CONT - Neue Helvetische Gesellschaft

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CONT - Neue Helvetische Gesellschaft
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3 année I No 8 Décembre I 2009                          3. Jahrgang I Nr. 8 I Dezember 2009

                                  CONT@CT
                                  CONT@CT
            Bulletin / Mitteilun
                       Mitteilun gen

Chers membres des Rencontres Suisse-Nouvelle               Sehr geehrte Mitglieder der Neuen Helvetischen
Société Helvetique,                                        Gesellschaft-Treffpunkt Schweiz,

Nous voilà à nouveau en fin d’année, le temps              Schon wieder befinden wir uns am Ende eines
passe vite et semble nous filer entre les doigts           Jahres. Die Zeit vergeht rasch und zerrinnt uns
comme de l’eau.                                            zwischen den Fingern.

Notre assemblée des délégués a été enrichie, cet           Unsere Delegiertenversammlung im Sommer
été, par un débat intéressant sur la révision de la        wurde bereichert durch eine interessante Debat-
loi sur la culture, toujours encore en discussion          te über die Revision des Kulturgesetzes, die im
au Parlement. L’élément essentiel des diver-               Parlament immer noch diskutiert wird. Die wich-
geance réside dans la répartition des tâches et            tigsten Streitpunke betreffen die Aufteilung der
responsabilités entre le Conseil fédéral et Pro            Aufgaben und Verantwortlichkeiten zwischen
Helvetia. Nous y revenons dans les pages qui               dem Bundesrat und Pro Helvetia. Wir kommen
suivent.                                                   auf den nächsten Seiten darauf zurück.

Dans le cadre de notre cycle de conférences sur            Im Rahmen unserer Konferenzreihe zum Thema
le thème du plurilinguisme dans notre pays en              Mehrsprachigkeit als Faktor der gesamtschwei-
tant que facteur de compréhension confédérale,             zerischen Verständigung haben wir eine Veran-
nous venons d’aborder ses effets économiques.              staltung zu den Auswirkungen der Mehrspra-
La nouvelle économie globalisée, suscite, en               chigkeit in der Wirtschaft organisiert. Die neue
effet, une série de questions quant aux pratiques          globalisierte Wirtschaft wirft in der Tat eine Rei-
linguistiques observables en milieu de travail, à          he von Fragen auf, wie Sprachen am Arbeits-
leur rôle dans l’activité professionnelle, et plus         platz, bei der beruflichen Tätigkeit gehandhabt
généralement à la « valeur » économique du                 werden und, allgemeiner, welchen wirtschaftli-
plurilinguisme.                                            chen „Wert“ die Mehrsprachigkeit hat.

L’étude ELAN, effectuée en 2006 pour le compte             Eine von der Europäischen Kommission bei ELAN
de la Commission européenne, au sein d’entre-              in Auftrag gegebene Studie von 2006 bestätigt
prises de 29 pays européens, confirme certes,              nach Befragungen von Unternehmen in 29 eu-
que la connaissance de l’anglais est quasi indis-          ropäischen Ländern, dass Englischkenntnisse
pensable mais, d’un autre côté, ne représente              praktisch unentbehrlich sind, dass sie aber nur
que 29 % de la totalité des futurs besoins en              29% aller künftigen Bedürfnisse nach Fremd-
connaissances de langues étrangères. Plus en-              sprachenkenntnissen abdecken. Ausserdem soll
core, d’après un calcul prudent, il y aurait au            es nach vorsichtigen Berechnungen in Europa
moins 945 000 PME européennes auxquelles                   etwa 945 000 KMU geben, denen aus Mangel
échappent des commandes à cause du manque                  an Sprachkenntnissen Bestellungen entgehen.
de compétences linguistiques. Ce simple constat            Diese einfache Feststellung sollte für die Unter-
devrait être un défi de faire de l’orientation vers        nehmen eine Herausforderung darstellen, die
le plurilinguisme un des piliers de la politique de        Entwicklung zur Mehrsprachigkeit als einen
l’entreprise.                                              wichtigen Pfeiler ihrer Unternehmungspolitik zu
                                                           betrachten.
Lors de notre workshop annuel, le comité a
défini le thème principal de nos activités pour            In seinem jährlichen Workshop hat der Zentral-
2010.                                                      vorstand das Hauptthema für unsere Aktivitäten
                                                           im Jahr 2010 bestimmt.

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Il sera consacré à l’évolution de nos institutions          Wir wollen uns den verschiedenen Aspekten der
sous différents aspects: Il s’agit de réinventer            Entwicklung der schweizerischen Institutionen
nos relations avec L’EU, afin de briser notre iso-          widmen. Es geht darum, unsere Beziehungen
lement. Nous voulons aider à clarifier les ten-             zur EU neu zu prüfen, um unsere heutige Isolie-
sions existantes entre une Suisse tournée vers              rung zu durchbrechen. Wir wollen dazu beitra-
l’intérieur et une Suisse plus ouverte. Il devient          gen, die Spannungen zwischen einer nach innen
urgent de mieux utiliser le potentiel du person-            gerichteten und einer sich mehr nach aussen
nel étranger établi chez nous, tout en préservant           öffnenden Schweiz zu klären. Vordringlich wird
certaines de nos spécificités qui ont fait le succès        sein, das Potential der in der Schweiz lebenden
de notre place économique (paix du travail, for-            ausländischen ArbeitnehmerInnen besser zu
mation duale).                                              nutzen, ohne gewisse schweizerische Spezifizitä-
                                                            ten aufzugeben, die zum Erfolg unseres Wirt-
Il appartient bien entendu à nos sections de se             schaftsplatzes beigetragen haben (sozialer Frie-
brancher sur cette thématique ou de traiter des             den, duale Berufsbildung).
sujets plus en ligne avec leur région.
                                                            Selbstverständlich steht es unsern Gruppen wie
Nous vous souhaitons une bonne lecture.                     immer frei, diese Thematik aufzunehmen oder
                                                            eher Probleme zu behandeln, die in ihrer Region
Christiane Langenberger-Jaeger,                             besonders aktuell sind.
Présidence RS-NSH
                                                            Wir wünschen Ihnen Freude am Lesen.

                                                            Christiane Langenberger-Jaeger,
                                                            Präsidentin NHG-TS

