blieb Uecker mit einem Na- mals zur Expressionismus-Sammlung des zahlten Gemäl- alle Himmelsrich- teilige Streifenrasterbilder von Adolf schen Bereich ist momentan einfach mehr gelobjekt „Tatort“, auch Immendorffs Herforder Textilfabrikanten Ahlers. de schien zu- tungen verstreut Fleischmann: „Composition 117“ von Dynamik“, bestätigt Geschäftsführer Ru- „Malerstamm-Kurt“ ging zurück. Bei den Unerwartet hoch schnitt mit 18 000 nächst bei wurde. SHOU AZIZ 1959 trieben interessierte Bieter von ta- pert Keim den Trend. Es spricht für sich, Gemälden honierte Emil Schumachers Euro (8000/12 000) Kandinskys Lithogra- xierten 20 000 bis auf 44 000 Euro wenn dreißig Bieter Piero Dorazios frühes kraftgeladenes erdfarbenes Materialbild phie „Blau“ ab. Auch Gabriele Münters hoch, das dunklere „Mounoumao 360“ Raster-Farbband-Gemälde „Modesto B.“ „Ankh“ mit dem ägyptischen Lebenszei- späte Gouache des Wettersteins von Gugl- von 1960 stieg von 20 000 auf 36 000 von 1962 weit an der Taxe von 10 000 bis chen im Zentrum ein rheinisches Gebot hör bei Murnau aus gesehen, kletterte flei- Euro. Während das transparent schim- 15 000 Euro vorbei auf 52 000 Euro jag- mit 78 000 Euro leicht unter Taxe. ßig, nämlich von 25 000 auf 42 000 Euro. mernde Porträt der jungen „Nata- ten. Gerade im mittleren Preisfeld der Of- Der Moment für den Preisfavoriten kam Ebenfalls bei 42 000 Euro (40 000/50 000) Bronzener sha III“ von Franz Gertsch aus dem ferte kam es immer wieder zu solchen am zweiten Auktionstag mit einem konkur- landete Erbslöhs saftig grünes „Aus dem Buddha Vairocana, der Jahr 1986 seine Taxe von 40 000 Euro meist telefonisch ausgefochtenen Schlach- renzlosen Schweizer Gebot von 500 000 Sauerland, bei Olsberg“. Ein Sonderkata- „Ringsumher Leuchtende“, einspielte, erzielte eine quadratische, ten. Auf den Spitzenpositionen der Sekti- Euro (Taxe um 700 000) für Pechsteins log mit großenteils aus der Ahlers-Samm- um 1700, 51 Zentimeter braun-schwarze „Expression“ von on landeten, eine seltene Ehre, plastische „Vor dem Bad“, das des Malers erste Frau lung stammender expressionistischer Gra- hoch: 220 000 Euro Pierre Soulages 52 000 Euro (60 000). Werke. Chamberlains Autoblechpressung Lotte und Sohn Frank im Sommer 1919 phik entmutigte entschlossene Käufer (10 000/15 000) Bei den Alten Meistern konnte Rem- „Olympus Photo“, 68 Zentimeter hoch, fröstelnd vor der Ostsee bei Nidden zeigt. trotz knackiger Taxen nicht. So zog Kirch- Fotos Katalog brandts Radierung eines „Männlichen entsprach mit 200 000 Euro der Untertaxe Zwei im vergangenen Jahr in Berlin glück- ners Farbholzschnitt „Müggelsee“ von Akts, sitzend“, ein Frühdruck von und Chilidas „Oxido“, ein Tonquader mit lose Jawlensky-Werke hatten im Blaue-Rei- 1912, als einziges Exemplar des ersten Zu- 1646, für 9500 Euro (10 000) vermittelt Kupferoxidzeichnung von 1985, brachte ter-Beritt München mehr Glück: „Mysti- stands eine Rarität, für 140 000 Euro werden. Der phantasmagorische Kup- 160 000 Euro (Taxe 150 000/200 000). Wa- scher Kopf: Frauenkopf“ und „Kleinstmedi- (100 000/120 000) in privaten Besitz. Und ferstich „Sturz des Zauberers Hermoge- ren dort deutsche Sammler aktiv, reist tation: Geneigter Kopf“ entsprachen mit Erich Heckels leicht aquarellierter Holz- nes“ von Pieter Bruegel d. Ä. stieg auf Roni Horns „Doubt by Water“, eine Foto- 85 000 und 50 000 Euro jetzt den Erwartun- schnitt „Stehende“ traf mit 60 000 Euro 7500 Euro (6000). psch grafie-Installation auf Aluminiumstelen gen. Wie diese Bilder gehörte die taxgemäß das Ziel. BRITA SACHS
