INFORMATIONEN ZUR KARTE INFORMATIONS CONCERNANT LA CARTE - MÄERZ 2018/N 66 - Center fir Altersfroen
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D’ZÄITSCHRËFT FIR MËNSCHE MAT LIEWENSERFARUNG MÄERZ 2018/N°66 Tel.: 36 04 78 www.rbs.lu O R T R AIT: P PE’L H L E C HTER SC INFORMATIONEN ZUR KARTE INFORMATIONS CONCERNANT LA CARTE
E D ITOR IA L IT’SNOT IT’S NOT A A DREAM DREAM Foto: © Lynn Theisen Liebe Leserinnen, liebe Leser, JUST JUST AN AN INVESTMENT INVESTMENT Alt macht nicht das Grau der Haare alt macht nicht die Zahl der Jahre alt ist wer den Humor verliert Tel: 29 04 04 -1 / www.naturemwelt.lu und sich für nichts mehr interessiert. Danielle Knaff Tel: 29 04 04 -1 / www.naturemwelt.lu (Gotthold Ephraim Lessing) Präsidentin / Présidente RBS – Center fir Altersfroen asbl Ce n’est pas un rêve, juste un investissement ! Ü100 oder wie man mit Humor uralt wird: Ce n’est pas un rêve, juste un investissement ! Par votre générosité, vous pouvez nous aider à poursuivre nos actions et „Das Leben kommt so wie’s ist und so kommt’s auch; man Par votre générosité, vous pouvez nous aider à poursuivre nos actions et devenir devenir ainsi un acteur de la protection de l'environnement et de la nature fühlt sich nicht jung oder alt, man bleibt immer ich; jeder hat ainsi un acteur de la protection de l'environnement et de la nature au Luxembourg. au Luxembourg. Chaque année, des dizaines de projets sont réalisés par sein Schicksal; ich habe nie unerfüllbare Träume gehabt.“ Chaque année, des dizaines de projets sont réalisés par natur&emwelt Fondation natur&emwelt Fondation Hëllef fir d’Natur grâce aux donateurs. Hëllef fir d’Natur grâce aux donateurs. Hochaltrigkeit wird meistens mit Defiziten gleichgestellt: Chères lectrices, chers lecteurs, La somme d’argent que vous donnez à notre fondation sert : Pflegebedürftigkeit, physische Gebrechlichkeit, Demenz, La somme d’argent que vous donnez à notre fondation sert : L’image que nous nous faisons du quatrième âge est sou- • à l’acquisition de terrains à haute valeur biologique, Absitzen der verbleibenden Zeit. Dabei ist erwiesen, dass vent très négative: synonyme de dégradation physique et • à l’acquisition de terrains à haute valeur biologique, die Zufriedenheit der Hochaltrigen höher ist als die jünge- • à• la gestion à la gestion appropriées appropriées des réserves des réserves naturelles, naturelles, psychique, de dépendance, le grand âge est en quelque • à réaliser des études et des recherches • à réaliser des études et des recherches scientifi scientifi ques précises, ques précises, rer Menschen. sorte la salle d’attente de la mort. • à sensibiliser les enfants et les adultes à préserver l’environnement. • à sensibiliser les enfants et les adultes à préserver l’environnement. Die Dokumentarfilmerin und Drehbuchautorin Dagmar Or il a été démontré que les personnes très âgées, malgré 100 100 % % dons des des dons perçus perçus participent participent au financement au financement de cesdeprojets. ces projets. Wagner hat uns in ihrem sensiblen Film Ü100 genau das leurs capacités réduites, ressentent une plus grande sa- Soutenez Soutenez nous nous dèsdès aujourd’hui. aujourd’hui. gezeigt. tisfaction de leur vie que bon nombre de jeunes. Während 90 kurzen Minuten lernen wir acht 100-Jährige La régisseuse allemande Dagmar Wagner nous prouve kennen, die sich ihres hohen Alters erfreuen und selber tout cela dans son film touchant Ü100 (100+). Es ist Es ist kein kein Traum, Traum, nur nur eineeine Investition Investition ! ! überrascht sind, dass sie so alt geworden sind. Wenn auch Pendant une heure et demie nous avons l’occasion de eingeschränkt in ihrem Alltag und auch wenn sie, von au- DurchDurch