                         Hommage à Jean-
                                     Jean-François Bergier
                  Passionné de rencontres, de dia
                                              dialogue et d’amitié
De Jean-François Bergier, l’historien, le professeur,       vieille ville pour parler de politique suisse, de
le conférencier, l’auteur et le président de la             construction     européenne,    de    son    souci
Commission indépendante d’experts sur la Suisse             d’ouverture et de dialogue avec ses confrères
et la Deuxième guerre mondiale (CIE), tout ou               historiens étrangers, de ses doutes aussi quant à
presque a été dit, écrit, témoigné et illustré. C’est       l’aptitude de ses compatriotes à relever les défis
une autre facette, plus personnelle, plus intime,           d’un environnement politico-économique cham-
plus subjective peut-être mais tout aussi fasci-            boulé.
nante et attachante que j’aimerais esquisser.
                                                            Désireux de faire partager ses ambitions, ses pré-
Nous nous sommes rencontrés pour la première                occupations et son questionnement à propos de
fois en novembre 1984 à quelques centaines de               la Suisse, Jean-François Bergier a fait bénéficier les
mètres à l’intérieur du Gothard. Il était en uni-           membres du Kiwanis Club Zurich-Romandie qu’il
forme d’ « officier spécialiste », en d’autres ter-         avait contribué à fonder et dont il fut président en
mes de conseiller du Gouvernement dans le                   1981/82 de ses relations pour y inviter des per-
Groupe Stratégie de l’Etat major d’armée. Pen-              sonnalités suisses et étrangères. Le professeur
dant près d’une semaine, nous avons simulé une              Bergier qui, outre l’anglais, parlait couramment
situation de guerre atomique qui aurait contraint           l’allemand et l’italien, fut profondément déçu
le Conseil fédéral à se réfugier dans un « hôtel »          lorsque le projet d’exposition nationale tessinois à
souterrain considéré comme inexpugnable. Jean-              l’élaboration duquel il avait participé fut écarté
François Bergier nous gratifiait de conférences             sans autre forme d’explication. C’est surtout au
improvisées dans son domaine de prédilection et             Comité des Rencontres Suisses où il entra en
de spécialisation : Guillaume Tell pour lequel il           1964 et dont il assuma avec brio la présidence de
avouait une véritable affection et les mythes al-           1986 à 1996 que Jean-François Bergier déploya
pins qui rassurent, pétrifient et aveuglent quand           ses talents de rassembleur, sa force de conviction,
ils sont magnifiés.                                         sa capacité de synthèse, la richesse de son voca-
                                                            bulaire, la concision de son style. Pendant les dix
Ainsi se sont noués des liens d’amitié que nous             ans de sa présidence, il fit preuve de beaucoup de
avons entretenus par des rencontres épisodiques             persévérance, d’idées originales, d’engagement
à Zurich où il occupait la chaire d’histoire en lan-        personnel et d’ouverture d’esprit pour orienter la
gue française à l’Ecole polytechnique fédérale.             réflexion et porter le débat sur deux thèmes qui
Nous nous retrouvions dans son bureau du                    lui paraissaient prioritaires : la réforme des institu-
Schanzengraben ou dans un restaurant de la                  tions politiques et la préservation de la paix so-

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ciale. Avec l’élégance du gentleman, la voix ferme          Jusqu’à quelques semaines avant sa mort, je rece-
et un sourire bienveillant, il savait arbitrer les an-      vais de temps en temps une lettre où il évoquait
tagonismes et proposer des compromis sans faire             ses activités de retraité actif, ses projets, ses joies,
de concessions qui auraient blessé ses convictions          les critiques dont il était encore l’objet, les récom-
profondes ou contourné les objectifs qu’il s’était          penses auxquelles il était sensible. Il se préoccu-
fixés.                                                      pait de ses familiers de manière si discrète, cons-
                                                            tante, empathique et fraternelle que son amitié
Puis, il y eut le redoutable défi de la Présidence de       abolissait la distance et se jouait du temps.
la CIE. Toujours disponible et dévoué quand il
était persuadé de pouvoir rendre service à son                                        José Ribeaud - Journaliste
pays, Jean-François Bergier se consacra corps et
âme à cette tâche qu’il savait redoutable, ingrate
même, mais nécessaire et finalement gratifiante.

                         Die italienische Schweiz auf Rollensuche
 Die in der italienischen Schweiz tätige staatsbürgerliche Vereinigung „Coscienza Svizzera“ ist mit einem
206 Seiten starken Bande „Identità nella globalità; le sfide della Svizzera italiana“ (Giampiero Casagrande
editore, Bellinzona 2009, ISBN 978-88-7795-197-7, herausgegeben vom Politologen Oscar Mazzoleni und
                    von alt Nationalrat Prof. Remigio Ratti, an die Öffentlichkeit getreten.

Vier Autoren aus der Südschweiz und fünf aus                als Folge solcher zusammenhangslos, von einem
Deutsch- und Welschschweiz (übersetzt) sowie                fernab liegenden Management im Eigeninteresse
aus Italien suchen in spannenden, aufschlussrei-            verwirklichter Akte verstanden.
chen Studien Standort, Weg und Eigenart der
italophonen Gegenden unseres Landes in einer                Unter den Südschweizer Autoren zieht Orazio
von der Globalisierung bewirkten Phase der                  Martinetti in knappen Strichen die seit 1500
Paradigmenwechsel zu orten. Dies ist in einer in            auftauchende „Sonderfall“-Eigenschaft der Eid-
dieser Zone besonders spürbaren Ungewissheit                genossen nach. Dieses Rollenbewusstsein spaltet
ein verdienstliches Unterfangen. Man würde es               sich aber schliesslich in eine konservativ-
sich nur wünschen, dass diese Erwägungen                    helvetozentrische und eine progressiv offene,
mehr Schweizern sprachlich zugänglich würden.               europäistische Richtung auf. – Marco Marcacci
Buchpublikationen solcher Art sind im ständigen             skizziert auf gleichem geschichtlichem Hinter-
Integrationsprozess, dessen eine Willensnation              grund die Wandlung des vor rund 200 Jahren
bedarf, unentbehrlich.                                      entstandenen Kantons Tessin. Der Marginalisati-
                                                            on zwischen den Metropolen nördlich der Alpen
Reorientierung im Zeitalter der Entgrenzung
                                Entgrenzung                 und Mailand suchte man Ende des 20. Jahrhun-
                                                            derts durch Offenheit und Zusammenarbeit
Ein Grundtenor des Werkes ist, dass der Kanton              abzuhelfen. Aber die Schwächung des Staates
Tessin und die Bündner „Valli“ in der heutigen              durch das Wuchern der wirtschaftlichen Zusam-
Entgrenzung ihre spezifische Funktion noch                  menhänge, in denen das Tessin wenig Gewicht
nicht gefunden haben. Die Ende des 20. Jahr-                erlangte, verleitete dort zu einer Flucht vieler ins
hunderts intellektuell proklamierte Offenheit auf           Eigenste, in defensiv geltend gemachte altertü-
neue Beziehungsmuster sei – im Nichtfertigwer-              melnde Ideale. – Remigio Ratti verfolgt, wie der
den mit der Fülle der Änderungen – einem                    zuerst in Kleinwirtschaftsräume zersplitterte
abermaligen Rückzug auf sich selbst gewichen.               Kanton Tessin dank der Gotthardbahn an Zu-
Diese Täler litten unter dem Wechsel vom eidge-             sammenhang gewann. Allerdings schieden sich
nössischen Solidaritäts-Föderalismus zu einem               der Bahnachse nahe und fernere Gebiete, bis
Wettbewerbs-Föderalismus. Was unter Letzte-                 nach 1970 die Unterscheidung einer Städteag-
rem zu verstehen sei, bleibt zwar etwas undeut-             glomeration (vom oberen Langenseeende bis
lich. Remigio Ratti nennt den neuen Finanzaus-              Chiasso) und sich entvölkernder Bergtäler den
gleich    als     Beispiel  des    Wettbewerbs-             Kanton prägt. – Oscar Mazzoleni konstatiert
Föderalismus. Dadurch sei die italienische                  einen heutigen Kontrast zu der seit den 1930er
Schweiz marginalisiert statt ins Zentrum der                Jahren gewachsenen konsensualen Kollegialität
Beziehung zwischen gossen Metropolen gestellt               und Paritätik, die eine Folge der bedrohten
worden. Der Wettbewerbs-Föderalismus er-                    Grenzen und der sozioökonomischen Verbesse-
scheint bei weiteren Autoren durch die entfes-              rungen war. Seit den 90er Jahren hat unter dem
selte Jagd nach Standortvorteilen auf Kosten                Einfluss der europäischen und globalen Gross-
anderer Gebiete charakterisiert. Die mehrfach               raumöffnung die Verschärfung des wirtschaftli-
Deutungen unterworfene Solidarisierung mit                  chen Wettbewerbs auf die Politik, die Parteien
den Streikenden der SBB-Werke Bellinzona wird               übergegriffen, das Streben nach wirtschaftlichen