Press Country : France Date : 17 May 2017 Journalist : Yamina Benaï Exhibition : Interview
Press Country : France Date : 17 Avril 2021 Journalist : Marie Maertens Exhibition : Stèles
Digital press Country : France Date : 2021 Journalist : Françoise Paviot Exhibition : Stèles
Paper press Country : France Date : 2016 Journalist : Agathe Lautréamont Exhibition : Matière-Lumière
Digital press Country : France Date : 2021 Journalist : Laure de Gramont Exhibition : Stèles
Press Country : China Date : 2015 Journalist : Exhibition : Matière-Lumière
Press Country : France Date : 2016 Journalist : Sabrina Silamo Exhibition : Le sens de la visite - Courbet et la nature
Press Country : France Date : 2018 Journalist : Aurélie Romanacce Exhibition : Passion de l’Art
Press Country : Italia Date : 2015 Journalist : Stefania Brugnaletti Exhibition : Matière-Lumière
Press Country : France Date : 2015 Journalist : Exhibition : Matière-Lumière
Paper press Country : France Date : 2015 Journalist : Exhibition : Château Kairos - Cuillir l’éternité dans l’instant
Press Country : France Date : 2015 Journalist : Exhibition : Choices
Digital press Country : France Date : 2017 Journalist : Bernard Roisin Exhibition : Château Kairos - Cuillir l’éternité dans l’instant
Digital press Country : Germany Date : 2015 Journalist : Bettina Wohlfarth Exhibition : Choices FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG Kunstmarkt S A M S TAG , 2 3 . M A I 2 0 1 5 · NR . 1 1 8 · S E I T E 1 5 Den Rahmen Kunst in der WIEN, im Mai Nicht das teuerste, aber geben wurde, nämlich 16 250 Euro, bei A m Dienstag dieser Woche sah vielleicht das eleganteste einem Aufrufpreis von 3000 Euro. die Dorotheergasse aus, als ber- Rad der Auktion kommt von Um die edlen Räder des Franzosen ganzen Stadt ge sie den Eingang zu einem Francesco Moser und kostet René Herse wirklich teuer zu verkaufen, gesprengt Freibad im Hochsommer, so 18 750 Euro (2500). hätte man die japanischen Sammler ins komplett zugeparkt war die schmale Stra- Boot holen müssen, die Unsummen dafür Foto Bernhard Angerer/ ße im Herzen der Inneren Stadt Wiens. hinzublättern bereit sind, das ist aber auch Die Ursache für den Zustrom der Radler The Embacher Collection in Zeiten von Online-Bieten nicht ge- Mit „Choices“ hat auch verbarg sich hinter den Gerüstplanen des glückt. Das „Diagonale“ aus dem Jahr Paris ein Gallery Weekend bekannten Auktionstempels – das Doro- 1969 verdoppelte sich vergleichsweise mo- derat auf 10 625 Euro (5000). So ging es theum hatte sich auf Neuland gewagt und die mittlerweile ziemlich bekannte Fahr- Ist das jetzt doch vielleicht schon Kunst? dahin, und nach einer Stunde waren erst PARIS, im Mai radsammlung des Wiener Architekten Mi- Das Dorotheum öffnet sich mit der Sammlung fünfzig Räder unter den Hammer gekom- Es gab schon einige Versuche, in Paris ein Galeriewochenende nach dem Ber- chael Embacher zur Versteigerung ange- men. Das Publikum aber blieb dabei, denn boten. „Chain Rea(u)ction“ war das Ereig- Embacher erstmals