Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg

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Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg
Saison 17/18
Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg
Contre                                                                       Gegen die
        Théâtre National du Luxembourg             Les Ateliers du TNL
                    194, route de Longwy           166, avenue du X Septembre
                     L-1940 Luxembourg             Luxembourg-Belair

                                                                                                         l’indifférence                                                               Gleichgültigkeit
              Tél: (00352) 26 44 12 70 - 1
                 Fax: (00352) 26 44 13 70          Réservations: (00352) 47 08 95 1
                      E-mail: info@tnl.lu          (Billetterie Nationale)
                              www.tnl.lu           www. luxembourgticket.lu

                                                                                                         Le bien et le mal. Des notions révolues. Mises à la poubelle de l’histoire   Das Gute und das Böse. Vergangene Begrifflichkeiten. Versunken im
                                                                                                         comme tout ce qui touche aux concepts encombrants de la religion             Müll der Geschichte wie all die sperrigen Konzepte aus Religion und
                                                                                                         ou de la philosophie.                                                        Philosophie.

                                                                                                         La vérité et le mensonge. Des normes obsolètes. Avec le mensonge,            Wahrheit und Lüge. Überkommene Normen. Mit der Lüge hat die
                                                                                                         l’indifférence a quitté les arrières chambres des cabinets ministériels      Gleichgültigkeit die dunklen Hinterzimmer der Ministerkabinette ver-
                                                                                                         pour faire son entrée en politique par la grande porte.                      lassen, um durch das große Tor Einzug in die Politik zu halten.

                                                                                                         La recherche du sens. Quel gâchis. La société branchée comptabilise          Die Frage nach dem Sinn. Was für eine Verschwendung. Die mediale
                                                                                                         les relations humaines jusqu’au plus intime, pour donner libre cours         Gesellschaft berechnet die menschlichen Beziehungen bis zum
                                                                                                         à une forme omniprésente qui écrase un fond vidé de toute significa-         Intimsten und überlässt einer beherrschenden, aber entleerten Form
                                                                                                         tion.                                                                        freien Raum. Der Inhalt bleibt auf der Strecke.

                                                                                      © Birgit Hupfeld
                                                                                                         Le matin blême de la tolérance que Pasolini a annoncé il y a                 Der graue Morgen der Toleranz, den Pasolini vor fast einem halben
                                                                                                         presqu’un demi-siècle est arrivé.                                            Jahrhundert angekündigt hat, ist angebrochen.

                                                                                                         Résistant à l’avalanche de la pensée néolibérale unique qui provoque         Das einheitliche, neoliberale Denken reißt auf seiner Bahn alles mit
                                                                                                         par ricochet les nationalismes, le théâtre parle de sens, recherche la       sich, provoziert dabei im Gegenlauf die heutigen Nationalismen. Bei-
                                                                                                         vérité, dit le bien et interpelle le mal. Le théâtre prend position, radi-   dem stellt sich das Theater entgegen. Es sucht nach dem Sinn, der
                                                                                                         calement. Il vit de cette tension, de cette quête. Contre l’indifférence.    Wahrheit und dem Guten. Das Theater sagt ja und es sagt nein. Es
                                                                                                                                                                                      lebt von der Spannung, von der Suche. Gegen die Gleichgültigkeit.
                                                                                                         Les grandes questions
                                                                                                                                                                                      Die großen Fragen
                                                                                                         Le Théâtre National du Luxembourg a choisi de grands auteurs pour
                                                                                                         poser les grandes questions, des questions n’étant apparemment               Das Théâtre National du Luxembourg hat große Autoren gewählt, um
                                                                                                         plus à la mode, mais combien essentielles. Dostoïevski et Strindberg         die großen Fragen zu stellen. Fragen, scheinbar aus der Mode
                                                                                                         sont ces éternels chercheurs de vérité, dénichant le bien dans les bas       gekommen, aber von entscheidender Bedeutung. Dostojewski und
                                                                                                         fonds d’une société dépravée. Brecht pose la question du droit,              Strindberg sind diese ewigen Wahrheitssucher, die das Gute noch im
                                                                                                         Rewenig et les projets Strangers et Moçambique celle de l’Autre.             Schlamm einer heruntergekommenen Gesellschaft entdecken.
                                                                                                         L’homme dans sa solitude existentielle est au centre de Lenz de              Brecht problematisiert den Begriff des Rechts, Rewenig und die Pro-
                                                                                                         Büchner et de The Raven d’Edgar Allan Poe.                                   jekte Strangers und Moçambique fragen nach dem Anderen. Der
Rausch Roger Seimetz, Robert Stadlober, Maik Solbach, Jacqueline Macauley
Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg
The Standard Bearer, End of the Rainbow et la soirée Beethoven parlent      Mensch in seiner existentiellen Einsamkeit steht im Zentrum von
   de la réalité fragile de l’artiste, alors que Le Navire Night, La dispute   Büchners Lenz und Poes The Raven.
   et L’écume des jours racontent l’amour, ses espoirs, ses périls et ses
   déboires. L’auteur en résidence de la saison est le luxembourgeois          The Standard Bearer, End of the Rainbow und der Beethoven-Abend
   Daniel Dumont dont l’œuvre met en scène les tribulations entre              thematisieren das fragile Dasein des Künstlers, während Le Navire
   monde politique et vie privée.                                              Night, La dispute und L’écume des jours von der Liebe erzählen - von
                                                                               Hoffnungen, Gefahren und Enttäuschungen. Die Autorenresidenz am
   Des sujets percutants, des artistes exceptionnels, tout est préparé         TNL fällt in dieser Spielzeit auf den Luxemburger Daniel Dumont,
   pour une saison hors du commun, pimentée de musique, de danse               dessen Werk von den Verwicklungen zwischen Politik und Privatleben
   et de théâtre pour enfants.                                                 berichtet.

   Après le Jugendclub et la Kannerbühn, le TNL crée désormais son             Schlagkräftige Themen, außergewöhnliche Künstler, alles ist an-

                                                                                                                                                                         © Jean Flammang
   Theaterclub qui appelle tous les adultes amateurs de théâtre à              gerichtet für eine einmalige Saison, gewürzt mit Musik, Tanz und
   réaliser leur rêve et à fouler ces planches qui d’après Shakespeare         Theater für Kinder.
   signifient le monde.
                                                                               Nach dem Jugendclub und der Kannerbühn hebt das TNL künftig
   20 ans                                                                      einen Theaterclub aus der Taufe. Alle erwachsenen Freunde und
                                                                               Liebhaber des Theaters sind aufgefordert, ihre Träume zu verwirk-
   Et comme par hasard, le Théâtre National du Luxembourg fête en              lichen und die Bretter zu betreten, die Shakespeare zufolge die Welt
   octobre 2017 ses 20 ans d’existence. Créé en octobre 1997 avec Le           bedeuten.
   Songe de Strindberg, il est toujours un des théâtres les plus jeunes
   d’Europe. Entretemps, il s’est établi dans la réalité culturelle et         20 Jahre
   théâtrale non seulement de notre pays, mais bien au-delà avec une
   éminente présence hors de nos frontières, de Berlin jusqu’à Los             Und dazu feiert das Théâtre National du Luxembourg im Oktober 2017
   Angeles. Un grand merci à la formidable équipe du TNL, à tous ces           sein 20jähriges Jubiläum. Gegründet im Oktober 1997 mit Strindbergs
   magnifiques artistes et techniciens qui ont travaillé sur plus de 275       Traumspiel, ist das TNL zwar immer noch eines der jüngsten euro-
   spectacles pendant ces 20 années, et un autre grand merci surtout à         päischen Theater, es hat sich aber in der kulturellen und theatrali-
   vous, notre cher et engagé public! Restez-nous fidèles!                     schen Realität etabliert - dies nicht nur in unserem Land, sondern
                                                                               weit darüber hinaus. Davon zeugt eine herausragende Präsenz jen-
   Frank Hoffmann                                                              seits unserer Grenzen, von Berlin bis Los Angeles. Ein herzlicher
   Directeur                                                                   Dank geht an das großartige Team des TNL und an all die wunder-
                                                                               baren Schauspieler und Techniker, die an mehr als 275 Projekten
                                                                               während dieser Jahre mitgearbeitet haben. Ein besonderer Dank geht
                                                                               aber am Ende an Sie, unser liebes, engagiertes Publikum! Bleiben
                                                                               Sie uns erhalten!