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Vorteilen akzentuiert und das bisherige System             Mailand neu auszuhandeln. Die Ansätze dazu
geschwächt. Das anderssprachige, randständige              sind noch schwach. Fürs Gebirge stellt indessen
Tessin ist hievon besonders betroffen. Spannun-            eine Gotthard-Expo 2020 das Bewusstwerden
gen mit Machtzentren des Bundes sind aufgetre-             eines neuen Rollenbildes in Aussicht. Und für das
ten. Im Tessin ringen mindestens vier Optionen             Südtessin bildet die avantgardistische Universität
um eine neue Positionierung, ohne dass eine                eine Chance zu europaweiten Beziehungen,
bisher die Oberhand hätte: der Wille, mit fernen           obwohl der Sitz in Lugano von der provinzialis-
Zentren in Wettbewerb zu treten, die Absicht,              tisch eng denkenden „Lega“ dominiert wird.
mit der italienischen Nachbarschaft vermehrt               Das Tessin ist zu nützlich, um den Launen des
zusammenzuwirken, das Bestreben, verstärkt                 Marktes preisgegeben zu werden.
unter den Schutz des Bundes treten zu können,
und das Eingraben in einen sich gegen Nord und             Der Mailänder Politologe Piero Bassetti geht
Süd abschirmenden Kanton – ein Tessin, das                 davon aus, dass Italien als „ein und unteilbarer“
aber mit zunehmendem Verschwinden des Dia-                 Staat, die Schweiz aber bündisch konzipiert ist
lekts gerade eine seiner Eigentümlichkeiten ver-           und statt Einheit ausgleichendes Auskommen
liert.                                                     mit vielen Einflüssen übt. Dieser Unterschied
                                                           beider Länder ändert aber nichts an der Not-
Befunde auswärtiger Beobachter                             wendigkeit einer norditalienisch-südschwei-
                                                           zerischen Zusammenarbeit, die nicht stets über
Unter den beigezogenen auswärtigen Beobach-                die nationalen Hauptstädte zu vermitteln, son-
tern macht der Historiker Georg Kreis darauf               dern direkt zu suchen ist. Das ist ohne Verlust
aufmerksam, wie variabel der Begriff der Identi-           der nationalen Loyalität möglich und dient dem
tät ist, und darauf, dass er vor allem in Zeiten           Bestehen in einer Welt, in der die Grenzen im-
der Ungewissheit besonders oft angerufen und               mer weniger, regionale Netzwerke aber immer
diskutiert wird. Kennzeichnend ist, dass im Tes-           mehr zählen. – Laut dem Mailänder Soziologen
sin die Frage danach besondern oft gestellt wird.          Aldo Bonomi muss man sich mit der Gefahr der
– Der Geograph Martin Schuler bestätigt, dass              Verödung der Bergtäler befassen. Er sieht indes-
selten ein Kanton in den letzten zwanzig Jahren            sen die Chance der Zone zwischen der oberita-
so viel Veränderungen über sich ergehen lassen             lienischen Megalopole und Schwerpunkt Zürich,
musste wie das Tessin. – Die welsche Publizistin           sich als Vermittlerin der Zusammenarbeit beider,
Joëlle Kuntz glänzt mit einer scharfsichtigen              auch kulturell, zu etablieren.
Analyse der ambivalenten Beziehung der nordal-
pinen Schweiz zum Tessin: Dieses liebt man,                Zentral bleibt, dass die Südschweizer zu einem
ohne sich um seine praktischen Bedürfnisse zu              zeitgemässen Rollenverständnis und einer ent-
kümmern. Die Bindung des Kantons an die Bun-               sprechenden Identitäts-Vorstellung finden. Fer-
desbetriebe wurde gelockert, ohne dass man                 ner ist erforderlich eine erhöhte eidgenössische
merkte, dass man damit den Tessinern die Wür-              Wahrnehmung von Sorgen und Möglichkeiten
de eines am Bunde mitverantwortlich mitwir-                der ennetbirgischen Schweiz – mit entsprechen-
kenden Gliedes nahm. Die Rolle des Südschwei-              den Konsequenzen.
zer Durchgangsraums darf nicht die einer durch-
rasten Oednis sein, sondern ist in Bern und in                                            Roberto Bernhard

                                      Noss temp malsegir
                                   L’identitad svizra sa mida
«Crisa» deriva d’in pled grec che munta «decisiun». Ina crisa porscha l’occasiun, anzi, intimescha da re-
ponderar e metter en dumonda tenutas ed andaments che parevan francads ina giada per adina. La «Ba-
sler Zeitung» dals 5 da matg titulescha: «La crisa bancara ed economica scurlatta la persvasiun ch’il mart-
gà liber sa medegeschia sez» (p. 7). Paucs pajais èn fundads sin il martgà liber uschè profundamain sco la
Svizra. I na smirveglia pia betg ch’ins metta uss en dumonda elements essenzials. En lez connex èn gist
cumparidas las Annalas 2009 da la Nova societad helvetica – Scuntrada
                                 svizra, edidas da sia squadra da Winterthur.

Il titel rumantsch: «(Mal-) Segirtads helveticas»          Schefredactur Roberto Bernhard, anteriur cor-
sa referescha a persvasiuns d’avant var tschin-            respundent da la «NZZ» tar la Dretgira federala a
quanta onns che han lura sa reveladas per gron-            Losanna, exprima sco suonda la directiva da
da part sco antiquadas pervi «da las bleras mi-            l’ovra: «La sveltezza da las midadas fa vegnir
dadas sveltas tar nossa moda da viver» (p. 15).            confus e disfidant en fatscha a l’excess da nova-
Las pliras contribuziuns dal tom provan d’eruir ils        ziuns, pia er en fatscha a quai che n’è betg fa-
mussaments da lezzas illusiuns e dischillusiuns            migliar, en fatscha a l’ester. L’absenza da nor-
per in public svizzer dal 21avel tschientaner.             mas, da saivs directivas, da balustradas lascha

