Panier Dépêches Concours de Unes 2019 - CLEMI-Créteil

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Panier Dépêches Concours de Unes 2019 - CLEMI-Créteil
Panier Dépêches
Concours de Unes
       2019
Panier de dépêches
                     AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil

Sommaire :

                 International             P.2

                 Politique                 P.14

                 Économie                  P.20

                 Société                   P.23

                 Faits Divers              P.26

                 Environnement             P.27

                 Sport                     P.33

                 Arts et Culture           P.40

                 Santé                     P.48

                 Insolite                  P.53

                 Allemand                  P.59

                 Anglais                   P.61

                 Arabe                     P.66

                 Espagnol                  P.68

                 Portugais                 P.73

Les visuels sont accessibles ici :
https://padlet.com/concoursdeunesclemicreteil/ConcoursdeUnes2019

                                                                   p.1
Panier de dépêches
                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil

                                International
AUSTRALIE-NOUVELLE-ZÉLANDE-ATTENTAT-ENQUÊTE-MOSQUÉE-CRIME,LEAD
Enquête sur Christchurch: perquisitions de la police australienne
18/03/2019 00:20:33 GMT+01:00
#468395 DGTE 1940 QDZ39 (4) AFP (307)

 ​ YDNEY, 17 mars 2019 (AFP) - ​La police antiterroriste australienne a annoncé avoir
  S
perquisitionné lundi matin deux habitations en lien avec l'attentat contre deux mosquées
vendredi à Christchurch en Nouvelle-Zélande, qui a fait 50 morts.
Ces habitations se trouvent dans l'Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud, dans les villes de Sandy
Beach et Lawrence. Elles sont situées près de Grafton, là où le suspect Brenton Tarrant, un
Australien de 28 ans, a grandi, même s'il a passé ces dix dernières années à l'étranger.
"L'objectif premier est d'obtenir formellement des éléments pouvant aider la police
néo-zélandaise dans son enquête", a expliqué la police australienne dans un communiqué.
Elle n'a pas fourni plus de précision sur ce qui l'avait amenée là ni ce qu'elle espérait y
trouver.
Selon la police australienne, la famille de Brenton Tarrant "continuer d'aider la police dans
ses investigations", et rien ne laisse craindre "une menace actuelle ou imminente".
Brenton Tarrant, fasciste et raciste autoproclamé, a grandi à Grafton, mais a énormément
voyagé à l'étranger au cours des dix dernières années. Il vivait ces dernières années en
Nouvelle-Zélande, à Dunedin, à 300 km au sud-ouest de Christchurch.
Lundi le ministre australien de l'Intérieur, Peter Dutton, a déclaré que le suspect n'avait
passé que 45 jours en Australie au cours des trois dernières années et ne figurait sur
aucune liste de surveillance antiterroriste.

                                                                                          p.2
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                        AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
Il a déploré les critiques "honteuses" selon lesquelles le contre-terrorisme aurait négligé la
menace de l'extrême droite en se focalisant sur celle de jihadistes.
"Ces groupes extrémistes, néo-nazis, suprémacistes blancs, organisations d'extrême droite,
quel que soit le terme que vous employiez pour eux, ils ont résolument été dans notre
collimateur", a affirmé M. Dutton.
Les membres du renseignement intérieur (ASIO) "sont bel et bien attentifs à cette menace,
ils s'en occupent, et de penser qu'ils viennent de la découvrir ou qu'ils ont un train de retard,
c'est n'importe quoi", a-t-il insisté.

COLOMBIE-VENEZUELA-DIPLOMATIE-POLITIQUE-MIGRATIONS-DÉFENSE
La Colombie maintient son accueil aux déserteurs vénézuéliens (officiel)
18/03/2019 02:54:00 GMT+01:00

#468923 DGTE 78 QEA39 (4) AFP (233)

BOGOTA, 18 mars 2019 (AFP) - ​La Colombie a assuré dimanche qu'elle continuera à
accueillir les quelque 1.000 déserteurs de l'armée vénézuélienne ayant trouvé abri sur son
territoire, après que certains d'entre eux eurent affirmé qu'ils étaient sur le point d'être
expulsés.
Le soutien colombien, qui comporte nourriture et logement, sera maintenu jusqu'à
l'identification de "mesures pour des solutions à moyen terme", a indiqué le ministère des
Affaires étrangères dans un communiqué.
La veille, des déserteurs vénézuéliens abrités dans les villes frontalières de Cucuta et Villa
del Rosario ont affirmé à la presse locale qu'ils redoutaient d'être évincés des foyers
d'accueil.
"Ils nous ont dit que nous avons trois ou quatre jours pour partir et trouver un endroit pour
aller, qu'ils allaient nous donner un matelas, un drap et 300.000 pesos (110 dollars)", a
indiqué un homme se présentant comme étant le sergent Luis Gonzalez.
L'ambassadeur vénézuélien en Colombie nommé par le leader de l'opposition et président
autoproclamé Juan Guaido a annoncé qu'il avait des discussions avec les autorités
colombiennes pour obtenir la permission pour ces déserteurs de poursuivre dans leur pays
d'accueil une carrière dans d'autres domaines d'activité.
Reconnu par quelque 50 pays dont les Etats-Unis, Juan Guaido a offert l'amnistie aux
militaires qui cesseraient d'obéir au président Nicolas Maduro.
M. Maduro bénéficie toujours du soutien de l'état-major des forces armées vénézuéliennes,
qui comptent plus de 365.000 membres, auxquels s'ajoutent 1,6 million de miliciens civils.