                                                                               Frank Hoffmann
                                                                               Intendant
© Bohumil Kosthoryz

                                                                                                                                                      Traumspiel, 1997
Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg
Auteur en résidence                                                       Daniel Dumont

Daniel Dumont wurde 1969 in Luxemburg geboren. Seit 1990 lebt
er in Berlin, wo er Philosophie und Germanistik studierte. Er arbeitete
mehrere Jahre als Musiker.

Seit 2006 arbeitet er als Dramaturg bei der preisgekrönten unab-
hängigen Theatergruppe aufBruch Kunst Gefängnis Stadt, die Insze-
nierungen mit Inhaftierten in Gefängnissen und mit Ex-Inhaftierten
und Schauspielern an öffentlichen Orten in Berlin realisiert.

Daniel Dumont ist Autor von Kurzgeschichten und Theaterstücken,
darunter auch Komödien und ein Märchendrama für Kinder. Als
Regisseur brachte er mehrere seiner Stücke an den freien Theatern
Ballhaus Ost und Theaterkapelle Berlin auf die Bühne. 2014 wurde
seine Komödie Die Verzückten anlässlich des Stückemarktes des
Théâtre National du Luxembourg als szenische Lesung präsentiert.

In der Spielzeit 2017/2018 ist Daniel Dumont „Auteur en résidence“
am Théâtre National du Luxembourg. Sein neues Stück Splitter-
gesichte wird am TNL uraufgeführt, Daniel Dumont selbst führt Regie.

L’auteur en résidence de la saison 17/18 au TNL est le Luxembour-
geois Daniel Dumont qui vit et travaille depuis 1990 à Berlin. Il a
écrit plusieurs nouvelles et pièces de théâtre qui ont été représen-
tées dans des théâtres renommés de la scène off berlinoise. Il mettra
lui-même en scène sa pièce Splittergesichte qu’il a écrite pour le TNL.

Poetikvorlesung von Daniel Dumont am CNL in Mersch
Daniel Dumont wird, im Rahmen seiner Autorenresidenz im TNL, im

                                                                                      © Paul Dumont
Vorfeld der Uraufführung seines Textes Splittergesichte am Centre
national de Littérature in Mersch eine Poetikvorlesung halten, die
eine persönliche Reflektion über das Theater von heute und die zeit-
genössiche Dramatik beinhaltet. Eine anschließende öffentliche
Diskussion blickt auf die bevorstehende Uraufführung und beleuchtet
die mannigfaltigen Beziehungen zwischen Theorie und Praxis. Datum
wird später mitgeteilt.
Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg
277                                                                 LE NAVIRE NIGHT
                                                                                                   FR                                                                                Marguerite Duras / Fanny Ardant / Sonia Wieder-Atherton

                                                                                                                                                                                                         Dialogue pour voix seule et violoncelle

                                                                                                                                                                            Conception et interprétation: Fanny Ardant et
                                                                                                                                                                            Sonia Wieder-Atherton (voix et violoncelle)
                                                                                                                                                                            Création lumière: Philippe Léger
                                                                                                                                                                            Ingénieur du son: Franck Rossi

                                        Que je vous                                                Chaque nuit à Paris, des centaines d’hommes et de femmes                 Interprète d’un très large répertoire reflétant son imaginaire, concep-

                                       aime à me voir.                                             utilisent l’anonymat de lignes téléphoniques non attribuées qui
                                                                                                   datent de l’occupation allemande, pour se parler, s’aimer. Ces gens,
                                                                                                                                                                            trice de projets, musicienne recherchée par de nombreux composi-
                                                                                                                                                                            teurs contemporains, Sonia Wieder-Atherton occupe une place à part

                                                                        © Carole Bellaïche - H&K
                                         Je suis belle
                                                                                                   ces naufragés de l’amour, du désir, se meurent d’aimer, de sortir        dans le monde musical d’aujourd’hui. Reconnaissant en Sonia
© JB Mondino

                                                                                                   du gouffre de la solitude… Dans ce huis clos intimiste, Fanny Ardant     Wieder-Atherton l’une des plus puissantes personnalités musicales
                                                                                                   séduit, subjugue, émeut. Avec Sonia Wieder-Atherton elle a conçu         actuelles, l’Académie des Beaux-Arts en France lui a décerné le Grand

                                       tellement, à                                                un Dialogue pour voix seule et violoncelle d’après Le Navire Night,
                                                                                                   un film que Marguerite Duras avait réalisé en 1978.
                                                                                                                                                                            Prix Del Duca de l’Académie des Beaux-Arts en 1999.

                                            m’en être
                                                                                                                                                                            Le public a déjà pu découvrir au TNL avec La Douleur la saisissante
                                                                                                   Fanny Ardant commence sa carrière aux côtés de François Truffaut,        Dominique Blanc faisant résonner, jusque dans ses silences, l’inten-
                                                                                                   qui lui propose un premier rôle dans La femme d’à côté. Cantonnée        sité de l’écriture durassienne. Avec Le Navire Night Fanny Ardant,

                                        étrangère.                                                 ensuite à un cinéma d’auteur, le film Pédale douce la dévoile au
                                                                                                   public et elle obtient en 1995 le César de la meilleure actrice. Ayant
                                                                                                   tourné avec les plus grands: Claude Lelouch, Alain Resnais, François
                                                                                                                                                                            accompagnée de Sonia Wieder-Atherton, nous fera partager un moment
                                                                                                                                                                            tout aussi envoûtant.

                                                                                                   Ozon …, Fanny Ardant s'adonne aussi au théâtre et crée la surprise
                                                                                                   en passant à la réalisation. Son premier long métrage Cendres et sang
                                                                                                   est présenté au 62e Festival de Cannes en séance spéciale Hommage
                                                                                                   à Fanny Ardant.

                                                                                                                                                                            Première le 3 octobre 2017 à 20h00
               Sonia Wieder-Atherton                     Fanny Ardant                                                                                                       Théâtre National du Luxembourg
Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg
UNTERGRUND                                                                                                                            278
Fjodor M. Dostojewski / Frank Hoffmann                                                                                                       DE
Kreation nach Fjodor M. Dostojewski

                                                                           Regie: Frank Hoffmann
                                                                           Textfassung/Dramaturgie: Ruth Heynen

                                                                           Mit: Marco Lorenzini, Roger Seimetz u.a.

Ein Mann - zermalmt, zerschlagen, erniedrigt und beleidigt, voll           Teufeln. Er zeigt eine Welt, in der Reinheit nur aus Schmutz, und
ohnmächtiger Wut – erwacht mit dröhnendem Kopf und sieht in die            Heiligkeit nur aus furchtbaren Wunden hervorgehen zu können
Augen einer zarten Frau. Wer ist sie? Draußen schneit es. Drinnen,         scheint, wo die Liebe von Gewalt erwürgt wird und die Lust sich von
das ist ein enges, dunkles Zimmer, ein Kerzenstummel, Kälte. Wer           allen Banden zu entfesseln strebt.
ist er selbst? Langsam fällt ihm alles wieder ein. Ein Dialog beginnt,
ein Tauziehen um Macht, ein Heischen um Liebe, ein Versuch der             Marco Lorenzini spielt diesen Menschen aus dem Untergrund, eine
Anerkennung, eine Bitte um Würde, beantwortet durch seine                  der seltenen und ungewöhnlichen, fast unwahrscheinlichen
quälend anwachsende Verachtung.                                            Menschengestalten Dostojewskis, die keine Normen und Dogmen
                                                                           anerkennen, die alle Grenzen überschreiten und ihre Seele aus- und
Das Zimmer befindet sich am Rande Sankt Petersburgs, Kälte                 umwenden, in einem merkwürdigen, masochistischen, patholo-
herrscht drinnen und draußen. Bei nassem Schnee ist der Titel des          gischen Drang zur Selbstentlarvung, Selbstverurteilung, Beichte und
zweiten Teils von Fjodor Dostojewskis Novelle Aufzeichnungen aus           Bekenntnis.
dem Untergrund, mit dem unser Abend unter dem Titel Untergrund
beginnt. Draußen schneit es und drinnen öffnen sich weitere Zimmer:        Die Textfassung von Ruth Heynen und die Inszenierung von Frank