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blera glieud en l’empatg. Ins n’astga cunzunt               linguatgs» (p. 223). Ma la bilinguitad fa bain er
betg refusar preschent e futur e tschertgar refu-           ad uffants svizzers. La romanista Barbla Etter
gi, senza ponderar, en in passà che savess mus-             (Cuira) rapporta d’in «project che vul offrir curs
sar fitg bler sch’ins al perscrutass cun saun giudi-        da lingua e cultura rumantscha per ils scolars da
zi. Ins n’astga gnanca schimgiar tut quai ch’è a            Turitg (…). Da crescher si cun pliras linguas e
la moda. Per sa far valair, duain ins emprender a           culturas è in grond avantatg per il svilup dal
dumagnar la lavina cuminaivla da midadas senza              tscharvè dals uffants. La plurilinguitad als pussi-
sa laschar sepulir» (p. 24).                                bilitescha da vegnir a frida pli tgunsch cun situa-
                                                            ziuns cumplexas. Plinavant promova ella il pensar
Famiglias immigradas e lur integraziun                      creativ e flexibel» (p. 235).
Bernhard deditgescha insaquantas lingias bain
ponderadas a la xenofobia. El releva «tendenzas             Da Gottfried Keller a Kurt Guggen
                                                                                          Guggenheim
conservativas e naziunalisticas, cun inclinaziun a          La contribuziun la pli instructiva e captivanta da
s’isolar da l’ester, tar var ina terza part da las          las Annalas 2009, da Bernhard sez, è entitulada
persunas cun dretg da votar (…). In politolog               per rumantsch: «Co è naschì l’autopurtret sviz-
d’aut rang (…) smina che talas tendenzas deri-              zer?» Cumenzà hai a la fin dal 19avel tschienta-
vian da las midadas bler memia sveltas da noss              ner: «La naschientscha ed il rinforz da dus stadis
temp; (…) questas dasdan ferms reflexs da de-               naziunals cun cunfar imperial a nord ed a sid da
fensiun che vulan mantegnair il pli bler pussaivel          noss pajais po avair stimulà da serrar las retschas
da quai che ha sa verifitgà sco famigliar» (pp.             a moda pli concilianta, sco er la necessitad da
20-21). En Svizra, sco er en auters pajais euro-            surmuntar las consequenzas dal ‚Kulturkampf’
peics d’immigraziun, sa sfadian ins adina pli               (…). En lez senn han ils radicals a la fin da 1891
sapientivamain d’integrar las populaziuns novas             cedì in sez dal Cussegl federal a la Partida catoli-
e cunzunt lur segundas e terzas generaziuns. En             ca conservativa. Gia ils 1. d’avust 1991 han ins
lez senn han ins provà ed introducì novaziuns               commemorà il patg federal da l’entschatta
pedagogicas che pertutgan classas entiras, tant             d’avust 1291 instituind la Festa naziunala (…).
ils uffants indigens sco era quels d’auter lin-             Dentant n’era tut betg glorius a la fin dal 19avel
guatg. En scolinas da plis lieus alemans han ins            tschientaner. In’unda da fundaziuns d’affars ha
per exempel entschavì a duvrar il linguatg stan-            fatg valair in pensar economic malsaun inclinà
dard sper il dialect. «(Mal-) Segirtads helveticas»         vers speculaziuns ed in bainstar material vid.
cuntegna ina contribuziun da la pedagoga Dana               Schizunt Gottfried Keller ha exprimì ses quitad
Wittlin Hoffmann (Soloturn) che rapporta davart             relativ en ‚Martin Salander’ (1886), il roman
tals experiments e lur evaluaziun scientifica: «Ins         pessimistic da sia vegliadetgna» (pp. 35-36).
po senz’auter cumbinar in diever cler e net da la           1914 ha la memorabla allocuziun dal poet Carl
lingua standard cun quel dal dialect (…). Cun il            Spitteler (1845-1924) a Turitg fatg endament
linguatg standard survegnan uffants plurilings in           cun efficazia l’urgenza d’ina solidaritad confede-
access ad in linguatg cuminaivel per communit-              rala sur ils cunfins etnics: «Nus duessan ans sen-
gar cun germanofons e quels d’auter linguatg.               tir unids senza esser unitars. Nus n’avain ni la
Quai sustegna lura ferm l’acquisiziun dal lin-              medema derivanza, ni il medem linguatg, ni ina
guatg da scrittira e prevegn ad in masdigl da               dinastia monarchica medianta [sco lezza giada
pleds dialectals e standards» (p. 220). A Basilea           l’Austria-Ungaria, G. S.-C.], gnanc ina chapitala
han ins manà duas classas da scolina duvrond il             per propi (…). Nus stuain ans chapir meglier, ma
tudestg standard e lura cumpagnà quellas clas-              per ans chapir meglier, stuainsa cunzunt ans
sas en la prima e segunda classa primara; il rap-           emprender d’enconuscher meglier» (cità p. 37).
port final punctuescha che l’experiment haja                Quest appel a scuvrir linguas e culturas da
«meglierà zund l’acquisiziun dal tudestg sco                tschels pievels confederads è actual oz sco avant
segund linguatg per quels uffants che na                    tschient onns. 1938 ha Meinrad Inglin (1893-
l’enconuschevan betg u l’enconuschevan strusch              1971), en ses roman «Schweizerspiegel», recu-
avant l’entschatta en scolina» (p. 222). En                 mandà ina virtid civica demussada tschient onns
l’Argovia han 43 mussadras da scolina «integrà              pli baud da general Guillaume-Henri Dufour
sequenzas da linguatg standard regularmain e                (1787-1975) durant e suenter la guerra civila:
sapientivamain en l’instrucziun (…). Lur hani               «Ina da nossas provas principalas è da savair
notà (…) ch’uffants plurilings e da lingua estra            smetter a temp da cumbatter. Per glieud gia-
surpiglian bain il standard, perquai ch’i vegnan            gliarda n’è quai betg adina simpel (…). Tschient
instruids en lez linguatg, sco era lur geniturs en          giadas avainsa chargià cun muniziun da cumbat,
ils curs da tudestg (…). Plinavant crescha lur              adina puspè stuevna stgargiar (…). Ins sto du-
schientscha linguistica grazia a las confrunta-             magnar e cuntentar sasez, ins sto tegnair mesi-
ziuns tranter dialect e linguatg standard» (pp.             ra» (cità pp. 39-40). Ma en temps malsegirs duai
222-223). Lur rapport exprima dentant ina reser-            mintga Svizzer «far viver en sasez la Svizra sco
va relevanta: «Sch’ins alternescha arbitraramain            mussavia; uschia viv’la. Ins na sa betg l’extirpar,
dal standard al dialect senza notar quai, chas-             ni cun panzers u cun aviuns, ni dond fieu u maz-
chun’ins ina maschaida nungiavischada dals dus              zond, ni occupond u squitschond il pajais (…).