dem Fahrrad. die Farbmischung sorgte dafür, dass liner Vorbild zu etablieren. Sie scheiter- nis betitelt, das laut Auskunft der Presse- bis zuletzt Höhepunkte im Pro- ten daran, dass zunächst ein schlüssi- sprecherin Doris Krumpl überwiegend gramm waren. So etwa die emblemati- ges Gesamtkonzept fehlte und es dann neue Kundschaft ins Haus lockte. die offenkundig unbegrenzte Variations- sche weiße Rennmaschinenskulptur geduldiger Überzeugungsarbeit bedurf- Und tatsächlich waren alle Räder anwe- breite eines an sich ausgereiften Ge- mit Scheibenrädern, das Ergebnis der Zu- te, im gedrängten Kunstmarktkalender send und zu begutachten, im Franz- brauchsgegenstands. Als versierter Innen- sammenarbeit von Bianchi und C4, das eine ausreichende Anzahl von Gale- Joseph-Saal an den Wänden beziehungs- einrichter und Ausstellungsgestalter hat bei einem Rufpreis von 5000 für 12 500 rien für ein zusätzliches Ereignis zu weise in den Nebensälen auf abgetrepp- es Embacher von Anfang an verstanden, Euro verkauft wurde. motivieren. Der erste Auftritt von ten Gestellen. Und so wurde schon vor Be- seine Lieblinge ins rechte, sprich in ein Auch das Irrationale kam zu seinem „Choices“ im vergangenen Jahr erwies ginn der Veranstaltung viel gefachsim- weiß ausgeleuchtetes Spiegellicht zu set- Recht; Räder, die es aktuell im Netz-Ge- sich als vielversprechend. Deshalb pelt, über Komponenten und Muffen, zen. Für den im Selbstverlag erschienenen brauchthandel für hundert Euro gibt, wur- wird die zweite Ausgabe vom 29. bis über Züge und Umwerfer. Finanziell gut Katalog „Smart Move“ (2007) tüftelte der den im Rahmen dieser kollektiven Ent- zum 31. Mai über das künftige Schick- gepolsterte Profis, die sehr gezielt auf die Fotograf Bernhard Angerer achtzehn Wo- äußerung für das Fünffache zugeschlagen. sal der Veranstaltung entscheiden. velozipedären Raritäten losgingen, saßen chen an der richtigen Inszenierung; später Und es waren auch keineswegs nur die Ge- Einige namhafte Galerien wurden hin- und standen neben tätowierten Kurierfah- kamen eine aufwendig gestaltete App und schosse, die gefragt waren. Ein dreißig Jah- zugewonnen, und die meisten konnten rern, ergrauten Rennradliebhabern, Mar- eine englische Ausgabe („Cyclepedia“, re altes, aus Dänemark stammendes Las- ihre Vernissagen frühzeitig für das 2011) hinzu, gleichzeitig begannen Teile tenfahrrad namens „Long John“ weckte Choices-Wochenende planen. Vierzig kenfetischisten und Skurrilitätenjägern. der Sammlung auf Wanderschaft durch Begehrlichkeiten und schoss auf 3000 Teilnehmer sind es diesmal; 2014 wa- Ein gemischtes, überwiegend männliches Designmuseen zu gehen, die prominentes- Euro (600). Um manche Kinderräder ent- ren es 35, von denen sich achtzig Pro- Publikum, das aus 202 Fahrrädern (eines wickelten sich regelrechte Bieterschlach- wurde kurz vor der Auktion zurückgezo- ten Schauen fanden in Wien, Tel Aviv und zent wieder beteiligen. Darunter sind im amerikanischen Portland statt. So wur- ten: Das französische „Lambretta“-Kinder- wichtige Pariser Adressen wie Laurent gen) aus hundert Jahren Fahrradgeschich- rad der Firma MFA, im Stil eines Motorrol- te wählen konnte. de die Embacher Collection in der Welt Godin, Imane Farès, Suzanne Tarasiè- der Radliebhaber ein Begriff. Kein Wun- lers