                                                                                                                                                        Es war so sonderbar unnatürlich,
noch enger, noch trostloser, noch kälter. Prostituierte, Schulkamera-      Hoffmann zeigen einen erstaunlich heutigen Dostojewski. Dieser
den, Bedienstete, Offiziere, Passanten werden den kranken Mann             scheint über uns und unsere Welt zu sprechen. Dabei ist sein Ton wild,
immer weiter nach unten stoßen, - bevor er es selbst macht.                aufschäumend, protestierend, skurril, schwarz, ja, aber oft sehr

Die Welt, die Dostojewski schafft, ist eine Welt von Idioten, Heiligen
                                                                           komisch.
                                                                                                                                                    dass es diesen zwei Augen gerade
und Mördern, von hysterischen Frauen und verrückten Narren, von
Gottsuchern und Lüstlingen, von fallsüchtigen Engeln und mystischen
                                                                           Premiere am 12. Oktober 2017 um 20.00 Uhr
                                                                           15. Oktober, 17.00 Uhr
                                                                           17. Oktober, 20.00 Uhr
                                                                                                                                                      jetzt erst einfiel, mich zu betrachten.
                                                                           21., 25., 26. Oktober, 20.00 Uhr
                         Eine Produktion: Théâtre National du Luxembourg   Théâtre National du Luxembourg                                                                                  Marco Lorenzini
Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg
279                                     COMMENT BLANCHIR
                                                                                                                                               LES BÊTES NOIRES
                                                                                                                                           SANS LES FAIRE ROUGIR
                                                                                                                                     OU: LE PARCOURS PÉRILLEUX ET HILARANT D'UN AFRICAIN AU LUXEMBOURG
                                                                                                     FR                                                                                                                                Guy Rewenig

                                                                                                     Création

                                                                                                                                                                              Coordination et supervision: Guy Rewenig

                                                                                                                                                                              Avec: Christiane Rausch (récitation);
                                                                                                                                                                              Jitz Jeitz (musique et effets spéciaux)

                                                                                                     Tu te souviens? Un beau dimanche matin, nous nous sommes                 ses multiples efforts d'intégration et ses aventures cocasses et loufo-
                                                                                                     croisés dans la belle vallée de l'Eisch, toi sur ton exquis vélo de      ques dans le microcosme luxembourgeois. Le regard délicieusement
                                                                                                     course, moi sur ma titubante bécane, et du coup, j'ai failli tomber      oblique de Mwayé, ses rencontres insolites avec Monsieur le Ministre
                                                                                                     dans les pommes, tant ma surprise était énorme. Un véritable             des Affaires Étrangères, éminent cycliste à ses heures de loisir, ses
                                                                                                     Ministre des Affaires Étrangères qui s'arrête pour me saluer!            déboires avec la police grand-ducale aux trousses des "suspects"
                                                                                                                                                                              africains, ses efforts homériques pour apprendre la très difficile
                                                                                                     En 2009, le TNL a produit le spectacle satirique Le chef d'orchestre à   langue luxembourgeoise, et surtout ses aventures dans le cadre du
                                                                                                     la baguette de bambou (avec Serge Tonon et René Nuss, mise en            nation branding, propagande gouvernementale particulièrement
                                                                                                     scène: Jacqueline Posing-Van Dyck). Dans une longue lettre, l'Africain   farfelue, épicent cette savoureuse pièce de cabaret littéraire truffée

                                             Tunataka kubakia
                                                                                                     Mwayé s'adresse à "Monsieur le Président du Luxembourg" et décrit son    d'ironie.
                                                                                                     impressionnant périple pour devenir un authentique Luxembourgeois.
                                                                                                                                                                              Après son spectacle Zuppermänner (au TNL en 2016), le trio

                                                 nini sisi ni.                                       Et voici la suite: En 2017, Mwayé rédige une seconde lettre Comment
                                                                                                     blanchir les bêtes noires sans les faire rougir, adressée cette fois-
                                                                                                     ci à "Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères", pour revenir sur
                                                                                                                                                                              Rewenig/Rausch/Jeitz reprend avec Comment blanchir les bêtes
                                                                                                                                                                              noires sans les faire rougir son exploration satirique des étonnantes
                                                                                                                                                                              particularités luxembourgeoises.

                                             Mir wëlle bleiwen,
                                                wat mir sinn.                                                                                                                 Première le 20 octobre 2017 à 20h00
                                               (en swahili, la langue de Mwayé)
                                                                                  © Marlene Soares
                                                                                                                                                                              22 octobre, 17h00
                                                                                                                                                                              24 octobre, 20h00
                                                                                                                                                                              1 décembre, 20h00
Jitz Jeitz, Christiane Rausch, Guy Rewenig                                                                                   Une production: Théâtre National du Luxembourg   Théâtre National du Luxembourg
Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg
LENZ                                                                                                                              280
Georg Büchner / Frank Feitler                                                                                                           DE

Kreation

                                                                        Regie: Frank Feitler
                                                                        Musik: Steve Kaspar
                                                                        Regieassistenz: Tom Dockal
                                                                        Mitarbeit: Sabine Vitua

                                                                        Mit: Luc Feit

                                                                                                                                               © Mirjam Knickriem
Den 20. ging Lenz durch's Gebirg. Die Gipfel und hohen Bergflächen      Frieden finden, genesen, sein vermeintliches Scheitern vergessen
im Schnee, die Täler hinunter graues Gestein, grüne Flächen,            und neue Kraft gewinnen. Aber die Vergangenheit holt ihn ein, die
Felsen und Tannen. Es war naßkalt, das Wasser rieselte die Felsen       Begegnung mit alten Bekannten, die mahnenden Briefe seines strengen
hinunter und sprang über den Weg. Die Äste der Tannen hingen            Vaters, alte Schuldgefühle, der Tod eines Kindes vergrößern seine
schwer herab in die feuchte Luft. Am Himmel zogen graue Wolken,         Angstzustände, seine Orientierungslosigkeit und seine innere Leere.
aber Alles so dicht, und dann dampfte der Nebel herauf und strich
schwer und feucht durch das Gesträuch, so träg, so plump. Er ging
gleichgültig weiter, es lag ihm nicht's am Weg, bald auf- bald ab-
                                                                        Georg Büchner schildert in seiner Novelle Lenz beklemmend intensiv
                                                                        den Weg in den Wahnsinn dieses Dichters, der 1792 völlig verarmt                               Der liebe Gott
                                                                                                                                                                    hat die Welt
wärts. Müdigkeit spürte er keine, nur war es ihm manchmal unan-         auf einer Straße in Moskau tot aufgefunden wurde und der als be-
genehm, daß er nicht auf dem Kopf gehn konnte. So beginnt einer         deutendster Vertreter des Sturm und Drang gilt. Büchner selber starb
der aufregendsten Texte der deutschen Literatur.                        in Zürich, “24 Jahre alt, aus Mangel an Hoffnung”, wie Heiner Müller

Der 27jährige Jakob Michael Reinhold Lenz wandert durch die Voge-
                                                                        schreibt.
                                                                                                                                                                      wohl gemacht,
sen auf dem Weg zu Pfarrer Oberlin, der bereit ist, den verwirrten
Dichter bei sich aufzunehmen. Hier will Lenz zur Ruhe kommen,
                                                                        Frank Feitler bearbeitet und inszeniert den Text für die Bühne. Der
                                                                        Luxemburger Schauspieler Luc Feit spielt Lenz.                                              wie sie sein soll,
                                                                                                                                                                    und wir können
                                                                                                                                                                       wohl nicht was
                                                                                                                                                                    Besseres klecksen ...
                                                                        Premiere am 10. November 2017 um 20.00 Uhr
                                                                        12. November, 17.00 Uhr
                   Eine Coproduktion: Théâtre National du Luxembourg,   16., 17. November, 20.00 Uhr
                               Les Théâtres de la Ville de Luxembourg   Théâtre National du Luxembourg                                                                                      Luc Feit
Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg
281                                                                ZINNOBER IN DER
                                                                                   DE                                                                   GRAUEN STADT
                                                                                   nach dem Kinderbuch von Margret Rettich                                                                     Margret Rettich / Mario Hohmann

                                                                                   für Kinder ab 4 Jahren
                                                                                                                                                             Regie: Mario Hohmann
                                                                                                                                                             Bühne + Puppen: www.puppenbau-berlin.de
                                                                                                                                                             Kostüme: Melanie Sowa, Mario Hohmann
                                                                                                                                                             Musik: Vredeber Albrecht (Digitale Medien), Stefano Trambusti,

                                        In dieser Stadt                                                                                                      Friedrich Kirschner
                                                                                                                                                             Dramaturgie: Karola Marsch
                                                                                                                                                             Regieassistenz: Max Fritz

                                          macht es Spaß,                                                                                                     Mit: Philipp Michael Börner, Melanie Sowa

                                       Maler zu sein.