ACCIDENT-TRANSPORT-AVIATION-BOEING-USA,PREV Les Etats-Unis ont-ils été
complaisants avec le Boeing 737 MAX ? (PAPIER D'ANGLE) 18/03/2019 04:00:14
GMT+01:00 #469184 DGTE 127 QEA88 (4) AFP (751)

                                                                                              p.3
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                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil

 ​ EW YORK, 18 mars 2019 (AFP) - ​Les Etats-Unis ont-ils été complaisants dans la
  N
certification du Boeing 737 MAX ? La question est désormais sur toutes les lèvres après les
similitudes évoquées dimanche par les autorités éthiopiennes entre la tragédie d'Ethiopian
Airlines et le drame de Lion Air cinq mois plus tôt.
Entré en service en mai 2017, le 737 MAX 8, une des variantes du 737 MAX, a connu deux
drames rapprochés, une situation inédite pour un nouvel appareil.
Un 737 MAX 8 d'Ethiopian Airlines s'est écrasé le 10 mars au sud-est d'Addis-Abeba, faisant
157 morts, cinq mois après qu'un 737 MAX 8 de Lion Air s'est abîmé en mer de Java faisant
189 morts en octobre dernier.
Les enquêtes se poursuivent mais de premiers éléments concernant Lion Air ont mis en
cause un dysfonctionnement du système de stabilisation en vol destiné à éviter un
décrochage de l'avion, le MCAS.
"Lors de l'enquête sur l'enregistreur des paramètres (FDR - Flight data recorder), des
similarités claires ont été notées entre le vol 302 d'Ethiopian Airlines et le vol 610 de Lion
Air", a déclaré dimanche la ministre éthiopienne des Transports Dagmawit Moges, sans
davantage de détails. Les soupçons se portent sur le MCAS.
S'il faudra encore attendre des mois pour connaître les causes définitives de ces accidents,
les experts s'interrogent sur la certification du MCAS après que des pilotes américains ont
indiqué de leur côté avoir rencontré des problèmes avec ce système.
- Des employés de Boeing aux commandes -
L'agence fédérale de l'aviation (FAA), le principal régulateur du transport aérien, est dans la
ligne de mire parce que c'est elle qui autorise la mise en service des avions.
Mais depuis une dizaine d'années, elle a externalisé cette mission, la confiant aux
constructeurs aéronautiques eux-mêmes et à des experts externes.
Selon cette nouvelle procédure baptisée ODA (Organization Designation Authorization), des
employés de Boeing accrédités par la FAA aident le régulateur à approuver les appareils
(conception, production, essais en vol, maintenance et différents systèmes) de leur
employeur et à valider la formation des pilotes aux nouveaux avions.
Cette tendance s'est accélérée en raison de coupes budgétaires et de la hausse du volume
de travail, ont indiqué à l'AFP des sources industrielles. Dans le cadre du 737 MAX, c'est la
nécessité exprimée par Boeing de réduire au plus vite l'écart avec l'A320 Neo d'Airbus dans
le moyen-courrier qui a pesé, selon elles.
Le premier rapport d'expertise rendu par les ingénieurs de Boeing sur le MCAS est truffé
d'erreurs "importantes", a affirmé dimanche le journal Seattle Times.
A ce sujet, il y a eu des différences d'appréciations entre les personnels de la FAA du
bureau de Seattle et le quartier général à Washington, la capitale fédérale, a indiqué à l'AFP
dimanche une source gouvernementale.
"Le programme de certification du 737 MAX a suivi la procédure classique", s'est défendue
la FAA, qui dispose de bureaux dans l'usine Boeing de Renton où est assemblé le 737 MAX,
selon des sources concordantes.
Dennis Muilenburg, le PDG de Boeing, a affirmé dimanche que l'avionneur était "en train de
finaliser" un correctif du MCAS. Des sources industrielles ont indiqué vendredi à l'AFP que
celui-ci sera prêt dans une dizaine de jours.
- Auditions ? -

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                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
Peter DeFazio, le président de la commission parlementaire des Transports à la Chambre
des représentants, envisage de lancer une enquête sur la certification du 737 MAX, selon
des sources parlementaires, ajoutant que des auditions publiques de responsables de la
FAA ne sont pas exclues.
"La crédibilité de la FAA et de Boeing est en jeu et au-delà c'est tout le système mondial de
réciprocité en matière de certification des avions qui est en cause", estime Richard
Aboulafia, expert aéronautique au cabinet Teal Group.
Après l'accident de Lion Air, la FAA avait demandé à Boeing de modifier les manuels de vol
et de formation des pilotes "pour qu'ils puissent reconnaître et répondre" à des mouvements
inattendus du MCAS.
Les pilotes avaient notamment exprimé des besoins d'informations et de formation par
rapport à ce qui leur avait été fourni initialement.
Le 737 MAX a été certifié comme une nouvelle variante du programme 737 NG, malgré des
différences majeures comme le moteur et le MCAS, selon des documents (TC/STC)
disponibles sur le site de la FAA. Grosso modo, l'avion n'a pas été examiné dans son
intégralité.
"Il y a peut-être besoin de réexaminer ce qui marche et ce qui ne marche pas (dans la
procédure de certification) mais il ne faut pas le faire de manière émotive", préconisait
Michel Merluzeau, expert chez AirInsight.

RUSSIE-UKRAINE-CONFLIT-POLITIQUE,PREV
La Russie fête les cinq ans de l'annexion de la Crimée (PAPIER GENERAL)
18/03/2019 04:00:14 GMT+01:00
#469183 DGTE 126 QEA87 (4) AFP (773)
Par Maria PANINA

MOSCOU, 18 mars 2019 (AFP) - ​Festival de jazz, spectacles, concerts, ateliers culinaires et
flash mob de danse: la Russie fête lundi le cinquième anniversaire de l'annexion de Crimée,
condamnée par Kiev et la communauté internationale, mais saluée par la majorité des
Russes.
Le président Vladimir Poutine se rendra lundi en Crimée pour y participer aux festivités,
assister à une cérémonie pour la mise en route d'une centrale électrique sur la péninsule, et
rencontrer des représentants de la société civile, selon le Kremlin.
"C'est une date très importante pour tous les Russes", souligne le porte-parole du Kremlin,
Dmitri Peskov.
Proclamé sur le territoire russe "Fête de réunification entre la Crimée et la Russie", le 18
mars sera l'occasion de célébrer l'événement dans tout le pays, de Moscou à Krasnoïarsk
(Sibérie).
La capitale russe accueille ainsi un festival baptisé "Printemps de Crimée", avec des ateliers
de cuisine consacrés aux plats traditionnels de cette péninsule, un festival de jazz dans un
parc à deux pas du Kremlin, ainsi que l'organisation des expositions photos et des
spectacles en plein centre-ville.