gestaltet, verzehnfachte den Rufpreis ve oder Jocelyn Wolff, internationale Wer eine irgendwie ausgeklügelte ver- von 200 Euro, weil es ein Elternpaar mit kaufsfördernde Dramaturgie erwartet hat- der also, dass das Dorotheum bummvoll Großgalerien wie Almine Rech, Kars- war. Neugeborenem unbedingt haben wollte. ten Greve, Thaddaeus Ropac und Max te, machte die Rechnung ohne den Samm- Das Sitzfleisch der Radfahrer wurde im ler. Denn Michael Embacher hatte schon Dem Auktionator, einem smarten Bart- Hetzler, aber auch spannende junge träger im schmalen Anzug, oblag es, auf Dorotheum drei anstrengende und span- Galerien wie Samy Abraham und den Katalog im Stil einer Farbmusterkar- nende Stunden lang auf die Probe gestellt. te gestaltet; und eben als Ordnungsprin- die Tube zu drücken, um die schiere Masse Crèvecoeur. Und die legendäre Galerie Am Ende blieben nur sieben Räder ohne Jaeger Bucher feiert mit einer Ausstel- zip nicht Typen, Marken oder Epochen ge- in überschaubarer Zeit abzuwickeln. Den- Käufer, dem gesamten Rufpreis von gut wählt, sondern schlicht die Farbe des Rah- noch nahm sich der junge Mann zunächst lung der deutschen Künstlerin Evi Kel- 170 000 Euro stand ein Ergebnis von rund ler ihr neunzigjähriges Bestehen. mens. Das war mehr als nur ein optisch die Zeit, um dem Publikum, das er offen- 473 000 Euro gegenüber; immerhin neun hinreißender Gag, das hat im Falle Em- kundig als auktionsunerfahren einschätz- Initiative, Konzept und Leitung von Exemplare wurden jeweils für eine fünf- Choices sind Marion Papillon, der Ko- bachers Methode. te, den Ablauf einer solchen Veranstal- platz des Abends. Wohingegen das bei stellige Summe zugeschlagen. Als der Architekt vor zwölf Jahren in tung zu erläutern. Und auf die Nebenkos- 1500 Euro aufgerufene gelbe All Terrain Direktorin der Galerie Claudine Papil- Alles in allem eine gute Werbung fürs lon, zu verdanken. Im Gegensatz zu einen Sammelrausch geriet, konnte sein ten hinzuweisen, die auch auf tapfere Erst- Bike aus demselben Stall überhaupt kei- Rad und ein Signal an die Stadt Wien, die Magen gar nicht groß genug sein; inner- bieter zukommen. Dass er die italieni- nen Käufer fand. Die Wege der Bieter sind Berlin ist Paris mit gleich zwei Kunst- noch einen weiten Weg bis zur Fahrrad- messen vergleichsweise gut bedient. halb weniger Jahren versammelte er an schen Traditionsmarken Gios und Bianchi befunden haben. Patriotisch verlief die absonderlich. Ebenso ohne Käufer blieb freundlichkeit vor sich hat – auch wenn die zweihundertfünfzig Räder auf seinem als „Dschios“ und „Biantschi“ vorstellte, Auktion indes nicht: Die heimischen ausgerechnet eine Rarität aus dem Hause Wozu also noch ein weiteres Event? heute wesentlich mehr Räder unterwegs Dachboden, vom Militärklapprad zum kann man wohl als Hinweis darauf deu- Puch-Räder stehen vermutlich noch in zu FES (Institut für Forschung und Entwick- „Auf den Messen haben wir nicht die sind als vor zehn Jahren. Und wer in die- Bahnradboliden, vom Tandem zum Kin- ten, wie neuartig das Terrain für das Aukti- vielen Garagen, einen Kauflustschub lös- lung von Sportgeräten). Die Ostberliner sem Sommer in Wien Rad fährt, benutzt besten Bedingungen, um Kunst zu zei- derrad, vom Mountainbike bis zum Reise- onshaus war (obwohl man mit