Ihre Großzügigkeit Ihre Großzügigkeit können können Siehelfen, Sie uns uns helfen, unserunser Handeln Handeln zu verfolgen zu verfolgen und faire connaissance de huit seniors centenaires, heureux ßen betrachtet, nichts Nennenswertes mehr erleben, be- und ein ein Akteur desAkteur des Umweltschutzes Umweltschutzes undinder und der Natur Natur in zu Luxemburg Luxemburg zu werden. werden. Jedes Jahr de vivre leur grand âge et en même temps étonnés de stechen sie durch ihre erstaunliche psychische Stärke. Jedes werden Jahr werden mehrere Projektemehrere Projekte von von natur&emwelt natur&emwelt Fondation Hëllef firFondation Hëllef d’Natur dank derfir l’avoir atteint. Cela s’est fait tout seul, disent-ils. Bien que d’Natur Spender dank der Spender realisiert. realisiert. Mit viel Humor, Sensibilität und auch Selbstkritik blicken limités dans leur quotidien – ils sont conscients que la Der Der Geldbetrag, den den Geldbetrag, Sie unserer Stiftung Sie unserer spenden, Stiftung dient:dient: spenden, sie auf ihr Leben zurück. Ihre letzten Aufgaben: Das An- vie ne leur réservera plus rien d’exaltant – ils font preuve nehmen der eigenen Lebensgeschichte, Verluste, Enttäu- d’une force psychologique étonnante. • dem Erwerb • dem von Land Erwerb mit hohem von Land biologischen mit hohem Wert, Wert, biologischen schungen, Gelungenes und Misslungenes akzeptieren, • der • ordnungsgemäßen der ordnungsgemäßenVerwaltung der Naturschutzgebiete, Verwaltung der Naturschutzgebiete, Ils accomplissent leurs derniers grands devoirs avec beau- aber auch eigene Verdienste würdigen. Dem eigenen Le- • um • Studien und wissenschaftliche um Studien Forschung und wissenschaftliche durchzuführen, Forschung durchzuführen, coup de sensibilité et d’humour. Ils acceptent leurs histoires • der Erziehung von Kindern und Erwachsenen zur Erhaltung der Umwelt. ben Sinn geben, braucht Zeit und Muße und die hat man • der Erziehung von Kindern und Erwachsenen zur Erhaltung der Umwelt. bien personnelles qui sont faites de rêves, d’échecs et de in diesem Alter zur Genüge. Dabei sind die „Rezepte“ sehr 100% der Spenden 100% gehen der Spenden in dieinFinanzierung gehen dieserdieser die Finanzierung Projekte. Projekte. déceptions, tout autant que de réussites et de mérites. individuell und haben trotzdem sehr viel Gemeinsames: Unterstützen SieSie Unterstützen unsuns heute. heute. Nicht mehr vor sich selber weglaufen, jeden Tag als et- Donner du sens à sa vie demande du temps, et du temps was Besonderes begrüßen, sich für Neues aufmachen, on en a à revendre à cet âge-là. Les «recettes» des cen- obwohl oder gerade weil der größte Teil des Lebens nicht tenaires sont très individuelles, mais ont beaucoup de vor einem sondern hinter einem ist. Das Schöne ist: man points communs: ne plus se voiler la face, saluer chaque natur&ëmwelt Fondation natur&ëmwelt Hëllef Fondation fir d’Natur Hëllef fir d’Natur IBAN LU89 1111 0789 9941 0000 (réf. AL03/18) muss sich nichts mehr beweisen, sich nicht mehr darstel- jour comme un cadeau, rester curieux tout en étant IBAN LU89 1111 0789 9941 0000 (réf. AL03/18) len, kurz „man bleibt ich“. conscients que les jours sont comptés. Nul besoin de se confectionner une image différente de ce qu’on est réel- Mich persönlich hat dieser Film sehr berührt und ich habe lement: on est et on reste toujours soi-même. für mich folgendes zurückbehalten: ich muss keine Hundert werden, um mir diese Philosophie zu eigen zu machen. Ce film m’a beaucoup touchée et j’en ai tiré une grande leçon pour moi-même: je ne vais pas attendre d’avoir 100 Ich wünsche Ihnen einen sonnigen und regenfreien Frühling, ans pour adopter cette philosophie. ein schönes Osterfest, und viel Spaß mit dem neuen Aktiv mit u.a folgenden Themen: ein Interview mit Pe’l Schlechter, Je vous souhaite un printemps ensoleillé, de joyeuses ein neues Dossier über das Thema Blasenschwäche, das Pâques et bonne lecture du nouvel «Aktiv» qui vous ré- Seniorenwohnprojekt „Beienhaus“, vor u.v.a. serve comme toujours une belle panoplie d’activités. 03’2018 3