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Nus e noss uffants essan la Svizra» (cità p. 48).             gudagnar influenzas u schizunt sezs en il Cussegl
Uschia, en il roman «Alles in Allem» da Kurt                  federal» (p. 146). Per dapli solidaritad oz
Guggenheim (1896-1983), discurra in schuldà                   s’exprima però il giurist Daniel Thürer (Universi-
en la notg dals 14 da matg 1940, cur che l’entir              tad da Turitg) en sia contribuziun entitulada «La
pajais spetga in’invasiun tudestga.                           Svizra sco stereotip»: «Manaders s’enritgeschan
                                                              senza turpetg, senza investir ina part da lur ret-
Dapli solidaritad!                                            gav en l’intrapresa u en instituziuns d’util public»
En quest connex fa Bernhard endament «ils                     (p. 84). La crisa d’ozendi ans renda pli attents a
Finlandais en lur guauds naventads en fatscha a               talas admoniziuns. La davosa part da «(Mal-)
l’assagl da la Russia sovietica» (p. 45). Il pitschen         Segirtads helveticas» referescha tuttina davart
stadi baltic ha stuì far tras la guerra e grevas              dus cas modests, ma significativs, da solidaritad
mutilaziuns territorialas. La Svizra per cletg è              effizienta. Carina Schweizer (Büsingen sper
restada schaniada, ma cun la conjunctura auta                 Schaffusa) rapporta l’integraziun economica da
han sa palesadas «las consequenzas dal materia-               ses vitg tudestg, circumdà dal territori svizzer, en
lissem creschent cun il progress dal bainstar. La             noss spazi economic. Uffants da Büsingen san
Nova societad helvetica (…) ha incumbensà                     frequentar la scola secundara u chantunala a
1956 l’admonider Friedrich Traugott Wahlen cun                Schaffusa, e l’ospital da questa citad tgira pa-
in referat (…): ‚Nus avain stgaffì las basas mate-            zients da Büsingen sin la basa da las tariffas
rialas d’ina vita tenor la dignitad umana, ma                 extrachantunalas svizras. Seline Trachsel (Winter-
n’essan betg abels da la viver. Nus avain mezs                thur) infurmescha davart l’activitad da glieud da
che pudessan ans liberar, ma nus ans laschain                 sia citad e d’in vitg limitrof per restaurar bajetgs
tirannisar da quels mezs (…). Il bainstar (…) ans             istorics da Leventina (vallada auta dal flum Tes-
stimulescha da gudagnar daners per amur dals                  sin). Da tals svilups aud’ins uschiglio pauc; i
daners (…). Nus disdin lamentablamain cur ch’i                cumprovan dentant che l’umanissem confederal
va per evocar basegns spiertals. Nus stain per                sa s’adattar a noss temps malsegirs.
gudagnar il mund entir e perder nossa olma (…).
Il stadi sa sfadia adina dapli per noss bainstar,             Neue Helvetische Gesellschaft, Treffpunkt
ma nus ans occupain adina pli pauc dal stadi’»                Schweiz (NHG/TS) Winterthur. Helvetische (Un-)
(pp. 52-53). Dal 2003 ha il parlament federal                 Gewissheiten. (In-) Certitudes helvétiques. (In-)
fatg fin cun ina «furmla magica» en vigur dapi                Certezze elvetiche. (Mal-) Segirtads helveticas.
1959; Silvio Bircher (Aarau) deditgescha in essai             Turitg e Cuira (Rüegger, ISBN 978-3-7253-0916-
vaira detaglià a las «Novas relaziuns da forza                0) 2009.
tranter partidas»: «Questas sa cumbattan cun
slogans mumentans da propaganda a la moda.                                             Da Guiu Sobiela-Caanitz
Electuras     ed    electurs     perdan       perquai                    Quotiidiana, Cuira, 27 da matg 2009
                                                                      La Quot
l’orientaziun e vegnan malcuntents. Las partidas
dentant cumbattan u fan allianzas novas per

                    Ina minoritad cuntanscha l’adualitad
                 Tschintg decennis cumbat aleman a Friburg
In Friburgais romand vaira prolix – ses num hai emblidà - sa distingueva d’avust e settember 1959 aifer la
magistraglia d’in internat da la Svizra orientala. D’ina vart defendeva’l l’ideal d’in’Europa unida, ma da
l’autra leva’l mantegnair ordaifer «sia» Europa ina cuminanza che viva amez noss continent, numnada-
main l’alemana svizra, «les Suisses allemands». Lez discurs tunava vaira curius en la regiun nua che pader
       Notker «Teutonicus» OSB († 1022) aveva translatà en aleman medieval ovras classicas da la litteratura latina.

Tranter ils magisters da lez internat da 1959 sa              dal renumà Friburgais biling Roger de Weck
chattava durant duas emnas era l’autur da ques-               (Turitg e Sent) entitulà: «Was die Schweiz zu-
tas lingias, dischlocà lura dal patrun en ina scola           sammenhält. Über Sprache und Politik» (1). Gist
mercantila ch’el possedeva utrò. Tar quel prim                per in public rumantsch vali la paina da resumar
contact cun in Friburgais hai chapì ch’i dettia là            l’activitad, ils success e las disfatgas da la DFAG
in problem etnic. Gist en schaner da quel onn                 durant quest mez tschientaner, pia la transfur-
1959, en la chapitala chantunala, è naschida la               maziun d’in chantun romand cun minoritad
« Deutschfreiburgische       Arbeitsgemeinschaft»             alemana en in chantun biling cun dus linguatgs
(DFAG) per represchentar ils interess culturals e             aduals. L’ovra fundamentala en chaussa ha scrit
linguistics d’ina cuminanza discriminada che                  il giuven istoricher Bernhard Altermatt (2) sa
furmava 1960 34 % da la populaziun friburgai-                 basond sin ina lavur realisada sut l’egida dal
sa. Gievgia, ils 18 da zercladur 2009 a las 17                professer friburgais Francis Python; gist per in
festivescha la DFAG ses 50 onns cun in referat                public rumantsch vali la paina da leger lez rap-