Oldtimern ten sie jedenfalls nicht aus. Materialschmiede hatte noch zu DDR-Zei- ein historisches Modell, schon deswegen gen“, erklärt Marion Papillon, „die Ga- rad. Darunter diverse Prototypen, Klassi- schon Erfahrung gesammelt hat). Eben- Englische Kunden waren erwartungsge- ten einen Monocoque-Rahmen für Stra- konnte man im Dorotheum – nicht alltäg- leristen brauchen einen Anlass, um ker, die von Profis bei Rennen bewegt wur- falls im Saal: zwei Sensale, so heißen in mäß scharf auf die Modelle ihres Faltrad- ßenrennen entwickelt; aber die 2000 Euro lich bei Auktionen – Szenen eines hem- ihre Räume, die für Ausstellungen und den, Verirrungen des Designs, ja auch völ- Österreich die Makler, die für ihre ano- helden Sir Alex Moulton. Sein mit der wollte keiner dafür aufbringen, während mungslos ausgestellten Glücks erleben. Künstler ideal sind, wieder in den Vor- lige Fehlschläge (F.A.Z. vom 7. Juni nym bleiben wollende Kundschaft live bie- Nummer 31 bei 6000 Euro aufgerufenes für die annähernd gleichaltrige italieni- Die Sieger gingen strahlend zur Kasse und dergrund zu stellen und die Sammler 2008). Aber nie schielte er dabei auf reine ten. Darunter soll sich dem Vernehmen „One Off Moulton“ wurde für 30 000 sche Aerodynamikprinzessin namens „La- schoben ihr neues Lieblingsstück in den in die Galerien zu locken.“ Internatio- Exklusivität, stes interessierte er sich für nach auch eine britische Radsportlegende Euro zugeschlagen, das war der Spitzen- ser“ aus dem Haus Cinelli viel Geld ausge- Abend. HANNES HINTERMEIER nale Sammler werden bei Choices mit einem besonderen Programm bewirtet – denn ein Heimspiel soll dieses Wochenende natürlich so wenig wer- Tempelwächter auf Monitor Im Raumkäfig den wie das Berliner Vorbild. Eine Gruppenausstellung, für die je- weils ein Werk in allen beteiligten Ga- lerien ausgewählt wird, verschafft dem Vorschau: Moderne und zeitgenössische Kunst bei Lempertz in Köln Vorschau: Moderne und Zeitgenossen bei Van Ham Pariser Parcours ein Ereignis zur Eröff- nung, einen gewissermaßen geistigen Ihnen war das Leben nichts als Farbe und schilfgedeckten Hütten, leuchtende Gelb- ANZEIGE Man vermisst sie schon ein wenig: die pischen Tulpen-Aquarell Emil Noldes, Mittelpunkt und einen gut plazierten Ausdruck, die deutschen Expressionisten und Grünakkorde laden die eigentlich be- wunderbaren Abstraktionen von Rudolf entstanden um 1925. Ein Gemälde von Überblick. Die Schau findet im prächti- erfanden ihren eigenen, scharf gezeichne- schauliche Szene zusätzlich auf (300 000/ Bauer, die in den vergangenen Jahren zu- Willi Baumeister bietet alles, was man gen „Palais des Études“ der Kunsthoch- Hauswedell Nolte ten Blick auf die Welt. Bei Lempertz in 400 000). verlässig die Highlights des Moderne-An- sich von diesem Künstler wünschen mag: schule Beaux-Arts statt und wird von Im weiteren Angebot meint man, von gebots bei Van Ham in Köln markierten. Im Jahr 1952 griff Baumeister das Epos Alfred Pacquement kuratiert, dem ehe- Köln bilden nun ländliche Ansichten des nahezu jedem prominenten Namen der Dafür gibt es diesmal am 3. Juni eine vier- vom rastlosen König Gilgamesch und maligen Leiter des Centre Pompidou. deutschen Expressionismus die Höhepunk- te der 225 Lose umfassenden, stark bestück- Klassischen Moderne