I N HALT IN DER HEFTMITTE 3 Editorial 6 Portrait Pe’l Schlechter: Qui garde son âme d’enfant ne vieillit jamais 30 Karte aktiv60 + 10 Um richtege Mënsch léieren: ie Karte und ihre Vorteile D Lycée Technique pour La carte et ses avantages Professions de Santé 13 Buchvorstellung: 31 A bonnement K arte und Magazin „Grenzenlos emotional – Carte et magazine Von impulsiv bis Borderline“ 06 16 RBS-Retrospektiv 32 RBS-Reise: Costa Dorada ZUM SAMME LN! PE’L SCHLECHTER 18 Info-Zenter Demenz 34 Neue Partner der Karte aktiv60+ A R! GARDE PORTRAIT 20 Textile Meditationen: Blau sind alle meine Farben 22 Von Lesern für Leser 36 Kurse und 50 26 Kontaktanzeigen STRASBOURG 27 Rätsel Veranstaltungen VISITE GUIDÉE 54 Geschäftsbedingungen & Informationen 36 Auf einen Blick E T T O U R E N B AT E A U Conditions générales & Informations 37 Regelmäßige Aktivitäten 71 Impressum /Rätselauflösungen 53 A nmeldung/Inscription Kurse und Veranstaltungen Cours et manifestations 32 RBS-REISE 55 V eranstaltungskalender C O S TA D O R A D A Club Senior 4 03’2018 5
P O RT RA I T P E ’ L S C HLEC HT ER QUI GARDE SON ÂME D’ENFANT NE VIEILLIT JAMAIS Le bruit fracassant des pelleteuses encercle une ancienne maison du Limpertsberg. Y habite un homme passionnant et passionné au regard clair et pétillant, un pionnier plein d’humour et de modestie qui a marqué le monde graphique et littéraire du Luxembourg des années 50 à nos jours. Pe’l Schlechter est le talentueux père d’affiches, d’illustrations, de bandes dessinées, de brochures, de timbres, de logos, de plaques, de médailles et de stands d’exposition réalisés, entre autres, pour la Société des Foires Internationales de Luxembourg, la Loterie Nationale, divers Ministères, institutions et associations, ainsi que pour la presse comme la Revue ou d’Lëtzebuerger Land. N é en 1921, Pe’l Schlechter ser place au vécu d’un jeune homme a toujours du plaisir à par- à l’optimisme sans pareil. D’un re- tager sa mine de souvenirs gard espiègle, il demande: «Pourquoi personnels et évoque avec une cuillère sur la couverture de mon enthousiasme ses péripéties à fin premier livre?» et il s’empresse de ré- heureuse. «J’ai commencé à écrire pondre lui-même: «Parce que c’est des livres à 90 ans!» dit-il en sou- l’outil le plus important d’un soldat, riant, «lorsque mes fils m’ont dit que plus important que son arme!». Il ex- je racontais toujours les mêmes his- plique aussi le titre du deuxième livre: toires, j’ai décidé de les coucher sur «Enfant, lorsque j’entendais ma mère papier.» Voilà comment est née en raconter des histoires du passé, 2012 sa première œuvre autobio- combien tout était mieux, cela sem- graphique, éditée auprès des édi- blait être le paradis sur terre, alors, tions Guy Binsfeld, «De Pol muss an un jour, je lui ai demandé quand al- de Krich. Erënnerongen an Niewesaa- lait revenir ce beau passé et elle m’a chen». Primée avec le Lëtzebuerger avoué, plus jamais». Buchpräis 2013, suivie l’année sui- O vante par «Wéini kënnt fréier erëm? rphelin de père à l’âge de Et kann net ëmmer Krich sinn». Dans deux ans, il grandit en tant ses romans, il retrace ses souvenirs que benjamin d’une fra- Affiche Volleksfest: trie de cinq enfants avec d’enfance et de jeunesse au Lim- première affiche pertsberg durant la période d’avant- sa mère et sa tante appelée «Tata du jeune autodidacte guerre ainsi que le basculement de Wirsch» qui travaillait dans un ma- à l’âge de 16 ans pour une fête populaire locale sa vie lors de l’invasion allemande. gasin d’habillement de la Grand-rue Ses textes empreints de nostalgie, pour subvenir aux besoins de la fa- d’insouciance et d’humour, ôtent le mille. Pe’l Schlechter se souvient: L’artiste visiblement amoureux de sa belle indienne. protagonisme à la guerre, pour lais- «Ce n’était pas facile, on n’avait pas Affiche de 1976 pour la Loterie Nationale 6 03’2018 7