                                                                                          p.5
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                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
Dans la région de Moscou, un flash mob de danse doit réunir, selon les autorités locales,
jusqu'à 10.000 personnes qui danseront sur les airs de "Valse de Sébastopol", une populaire
chanson soviétique écrite en 1955 sur cette ville criméenne, port d'attache de la Flotte russe
de la mer Noire.
A Yalta, station balnéaire de Crimée, environ 2.000 personnes sont censées participer à un
autre flash mob visant à reconstituer un drapeau russe.
Samedi, le club de motards nationalistes russes "les Loups de la Nuit" avait déjà organisé
une course festive ralliant les deux principales villes de Crimée, Simféropol et Sébastopol.
"Pour nous, la question de Crimée est réglée une fois pour toutes", a souligné la
porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, à quelques jours du cinquième
anniversaire de l'annexion, en saluant le "retour" de la péninsule "dans sa terre natale".
A l'époque soviétique, l'administration de la Crimée, en majorité russophone, avait été retirée
à la Russie pour être donnée à l'Ukraine.
Le 18 mars 2014, Vladimir Poutine et les dirigeants de Crimée signaient le traité sur le
"rattachement" de cette péninsule ukrainienne à la Russie, deux jours après un référendum
non reconnu par la communauté internationale. La majorité de population criméenne avait
voté pour rejoindre la Russie.
Dénoncée comme "annexion" par Kiev et l'Occident, cette décision a coûté à la Russie une
série de lourdes sanctions européennes et américaines qui ont durement frappé l'économie
russe.
- Nouvelles sanctions -
Vendredi, les Etats-Unis, en accord avec l'Union européenne, l'Australie et le Canada, ont
infligé de nouvelles sanctions contre des responsables russes pour ce que Washington
qualifie de "poursuite de leur agression en Ukraine".
"Ces cinq dernières années ont été marquées par une ambiance de la terreur, ouverte ou
dissimulée, contre ceux qui habitent en Crimée, en infraction avec le droit international", a
affirmé à l'AFP le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine.
Les Tatars de Crimée, communauté musulmane majoritairement opposée à l'annexion de la
péninsule, subissent notamment une forte pression de la part des autorités russes.
Ces dernières années, la justice russe a ainsi non seulement interdit et qualifié
d'"organisation terroriste" le Medjlis (l'assemblée des Tatars de Crimée) mais également
fermé la chaîne de télévision de cette minorité.
"On a privé les Criméens de leur Crimée, de leur Patrie. Il est clair que la communauté
internationale ne le reconnaîtra jamais", estime M. Klimkine.
Pour sa part, Vladimir Poutine, dont la popularité dans le pays s'était envolée après
l'annexion de la Crimée, avait écarté à maintes reprises toute perspective de retour de la
péninsule à l'Ukraine.
En mars 2018, il a salué le rétablissement de la "justice historique (...) rompue à l'époque
soviétique", à l'occasion d'un déplacement en Crimée à quelques jours de sa réélection à la
présidence russe avec un score dépassant 76% de voix.
Selon un sondage du Centre d'opinion publique (FOM) effectué début mars, les Russes
eux-mêmes sont aujourd'hui moins enthousiastes sur ce sujet, seuls 39% d'entre eux
estimant que l'annexion a apporté à la Russie "plus de bien que de mal", contre 67% en
2014.

                                                                                           p.6
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                        AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
L'appréciation de 49% des personnes interrogées envers cette décision des autorités russes
reste cependant "sans doute positive" et celle de 28% "plutôt positive", alors que
respectivement seuls 3% et 6% font part d'une appréciation "sans doute négative" et "plutôt
négative".

ETHIOPIE-USA-BOEING-AVIATION-ENQUÊTE,PREV
Ethiopian Airlines : "similitudes" avec le crash de Lion Air, Boeing va corriger un logiciel
(PAPIER GENERAL-ACTUALISATION)
18/03/2019 04:00:15 GMT+01:00
#469186 DGTE 128 QEA89 (4) AFP (776)
Par Luc OLINGA avec Virginie MONTET à Washington et Chris STEIN à Addis-Abeba

NEW YORK, 18 mars 2019 (AFP) - ​Les vols des deux Boeing 737 MAX 8, qui se sont
écrasés récemment, faisant plusieurs centaines de morts en Ethiopie le 10 mars et en
Indonésie en octobre, montrent des "similitudes claires", selon leurs boîtes noires, et Boeing
a annoncé dimanche la correction très prochaine d'un logiciel de stabilisation de ses
appareils.
Par ailleurs, une enquête du ministère américain des Transports, dans le cadre de l'accident
de la compagnie Lion Air au large de l'Indonésie, examinerait les conditions d'approbation
des 737 MAX par le régulateur aérien américain, la FAA, affirme dimanche le Wall Street
Journal.
Lors d'une cérémonie dans la cathédrale d'Addis Abeba, des centaines de personnes ont
rendu hommage dimanche aux victimes éthiopiennes du crash qui a fait 157 morts.
Dix-sept cercueils recouverts du drapeau éthiopien ont été transportés à travers les rues de
la capitale.
L'accident du vol d'Ethiopian Airlines est de fait le second en moins de cinq mois pour le
Boeing 737 MAX 8, après celui de l'appareil de Lion Air, abîmé en mer de Java en tuant 189
personnes. Le Boeing 737 MAX est désormais cloué au sol dans le monde entier.
"Lors de l'enquête sur l'enregistreur des paramètres (FDR - Flight data recorder), des
similitudes claires ont été notées entre le vol 302 d'Ethiopian Airlines et le vol 610 de Lion
Air", a déclaré la ministre éthiopienne des Transports Dagmawit Moges au cours d'une
conférence de presse. Ces parallèles doivent "faire l'objet d'une étude plus approfondie".
La ministre, interrogée à plusieurs reprises par des journalistes sur la question, n'a pas
précisé quelles étaient ces similitudes. Elle a en revanche indiqué que le rapport préliminaire
sur les causes du crash serait publié dans 30 jours.
Les boîtes noires retrouvées sur le lieu du crash - le FDR ainsi que l'enregistreur des
discussions dans le cockpit - avaient été envoyées en France pour analyse. Dimanche, le
Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA) a annoncé que "les données contenues
(dans les boîtes noires) avaient été téléchargées avec succès" et "remises à l'équipe
d'enquête éthiopienne".
- Eviter un décrochage -