zumindest ein Werk AUKTIONEN IN zehn mal neunzehn Zentimeter kleine Öl- seinem Freund Enkidu noch einmal auf, Man darf gespannt sein, wie Pacque- vorzufinden. Besonders fallen drei wie HAMBURG skizze von Auguste Renoir zu entdecken, mit dem er sich bereits in den Jahren ment die vierzig zeitgenössischen ten Moderne-Offerte am 29. Mai. Das Los Künstler zwischen Arkaden, Kuppel- an der Spitze ist die Ansicht eines überbor- flüchtig wirkende Skizzen aus dem Atelier mit leichter Hand hingeworfen um 1907. 1943 bis 1945 im schwäbischen Exil in- von Alberto Giacometti auf, die er 1951 AUSGEWÄHLTE WERKE Die Szene mit einer „Femme nue dans un tensiv befasst hatte. Im vorliegenden, als dach und Marmorstatuen der klassizis- denden „Gartens am Bauernhaus“ von Ale- tischen Halle arrangieren wird. Dar- xej von Jawlensky, entstanden wohl in Was- auf einem 76,3 mal 56,3 Zentimeter mes- 9. JUNI paysage“, die eben dem Meer entstiegen Scheinrelief gestalteten und heiter an- unter sind Werke des Amerikaners Na- serburg am Inn. Auf der Rückseite des Ge- senden Bogen Velin vereinigte. Sie zeigen scheint und sich durch dichtes Grün ih- mutenden Werk voller gespensterhaft Giacomettis Bruder Diego auf einem Bett ren Weg bannt, ist ganz vom lichtdurch- durchscheinender, tanzender Schemen than Hylden (bei der Galerie Art: Con- mäldes auf Karton aus dem Jahr 1907 ver- ALTE MEISTER cept), der Französinnen Frédérique sitzend, umgeben von Gemälden und wirkten Charme des südfranzösischen auf farbigem Grund ist vordergründig birgt sich ein drei Jahre danach entstande- Skulpturen, außerdem den in wenigen, 9. JUNI Badeorts Cagnes-sur-Mer geprägt, wo kaum noch etwas zu erahnen von den Loutz (bei Claudine Papillon) und Iris nes, hochformatiges Mädchenbildnis in der Levasseur (bei Odile Ouizeman), des für den Maler typisch strengen, starkfarbi- scharfen Strichen angedeuteten Kopf „Die- der Maler im Jahr 1919 auch starb. Mit ei- Repressionen, denen der Künstler durch go“ und eine in jenem Jahr fertiggestellte KUNST NACH ‘45 ner Erwartung von 30 000 bis 50 000 die Nationalsozialisten ausgesetzt war Österreichers Elmar Trenkwalder (bei gen Auffassung. Die Schätzung für das 53,5 9. JUNI Bernard Jordan) oder des Belgiers Skulptur eines Hundes (220 000/230 000). Euro ist die kleine Preziose weit entfernt (50 000/70 000). mal 64,5 Zentimeter große Recto-Verso- Joris Van de Moortel (bei Nathalie Bei den Zeitgenossen, deren Lose am von der Spitze des Angebots, die von Bei den Zeitgenossen, ebenfalls am Bild liegt bei 450 000 bis 500 000 Euro. MODERNE KUNST Karl Hofer besetzt wird, ebenfalls gern 3. Juni, prägen etablierte Namen der rhei- Obadia). Auch Max Pechstein verwandelte gern das, 30. Mai versteigert werden, bewahren zwei „Temple Guards“ aus dem Jahr 1993 aufgerufen bei Van Ham. Das an einem nischen Kunstszene das Angebot. Den Der Pariser Parcours führt einmal was er direkt um sich herum sah, in seine 10. JUNI quer durch die ganze Stadt, von der den Geist Nam June Paiks: Ein Paar golde- Tisch sitzende Mädchen, das eine Vase Höhepunkt bildet – neben Werken von Werke: so etwa eine Flusslandschaft im ne hölzerne Statuen, wie sie in den Gebets- mit einer roten und einer weißen Amaryl- Sigmar Polke oder Konrad Klapheck – Galerie Air de Paris im 13. Arrondisse- herbstlichen