P O RT RA I T P e’l Schlechter a du plaisir à péril une famille avec cinq enfants! raconter des histoires du pas- C’est incroyable, mais les êtres hu- sé: «J’ai toujours vécu au Lim- mains sont capables aussi bien de pertsberg. Lorsque j’étais faire souffrir leurs semblables et de enfant, il y avait encore des pay- commettre le pire, que d’être soli- sans qui y cultivaient des pommes daires et d’offrir leur aide à de par- «De Konsi an d’Susu» , figurines réalisées pour l’ULC, de terre. Le hall Victor Hugo n’existait faits inconnus. J’ai eu la grande l’union luxembourgeoise des consommateurs «De Bim an de Jopi», pas encore et la Foire, c’étaient des chance d’avoir croisé plus de per- afin de sensibiliser le public à la consommation durable série de bandes dessinées halles en bois avec des fabricants de sonnes de la deuxième catégorie!» en noir et blanc réalisées D pâtes, de confiture, de meubles … et pour la Revue de 1948 à 1952 le tram passait à travers cette foire e retour au Luxembourg, il par l’avenue Victor Hugo. Ce quartier reprendra le travail auprès quoi.» Plus tard, il s’achète un ordina- certain équilibre. Et puis, il faut te- de la ville était un vrai village et moi de différents architectes en teur, non pas pour surfer sur internet, nir compte du fait que dans le temps, j’étais toujours dehors. Je ne rentrais charge de reconstruire les mais pour continuer à écrire et profi- les affiches étaient rares et qu’elles beaucoup d’argent et pourtant, mal- chez moi que pour manger et dormir. bâtiments détruits durant la guerre ter des programmes de traitement de avaient une autre place dans le pay- gré le fait que je devais porter les vê- Le reste du temps je faisais les 400 et se mariera avec son amour de texte. Il sera très productif et écrira sage qu’aujourd’hui où la publicité tements usagés de mes frères et que coups avec mes amis. On entendait jeunesse. Un mariage qui durera 63 je confectionnais parfois moi-même des blagues en rimes et traduira des est omniprésente et où le travail ar- passer une voiture toutes les demi- ans et duquel naîtront deux fils. Au- mes jouets, j’estime que c’était la pé- classiques de la littérature enfantine tistique se perd souvent.» heures et lorsque c’était un camion jourd’hui, il est fier d’avoir sept ar- L riode la plus enrichissante de ma vie! de la langue originale de l’œuvre vers qui passait, on courait derrière pour rière-petits-enfants: «Je suis très ’année dernière, il a traduit et D’aucuns verraient la situation sous le luxembourgeois. Parmi ces livres inhaler l’odeur de la fumée noire. proche de ma famille, mes fils me illustré un livre de contes pour un angle négatif, mais moi j’estime rendent souvent visite, pourtant les qui attendent toujours à être édités C’était formidable!» Pe’l Schlech- enfants. «Aujourd’hui, cela me que j’ai eu de la chance de ma nais- moments de solitude deviennent sont Till l’Espiègle, Pinocchio, Gulliver, ter avoue que ses souvenirs d’en- prend un peu plus de temps sance jusqu’à aujourd’hui. J’ai vite de plus en plus présents mainte- le Chat botté, Poil de carotte, Max et fance sont plus présents que ceux que lorsque j’étais jeune, mais