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port captivant davart las fadias d’ina cuminanza             rala francofona» (pp. 119-121). Il fondatur da
linguistica per cuntanscher l’adualitad.                     l’IF, l’istoricher conservativ Gonzague de Reynold
                                                             (1880-1970), resguardava il tudestg sco element
La dumonda anc averta dals toponims                          constitutiv dal spiert friburgais; 1958 ha’l scrit a
Lez chantun enconusch’ins qua cunzunt sch’ins                Boschung: «A la part tudestga da l’IF hai dà la
ha frequentà sia universitad bilingua. Ma quai na            medema paisa e valur ch’a la part romanda; i na
tanscha betg. Ins duai viagiar da la chapitala fin           sa tracta betg da statistica e da cifras da popula-
giu Murten cun la viafier a binari stretg dals               ziun, mabain d’elements da cultura e creativitad
«Transports publics fribourgeois» (uschia il num             (…). Gia daditg nota quai ch’ins sa numnar il
uffizial). Il tren cursescha tut patgific d’in vitg a        malesser dal pajais da la Sense (…). Da vart ro-
tschel senza dar part tgenin che ha ina maioritad            manda veseva l’ignoranza ed ils pregiudizis tups
romanda e tgenin in’alemana. Tgi che                         encunter tut quai ch’è german; sper la Sense
s’infurmescha tar las cifras uffizialas nota savens          veseva in sentiment d’inferiuradad» (cità p. 235).
che la maioritad va vi e nà d’ina dumbraziun a               La DFAG e l’IF han lur elavurà e publitgà ense-
l’autra. La davosa staziun avant Murten ha num               men 1968 l’uscheditga «Charte des langues –
Münchenwiler-Courgevaux; l’emprim num è                      Sprachencharta», document fundamental davart
quel d’in vitg bernais, ma la maioritad da Cour-             dretgs da linguatgs en contact. Las discussiuns
gevaux era romanda da 1880 (53,4 %) a 1941,                  publicas en chaussa han stimulà persunalitads e
alemana 1950 e 1960, puspè romanda 1970 e                    gruppas estras (beltgas, canadaisas, jugoslavas
1980 e dapi lur alemana. Igl è cler ch’omadus                euv.) da vegnir a Friburg per s’infurmar davart la
linguatgs èn tradiziunals a Courgevaux, ma uffi-             convivenza da dus linguatgs en il chantun.
zial è mo il num franzos; quai è il cas tar plis
vitgs da la regiun e cunzunt tar la chapitala (25            Cooperond cun la regenza
% germanofons dal 2000). Gia 1958 ha deputà                  Il svilup favuraivel ha stimulà la DFAG 1971 da
Ernst Etter, en ina dumonda scritta a la regenza,            «giavischar ina sentupada cun il Cussegl guver-
crititgà modestamain mo il diever exclusiv dal               nativ per reglar problems pli cumplitgads cun
num franzos da vischnancas tradiziunalmain                   dialogar (…). La conferenza ha gì lieu en favrer
bilinguas sin tavlas da signalisaziun situadas en            ed ha tutgà las dumondas suandantas: Il cas de
lieus germanofons. Quest postulat è oz anc adi-              Courgevaux, l’applicaziun da la ‚Charte des lan-
na pendent. La DFAG n’ha gnanca savì cuntans-                gues’, la bilinguitad dal Technicum [chantunal],
cher in num biling per la staziun viafier da la              l’administraziun dal district biling da la Sa-
chapitala, sco ch’igl è il cas per exempel a                 rine/Saane, toponims e cunzunt, en la chapitala,
Biel/Bienne e Disentis/Mustér.                               nums da punts che van suror il cunfin da linguas
                                                             (…). Ma las activitads da la DFAG na cumpiglian
In text da basa davart linguas                               betg mo il cumbat per far resguardar il tudestg
Ma Etter crititgava mancanzas pli grevas che                 en l’administraziun publica (…). Gia 1960 ha’la
quellas davart la signalisaziun, per exempel «la             instituì il ‚Deutschfreiburger Kulturpreis’, archivs
publicaziun unilingua franzosa da las annunzias              da cassettas sonoras, ina cumissiun da radio e
e communicaziuns da l’administraziun chantuna-               televisiun ed in premi da concepts per classas
la en il fegl uffizial» (Altermatt, p. 90). L’um che         superiuras da scola. 1962 ha la DFAG surpiglià
ha convocà la radunanza da fundaziun da la                   da manar la secziun germanofona da la Societad
DFAG enconuscheva fitg bain ils quitads da la                da scripturs friburgais; sia gruppa da lavur spe-
populaziun rurala en il district aleman da la                ziala ha fixà normas unifurmas per transcriver ils
Sense, sco era l’istorgia multifara da Friburg,              dialects chantunals. La DFAG ha plinavant creà
commember da la veglia confederaziun germa-                  ina cumissiun per occurrenzas culturalas germa-
nofona. Igl era il medi da champagna Peter Bos-              nofonas en la chapitala, cun referats, sairas litte-
chung (1912-1999), docter da l’Universitad da                raras e teater davent da 1963 (…). Svelt è’la
Berna e perscrutader passiunà dal passà fribur-              vegnida la partenaria privilegiada da las autori-
gais; la radunanza l’ha elegì parsura, e sia cor-            tads areguard dumondas da lingua» (pp. 119-
respondenza cun las autoritads chantunalas                   121). 1976 ha l’administraziun da la chapitala,
«mussa che la DFAG s’occupava da bunamain                    plitost ostila vers la bilinguitad, mess inscripziuns
tut quai che pertutgava la bilinguitad administra-           monolinguas («Fribourg») empè da «Fri-
tiva (…). 1966 han Boschung ed il chanzlist                  bourg/Freiburg» sin las tavlas da signalisaziun ad
chantunal René Binz fatg part ensemen                        entradas da la citad. En ina brev da 1977 al Cus-
d’in’emissiun da la televisiun svizra alemana (…).           segl guvernativ ha lura Boschung punctuà
Grazia a la cooperaziun tranter l’uniun e las                l’impurtanza dals toponims: «Mintga dumonda
autoritads chantunalas ha la situaziun dals lin-             da lingua cumpiglia in problem da toponims sco
guatgs sa meglierada en ils onns 60 e 70 (…).                element essenzial (…). Ina cuminanza linguistica
Dapi l’entschatta dals onns 60 ha la DFAG                    ha il dretg fundamental da duvrar ils nums tradi-
s’engaschada era per la renconuschientscha da                ziunals dals lieus, e quai en la vita privata, ma er
la bilinguitad en la constituziun chantunala; ella           en la publica. Quests nums èn elements constitu-
ha contactà l’Institut friburgais (IF), uniun cultu-         tivs dal linguatg e rinforzan ils lioms d’ina regiun;

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(…) savens èni las perditgas las pli veglias da ses         gogica. Cunter il project d’immersiun han ins
passà demografic e cultural» (cità p. 138). En              punctuà arguments germanofobs, «la refusa dal
quest senn ha la regenza mess puspè inscrip-                tudestg e la disfidanza vers la cultura germana.
ziuns bilinguas a las entradas en dumonda da la             Plinavant han ins fatg valair la protecziun da la
citad. In auter problem derivava per                        lingua e cultura franzosa e dals intschess franco-
l’administraziun chantunala dal duair da transla-           fons. Ins numnava pia l’inimi ch’ins prendeva en
tar. «Las traducziuns eran savens mediocras.                mira, sco quel che vegnia da l’ost, da l’intschess
1987 ha la DFAG examinà versiuns tudestgas da               aleman e german (…). Ins refusava la bilinguitad
decrets u messadis e giavischà la creaziun d’in             sco tala, recumandond contacts mo minimals
post linguistic spezial ‚per eliminar ils sbagls da         cun autras cuminanzas linguisticas (…). La lin-
linguatg e da translaziun e per garantir in equili-         guista Anna Lietti ha constatà cun amarezza:
ber qualitativ tranter ils texts uffizials franzos e        ‚Insaquants francofons manegian ch’emprender
tudestgs’ (…). La regenza ha acceptà                        la lingua da l’auter muntia capitular, ma vaira-
d’engaschar in traductur en plazza plaina tar la            main munti dapli pussanza sin el’» (p. 289). Ils
Chanzlia chantunala; 1989 è vegnì in segund»                populists francofons han triumfà instigond la
(pp. 163-164). Igl è stà bler pli grev d’avrir clas-        tema da la germanisaziun. Tar la votaziun chan-
sas tudestgas en la Scola per tgirunzas e tgi-              tunala da 2000 ha il suveran ditg «na» cun 36
runzs, postuladas gia 1977 d’in deputà e messas             064 vuschs cunter 35 082. Ils dus districts cun
ad ir pir 1992. Anc 1992 ha in auter deputà                 maioritads germanofonas han ditg «gea» (72,8
crititgà che 88 % dal persunal dal Spital chantu-           e 70,3 %) sco era la chapitala (51,9 %), ma tut
nal sappia mo franzos, uschè che blers pazients             tschels districts han refusà il project. Altermatt
friburgais tschernian l’Inselspital da Berna.               manegia che la regenza da Turitg haja contribuì
                                                            al resultat «cun annunziar paucs dis avant la
Ina victoria ed ina disfatga                                votaziun friburgaisa ch’ella dettia la prioritad a
Pir 1990 ha in success fundamental da la DFAG               l’englais en la scola primara sin donn e cust dal
francà la renconuschientscha plaina da la bilin-            franzos» (p. 301); blers Romands han resentì
guitad chantunala. L’art. 21 da la constituziun             lezza decisiun arroganta sco ina schleppa. In dals
da 1857 stipulava: «Leschas, decrets e regulativs           «trois papis» ha commentà la victoria dal «na»
duain vegnir publitgads per franzos e per tu-               sco suonda: «Durant in onn, sco antruras, han ils
destg. Il text franzos vala sco original.» Gia 1962         Friburgais sentì il flad impertinent dals invasurs
ha la DFAG postulà l’adualitad totala dals dus              nà da l’ost» (cità p. 303 ord ‚La Liberté’ dals 6
linguatgs. Suenter 1968 sa tractavi «mo» pli                d’october 2000). Quai è il spiert da quel magis-
d’applitgar la «Charte des langues». Quai ha                ter friburgais ch’instruiva 1959 a Son Gagl. Il
pretais 1983 deputà Erwin Jutzet. Ils 23 da set-            giurist Peter Saladin ha manegià: «L’avegnir da
tember 1990 ha il suveran finalmain astgà ap-               la quadrilinguitad en Svizra dependa da la capa-
provar cun 83,69 % da las vuschs la versiun                 citad da superar tuttafatg quella tenuta che
curregida da l’art. 21: «Il franzos e tudestg èn ils        tschenta l’atgna etnia enamez» (cità p. 306). Tgi
linguatgs uffizials. Lur diever è reglà respectond          che vul savair dapli duai leger l’essai d’Altermatt
il princip da territorialitad. Il chantun promova           e dudir il referat da Roger de Weck ils 18 da
l’encletg tranter las duas cuminanzas linguisti-            zercladur a Friburg.
cas.» En quest senn ha la regenza suttamess
1999 al Cussegl grond la proposta d’introducir              1)   Lieu: Universitad da Friburg (Miséricorde) sala
l’immersiun en l’auter linguatg chantunal per ina                3113.
part da l’instrucziun, suenter in temp transitori           2)   Bernhard Altermatt, La politique du bilinguisme
d’otg onns. Il parlament ha approvà il project                   dans le canton de Fribourg/Freiburg. Friburg (Uni-
                                                                 versitad, collecziun «Aux sources du temps
cun 80 vuschs encunter 3. Ina gruppa francofo-                   présent») 2003.
na ha dalunga rimnà las suttascripziuns base-
gnaivlas per in referendum. Las trais corifeas da                                    Da Guiu Sobiela-Caanitz
l’opposiziun, «les trois papis», eran in anteriur                        La Quotidiana, 5 da zercladur 2009
cusseglier guvernativ, in anteriur inspectur da
scola ed in anteriur rectur da la Scola auta peda-