                                                           © Christian Brachwitz
                                                                                   Die Berliner Produktion Zinnober in der grauen Stadt ist ein              Die preisgekrönte Autorin und Illustratorin Margret Rettich (1926 –
                                                                                   Plädoyer für die ansteckende Kraft einer bunten Welt und die              2013) schrieb bereits 1973 ihr Kinderbuch Zinnober in der grauen
                                                                                   Gestaltung der Stadt durch ihre Bewohner.                                 Stadt. Es erzählt von der Ansteckung und Vervielfältigung einer Idee,
                                                                                                                                                             wenn diese ihren Platz in den Menschen gefunden hat und aus ihr
                                                                                   Der Maler Zinnober streicht die Häuser in der Großstadt schwarz und       eine Lebensfreude entsteht, in der die Menschen ihre Geschicke
                                                                                   grau, denn an Schwarz und Grau haben sich die Menschen gewöhnt.           selbst in die Hand nehmen.
                                                                                   Eines Tages sieht er zwei Jungen, die mit bunter Kreide Sonne,
                                                                                   Sterne und den Mond auf den Boden malen. Vor lauter Überraschung          Auf der Bühne wird die Geschichte mit unterschiedlichen Mal- und
                                                                                   wackelt sein Gerüst, sein Eimer kippt und die Farbe klatscht mitten       Zeichentechniken lebendig: die Verwandlung der Stadt aus einem
                                                                                   auf die bunten Bilder der Kinder. Die sind empört und beschimpfen         grauen Moloch in eine lebenswerte Oase.
                                                                                   ihn: „Du Graumaler!“ Zu Hause schmeckt ihm sein Abendbrot nicht,
                                                                                   er kann nicht schlafen. Nachts packt er eine Kiste mit Farben zusam-
                                                                                   men und beginnt heimlich, die Straßen und Häuser bunt zu malen.
                                                                                   Auf einmal werden alle Menschen der Stadt davon angesteckt.

                                                                                                                                                             Premiere am 2. Dezember 2017 um 17.00 Uhr
                                                                                                                                                             3. Dezember, 17.00 Uhr
                                                                                                                                                             Schulvorstellungen: 30. November, 10.00 Uhr
                                                                                                                                                             1. Dezember, 10.00 Uhr
Philipp Michael Börner, Melanie Sowa                                                             Eine Coproduktion: United Puppets, Theater an der Parkaue   Théâtre National du Luxembourg
Saison 17/18 - Théâtre National du Luxembourg
HEART SUTRA/THE RAVEN                                                                                                                282
                                                                                                                                                                    Und es hebt sich aus dem
Zhang Ailing / Edgar Allan Poe / Christian Jost / Toshio Hosokawo / Martina Veh                                                            EN                            Schatten auf dem
Kammeropern/Chamber operas                                                                                           Deutsche Übertitel
                                                                                                                                                                   Boden dumpf und schwer
                                                                           Musikalische Leitung: Jonathan Kaell
                                                                                                                                                                    meine Seele - nimmermehr.
                                                                           Inszenierung: Martina Veh
                                                                           Bühne und Kostüme: Christl Wein-Engel
                                                                           Dramaturgie: Elias Glatzle
                                                                           Live-Zeichner: Freddy Engel
                                                                           Musik: United Instruments of Lucilin

                                                                           Mit: Polina Artsis, Peter Floch, Aoife Gibney, Monika Hügel

                                                                           Solo Mezzosopran: Polina Artsis

Dieses faszinierende Doppelprojekt mit zwei unmittelbar zeit-              Nach ihrer brillanten Interpretation einer konzertanten Version von
genössischen Kammeropern zeigt quasi überkreuz Momente der                 The Raven 2012 in der Phiharmonie nimmt sich das Luxemburger En-
kulturellen Begegnung zwischen Asien und der westlichen Welt.              semble United Instruments of Lucilin diesmal unter der Leitung von
                                                                           Jonathan Kaell dieser szenischen Version an, die unter der Regie von
Der deutsche Komponist Christian Jost (* 1963) bereiste seit den 90er      Martina Veh in Zusammenarbeit mit dem Pfalzheater Kaiserslautern
Jahren immer wieder die Volksrepublik China und arbeitete auch mit         entstand. Beide Stücke begleitet der Live-Zeichner Freddy Engel.
verschiedenen chinesischen Orchestern. Für die 2012 als Auf-
tragswerk des Taiwan International Festivals uraufgeführte Oper            This fascinating double bill of contemporary operas engenders pure
Heart Sutra greift er eine Kurzgeschichte und das Gedicht The Love         moments of cross-cultural encounters between Asia and the West.
of a Falling Leaf von Zhang Ailing auf. Heart Sutra führt in das Shang-
hai der 1930er Jahre. In dem strengen Korsett der chinesischen             Japanese composer Toshio Hosokawa (*1955) chose to draw from the

                                                                                                                                                   © Jörg Heieck
Gesellschaft erlebt eine junge Frau, Xiao-Han, wie ihre Familie zer-       European cannon for his mono-opera: The Raven is based on Edgar
bricht, als ihr Vater eine Affäre mit ihrer Freundin beginnt.              Allen Poe’s poem and draws analogies to Japanese Nō-Theatre.

Der japanische Komponist Toshio Hosokawa (*1955) wählte sich für           The German composer Christian Jost (* 1963) for his part drew on a
seine Monooper The Raven, 2012 in Brüssel uraufgeführt, einen Stoff        short story and the poem The Love of a Falling Leaf by Zhang Ailing
aus der europäischen Literatur, ein Gedicht von Edgar Allan Poe und        to create his commissioned work Heart Sutra for the Taiwan Interna-
findet hier Analogien zum japanische Nō-Theater. Ein Mann trauert          tional Festival. Heart Sutra takes place in Shanghai in the 1930s and
um seine verstorbene Geliebte, als ihm ein Rabe zufliegt, der nur ein      tells the mysterious love story that shatters a family.
einziges Wort spricht: „Nimmermehr“. Der Mann tritt zögerlich in
einen Dialog mit dem Raben, der immer intensiver wird.
                                                                           Premiere am 7. Dezember 2017 um 20.00 Uhr
                     Eine Coproduktion: Théâtre National du Luxembourg,    10. Dezember, 17.00 Uhr
                                             Pfalztheater Kaiserslautern   Théâtre National du Luxembourg                                                                       Freddy Engel, Polina Artsis
To me, the body says
                                                   283                                                                                                                     UNDO
what words cannot.                                                                                                                      Hannah Ma / Emanuela Iacopini / VEDANZA Luxembourg

                                                                                                                                                                                              Danse

             Martha Graham                                                                                                                                                       Création mondiale

                                                                                                                             Concept: Emanuela Iacopini, Hannah Ma, Rajivan Ayyappan
                                                                                                                             Direction: Emanuela Iacopini
                                                                                                                             Chorégraphie: Hannah Ma, Emanuela Iacopini
                                                                                                                             Création sonore: Rajivan Ayyappan
                                                                                                                             Création costumes: Michèle Tonteling

                                                                                                                             Avec: Annick Putz, Hannah Ma, Odile Seitz, Tania Soubry

                                                   Au fil du temps, des illustrations basées sur la suite chronologique      Moving through a set of illustrations based on the chronological his-
                                                   de différentes techniques de la danse laissent découvrir comment          tory of dance techniques, Undo is a fresh piece looking into forming
                                                   nous formons et in-formons aujourd’hui le mouvement actuel.               and in-forming movement understanding today.