aus- appris à être autonome et à me ré- nant que je commence à avoir moins Moritz et bien d’autres encore. de l’après-guerre. «Il y a dans ma mé- si longtemps que l’on est passionné P jouir du peu que j’avais.» Ses yeux moire une ligne qui sépare l’avant d’énergie et à être moins actif. J’ai e’l Schlechter témoigne d’un par ce que l’on fait, ce n’est pas du brillent lorsqu’il raconte comment il et l’après-guerre, c’est comme deux l’impression que ma vraie retraite autre temps: «Il est éton- travail. Je prends du plaisir à faire ce allait à la Schueberfouer avec son mondes différents. Pour un enfant, commence maintenant.» nant de voir ce que l’on peut que je sais faire le mieux.», déclare-t- meilleur ami issu d’une famille ai- L tout est important et chaque expé- réaliser aujourd’hui par or- sée: «Il recevait 30 francs et moi je a chance, mais aussi la créa- il. On pourrait écouter Pe’l Schlechter rience est vécue intensément. En dinateur, et à quelle vitesse. Les gra- n’en avais que 3. Alors nous mettions tivité ont toujours été les com- pendant des heures sans s’ennuyer, tant qu’adulte on tend à oublier l’ex- phistes peuvent jouer et faire plein l’argent dans une boite et ensemble pagnons de route de Pe’l l’écouter raconter comment il a vécu traordinaire de chaque instant.» d’essais avec leurs machines, mais nous avions 33 francs à dépenser et Schlechter. Il prendra sa re- et comment il vit sa vie pleinement et P plein de beaux moments à partager!» e’l enchaine les anecdotes traite en 1986, à 65 ans, mais son ne sont plus capables de dessiner intensément, à se demander s’il n’en Malgré les hauts et les bas, il estime du passé, il raconte com- dynamisme ne l’abandonnera jamais. une lettre typographique à la main. a pas eu sept, comme un chat, et à qu’il est heureux d’être encore là et ment il a été enrôlé de force Il avoue « lorsque j’ai arrêté de travail- Afin de réaliser mes affiches et mes Pe’l Schlechter de compléter, rieur de pouvoir le raconter. «L’optimisme, et de quelle manière il a réus- ler, je me suis acheté une machine à illustrations, mon matériel était ba- «Oui, j’ai vécu ma vie comme un chat c’est ma mère qui me l’a transmis, si à déserter et à être caché par une écrire électrique dernier cri avec une sique: une feuille, des crayons, une et je suis toujours retombé sur mes elle disait toujours: Ee Mol gutt gelaa- famille hollandaise jusqu’à la Libé- rosette pour changer les polices de règle, … j’avais beaucoup moins de pattes!» / cht ass souvill wäert wéi e Bifdeck» ration. « J’étais comme un réfugié au- caractères. Je voulais absolument moyens, mais mon message devait (Rire un bon coup vaut un steak). jourd’hui, pis encore, je mettais en écrire, mais ne savais pas vraiment être efficace et il devait y avoir un Sandy Lorente 8 03’2018 9
Um richtege Mënsch léieren Mir maache mat! Nelly Winandy Praktesch Ausbildung Eng Frënndin hat mech op dëse Projet opmierksam gemaach! Well mir allen zwee Theater spillen an mat Simulatiounspatienten och 40 Joer am Beruff geschafft hunn, hu mir eis gemelt fir do matzemaachen. D’Formatioun war scho super an d’Simulatiounen, déi ech bis elo hat, ware ganz interessant an hu vill Spaass gemaach! Ech denken, dass dat e flotte Projet ass a gleewen, oun geschitt, gëtt an engem Noge- dass deen de Schüler ganz vill bréngt! Weider esou! spréich (Debriefing) opgeschafft. Hei kann de Simulatiounspatient mat deelen, wéi en sech gefillt huet a wéi Alwine Dichter d’Kommunikatioun an d’Reaktioun Als ich von diesem Projekt erfuhr, war ich sofort vum Schüler war. D’Schüler maa- davon begeistert. Zum einen, weil es zeitgleich mit meinem Renteneintritt zusammenfiel und ich chen dobäi wichteg