    La loi sur l’encouragement à la culture : Une révision controver
                                                           controversée
   Depuis l’entrée en vigueur de la révision totale de la Constitution fédérale en 2000, la Confédération
     dispose d’une base constitutionnelle pour ses activités générales d’encouragement à la culture.

Le présent projet donne une base légale formelle            Cette absence jusqu’à aujourd’hui de loi fédé-
aux activités culturelles et comble ainsi une la-           rale, n'est pas synonyme de vide culturel. La
cune.                                                       richesse et la multiplicité de la création dans
                                                            notre pays sont exceptionnelles. Cela est dû, en

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premier lieu et sans aucun doute, à des artistes              Le débat a été vif entre les parlementaires vou-
aux talents confirmés; en deuxième lieu, à une                lant éviter toute étatisation de la culture et plai-
diversité culturelle innée qui prend ses racines              dant en faveur d’un renforcement de Pro Helve-
dans la mosaïque linguistique et culturelle de                tia, afin de mieux rationaliser le système et une
notre pays, en troisième lieu, certainement aussi,            majorité, emmenée par le Conseil fédéral, plai-
à une politique et à une action attentives des                dant au contraire en faveur de deux instances
communes et des cantons en matière de promo-                  fédérales, de manière à garantir la diversité et de
tion de la culture.                                           donner ainsi, en quelque sorte davantage de
                                                              chances aux artistes.
Une des tâches culturelles principale de la collec-
tivité est sans doute d'instaurer la liberté de l'art,        Plusieurs organisations culturelles ont, quant à
en particulier par la garantie d'une liberté d'ac-            elles, dénoncé un système susceptible de « met-
tion et par l'encouragement.                                  tre sous tutelle » la culture à des fins politiques.
Il ne s'agit pas seulement de favoriser la liberté            Selon le Conseil fédéral et le Conseil des Etats il
de créer, qui est, on le sait, d'autant plus grande           s’agissait de définir ce qui relève de l'autorité
si les sources de financement sont nombreuses                 étatique et ce qui relève d'une organisation semi
et indépendantes; l'accès à la culture pour la                privée telle que Pro Helvetia. Le fait de transférer
population et la mise à disposition d'une offre               à Pro Helvetia un certain nombre de tâches qui
abordable et diversifiée doivent aussi être assu-             étaient bien exercées jusqu'à ce jour par l'Office
rés. Ces tâches exigent des efforts de l'ensemble             fédéral de la culture, semblait peu adéquat. Pro
du pays.                                                      Helvetia n'a d’une part pas le personnel néces-
                                                              saire et risque, d’autre part, d’être bien plus à la
Je reviens ici sur deux sujets qui ont suscité un             merci de coupes budgétaires que ce n’est le cas
débat particulièrement vif : La subsidiarité entre            actuellement. Certes, le principe de subsidiarité
Confédération, Cantons et Communes et                         veut que la politique culturelle soit d’abord dé-
l’affectation de nouvelles compétences à Pro                  terminée à l’échelle locale et que la Confédéra-
Helvetia.                                                     tion n’intervienne qu’en appoint. Or, selon bien
                                                              des observateurs, il faut sortir de cette logique si
Pour respecter le principe de subsidiarité, le pro-           l’on entend avoir une politique culturelle ambi-
jet circonscrit la compétence de la Confédération             tieuse.
par rapport aux premiers acteurs de
l’encouragement de la culture, à savoir les can-              Le fait que Pro Helvetia ait également des activi-
tons, les communes et le secteur privé. Concrè-               tés à l’étranger et qu’il était indispensable de
tement, cette démarcation entraîne l’abandon                  coordonner les mesures prises à l’étranger entre
de l’encouragement direct à la création                       les Départements fédérale des Affaires Etrangè-
d’œuvres par la Confédération. Etant donnée                   res et de l’Intérieur (DFAE et le DFI), dans les
son ancrage local ou régional, la promotion de la             limites bien entendu de leurs compétences direc-
création artistique est, en effet, du ressort des             tes, a également suscité un marchandage.
cantons, des villes et des communes.
                                                              Finalement, après concertation entre les deux
Suivant la décision du Conseil national, le conseil           chambres, une solution de compromis s’est im-
des Etats a approuvé le regroupement des pro-                 posée: le soutien à la culture sera simplifié: l’OFC
jets de loi sur l’encouragement de la culture et              perd certes l’aide à la relève à laquelle elle tenait,
de la loi Pro Helvetia.                                       mais il garde les prix honorifiques. Pro Helvetia
                                                              reçoit l’aide aux artistes.
Cependant, contrairement au CN, les Etats ont
choisi de répartir les tâches entre l’Office fédéral          Du côté de l’OFC un chantier va ainsi s’ouvrir: la
et Pro Helvetia tel que le proposait le Conseil               mise au point du premier programme de politi-
fédéral à savoir: l’aide aux artistes, les prix et            que culturelle, prévu pour la période 2012-2015
bourses de formation seraient du ressort de                   avec en primeur la consultation de tous les par-
l’Office fédéral de la culture (OFC) ; le soutien             tenaires responsables culturels locaux, les can-
aux projets, à l’exportation culturelle et aux                tons et les villes. Il y a donc du pain sur la plan-
échanges entre régions linguistiques à la fonda-              che !
tion seraient attribués à Pro Helvetia.                                         Christiane Langenberger-Jaeger

                   Mehrsprachigkeit in Wirtschaft und Arbeitswelt
 Sprachkompetenzen als Investition in individuelles Einkommen und volkswirtschaftliche Wertschöpfung?