                                                                                               p.7
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                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
L'enquête sur l'accident de Lion Air a mis en cause un dysfonctionnement sur le système de
stabilisation en vol destiné à éviter un décrochage de l'avion, le MCAS (Manoeuvering
Characteristics Augmentation System).
Le MCAS, conçu spécialement pour les 737 MAX afin de remédier à des moteurs plus gros
et plus lourds que ceux équipant les 737 d'ancienne génération, met l'avion en "piqué"
lorsque l'appareil est en décrochage afin de regagner de la vitesse - sur la base d'une
appréciation erronée dans ce cas.
Le PDG de Boeing Dennis Muilenburg a annoncé dimanche que le constructeur était sur le
point de "finaliser" le développement d'un correctif du système anti-décrochage MCAS du
737 MAX.
Cette modification ne présage toutefois pas des causes de l'accident du 737 MAX 8
d'Ethiopian Airlines. M. Muilenburg a ajouté que "les enquêteurs continuent à travailler pour
établir des conclusions définitives".
Car ce logiciel anti-décrochage est dans le collimateur des autorités à plusieurs titres.
Selon le Wall Street Journal dimanche, le département des Transports (DOT) a une enquête
en cours, dans le cadre de Lion Air, sur le processus de certification des Boeings 737 MAX
et particulièrement du système MCAS.
Interrogé dimanche soir pour confirmer cette démarche assez rare, le DOT n'avait pas
répondu.
Dans le cadre de cette investigation, les personnels dans ces bureaux de la FAA qui sont
inspectés "se sont vus demander de ne pas effacer les courriels, rapports ou messages
internes relatifs à ces questions (...) et à la communication entre la FAA et Boeing", affirme
le quotidien économique.
De son côté, l'autorité américaine de régulation, la FAA, a défendu dimanche sa procédure
de certification du 737 MAX et notamment du MCAS, également mise en cause dans une
enquête du Seattle Times, journal de la ville où Boeing a une grande partie de ses activités.
Il affirme que le processus de certification a été hâtivement accéléré en 2015.
La FAA aurait délégué une grande partie de la certification du 737 MAX et de son logiciel
MCAS à des ingénieurs de Boeing.
A travers les rues d'Addis Abeba dimanche, des centaines de personnes ont rendu
hommage aux victimes éthiopiennes du crash. Dix-sept cercueils recouverts du drapeau
éthiopien étaient transportés par des voitures noires.
Le contenu des cercueils n'a toutefois pas été révélé: l'avion a été pulvérisé à l'impact,
rendant difficile le travail d'identification des restes des victimes. Les analyses ADN
pourraient prendre jusqu'à six mois.

INDONÉSIE-INONDATIONS-INTEMPÉRIES-TOURISME
Inondations en Indonésie: 79 morts, un bébé sauvé
18/03/2019 11:00:57 GMT+01:00
#470126 DGTE 481 QEE42 (4) AFP (298)

                                                                                           p.8
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                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
SENTANI (Indonésie), 18 mars 2019 (AFP) - ​Au moins 79 personnes ont péri dans des
inondations qui ont frappé la province indonésienne de Papouasie, selon un nouveau bilan
officiel annoncé lundi par l'agence de gestion des catastrophes.
Parmi les victimes, un bébé de 5 mois dégagé des décombres par des soldats, a pu
retrouver son père après que le reste de la famille eut trouvé la mort dans le désastre.
"Le bilan pourrait encore s'alourdir puisque 43 personne sont portées disparues", a précisé
le porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes Sutopo Purwo Nugroho.
Des pluies torrentielles ont provoqué samedi des inondations à Sentani, à une vingtaine de
kilomètres de la capitale provinciale de Jayapura.
Des dizaines de personnes ont été blessées et 5.700 évacuées, selon l'armée.
Le gouvernement a décrété l'état d'urgence pour 14 jours.
Les inondations sont fréquentes pendant la saison des pluies en Indonésie, d'octobre à avril.
En janvier, au moins 70 personnes avaient trouvé la mort dans des inondations et
glissements de terrain dans le sud de l'île de Célèbes.
Ces dernières semaines, des centaines d'habitants ont dû évacuer les environs du fleuve
Citarum, dans la province de Java occidental, en raison d'inondations.
Par ailleurs, trois personnes -- dont deux touristes malaisiens -- ont été tuées et 182 autres
blessées dimanche à la suite d'un glissement de terrain, provoqué par un séisme, sur l'île
touristique de Lombok.
La province indonésienne de Papouasie est située à l'ouest de l'île de Nouvelle-Guinée,
dont l'autre moitié est partagée par la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ancienne colonie
australienne devenue indépendante.
C'est l'une des régions parmi les plus pauvres d'Indonésie et le théâtre d'affrontements
sporadiques entre rebelles indépendantistes et l'armée.

BURKINA-ARMÉE-TROUBLES-JIHADISTES
Burkina: 5 militaires tués dans deux explosions d'engins artisanaux
18/03/2019 11:32:17 GMT+01:00
#470241 DGTE 545 QEF06 (4) AFP (440)

OUAGADOUGOU, 18 mars 2019 (AFP) - ​Cinq membres des forces de sécurité du Burkina
ont été tués entre samedi et dimanche à Kompienga, dans l'est du pays, dans l'explosion
d'engins artisanaux au passage de leurs véhicules, a-t-on appris de sources sécuritaires.
"Un véhicule militaire du CGA (Groupement central des armées), a sauté dimanche soir
dans la zone de Kompienga, tuant trois soldats", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire.
"Un autre occupant (du véhicule), blessé a été évacué vers un centre médical", a ajouté
cette source.
Une autre source sécuritaire, jointe à Ouagadougou, a confirmé cette attaque, précisant que
"la veille (samedi), un autre véhicule avait aussi sauté sur un engin explosif improvisé lors
d'un ratissage".