Erfarungen, wat damit auch eine kleine Aufgabe hatte, die mir Spaß spéider e méi sécheren Ëmgang machte und mich auch ein wenig herausforderte. mam richtege Patient erméiglecht. Zum anderen, finde ich, ist die Simulation für die Schüler eine gute Gelegenheit, die Realität zu proben. Nach einem Jahr Praxis kann ich sagen, dass die Opruff fir Simulation bei den Schülern, nach anfänglicher Scheu, auch sehr gut angekommen ist. nei Acteuren! Fir dës Simulatiounen esou realis- Armand Stracks tesch wéi méiglech ze gestalten, Als Acteur wëll ech de Schüler hëllefen, eng Am Lycée Technique pour Professions de Santé (LTPS) gi Schüler fir d’Gesondheetsberuffer ass den LTPS op Leit ugewisen, déi improviséiert Situatioun méiglechst realistesch d’Roll vum Patient iwwerhuelen. Aus ze erliewen an dobäi hir Spontaneitéit a ausgebilt. Nieft den theoretesche Coursë ginn hei och éischt praktesch Schrëtt mat dësem Grond hat de Lycée zesum- Professionalitéit ënner Beweis ze stellen. Übungspoppe geléiert. Fir de Schüler den Iwwergang zum konkrete Kontakt mam Patient ze me mam RBS am September 2016 Well an de Simulatiounen deen een oder en éischten Opruff gemaach, fir in- anere Feeler erlaabt ass, hunn déi Jonk och vereinfachen, leeft schonn am drëtte Joer de Projet vun der „Simulatioun an der Ausbildung d’Méiglechkeet, aus dëse Feeler ze léieren. teresséiert Leit unzeschwätzen. Do- vun de Gesondheetsberuffer“, LTPSim. ropshin konnt en Team vun iwwer 15 D’Réckmeldunge vun de Schüler si ganz positiv. Si hunn all gesot, datt esou Situatiounen hinne vill engagéierten Acteuren zesummege- bréngen an datt si dës Erfarunge wäerte mathuelen stallt ginn, déi all eng Ausbildung an hir Stagen an hiert spéidert Beruffsliewen! An dësem Projet geet et drëm, engem Patient konfrontéiert a muss vun 12 Stonne vun enger Theater- d’Infirmier- an Aide-soignant-Schüler dës Gefiller interpretéieren an op si Pädagogin kritt hunn. Josée Thilmany besser op d’Praxis am Beruffsalldag reagéieren. Fir esou Szenarien ass D’Ambiance an dësem Team ass Wann eng Infirmièresschülerin no enger Simulati- virzebereeden, andeem si a verschid- d’Aarbecht mat Simulatiounspatien- oun zu mir seet: „Merci, duerch Iech sinn ech mir immens flott an d’Acteure konnten de simuléiert Situatioune versat ginn, ten enorm wichteg. am Schouljoer 2016-17 hir éischt bewosst ginn, wéi ech op Patiente wierken an dat déi d’Realitéit esou gutt wéi méiglech hëlleft mir immens a menger weiderer Entwéck- duerchaus positiv Erfarungen als zréckspigelen. Dëst betrëfft déi flee- D’Schüler hunn also d’Geleeënheet, lung“, da fannen ech dat super an denken, dass Simulatiounspatient sammelen. d’Simulatioun dozou bäidréit, eist Fleegepersonal geresch Akten an d’Aarbechtsëmfeld, dat an- an ëmzesetzen, wat si an der Den Uklang bei de Schüler ass och virun allem op emotionaler Basis ze stäerken. virun allem awer och déi méiglech Re- Theorie geléiert hunn, mee si kënnen grouss. Si soen, dass si duerch dës Fir mech bedeit et awer och vill Freed, Spaass aktioune vun de Patienten. Dacks ass dat an engem gesécherten Ëmfeld Szenarië vill léieren a si begeesch- a Laachen an enger flotter Ambiance mat léiwe de Professionnelle mat der Angscht, maachen, an deem „Feeler“ erlaabt tert vun der „Realitéit“ vun de Situ- Kolleegen an engem gudden Encadrement. der Aggressivitéit oder der Trauer vun sinn. Dat, wat während der Simulati- atiounen. 10 03’2018 11