                                                   Chaque corps a une histoire à dévoiler: considéré comme l’archive         Every body has a story to tell: considered as an archive of its own his-
                                                   de sa propre histoire, le corps d’une personne peut respectivement        tory the body of a person can move/not move accordingly. Fascinated
                                                   bouger/ne pas bouger. Fascinées par la création du mouvement à            by the dance making from an organic perspective, the dance artists
                                                   partir d’un point de vue organique, les danseuses ont retravaillé dans    have been reworking in Undo through forms that were pasted onto
                                                   Undo sur des formes qui ont été imprimées sur leurs corps pendant         bodies for generations of dance practices in order to land onto an un-
                                                   des générations de pratiques chorégraphiques, pour en arriver à un        bound space for generating dance in accordance with the needs of
                                                   espace expansif propre à la génération du mouvement en syntonie           the contemporary mind.
                                                   avec les besoins de la pensée contemporaine.
                                                                                                                             Experimenting ”from head to toe, from front to back, from interior to
                                                   L’exploration passe ”de la tête aux pieds, de devant à derrière, de       exterior” through the fascial net of connective tissue as an indepen-
                                                   l’intérieur à l’extérieur” par le réseau fascial du tissu conjonctif      dent generator of movement, the dancers delightfully reinterpret their
                                                   tel un générateur de mouvement indépendant. Dans Undo, les                collective past to dive into the present.
                                                   danseuses réinterprètent avec délicatesse leur mémoire collective
                                                   pour se laisser plonger dans le moment présent. La chorégraphie est
                                                   assurée par Hannah Ma et Emanuela Iacopini, qui ont déjà présenté
                                                   chacune un spectacle au TNL.

                             © Bohumil Kosthoryz
                                                                                                                             Première le 16 décembre 2017 à 20h00
                                                                                                                             17 décembre, 17h00
                                                          Coproduction: Théâtre National du Luxembourg, Centre de Création   20 décembre, 20h00
                                                    Chorégraphique Luxembourgeois (TROIS C-L), Tuchfabrick Trier, VEDANZA    Théâtre National du Luxembourg
THE STANDARD BEARER                                                                                                                     284
Stephen Wyatt / Julian Sands                                                                                                                  EN

                                                                                                                                                        English actors
                                                                                                                                                             have their own,
                                                                                                                                                           very strange
      “Truly an outstanding performance… I have never had                    Director: Julian Sands
      a wash of so many emotions in 50 minutes.
      Robert Kovacik, NBC Los Angeles
                                                                             With: Neil Dickson, Julian Sands
      Neil Dickson, the actor who plays the actor, generates
      considerable laughs and pathos. laist.com                                                                                                         superstitions,
                                                                                                                                                       our very own Voodoo,
                                                                                                                                                        and Macbeth lies at
                                                                                                                                                      the centre of these.
Julian Sands and Neil Dickson have partnered up to present                   Julian Sands who made his breakthrough in A Room With A View pre-
The Standard Bearer, a moving and funny one man, 50-minute play              sented last season at the TNL A Celebration of Harold Pinter, directed
written by Stephen Wyatt about a Shakespearean actor on tour in              by John Malkovich. He told The Guardian, “to work with another person
West Africa. Sands directs and Dickson stars. The performance is             who can lend its own performing integrity is incredibly valuable. It’s
preceeded by a solo by Julian Sands himself.                                 about trust, inspiration and confidence.” Julian brings that same in-
                                                                             spiration and value to Neil Dickson in The Standard Bearer.
Somewhere in West Africa in the 1980s an actor is sent out, by some
cultural affairs bureaucrat, on a tour of various communities to elu-        Neil Dickson played the role of Harold Ford in the television series
cidate Shakespeare for them. As his on-stage partner doesn’t show            Mad Men. His film work includes Tim Burton’s Alice in Wonderland,
up, the trooper wrangles with the stage manager, fuzzes about his            Ridley Scott’s Body of Lies, David Lynch’s Inland Empire, cult classic
spouse, takes increasingly long sips from a bottle of “water”, mixing        Romy & Michele’s High School Reunion and the BAFTA award winning
them with bits and bobs of the Bard. The flurry tableau of the situational   film Chasing Chekhov. He has appeared in London at The Young Vic
mixed with Shakespeare’s words unintentionally shifts to become a            and in Los Angeles at the Pasadena Playhouse. Playwright Stephen
more and more saturated confessional.                                        Wyatt has worked widely in England in theatre, radio and television,
                                                                             and his play Memorials to the Missing won radio and theatre awards.
The Standard Bearer will be preceeded by Keats, Shelley, Ghosts and
Lovers where Julian Sands is performing an actor who finds both              The Sands/Dickson team premiered The Standard Bearer first in
fulfillment and redemption through the performance of Shakespeare            London 2011 to sold-out audiences and then continued a critically
as he struggles to make sense of his life.                                   acclaimed run in Los Angeles.

                                                                             Opening Night 4th of January 2018 at 20.00
                                                                             5th of January, 20.00
                                                                             Théâtre National du Luxembourg                                           Julian Sands, Neil Dickson
285                                                                          DIE ANTIGONE
                                                                                                      DES SOPHOKLES
                           DE                                                                                                 Bertolt Brecht / Bernhard M. Eusterschulte

                                                                                                                                                                 Kreation
                                 Eusterschulte behandelt "Die Antigone des Sophokles"                 Regie: Bernhard M. Eusterschulte
                                 wie ein Klassiker - und nimmt sich entsprechende Freiheiten          Dramaturgie: Jürgen Popig
                                 heraus. (...) Dabei machen seine Eingriffe stets Sinn und
                                                                                                      Sounddesign: Roderik Vanderstraeten
                                 zeugen zudem von der Intelligenz des Theatermachers.
                                 Pitt Herrmann, Sonntagsnachrichten                                   Bühne und Kostüme: Bernhard M. Eusterschulte

                                                                                                      Mit: Nickel Bösenberg, Dana Borteanu, Steffen Gangloff,
                                                                                                      Pascale Noé Adam, Olga Török, Oana Vidoni, Germain Wagner

                           In Brechts Antigone wird nicht das Schicksal, sondern der Mensch           dramatischen Monolith benutzte, um an ihm das Instrumentarium
                           zur zerstörerischen Macht seiner selbst.                                   des epischen Theaters zu schärfen, hat viel mit dem historischen
                                                                                                      Moment zu tun. Das Nazireich lag in Trümmern und Brecht wollte
                           Timisoara, das Wien Rumäniens, die Metropole des Banat, im 17.             nicht zulassen, dass die Deutschen Krieg und Holocaust als tragi-
                           Jahrhundert dem Osmanischen Reich entrissen und dann mit hun-              sches Verhängnis begreifen. Dass sie sich so von der Seite der Täter
                           derttausenden schwäbischen Bauern besiedelt, hat seit k.u.k.-Zeiten        auf die Seite der Opfer schlagen. Brechts Bearbeitung unter dem Titel
                           ein eigenes deutschsprachiges Theater. Das ging durch alle Wirren          Die Antigone des Sophokles hebt hervor, dass Geschichte nicht wie
                           der Zeit und ist in seiner vitalen, kulturellen Eigenwilligkeit zum        ein Fatum auf die Menschen herabfällt. Denn die Welt ist veränderbar
                           ersten Mal im TNL zu sehen.                                                und die Geschichte wird von Menschen gemacht.

  Zur Liebe                Für Hegel war die Antigone des Sophokles das „absolute Exempel
                           der Tragödie“. Der elementare Konflikt zwischen Mensch und Staat
                                                                                                      In Zeiten, da ringsum Abschottung und neuer Nationalismus grassieren,
                                                                                                      ist allein schon die Koproduktion von Temeswar, Luxemburg, Heidelberg

lebe ich.
                           werde in diesem Drama verhandelt. Antigone kämpft um ihr Recht,            und den Ruhrfestspielen ein exemplarisches Zeichen. Regisseur
                           den toten Bruder zu begraben, den der Staat als ehrlosen Verräter          Bernhard M. Eusterschulte hat bereits mehrmals im TNL mit seinen
                           sieht und deshalb ihr dieses Recht verwehrt. Die Unauflösbarkeit des       ungewöhnlichen Inszenierungen für Aufsehen gesorgt, zuletzt 2013
                           Konflikts führt zum Untergang aller. Dass Bertolt Brecht diesen            mit seinem Faust 2.0.