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Panier de dépêches
                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
"Un gendarme et un militaire ont perdu la vie" lors de cette attaque, a indiqué cet officier,
rappelant que "depuis début mars, l'armée mène une opération de sécurisation dans les
régions de l'est et du centre".
Baptisée Otapuanu (coup de foudre, en langue gulmacéma, parlée dans la région de l'Est),
cette opération toujours en cours a conduit à "des neutralisations de terroristes et à la
destruction de cachettes, dans les forêts de la région", a indiqué la même source.
Le Burkina Faso est confronté depuis quatre ans à des attaques de plus en plus fréquentes
et meurtrières, attribuées à des groupes jihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien
à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS).
D'abord concentrées dans le nord du pays, qui ont ensuite visé la capitale et d'autres
régions, notamment l'Est, ces attaques ont fait depuis 2015 plus de 300 morts, selon un
comptage de l'AFP.
Les forces de l'ordre burkinabè ont le plus grand mal à enrayer la spirale des violences, bien
qu'elles assurent régulièrement procéder à des opérations contre les groupes jihadistes.
Les attaques avec des engins improvisés (IED) ont débuté en août 2018 et se sont
multipliées depuis, coûtant la vie à plus une soixantaine de personnes, selon un décompte
de l'AFP.
Depuis le 1er janvier, l'état d'urgence a été décrété dans 14 provinces sur 45, accordant des
pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité, dont celui de procéder à des perquisitions
à domicile, de jour et de nuit.
Le 24 février, l'armée burkinabè a assuré avoir tué une trentaine de "terroristes" lors d'une
"opération terrestre et aérienne" contre des groupes jihadistes dans la région de l'est du
pays.
Début février, en riposte à une attaque qui avait tué 14 civils dans le nord, l'armée avait
mené des raids terrestres et aériens dans trois provinces du nord, au cours desquels elle a
affirmé avoir tué 146 jihadistes.

MOZAMBIQUE-ZIMBABWE-MÉTÉO-TEMPÊTE,PREV
Cyclone Idai: 162 morts au Mozambique et au Zimbabwe, routes et hôpitaux détruits
(PAPIER GENERAL)
18/03/2019 11:49:18 GMT+01:00
#470322 DGTE 587 QEF48 (4) AFP (701)
Par Adrien BARBIER à Beira et Zinyange AUNTONY à Chimanimani

BEIRA (Mozambique), 18 mars 2019 (AFP) - ​Le cyclone Idai qui a balayé en fin de
semaine le Mozambique et le Zimbabwe, emportant routes, ponts, hôpitaux, écoles et au
moins un barrage, a fait au moins 162 morts et endommagé ou détruit, selon la Croix-Rouge
lundi, "90%" de la deuxième ville mozambicaine de Beira.
Idai et ses vents d'une extrême violence associés à des pluies torrentielles se sont abattus
sur le centre du Mozambique jeudi soir, avant de poursuivre leur course folle au Zimbabwe
voisin.

                                                                                          p.10
Panier de dépêches
                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
Selon un dernier bilan provisoire compilé lundi par l'AFP à partir de sources officielles, 73
personnes ont été tuées au Mozambique, dont 55 dans la seule ville portuaire de Beira
(centre), et 89 au Zimbabwe, où les secours peinent à arriver dans certaines régions
inondées.
Au Zimbabwe, "89 personnes ont été tuées, 86 dans la région des Eastern Highlands, deux
à Masvingo et une dans le Mashonaland est (est du Zimbabwe)", a déclaré lundi le
porte-parole du gouvernement, Nick Mangwana.
"On a l'impression d'avoir affaire aux conséquences d'une guerre à grande échelle", a
estimé le ministre actuellement en charge de la Défense, Perrance Shiri.
Au Mozambique, l'étendue des dégâts à Beira, ville d'un demi-million d'habitants, est
"énorme et terrifiante", a prévenu la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge (FICR), qui participe aux premières opérations de secours.
"90% de Beira et de ses alentours ont été endommagés ou détruits", a-t-elle ajouté dans un
communiqué.
"Les moyens de communication ont été totalement coupés et les routes sont détruites",
compliquant grandement les secours, a précisé Jamie LeSueur du FICR depuis Beira.
Lundi, les rues de la ville étaient jonchées d'arbres déracinés, d'éclats de verre et de tôles
emportées, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Ce cyclone a été extrêmement violent et a touché tout le monde. Il a détruit des familles,
des maisons, il n'y a pas de mot pour décrire ça", a témoigné Mohamed Badate, 24 ans,
employé d'un magasin de vêtements totalement dévasté.
Dans la région, près de 10.000 personnes sont sinistrées après le passage du cyclone, 873
maisons ont été emportées, 24 hôpitaux détruits et 267 classes partiellement ou
complètement englouties, selon un bilan lundi de l'Institut mozambicain de gestion des
désastres.
- Des barrages ont lâché -
Dans les deux pays, les autorités craignaient cependant que le bilan ne s'alourdisse, au fur
et à mesure de la progression des opérations de secours et alors que les pluies
continuaient.
Au Mozambique, "plusieurs barrages ont lâché ou atteint leur niveau maximum", a mis en
garde Emma Beaty de l'organisation non-gouvernementale Oxfam.
Le président mozambicain Filipe Nyusi, en visite dans la région, a jugé "la situation critique".
Au Zimbabwe, le pays n'a jamais connu de "destructions d'infrastructures d'une telle
ampleur", a estimé pour sa part le ministre des Transports Joel Biggie Matiza.
Les secours se concentraient lundi sur la ville de Chimanimani (est), où une école a été
partiellement détruite par un glissement de terrain qui a fait au moins trois morts.
"Les enseignants et le personnel administratif de l'école font tous les efforts pour s'assurer
que les enfants rentrent sains et saufs" chez eux, a témoigné un parent interviewé lundi par
la chaîne publique de télévision ZBC.
"Mais la situation empire", a-t-il ajouté, alors que les pluies continuaient de s'abattre dans
cette région frontalière du Mozambique, où de nombreux ponts ont été emportés par les
eaux déchaînées.
Devant l'ampleur des dégâts, le président Emmerson Mnangagwa est rentré lundi
précipitamment d'un voyage aux Emirats arabes unis.