Formatioun zum Neuerscheinung Simulatiounspatient D’Zil vun dëser Formatioun ass, Laien zu Simulatiounspatienten auszebilden. Si ënnerstëtzen domat aktiv d’Ausbildung zu de Gesondheetsberuffer Einblick in die Welt hei am Land. D’Formatioun ass natierlech gratis an et si keng Virkenntnisser néideg. D’Participantë sollen awer der Emotionen Spaass un der Schauspillerei an Interessi fir In dem Buch „Grenzenlos emotional – Von impulsiv bis Borderline“ geben die Luxemburger D’Schüler léiere vill duerch dës Szenarien a si Krankheetsbiller hunn. Ausser bequeme Kleeder an begeeschtert vun der „Realitéit“ vun de Situatiounen engem Bloc a Bic brauch een näischt matzebréngen. Psychologen Martine Hoffmann und Gilles Michaux einen spannenden Einblick in die komplexe Welt der Emotionen. Sie erklären, wie diese unser Denken und Handeln beeinflussen und wie wir sie, auch Et ass wichteg ze soen, datt keen invasive Soin un de Participantë gemaach gëtt an si sech och net in Extremfällen, besser verstehen und wenn nötig, gezielter regulieren können. mussen ausdoen. D’Simulatioun gëtt elo ver- Das Gespräch führte Vibeke Walter. An enger Informatiounsversammlung gëtt de Projet stäerkt an d’Programmer in- detailléiert virgestallt. D’Interessente maachen tegréiert a wäert ëmmer méi Dr. Martine Hoffmann duerno véier Coursen à dräi Stonnen zu den Theme Wichtegkeet an den Ausbil- ist Diplom-Psychologin Gruppendynamik, Schauspilltechnik, Krankheeten a dunge kréien. Dat bréngt awer und Psychotherapeutin Symptomer, a Feedback als „Patient“. sowie Leiterin der mat sech, dass d’Team vun den Acteuren nach vergréis- RBS – Cellule de sert muss ginn. Dofir mécht den Recherche. LTPS e weideren Appel un inter- Datumer Dr. Gilles Michaux esséiert Leit a bitt no Ouschte- Informatiounsversammlung: ist Psychobiologe, ren eng zweet Formatioun zum Méindeg, 26. Mäerz, 16h00, Diplom-Psychologe und Simulatiounspatient un. / LTPS, 27, rue Barblé, L-1210 Luxembourg Psychotherapeut im Gesondheetszentrum Roland Muller, LTPS 1. Cours: Samsdeg, 21. Abrëll, 9h00 – 12h00, der Fondation LTPS, 27, rue Barblé, L-1210 Luxembourg Hôpitaux Robert Schuman. 2. Cours: Samsdeg, 12. Mee, 9h00 – 12h00, LTPS, 27, rue Barblé, L-1210 Luxembourg 3. Cours: Samsdeg, 2. Juni, 9h00 – 12h00, LTPS, 27, rue Barblé, L-1210 Luxembourg 4. Cours: Samsdeg, 9. Juni, 9h00 – 12h00, Centre de Formation, 79, rue de Welscheid, L-9090 Warken W orum geht es vorrangig in dem Buch? war es zudem ein zentrales Anliegen, Lösungsmöglichkeiten aufzuzeigen, um einen konstruktiven Weg aus ehemals Martine Hoffmann: Zunächst einmal: LTPS, rue Barblé, nützlichen, aber heute dysfunktionalen Luxembourg Fir Umeldung oder Emotionen betreffen und bewegen uns und problematischen Verhaltensmustern, weider Informatiounen alle. Das Buch soll u.a. Einsichten in wie z.B. im Fall einer Borderline-Störung den psychischen Backstage-Bereich ver- Roland Muller, responsablen Enseignant vum mitteln. Das heißt, wie entstehen Emo- zu finden. LTPSim, roland.muller@education.lu tionen, wie lassen sie sich regulieren, welche äußeren und biologischen Ein- Laura Piron, RBS-Seniorenakademie, Centre de Formation, Warken Tel.: 36 04 78 -21, piron@rbs.lu flüsse spielen eine Rolle, damit diese Re- gulation gelingt und was geschieht, wenn Emotionen aus der Bahn geraten. Uns I st es denn möglich, sich von alten Verhaltensmustern erfolgreich zu lösen? 12 03’2018 13
M.H: Prinzipiell ist es möglich, alles, was einmal gelernt wurde, neu und anders zu lernen. So wird z.B. auch ist zwar kein therapieersetzendes Selbsthilfebuch, zeigt aber vielfälti- ge Lösungswege und emotionale Be- Störungsbild mit eindeutigen diag- nostischen Kriterien in das Klassifika- tionssystem für psychische Störungen I nwiefern kann die Beschäftigung mit dem eigenen emotionalen Innenleben im Alter sinnvoll sein? niemand als Borderliner geboren. Es wältigungsstrategien auf und kann so (DSM) ein. Erschwerend kommt hin- Der Erscheinungstermin M.H.: Die erste und wichtigste Be- ist ein