Während der vergangenen zwei Jahrhunderte                     Debatten über die sprachliche Vielfalt einerseits
waren gesellschaftliche und wissenschaftliche                 von einer kulturellen Bewertung und anderer-

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seits von einem Rechtediskurs geprägt. Sprache          meilleur pont sur l’Europe des langues et des
wurde in erster Linie als Ausdruck, Träger und          cultures und als Kultur-Brücken-Stadt sowie, seit
Faktor von Kultur sowie als Identitätselement           einigen Jahren, als Standort für GreenTech- und
einer bestimmten Gemeinschaft gedeutet. Von             CleanTech-Unternehmen. Den Höhepunkt der
dieser Grundlage leitete man in einem zweiten           ökonomisch-sprachlichen Anbiederung bilden
Schritt sprachliche Ansprüche und Rechte ab, die        ohne Zweifel die beiden reichlich holprig be-
jeder Gruppe zustehen sollten: beispielsweise           nannten und mittlerweile aufgelösten West-
das Recht auf freien Sprachgebrauch, auf                schweizer Förderorgane Development Economic
sprachliche Anerkennung, auf Schutz vor und             Western Switzerland und Gate West Switzer-
Abgrenzung von anderen Sprachen. Beide spra-            land.
chenpolitischen Diskurse – die kulturelle und die
rechtliche Stossrichtung – haben ihre Gültigkeit        Natürlich versuchen die Kantone ihre Vermark-
behalten, u.a. im Bereich des sprachpflegeri-           tungsargumente durch konkrete Massnahmen
schen Engagements oder im Minderheiten-                 zu untermauern. So zählt die Präsenz einer eng-
schutz. Sie werden jedoch seit einigen Jahrzehn-        lischsprachigen International School und eines
ten durch eine dritte Sichtweise erweitert, die         Expatriate Women’s Club heute zum Minimal-
Sprache vermehrt als Instrument individueller           standard in jeder mittelgrossen Wirtschaftsregi-
und kollektiver „Bereicherung“ betrachtet.1             on. Auch an den öffentlichen Schulen setzen die
                                                        Kantone der Zentral- und Ostschweiz – im Fahr-
Neben ihrer identitätsstiftenden Funktion, hatte        wasser Zürichs – seit einem knappen Jahrzehnt
Sprache immer auch eine instrumentelle Dimen-           auf das Prinzip English first: Der Sprachenunter-
sion. Sprachen sind Mittel der Kommunikation            richt wird mit Früh-Englisch (statt Französisch)
und der Verständigung zwischen Menschen und             und mit deutsch-englischen Immersionsklassen
Gemeinschaften. Das Beherrschen mehrerer                gefördert – insbesondere unter Verweis auf die
Sprachen ermöglicht nicht nur die Kontaktauf-           Wirtschaftsförderung und das Standortmarke-
nahme mit einer grösseren Zahl Personengrup-            ting. Gleichzeitig versuchen die kantonalen Er-
pen, sondern auch den direkten Austausch und            ziehungsbehörden im Sprachgrenzgebiet der
das zwischenmenschliche Handeln. Sprachkom-             Westschweiz dem zweisprachigen Unterricht
petenzen werden so zu einem „Wert“, mit dem             zum Durchbruch zu verhelfen. Bei einer entspre-
kulturelle und wirtschaftliche „Gewinne“ erzielt        chenden Vorlage im Kanton Freiburg kamen im
werden können. Über das rasante Wachstum                Jahr 2000 auf Seiten der Befürworter nicht zu-
von Mobilität und Kommunikation rückt der               letzt wirtschaftliche Argumente zur Sprache.
Erwerb von (Fremd-) Sprachen vermehrt ins               Mittlerweile möchte sogar der Jura mit zwei-
Zentrum gesellschaftspolitischer und sozioöko-          sprachigen Schulklassen vermehrt Deutschspra-
nomischer Überlegungen. Als mehrsprachiges              chige zur Wohnsitznahme im Kanton animieren
Land ist die Schweiz sehr direkt von diesem Pa-         – notabene im Rahmen seiner Annäherung an
radigmenwechsel, respektive von der sich wan-           den Wirtschaftsraum der Regio Basiliensis.
delnden Sichtweise auf Sprache, Sprachkompe-
tenzen und Mehrsprachigkeit betroffen.                  Die erwähnten Fälle zeigen auf, wie Sprachenun-
                                                        terricht und Sprachkompetenzen vermehrt als
Schweizerische Kantone und Regionen werben              positive Variable in einer Gleichung wahrge-
vermehrt in englischer Sprache um die Gunst             nommen werden, deren Resultat eine Steige-
nationaler und internationaler Investoren: So           rung des Volkseinkommens und der wirtschaftli-
gehört Solothurn in struktureller Hinsicht zwar         chen Wertschöpfung sein soll. Unabhängig vom
zum Metropolitanraum Bern, zählt sich im                weiteren kulturellen und politischen Zusammen-
Standortmarketing aber auch zur Greater Zurich          hang stellen sich darum die Fragen, inwiefern
Area (GZA) In diesem Rahmen wird der Solo-              diese Verknüpfung auf realen Annahmen be-
thurner Hausberg Weissenstein zu einem Ort für          ruht, wo die genauen Bedürfnisse der Arbeits-
Wellness oder Sport-Events und das anthropo-            welt liegen, und wie die Öffentlichkeit mit den
sophische Goetheanum im Schwarzbubenland                neuen Ansprüchen umzugehen hat. Um An-
zu einem Ort der Selfness (zitiert aus dem Maga-        haltspunkte für mögliche Antworten zu bekom-
zin der GZA, Ausgabe 2005). Die Wirtschaftsför-         men, lud der Zentralvorstand der Neuen Helveti-
derung und die Tourismuswerbung Freiburg                schen Gesellschaft-Treffpunkt Schweiz am ver-
vermarktet Stadt und Kanton schon länger als            gangenen 27. Oktober 2009 zwei Referenten zu
                                                        einer öffentlichen Veranstaltung an die Sprach-
1                                                       grenze ein: François Grin (Prof. an der Universität
 Vgl. u.a. Monica Heller, „From Political Rights
                                                        Genf), als Vertreter der academia, und Elmar
to Economic resources“, in: Schweizerische Aka-
                                                        Mock (Direktor von Creaholic AG Biel), als Ver-
demie der Geistes- und Sozialwissenschaften
                                                        treter der unternehmerischen Praxis, reflektierten
(Hrsg): Sprachendiskurs in der Schweiz: Vom
                                                        an der zweisprachigen Universität Freiburg über
Vorzeigefall zum Problemfall? Bern 2005, S. 41-
                                                        das Thema „Arbeitswelt und Mehrsprachigkeit“.
46.

                                              12 /2009 I 10
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