                                                                                            p.11
Panier de dépêches
                        AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
"Notre nation est profondément endeuillée", a-t-il déclaré. "On me dit que ce n'est pas fini.
L'armée fait tout ce qui est en son pouvoir pour atteindre les familles touchées", a-t-il assuré.
L'association médicale du Zimbabwe (Zima) a elle lancé un appel aux volontaires pour venir
en aide aux sinistrés et appelé aux dons de nourriture, d'eau, de gaz, de vêtements, de
couvertures ou encore de tentes.
Les fortes pluies qui avaient précédé l'arrivée du cyclone avaient déjà fait au moins 122
morts au Mozambique et au Malawi voisin, qui a été épargné par Idai.

PARLEMENT-GOUVERNEMENT-GB-UE-ACCORD-BREXIT,PREV
Brexit: May en plein forcing pour convaincre les députés de voter son accord (PAPIER
GENERAL)
18/03/2019 13:00:09 GMT+01:00
#470772 DGTE 801 QEH62 (4) AFP (660)
Par Edouard GUIHAIRE

LONDRES, 18 mars 2019 (AFP) - ​Le gouvernement britannique redoublait lundi d'efforts
pour tenter de rallier les députés eurosceptiques à l'accord de Brexit de la Première ministre
Theresa May, menacé d'un troisième rejet en cas de vote au Parlement, à 11 jours de la
date prévue du divorce.
Ce Traité de retrait de l'Union européenne, fruit de négociations de longue haleine avec
Bruxelles et destiné à mettre en oeuvre un Brexit en douceur le 29 mars, a été recalé le 15
janvier, par 432 voix contre 202, puis la semaine dernière, par 391 voix contre 242.
Theresa May a prévu de le présenter une nouvelle fois aux députés mardi ou mercredi,
avant un conseil européen prévu jeudi.
Pour tenter de faire pencher la balance de son côté, l'exécutif, qui a besoin de faire changer
d'avis 75 parlementaires, a lancé des discussions avec les Brexiters purs et durs, à
commencer par le parti nord-irlandais DUP, son allié au Parlement.
Avant de soumettre l'accord aux députés, "il faut qu'on soit sûrs de notre capacité à
convaincre un nombre suffisant de parlementaires de le voter", a souligné depuis Bruxelles
le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt.
"C'est pourquoi nous travaillons d'arrache-pied avec nos collègues, avec le DUP, avec tous
les différents groupes du Parti conservateur", a-t-il ajouté, voyant des "signes
encourageants" dans les déclarations de plusieurs conservateurs s'étant dits prêts à
changer d'avis sur le texte.
- Que fera le DUP? -
Soucieuse d'éviter une nouvelle défaite humiliante, Theresa May a encore une fois prévenu
dans une tribune publiée dans le Sunday Telegraph qu'en cas de troisième échec au
Parlement, le Royaume-Uni pourrait "ne pas quitter l'UE pendant des mois, si ce n'est
jamais", jouant la stratégie de la peur au moment où le camp pro-Brexit se demande si le
vote des Britanniques il y a près de trois ans pour quitter l'UE se concrétisera un jour.
Mais la partie semble encore loin d'être gagnée et tous les regards étaient tournés vers le
DUP et l'ERG, alliance de députés pro-Brexit, qui pourraient faire basculer le vote de
nombreux eurosceptiques.

                                                                                            p.12
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                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
Ceux-ci s'opposent notamment au "filet de sécurité", une disposition de l'accord censée
éviter le retour d'une frontière physique entre la République d'Irlande et la province
britannique d'Irlande du Nord et qui prévoit que le Royaume-Uni demeure dans un "territoire
douanier unique" avec l'UE.
Les pro-Brexit craignent que cela arrime leur pays indéfiniment à l'UE et les unionistes
refusent le statut particulier qui serait conféré à l'Irlande du Nord.
"J'attends de voir ce que va faire le DUP", a déclaré le député conservateur Jacob
Rees-Mogg, président de l'ERG, sur la radio LBC.
"Franchement, je n'ai pas encore pris ma décision", a-t-il insisté. "Il y a une hiérarchie. Un
+no deal+ (sortie sans accord, ndlr) est mieux que l'accord de Mme May, mais l'accord de
Mme May est mieux que de ne pas quitter" l'UE).
- Un report "pour quoi faire?" -
Boris Johnson, l'ancien ministre des Affaires étrangères et champion des Brexiters, a de son
côté estimé que le gouvernement devrait tenter d'obtenir de nouvelles concessions de
Bruxelles avant de soumettre à nouveau le traité au Parlement.
"Il y a un sommet européen cette semaine. Il n'est pas trop tard pour apporter de véritables
changements (...). Il serait absurde de tenir le vote avant même que cela n'ait été tenté",
a-t-il écrit dans sa tribune hebdomadaire dans le quotidien The Daily Telegraph.
En cas d'adoption de l'accord par les députés, Theresa May devrait demander à l'UE un
court report, d'ordre technique, de la date du divorce, jusqu'au 30 juin.
En cas de rejet, la dirigeante conservatrice proposera un report plus long, qui exigerait du
Royaume-Uni qu'il prenne part aux élections européennes des 23 au 26 mai. Et l'UE a
prévenu que toute prolongation devra être dûment justifiée et acceptée à l'unanimité par les
27.
"Nous ne sommes par contre une extension", a déclaré à Bruxelles le ministre belge des
Affaires étrangères Didier Reynders. "Mais pour faire quoi?", a-t-il interrogé.

      AFGHANISTAN-CONFLIT-MEDIA-PRESSE
  L'Afghanistan célèbre ses journalistes, de plus en plus menacés
  18/03/2019 14:54:54 GMT+01:00
  #471277 DGTE 1078 QEK39 (4) AFP (298)

KABOUL, 18 mars 2019 (AFP) - ​L'Afghanistan a célébré lundi sa première Journée
nationale des Journalistes, alors que la violence à leur encontre est en hausse et a
déjà coûté la vie à quatre d'entre eux cette année.
Le dernier meurtre remonte à vendredi, lorsque des hommes armés ont abattu
Sultan Mahmood Khairkhaw, un journaliste de radio et de télévision basé dans la
province de Khost (sud-est).
"La liberté d'expression est l'accomplissement majeur pour nous", a déclaré Sarwar
Danish, deuxième vice-président d'Afghanistan, à des journalistes réunis à Kaboul.