Pommern, die sein Gemälde tempeln Asiens die Besucher am Eingang Pöseldorfer Weg 1 lis im Arm hält, malte Hofer um 1936 mit ein ungewöhnliches Stück von Günther ment – mit Werken der amerikani- „Herbstwolken“ inspirierte. Festgemachte begrüßen, thronen auf zwei Monitoren D - 20148 Hamburg Öl auf eine 91 mal 71 Zentimeter große Uecker, ein „Raumkäfig“ aus dem Jahr schen Künstlerin Channa Horwitz – Boote leuchten intensiv in Blau und Gelb; mit den typischen flimmernden Videobil- Tel (040) 41 3210 0 Pappe; mit 150 000 bis 200 000 Euro ist 1972. Ein kleiner Drahtkäfig ist mit auf- über Saint-Germain, das Marais und ein Weg am Ufer des Flusses Lupow ist vio- dern. Auf ihren Rückseiten sind die Wäch- Fax (040) 41 3210 10 dies das am höchsten eingeschätzte Werk gestellten Nägeln gefüllt, zwischen de- Belleville bis nach Pantin, wo sich lett eingefasst; die Segel eines Schiffs wei- hauswedell-nolte.de Thaddaeus Ropac vor drei Jahren mit ter bunt bemalt – mit westlich-expressiven info@hauswedell-nolte.de der Offerte. nen die Scherben von Spiegeln stecken ter hinten auf dem Wasser nehmen das Vio- farbigen Gesten und mit asiatischen Ein weiteres, hundert mal 65 Zentime- (80 000/120 000). Überhaupt darf Zero- seiner eindrucksvollen Dependance nie- lett wieder auf. Darüber treiben dickbauchi- Schriftzeichen. Wer das meditative En- ter messendes Gemälde von Hofer aus Kunst in keiner Auktion bei Van Ham dergelassen hat. Dort erwartet die Besu- ge Wolken. Man meint fast, den kühler wer- semble erwerben möchte, sollte 300 000 dem Jahr 1941 zeigt ein verinnerlicht wir- fehlen. Als weiteres Hauptlos werden cher eine Ausstellung mit neuen Wer- denden Wind des scheidenden Sommers bis 400 000 Euro zur Verfügung haben. kendes Mädchen in einem weißen Trikot Heinz Macks „Dynamische Strukturen ken des englischen Bildhauers Antony auf der Haut zu fühlen beim Anblick des im Wem der Sinn, ganz im Gegenteil, nach ra- vor dunklem Hintergrund; das Bild soll in Schwarz“ angeboten, ein Gemälde Gormley. BETTINA WOHLFARTH Jahr 1927 entstandenen Gemäldes (Taxe gen Einsprengseln ist mit einer Erwartung 120 000 bis 180 000 Euro einspielen. von 1962, das ein wenig wirkt wie ein santer Beschleunigung steht, der kann von 380 000 bis 400 000 Euro versehen. Die Ausstellungen in den beteiligten Galerien 350 000/450 000 Euro). In der gleichen Ge- sich in einen von Heinz Mack im Jahr Dicht gefolgt wird es von einem mit dicht beschriebenes Notenblatt (80 000/ sind vom 29. bis zum 31. Mai täglich von 12 bis gend um das Dorf Rowe herum entdeckte Von Gerhard Richter kommt ein „Grün- 100 000 bis 150 000 Euro bezifferten, ty- 120 000). krön. 19 Uhr geöffnet. 1984 gestalteten Porsche 928 setzen und Blau-Rot“, entstanden 1993 als eines von Pechstein ein Jahr später die windschiefen aufs Gaspedal drücken (40 000/45 000). 