                                                Eine Coproduktion: Théâtre National du Luxembourg,
                                                                                                      Premiere am 12. Januar 2018 um 20.00 Uhr
                                 Ruhrfestspiele Recklinghausen, Deutsches Staatstheater Temeswar,     14. Januar, 17.00 Uhr
              Olga Török                               Theater Heidelberg, TARTproduktion Stuttgart   15., 16., 17. Januar, 20.00 Uhr
STRANGERS                                                                                                                                      286
                                                                                                                                                               L'homme est la
Sloan Bradford&Isaac Bush / Anne Simon

Worldpremiere
                                                                                                                                                        EN
                                                                                                                                                             seule créature qui
                                                                                                                                                                 refuse d'être ce
                                                                               Text: Sloan Bradford, Isaac Bush
                                                                               Director: Anne Simon
                                                                                                                                                               qu'elle est.
                                                                               Music composition: Anthime Miller                                                         Albert Camus
                                                                               Costume design: Agnes Hamvas
                                                                               Aerial Choreography: Sloan Bradford
                                                                               Movement: Isaac Bush

                                                                               With: Casting in progress

In the near future, a fugitive arrives on an uninhabited island with an        Following Hansel and Gretel in 2015, Strangers is the second coop-
unusual, almost paradoxical geography. Little is known about the is-           eration between the TNL and the Circle Theater of New York. In the
land: its structures are abandoned and in disrepair, it bears the              context of the Luxembourg residency, the founding members of the
marks of a hasty evacuation, and recent visitors are rumored to have           Circle Theater of New York will be conducting two workshops giving
suffered the affects of a strange and acute form of an unknown disease.        insights to the company’s work:

The fugitive encounters several others who seem to share the island:                Tools for Physical Performance [for individuals]
an inventor, a scientist, a woman in white, and a group of jovial strangers         This intensive workshop will reveal how movement and non-verbal
at a party who appear to be under a sort of curse. His memory, rapidly              communication leads to a deeper awareness of primal energy and
decaying, is played back to him in fragments with the use of a tape                 honest storytelling as an individual and as a group.
recorder. This recorder has captured the very essence of him and the
                                                                                    Devising Lab [for University students]
inventor says that it will play until the end of time. This makes clear             Bush & Bradford reveal insight on how to think outside of the box
what the fugitive has found: a private universe, repeating itself endlessly.        when creating a unique world for the audience and play to exist.

Strangers explores the themes of connection, choice and mortality as                Please find the complete information and registration
they relate to modern threats of climate change, surveillance, the spread           details on www.tnl.lu and our facebook page.
of disease and the fears of a rapidly shifting world. Warnings from the
past become a guide for how to approach the conflict of the immediate
future – and patterns through time are revealed. Drawing on the work of
Adolfo Bioy Casares, Jean-Paul Sartre, Albert Camus and Albert Einstein,
Strangers explores the nature of time and memory, the dividing line            Opening Night 27th of January 2018 at 20.00
between magic and science, and the consequences of invention.                  30th january, 20.00
                                                                               1st, 2nd february, 20.00
 A coproduction: Théâtre National du Luxembourg, Circle Theater New York       4th february, 17.00
                          With the support of: US Embassy in Luxembourg        Théâtre National du Luxembourg
Uma Historia     287                                                                                     MOÇAMBIQUE
                 inventada para      PT                                                                                                                  Jorge Andrade / Mala Voadora

                  uma historia que                                                                                                                                             Creation

                  nao aconteceu                                                                                    Texto, direção: Jorge Andrade
                                                                                                                   Cenografia e figurinos: José Capela
                                                                                                                   Video: ANIMA e Bruno Canas
                                                                                                                   Banda sonora: Rui Lima e Sérgio Martins
                                                                                                                   Luz: Rui Monteiro; Coreografia: Bruno Huca

                                                                                                                   Com: Tânia Alves, Jorge Andrade, Welkett Bungué, Bruno Huca,
                                                                                                                   Matamba Joaquim, Jani Zhao, Isabel Zua

                                     Para os portugueses que voltaram para Portugal apos a independen-             A mala voadora foi fundada em 2003 por Jorge Andrade e José Capela,
                                     cia de Mocambique, ou mesmo antes, a Historia politica mistura-se
© Rui Pinheiro

                                                                                                                   ambos responsáveis pela direção artística da companhia.
                                     com a sua historia de vida. Nao se trata apenas do mero facto de              Para além de Portugal, a mala voadora apresentou espetáculos na
                                     essas pessoas terem sido protagonistas da Historia, ou de uma parte           Alemanha, Bélgica, Bósnia Herzegovina, Brasil, Cabo Verde, Escócia,
                                     de uma Historia, mas tambem do que isso implica no seu olhar sobre            Estados Unidos da América, Finlândia, França, Grécia, Inglaterra,
                                     os proprios acontecimentos que protagonizam.                                  Líbano e Polónia. A mala voadora continua fascinada com o artifício –
                                                                                                                   a contranaturalidade que define aquilo que é especificamente humano
                                     Por um lado, o que se passa e politico: esta em causa a autonomia             e que pode atingir a condição daquilo a que, artificiosamente, se
                                     de um territorio, um regime de governacao, paradigmas ideologicos.            chama “arte”.
                                     Por outro, ha a vida de cada um: carreiras profissionais, lugares de
                                     poder, casas e propriedades, um determinado nivel de vida e um de-            Jorge Andrade was born in Mozambique and came to Portugal when
                                     terminado estatuto… enfim, o sentido de “realizacao pessoal”. Natu-           he was 4 years old, but Moçambique, a biography, is built as if he had
                                     ralmente, e dificil ser suficientemente isento para separar estas duas        stayed there. To make this life story convincing, the company mala
                                     coisas, e a politica certa parece sempre ser a que mais nos favorece.         Voadora has imposed it on the history of the country. Jorge Andrade
                                     Queremos uma Historia boa para a nossa propria historia.                      now belongs to the history of Mozambique.

                                     O espetaculo Moçambique tem a ver com esta dicotomia, simples                 Après Neva la saison passée, le Théâtre National du Luxembourg pro-
                                     mas dificil: o confronto entre o mundo impalpavel da ideologia e, por         pose avec Moçambique un nouveau spectacle en langue portugaise
                                     outro lado, o quotidiano das relacoes sociais que vai configurando o          qui démontre la place éminente que le théâtre occupe au Portugal.
                                     estatuto dos individuos uns perante os outros (marcado pela nossa
                                     natural vaidade).
                                                                                                                   Première le 8 février 2018 à 20h00
                                                     Coprodução: Mala Voadora, Teatro Municipal Maria Matos,       9 février, 20h00
                                                 Teatro Municipal do Porto Rivoli / Campo Alegre, Teatro Viriato   Théâtre National du Luxembourg
RAUSCH                                                                                                                               288
August Strindberg / Frank Hoffmann                                                                                                         DE
Kreation

      Rauschhafter Rausch. Frank Hoffmann lässt Strindbergs                Regie: Frank Hoffmann
      Komödie Rausch mit kräftigen Farben sowie tragischen                 Bühne: Christoph Rasche
      Untertönen aufbrausend durchrauschen.
                                                                           Kostüme: Jasna Bosnjak
      Peter E. Rytz, Review
                                                                           Musik und Toneffekte: René Nuss
      Künstlerdrama im Zeitraffer. Für 90 Minuten eröffnen                 Dramaturgie: Ruth Heynen
      Hoffmann und sein Ensemble eine skurile, überraschend                Regieassistenz: Tom Dockal, Sally Merres
      heutige Zwischenwirklichkeit: Keiner Figur scheint klar zu sein,
      dass das ihr Leben ist, was hier abläuft, und kein lustiges
                                                                           Mit: Sinja Dieks, Maria Gräfe, Wolfram Koch, Jacqueline Macaulay,
      Live-Rollenspiel für Profilneurotiker.
      Cornelia Fiedler, Sueddeutsche Zeitung                               René Nuss, Christiane Rausch, Denise Sophie Scholz,
                                                                           Roger Seimetz, Maik Solbach, Robert Stadlober

Den Rausch hat er 1899 wie atemlos aufs Papier gefetzt, zwei Jahre         August Strindbergs Rausch, das im Original Verbrechen und Ver-
nach der „Inferno-Krise“, einem Gemetzel der Beziehungen, an dem           brechen heißt, stellt die Fragen nach Schuld und Buße und betrachtet
Strindberg fast zerbrach. Er nennt es eine Komödie, doch in ihr drin       den Menschen im Zustand des Rausches. Ein Novum. Ibsen war
steckt all das Chaos menschlicher Gefühle, wie aus dem wilden Meer         dagegen noch ein Fels in der Brandung, der die bürgerliche Welt aus
geschöpft mit einem Wasserglas.                                            einer klaren moralischen Position angreifen konnte. Strindberg, nur