                                                                                         p.13
Panier de dépêches
                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
"Sous le régime taliban (...) toute voix était considérée comme opposée à leur
mouvement. Cela n'est plus acceptable pour nous que les gens subissent la censure
et des pressions", a-t-il ajouté.
Deux jours avant le meurtre de M. Khairkhaw, un autre journaliste avait été
grièvement blessé par une bombe magnétique placée sous sa voiture dans la
province du Helmand (sud).
L'essor de médias libres est considéré l'un des plus grands succès de l'Afghanistan
post-taliban.
Le pays compte plus d'une centaine de chaînes de télévision, 284 stations de radio
et quelque 400 journaux et magazines, selon un récent rapport gouvernemental. La
plupart de ces organisations sont privées.
Mais l'Afghanistan est aussi l'un des pays les plus dangereux au monde pour les
journalistes.
Deux d'entre eux ont été tués le mois dernier lorsque des hommes armés ont
attaqué leur station de radio à Taloqan, dans la province de Takhar (nord-est).
En janvier, un citoyen-journaliste, Jawid Noori, a été enlevé et tué par les talibans
dans la province de Farah (ouest).
Selon l'organisation Reporters Sans Frontières (RSF), l'année 2018 a été la plus
meurtrière pour les journalistes d'Afghanistan et 60 reporters et employés de médias
ont été tués depuis l'invasion américaine de 2001. Dix-huit d'entre eux ont été tués
au cours de la seule année 2018, selon M. Danish.
emh/st/ds/ahe/mct

                                    Politique
ENQUÊTE-MANIFESTATION-SOCIAL-GOUVERNEMENT-FISCALITÉ,LEAD
Acte 18 des "gilets jaunes" à Paris: 92 personnes toujours en garde à vue dimanche
18/03/2019 00:45:33 GMT+01:00

#468512 DGTE 1955 QDZ54 (4) AFP (330)

PARIS, 17 mars 2019 (AFP) - ​Au lendemain de l'acte 18 de la mobilisation des "gilets
jaunes" à Paris, marquée par une nouvelle flambée de violences, 92 personnes se
trouvaient toujours en garde à vue et 97 autres doivent être présentées à la justice en vue
de suites judiciaires, a annoncé dimanche soir le parquet de Paris.
Pillages, incendies, jets de pavés sur les forces de l'ordre... le 18e acte du mouvement des
"gilets jaunes" a connu un fort regain de violences samedi, en particulier sur l'avenue des
Champs-Elysées, mise à sac par les casseurs.

                                                                                         p.14
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                        AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
Selon le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, quelque 1.500 militants "ultra-violents"
s'étaient infiltrés parmi les 10.000 manifestants recensés à Paris.
Selon de nouveaux chiffres communiqués dimanche soir par le parquet de Paris 250
personnes, dont 21 mineurs, ont été placées en garde à vue en marge de cette journée de
mobilisation.
Parmi les 229 majeurs concernés, 87 se trouvaient toujours en garde à vue dans la soirée
tandis que 93 autres devaient être présentés dimanche au parquet en vue de suites
judiciaires. Selon ce bilan, 36 majeurs sont ressortis libres sans être poursuivis et deux
autres ont été convoqués pour se voir notifier des mesures alternatives aux poursuites
judiciaires. Les investigations se poursuivaient par ailleurs pour onze personnes, qui ont vu
leur garde à vue levée.
Concernant les 21 mineurs, quatre doivent être présentés au parquet et cinq étaient toujours
en garde à vue dimanche soir. Dix mineurs ont par ailleurs été remis en liberté sans faire
l'objet de poursuite et deux doivent être convoqués devant la justice.
Samedi soir, la préfecture de police de Paris avait annoncé avoir procédé à 237
interpellations.
Pour cet acte 18 marqué par un rebond de participation, au total 32.300 personnes se sont
mobilisées dans toute la France samedi, selon le ministère de l'Intérieur, tandis que les
"gilets jaunes" ont revendiqué le chiffre de 230.766 manifestants dans un décompte posté
sur Facebook.

MANIFESTATION-DISTRIBUTION-​GOUVERNEMENT​-SOCIAL-FISCALITÉ
"Gilets jaunes": Le Maire veut qu'aucun commerçant ne mette la clé sous la porte
18/03/2019 13:08:45 GMT+01:00
#470844 DGTE 833 QEH94 (4) AFP (390)

LE VAUDREUIL (France), 18 mars 2019 (AFP) - ​Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire
a déclaré lundi qu'il voulait qu'aucun commerçant ne soit acculé à la faillite à cause des
dégradations et des violences qui émaillent le mouvement des "gilets jaunes", avant une
réunion à Bercy dans l'après-midi.
"Je veux qu'il n'y ait aucun commerçant, aucun artisan obligé de mettre la clé sous la porte à
cause de ces mouvements à répétition", a dit le ministre en marge d'un déplacement dans
l'Eure, et avant de recevoir à Bercy les représentants des commerçants et artisans pour faire
le point sur le dispositif d'aide mis en place par le gouvernement.
"Je veux m'assurer dès cet après midi que ce dispositif marche. Les commerçants et les
artisans ne doivent pas être les victimes de ces violences à répétition, et leurs commerces
ne doivent pas fermer dans quelques jours ou quelques semaines parce qu'ils auraient
perdu 30, 40 ou 50% de leur chiffre d'affaire", a ajouté Bruno Le Maire.
"S'il faut prendre à notre charge des impôts pour un commerçant ou un artisan qui
aujourd'hui ne pourrait plus faire sa fin de mois et boucler sa trésorerie, nous le ferons. C'est
un dispositif qui est simple, il est accessible sur internet", a-t-il rappelé.
M. Le Maire a condamné "sans réserve les actes de violences et de pillages que nous avons
vus samedi. Ils sont intolérables, inqualifiables et doivent cesser sans délai".