115 numerierten Unikaten für die Schwei- „Pommerschen Fischerkaten“, die er unter Deutlich teurer wird es bei seiner „Dyna- zer Zeitschrift „Parkett“. Wird das dreißig dem deutlichen Eindruck der Bilder Van Goghs malte, die ihn früh in der Dresdner mischen Struktur“ von 1958, die wirkt, als wäre sie im heiteren Dialog mit Piet Mon- mal vierzig Zentimeter große Bild auf Lein- wand seine Erwartung von 200 000 bis Besitz belastet Galerie Arnold beeindruckt hatten. Dunk- drian entstanden. Das eng an eng Weiß in 250 000 Euro einlösen? Von der Düsseldor- Bernheimer lässt versteigern le Bäume bilden den Vordergrund der Grau gesetzte Rasterbild mit kleinen farbi- fer Malerin Karin Kneffel, einst Meister- schülerin bei Richter, stammen ein „Flie- Sotheby’s kündigt die Versteigerung der gender Teppich“ (150 000/180 000) und „Bernheimer Familiensammlung“ an. Im eine Variante ihrer beliebten „Trauben“, November dieses Jahres kommen in hier als Diptychon, die in überdimensiona- London 700 Lose – Gemälde, Skulptu- ler Darstellung geradezu in den Raum hin- ren, Kunsthandwerk, Bücher und mehr – einzuragen scheinen (180 000/200 000). unter den Hammer, die von der bekann- Asiatica Daneben prägen Bilder von Momenten ten Kunsthändlerfamilie gesammelt und der Zeitgeschichte das Angebot. Thomas angesammelt wurden. Auch die schöne Auktion in Zürich: Demand baute für „Junior Suite“ von 2012 Burg Marquartstein im Chiemgau wird 2./3. Juni 2015 einen Rolltisch mit Tischdecke samt den durch Sotheby’s veräußert. Vorbesichtigung: unspektakulären Resten eines Essens dar- „Der Fluch der Burg“, so Konrad 29. Mai bis 1. Juni 2015 auf aus Papier nach: Es war die letzte O. Bernheimer im Gespräch mit dieser Mahlzeit, die die Sängerin Whitney Hous- Zeitung, sei der Platz gewesen, den man ton vor ihrem Tod im Februar 2012 in ei- dort für alles hatte, zum Beispiel auch für nem Hotel in Beverly Hills zu sich nahm Restbestände des großväterlichen Kunst- (Auflage 6; 50 000/70 000). Die Sektion und Einrichtungshauses. Mit 65 Jahren Fotografie wartet mit einigen Ikonen der wolle er „ein paar Räder kleiner drehen“, Pressefotografie auf, darunter ein Vintage so begründet er die Auktion. Bern- oder jedenfalls früher Abzug von René heimer, der die Münchner Galerieräume Burris berühmten Porträt des jungen Che Guevara mit Zigarre im Mund aus dem meistens seinen Töchtern für ihre Aus- Jahr 1963 (2400/2800). Traurige Berühmt- stellungen von Fotografie und zeitge- heit erlangte auch Thomas Hoepkers nössischer Kunst überlässt, konzentrier- Feine Figur des Kapaladhara Hevajra. zufällig festgehaltener Augenblick des te seinen Handel mit Altmeistergemäl- Tibet, 1. Hälfte 15. Jh. H 19,5 cm. Anschlags auf das New Yorker World den zunehmen auf London. Dort bleibt Trade Center am 11. September 2001, der er auch weiter als Chairman von Colnag- im Hintergrund zu sehen ist. Das eigentli- hi tätig. Er bestätigt jedoch das Gerücht, che Interesse des 1936 in München gebore- dass seine Geschäftspartnerin Katrin Bel- linger sich zum Jahresende aus der Firma München: Tel. 089 22 80 27 66 muenchen@kollerauktionen.com nen Fotografen galt einer ins Gespräch Düsseldorf: Tel. 0211 30 14 36 38 duesseldorf@kollerauktionen.com vertieften Gruppe von Menschen im Vor- Colnaghi zurückziehe. Er sei auf der Su- Hamburg: Tel. 040 33 38 12 39 hamburg@kollerauktionen.com Jawlenskys „Garten am Bauernhaus“ von 1907 in Öl auf Karton, mit einem Mädchen- dergrund (Inkjet Print, Auflage 25; 6000/ che nach neuen Partnern, so Bernhei- Zürich: Tel. +41 44 445 63 63 www.kollerauktionen.com bildnis verso, 53,5 mal 64,5 Zentimeter groß: Taxe 450 000/500 000 Euro Foto Katalog 8000). MAGDALENA KRÖNER mer. bsa.
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