                                                                                                                                                  © Birgit Hupfeld
                                                                           21 Jahre jünger, schreibt wie aus einer anderen Wirklichkeit – die
Endlich der Triumph, sein Stück ein riesiger Erfolg. Das Leben auf         Moderne bricht an, die festen Ordnungen lösen sich auf, der Mensch
einmal ein Fest und der Schriftsteller Maurice sieht sein Dasein mit       muss seine Moral und Identität in sich selbst finden.
anderen Augen. Sieht die bildschöne Frau am Arm des Freundes und
Begehren in ihren Augen. Sieht die eigene Gefährtin, die ihm ein Kind      An dem Punkt beginnt die hochkarätig besetzte Inszenierung von                                                                                          Gut gelöst!
                                                                                                                                                                                                                              Das ist die Lösung!
gezeugt, nur noch als Nutztier, als schmuckloses Wesen. Nach erster        Intendant Frank Hoffmann, in der Robert Stadlober, der durch den
Nacht der Leidenschaft wünscht sich Maurice, das Kind wäre tot. Und        Film Crazy früh seinen Durchbruch erlebte, den Protagonisten
tot findet man es am gleichen Morgen. Zeter und Mordio. Ein wahrer         Maurice spielt, umgeben von hervorragenden Schauspielern, die
Kriminialfall setzt an, mit Kommissar und Verbrechersuche.                 Frank Hoffmann seit Jahren begleiten.
                                                                                                                                                                                                                                     So ist es!

                                                                           Premiere am 24. Februar 2018 um 20.00 Uhr
                       Eine Coproduktion: Ruhrfestspiele Recklinghausen,   25. Februar, 17.00 Uhr
                                        Théâtre National du Luxembourg,    2., 3., 6., 7., März, 20.00 Uhr
                          Schauspiel Hannover, Deutsches Theater Berlin    Théâtre National du Luxembourg

                                                                                                                                                                     Maik Solbach, Maria Gräfe, Robert Stadlober, Sinja Dieks, Roger Seimetz, Christiane Rausch, Wolfram Koch
289                                                                                       BEETHOVEN
                                                  Ludwig van Beethoven in Wort und Musik                              VON HERZEN - MÖGE ES WIEDER ZU HERZEN GEHEN

                                                                                                                                            Ludwig van Beethoven / Jean Muller / André Jung

                                                                                                                                                                                       Kreation

                                                                                                                           Mit: Jean Muller und André Jung

                                                  Kaum ein Musiker hat die Musikgeschichte so beeinflusst wie Ludwig       Mit sieben Jahren durfte Jean Muller erstmals ein Werk uraufführen –
                                                  van Beethoven. Kraftvolle und erhabene Musik entsprossen dem             bei seinem ersten öffentlichen Auftritt. Mit 15 begann er seine inter-
                                                  Erfindungsreichtum dieses, von seiner Gesundheit geplagten Genies.       nationale Ausbildung bei amerikanischen, deutschen, französischen
                                                  Trotz fortschreitender Taubheit hat Beethoven nie aufgehört zu kom-      und russischen Pianisten. Gelohnt hat sich diese spezielle Ausbildung
                                                  ponieren und hat so der Menschheit einige der größten musikalischen      ohne Zweifel: Bei gleich zwölf Klavier-Wettbewerben konnte Muller
© Steffi Henn

                                                  Meisterwerke geschenkt, obwohl er sie selbst nicht mehr hören            danach gewinnen. Heute ist Jean Muller ein international renom-
                                                  konnte. Eine künstlerische aber eben auch humanistische Großtat!         mierter Pianist mit vielfachen internationalen Auszeichnungen. Er gibt
                                                                                                                           weltweit Konzerte und hat schon mehrere CDs eingespielt.
                                                  Aber kennen wir auch den Menschen Beethoven, so wie er es verdient?
                                                  Von Herzen - möge es wieder zu Herzen gehen, dieses Motto, das er        André Jung ist einer der wenigen Luxemburger Schauspieler, der
                                                  seiner Missa solemnis voranstellte und das wir als Titel für unseren     seine Karriere fast vollständig außerhalb unserer Grenzen aufbaute.
                                                  Abend gewählt haben, symbolisiert allein schon die große Kraft, die      Er spielte nicht nur an den größten deutschsprachigen Schauspiel-

                  Von Herzen -
                                                  von Beethovens Wirken ausgeht. Dennoch findet sich auch Launiges         bühnen, sondern war darüber hinaus Ensemblemitglied u.a. am
                                                  in seinen Briefen, so entdeckt man überrascht den jähzornigen Kom-       Basler Theater, am Zürcher Schauspielhaus, am Schauspielhaus
                                                  ponisten, der einen Brief an seinen Bruder mit „Hirnbesitzer” unter-     Hamburg und an den Münchner Kammerspielen. Zweimal war er zum

                   möge es wieder                 schreibt, da dieser stets mit „Gutsbesitzer” seine Briefe an Beethoven
                                                  signierte. Aber auch seine humorvolle Seite, ergreifende Liebesbriefe
                                                                                                                           Schauspieler des Jahres von der Zeitschrift Theater Heute gewählt
                                                                                                                           worden.

                zu Herzen gehen
                                                  und allerlei Bodenständiges. Durch die Zusammenstellung seiner
                                                  ausdrucksstarken Musik mit seinen Worten, ergibt sich für den Hörer
                                                  ein neues Bild des gewaltigen Komponisten, das am TNL zwei Größen
                                                  ihres Fachs auf die Bühne bringen.
                                                                                                                           Premiere am 28. Februar 2018 um 20.00 Uhr
                                                                                                                           1. März, 20.00 Uhr
  André Jung                        Jean Muller                          Eine Produktion: Théâtre National du Luxembourg   Théâtre National du Luxembourg
L’ÉCUME DES JOURS                                                                                                                     290
Boris Vian / Tom Dockal                                                                                                                      FR
Création

                                                                                                                                                     Le plus clair
                                                                         Mise en scène: Tom Dockal                                                  de mon temps,
                                                                         Avec: distribution en cours
                                                                                                                                                     je le passe
                                                                                                                                                       à l'obscurcir.

Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle        élégant, rentier, qui met fin à son célibat en épousant Chloé,
ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée       rencontrée à une fête, tandis que son ami Chick, fanatique transi du
par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz     philosophe vedette Jean-Sol Partre, entretient une relation avec
et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et      Alise. Tout irait pour le mieux sans les forces conjuguées de la maladie
tragique, féerique et déchirant.                                         (Chloé est victime d’un «nénuphar» qui lui dévore le poumon) et du
                                                                         consumérisme (Chick consume ses ressources dans sa passion pour
Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre culte depuis plus      Jean-Paul Sartre) qui s’acharnent sur les quatre amis.
de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre de-
vient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénu-       Boris Vian est un artiste complet: homme aux multiples talents,
phar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir. Mais seules deux       touche-à-tout et avant-gardiste, ses œuvres n'ont pas fini de nous
choses demeurent éternelles et triomphantes: le bonheur ineffable        inspirer, et conservent encore aujourd'hui une véritable modernité.
de l’amour absolu et la musique des Noirs américains …                   Il a bien écrit une quinzaine de textes pour le théâtre et l’opéra, mais
                                                                         le jeune metteur en scène Tom Dockal qui a commencé au TNL
Dans un univers mêlant quotidien et onirisme, L’écume des jours          comme assistant, a choisi son œuvre romanesque la plus embléma-
conte les aventures de Colin, de Chick, d’Alise et de la belle Chloé.    tique pour en tirer ses ressorts dramatiques.
Deux histoires d’amour s’entremêlent: Colin est un jeune homme

                                                                         Première le 20 mars 2018 à 20h00
                                                                         23, 29, 30 mars, 20h00
                                                                         25 mars, 17h00
                                                                         Représentation scolaire: 26 mars, 10h00
                        Une production: Théâtre National du Luxembourg   Théâtre National du Luxembourg
291                                           END OF THE RAINBOW
                                                             DE                                                                                                         Peter Quilter / Marion Poppenborg

                                                                                                                                                                             Musiktheater / Chansonabend

                                                                                                                                                                                                   Kreation

                                                                                                                                       Regie: Marion Poppenborg
                                                                                                                                       Bühne: Christoph Rasche
                                                                                                                                       Musikalische Leitung/Klavier: Daniel Große Boymann

                                                                                                                                       Mit: Sascha Ley u.a.