                                                                                            p.15
Panier de dépêches
                       AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
"Trop, c'est trop. Ce qui s'est passé sur les Champs-Élysées samedi à Paris n'est que la
répétition de ce que les commerçants ont déjà vécu. Il est inadmissible que cela ait pu se
reproduire... en pire", a réagi pour sa part lundi la Confédération et des petites et moyennes
entreprises (CPME), appelant le gouvernement à "prendre les mesures qui relèvent de sa
responsabilité. Maintenant."
"Casseurs gilets jaunes, ça suffit. En détruisant nos commerces, vous tuez notre économie,
emplois et pouvoir d'achat", a tweeté de son côté le président des Chambres de commerce
et d'industrie au niveau national (CCI France), Pierre Goguet.
Le président du réseau national des chambres de métiers et de l'artisanat Bernard Stalter
avait jugé dimanche que "ce samedi était le samedi de trop" et estimé que "la première des
libertés dans un Etat de droit, c'est la sécurité".
Bruno Le Maire s'est dit particulièrement frappé par un vendeur de journaux dont le kiosque
a été détruit.

PARTIS-GOUVERNEMENT-MODEM-PRÉSIDENT-SOCIAL-DÉMOCRATIE-POLITIQUE
François Bayrou appelle à "une reconstruction de la gouvernance"
18/03/2019 12:54:35 GMT+01:00
#470730 DGTE 785 QEH46 (4) AFP (507)

PARIS, 18 mars 2019 (AFP) - ​Le président du MoDem, François Bayrou, a appelé lundi à
"une reconstruction de la gouvernance" dans le cadre d'un "nouveau contrat pour la France",
regrettant que "le grand souffle du changement ne (se soit) plus fait sentir" après l'élection
d'Emmanuel Macron, dans un entretien donné au Monde.
"Le nouveau contrat pour la France a besoin à la fois d'une inspiration nouvelle ou
réaffirmée, et d'une reconstruction de la gouvernance", estime le leader centriste, qui
exhorte à "la redéfinition du projet national de la France et des Français".
"Nous sommes un grand peuple politique, qui a profondément besoin d'être réuni autour
d'un projet, d'une vision de l'avenir, avec des choix concrets, mais aussi une part d'idéal
national", relève M. Bayrou, selon qui "il faut ouvrir les cercles de pouvoir".
A propos de ce renouvellement, ce proche du président de la République considère que "la
créativité, la novation, la simplicité, le partage d'un nouveau souffle avec les Français, tout
cela n'a plus été perceptible" après l'élection d'Emmanuel Macron. "Cette culture -
centralisée, technicienne, gestionnaire -, qui est celle de l'Etat depuis des décennies et
explique beaucoup de nos échecs, a naturellement repris son cours traditionnel": "le grand
souffle du changement ne s'est plus fait sentir", déplore-t-il.
S'il estime que la crise incarnée par les "gilets jaunes" "se préparait depuis des décennies",
le candidat malheureux aux élections présidentielles de 2002, 2007 et 2012 fait valoir qu'"il
aurait fallu rompre dès l'élection avec trente années de pratique traditionnelle du pouvoir".
"Car l'élection portait cette promesse de changement radical. Mais, après l'élection, il faut
gouverner. Il faut s'installer au pouvoir et pour cela il faut bien sûr des équipes qui ont
l'expérience de l'Etat. On retrouve donc naturellement les pratiques classiques: on prend des
textes qu'on écrit comme on les a toujours écrits, les conseillers conseillent comme ils ont

                                                                                          p.16
Panier de dépêches
                         AFP - Concours de Unes 2019 - CLEMI Créteil
toujours conseillé. Tout cela est humain et normal, mais s'accommode peu de l'exigence des
grands changements !", développe-t-il.
A propos du gouvernement, à l'endroit duquel d'aucuns ont considéré que M. Bayrou pouvait
être critique ces dernières semaines, il le qualifie de "compétent, irréprochable du point de
vue de la technique, du respect des règles, des +réformes+", mais regrette que "l'inspiration
du projet de société (ne soit) presque plus apparue".
François Bayrou salue dans le grand débat l'occasion de "pouvoir trouver cette chance en
dehors de la pression, des passions et des illusions propres aux séquences électorales", et
se montre ouvert à plusieurs innovations, notamment un référendum sur des questions
sociétales, par exemple l'ouverture de la procréation médicalement assistée à toutes les
femmes.
Le président du MoDem, partisan d'une dose "conséquente" de proportionnelle, considère
enfin que le seuil de 15% jusqu'alors évoqué est désormais "parfaitement déplacé". Il
reconnaît par ailleurs que le vote blanc "doit être reconnu".

MANIFESTATION-SOCIAL-POLICE-GOUVERNEMENT-PARTIS-PARLEMENT-LREM Le
Gendre (LREM): "Il faut arrêter ces manifestations sincères de gilets jaunes"
18/03/2019 12:26:08 GMT+01:00
#470548 DGTE 714 QEG75 (4) AFP (236)

PARIS, 18 mars 2019 (AFP) - ​"Il faut arrêter ces manifestations sincères de gilets jaunes
car c'est là que viennent nicher les black blocs", a estimé lundi le chef de file des députés
LREM, après l'explosion de violences samedi à Paris lors du 18e acte de ces
rassemblements.
"Il n'est pas possible d'interdire d'une façon générale les manifestations, le droit à manifester
est un droit constitutionnel", a-t-il noté sur Radio Classique, alors que des voix s'élèvent pour
réclamer de telles interdictions.
Quant aux "casseurs ou auteurs de guérilla urbaine", "de toute façon que vous interdisiez ou
pas (de manifester), s'ils veulent venir manifester et piller, casser, ils le feront", a-t-il ajouté.
Faut-il donc sanctuariser les Champs-Elysées ? "C'est une option possible" qui "pourrait
faire partie des décisions" qui seront annoncées par le Premier ministre, mais les
manifestants pourraient alors "se déplacer ailleurs", a-t-il noté.
Donc "nous avons d'abord un vrai sujet: il faut arrêter ces manifestations sincères des gilets
jaunes car c'est là que viennent nicher les black blocs, les bandes de plus en plus
organisées, de plus en plus violentes, qui se servent des manifestants comme d'un bouclier
humain", a estimé M. Le Gendre.
Sous le feu des critiques de l'opposition, l'exécutif se voit contraint d'annoncer des nouvelles
mesures sécuritaires d'ampleur lundi pour pallier les "dysfonctionnements" apparus lors du
saccage samedi des Champs-Elysées qui a relancé la crise des "gilets jaunes" dont
Emmanuel Macron voulait sortir par le grand débat.

                                                                                                p.17
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