                                                             “An der Spitze ist es einsam und kalt”, sagte sie einmal. Judy Garland.   Peter Quilter, West End und Broadway Autor, ist einer der am meisten
                                                             Das Riesentalent, der Weltstar, der sich immer wieder aus dem             produzierten Dramatiker des leichten Genres in der Welt. Seine
                                                             Strudel von Tabletten-, Alkoholsucht und missglückten Beziehungen         Stücke wurden bisher in über 40 Ländern produziert und in 27
                                                             katapultierte und Kritiker und Fans neu verblüffte, um doch im            Sprachen übersetzt. Er wurde zwei Mal für den Olivier Award (Best
                                                             Applaus wie eine Sternschnuppe zu verlöschen.                             New Comedy 2006 und Best New Play 2011) nominiert und sein
                                                                                                                                       Broadway-Debut End of the Rainbow wurde für drei Tony Awards
© Paolo Lobo

                                                             Peter Quilters furioses Stück End of the Rainbow kreist um die tur-       nominiert.
                                                             bulenten letzten Monate im Leben der Judy Garland, wobei ihr sechs-
                                                             wöchiger Aufenthalt in London im Jahre 1968 im Zentrum des                Nach Garofalos Heimat ist kein Ort in der letzten Spielzeit inszeniert
                                                             Geschehens steht. Judy gastiert für eine Serie von Comeback-Shows         Marion Poppenborg ein weiteres Mal für das Théâtre National.
                                                             im „Talk of the Town“. Flankiert von ihrem Manager und neuen,
                                                             mittlerweile fünften Verlobten Mickey sowie ihrem Pianisten und           Sascha Ley ist Judy Garland und singt ihre Songs live.
                                                             engsten Vertrauten Anthony, möchte sie es noch einmal wissen. Noch
                                                             ganz die alte Diva, ist sie getrieben von dem Wunsch, das Image der

               If happy little blue birds fly                allseits verehrten und geliebten, schillernden Entertainerin mit
                                                             neuem Leben zu füllen. Dabie hält sie mit schnoddrigem Humor ihre

                   Beyond the rainbow                        Ängste in Schach. Die Gruppe wohnt im Londoner Ritz, von wo aus
                                                             Judy der Öffentlichkeit schon bald intime Einblicke in ihr Privatleben
                                                             mit den üblichen kleinen Eskapaden liefert und skandalträchtige In-

                  Why - oh why - can’t I ...?                terviews gibt …
                                                                                                                                       Premiere am 27. März 2018 um 20.00 Uhr
                                                                                                                                       28. März, 20.00 Uhr
                                                                                                                                       18., 19., 21. April, 20.00 Uhr
                                                Sascha Ley                           Eine Produktion: Théâtre National du Luxembourg   Théâtre National du Luxembourg
SPLITTERGESICHTE                                                                                                                 292
Daniel Dumont                                                                                                                          DE
Uraufführung

                                                                         Regie: Daniel Dumont
                                                                         Bühne: Anja Mikolajetz

                                                                         Mit: Luc Feit, Melanie Isakowitz, Josiane Peiffer

Daniel Dumont hat ein brisantes Stück geschrieben. Es ist politisch      Dumont stellt in seinem neuen Stück Splittergesichte folgende
und es ist privat, und es vermischt das Private gekonnt mit dem          Fragen: Was ist echt? Was ist gespielt? Ist es verwunderlich, wenn
Politischen, so dass am Ende die Trennung aufgehoben ist.                sich Menschen nicht auf politische Debatten einlassen wollen?
                                                                         Erzeugt unsere Gesellschaft Radikalisierung und Gewalt?
Als Renate Stengelmann Spitzenkandidatin für die anstehenden
Parlamentswahlen wird, kann ihr Ehemann Ludwig nicht mehr auf            Der in Berlin wohnhafte Luxemburger Daniel Dumont, der diesjährige
einen Ministerposten hoffen. Äußerlich zeigt er sich erfreut, wenig      Autor „in residence“ am Théâtre National du Luxembourg, hat sich
später verschwindet er spurlos. Die Polizei findet einen Toten, den      auch als Regisseur einen Namen durch Inszenierungen an bekannten
ein Bekannter als Ludwig identifiziert. Renates und Ludwigs Tochter      Berliner Off-Theatern gemacht. Er wird jetzt auch bei seinem neuen
Halina ist davon überzeugt, dass ihr in Wahrheit verzweifelter Vater
Selbstmord begangen hat, und macht ihre Mutter dafür verant-
                                                                         Stück am TNL Regie führen.
                                                                                                                                                                                       Gehen, Hauptsache
                                                                                                                                                                                     gehen, ohne Richtung,
wortlich. Renate weist die Vorwürfe zurück und will sich erst nach
einer für sie entscheidenden Wahlveranstaltung ihren Gefühlen
stellen. Halina ist außer sich ...

                                                                                                                                                                                         ohne Ziel. Schauen

                                                                                                                                              gorbould via VisualHunt - CC BY-NC-N
                                                                                                                                                                                        nach der Sonne.
                                                                         Premiere am 14. April 2018 um 20.00 Uhr
                                                                         16., 20. April, 20.00 Uhr
                                                                         22. April, 17.00 Uhr
                       Eine Produktion: Théâtre National du Luxembourg   Théâtre National du Luxembourg
293                                                                                               LA DISPUTE
                          FR                                                                                                                        Marivaux / Sophie Langevin

                                                                                                                                                                          Création

                                                                                                        Mise en scène: Sophie Langevin
                                                                                                        Dramaturgie: Youness Anzane
                                                                                                        Assistante mise en scène: Renelde Pierlot
                                                                                                        Lumières: David Debrinay
                                                                                                        Chorégraphie: Emmanuela Iacopini

                                                                                                        Avec: Robin Barde, Nicole Dogue, Jérôme Michel,
                                                                                                        Christophe Ratandra, Elsa Rauchs, Luc Schiltz, Jeanne Werner

   Ils me l'ont dit,      Des hommes ou des femmes, lesquels trahissent les premiers? Le
                          Prince et son amante Hermiane s'affrontent en une dispute qui a
                                                                                                        Dans La dispute, Marivaux traite de la recherche du plaisir, la quête
                                                                                                        du soi, la puissance de la jeunesse, le trouble, la frustration et le besoin

vous êtes fait exprès     pour sujet l'inconstance des uns et des autres. Des deux sexes, quel
                          est celui qui a donné «l’exemple de l'infidélité en amour»?
                                                                                                        de reconnaissance du soi par l’Autre. La violence du désir, la peur et
                                                                                                        la rivalité donnent à la rencontre entre ces quatre jeunes une

  pour moi, moi faite
                                                                                                        représentation de l’humanité des sentiments intimes aussi cruelle
                          Afin d'apporter une réponse définitive à la question, le Prince propose       que magnifique. Le champ de ces découvertes de l’Autre et de l’amour
                          de mettre en oeuvre les termes d'une expérience que son propre père           traverse le temps, et la jeunesse d’aujourd’hui a des outils en main,

      exprès pour vous,   a posés vingt ans auparavant. Quatre jeunes, deux garçons et deux
                          filles, ont été ainsi élevés, éloignés de tout, étrangers les uns aux
                                                                                                        avec l’omniprésence de l’image, des selfies et snapchats qui décuplent
                                                                                                        le narcissisme ontologique, pour à la fois reproduire et modifier le

 ils me l'apprennent.
                          autres, en la seule compagnie de deux domestiques noirs. Pas même             rapport à soi et ainsi à l’Autre.
                          un miroir ne leur a été accordé pour prendre conscience de leur
                          apparence.                                                                    Après Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée d’Alfred de Musset,
                                                                                                        Sophie Langevin s’attaque à nouveau aux jeux de l’amour, et sa
                          Voilà l’heure venue d’ouvrir les portes de leur enceinte et d’assister        Dispute portera l’écho de notre monde encore et toujours où tout est
                          en temps réel à la rencontre entre ces quatre jeunes qui vont dans            cri et jouissance de l’instant.
                          un temps intense se découvrir, se sentir, s’aimer, se désirer, se
                          jalouser, se trahir …

                                                                                                        Première le 2 mai 2018 à 20h00
                                                                                                        4, 7, 13 mai, 20h00
                                                Une coproduction: Théâtre National du Luxembourg,
                                                                                                        6 mai, 17h00
                                                                    Théâtre d’Esch, CAPE Ettelbrück     Représentation scolaire: 9 mai, 10h00
                                                 Avec le soutien de l’institut français du Luxembourg   Théâtre National du Luxembourg
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