komplexes Zusammenspiel auch durchaus sinnvoll in der Thera- zu, dass es viele Überschneidungen dingung dafür, ist zu erkennen, dass von Anlage und Umweltbedingungen des Buches ist Mai 2018! piebegleitung sein. mit anderen psychischen Störungen man etwas verändern will. Entwe- (v.a. Lernerfahrungen), die bestim- gibt. Borderline beschränkt sich nicht der weil man einen seelischen Lei- men, ob jemand eine psychische Stö- nur auf die Symptomatik der emoti- densdruck spürt oder das Gefühl hat, Es kann beim Verlag U rung entwickelt oder nicht. Aber auch nd wie ist es mit den onalen Instabilität, sondern umfasst dass etwas in einem selbst grund- auch Störungen der Identität, der zwi- jenseits von psychischen Störungen vorbestellt werden Angehörigen? sätzlich nicht stimmt. Oft spielen hier dürfte jeder von uns schon die eine schenmenschlichen Beziehungen so- tiefwurzelnde negative Glaubenssät- ISBN: 978-3-86739-164-1 M.H.: Für sie ist das Buch ebenfalls oder andere emotionale Entgleisung wie des Denkens, Wahrnehmens und ze eine bestimmende Rolle, die wir Preis: 20 € unterstützend. Allein schon das Wis- am eigenen Leib erlebt haben. Ge- Verhaltens. Auch die Suizidgefähr- vielleicht bereits in der Kindheit ge- sen darüber, wie Emotionen entste- nerell gilt, dass durch starke negati- dung ist nicht von der Hand zu wei- lernt oder immer wieder gehört ha- www.balance-verlag.de hen und funktionieren, kann helfen, sen. ve Anspannung (z.B. Wut, Angst) aber ben, bis sie so tief verinnerlicht sind, extreme Reaktionen anderer Men- auch durch positiven Stress (z.B. Lie- dass wir uns eine andere Denk- und schen besser zu verstehen. Sie pro- besrausch) komplexe Denkprozesse Verhaltensweise gar nicht mehr zu- fitieren zudem von den Hinweisen zur W zeitweise nicht möglich sind. Wenn Gefühle nicht mehr zu spüren. Bei re gewesen und hätten die Evolution ie hat sich die therapeutische trauen oder vorstellen können (z.B. eigenen Emotionsregulierung. Als An- die Gefühle mit einem durchgehen, Borderlinern kann es selbstverletzen- sicherlich nicht überstanden. Man- Vorgehensweise in den „Ich bin nichts wert“). Es ist auf je- gehöriger erlebt man ja alle Schwan- bleibt der Verstand auf der Strecke. des Verhalten sein, durch das negati- che an sich schützende Emotionen letzten Jahren verändert? den Fall sinnvoll, dies kritisch zu hin- kungen und Turbulenzen oft hautnah Man wird z.B. „blind vor Wut“ oder ve Emotionen gedämpft oder betäubt wie Angst oder Traurigkeit fühlen sich terfragen und den eigenen Gefühlen, mit und fühlt sich von der Sympto- G.M.: In den 50er, 60er Jahren hat sieht die Welt nur noch durch die werden sollen. allerdings nicht gut an und durch ver- Wünschen und Bedürfnissen selbst- matik manchmal geradezu kontami- man sich in der Psychologie eher mit „rosarote Brille“. Und ist das Gehirn schiedene, mitunter schädigende fürsorglich zu begegnen. Eine posi- M.H.: Selbstverletzungen, wie sie oft niert. Daher ist es umso wichtiger zu dem äußerlich sichtbaren Verhalten emotional überfordert, so greift es Strategien versuchen etwa Border- tive Veränderung ist immer – ganz bei jungen Menschen beobachtet lernen, sich – bei allem Verständnis beschäftigt, während das subjektive, quasi aus der Not heraus „unüber- liner, sie zu überwinden bzw. zu ver- unabhängig vom Alter – möglich und werden, müssen allerdings nicht un- – auch abzugrenzen, auf die nötige innere Erleben als eine Art Blackbox legt“ auf früh gelernte, schnell abruf- drängen. In neueren Ansätzen der erstrebenswert, gegebenenfalls mit bedingt Hinweis auf eine Borderline- Distanz zu gehen und die eigene Ge- betrachtet wurde, das man nicht rich- bare Verhaltensmuster zurück. Auch Verhaltenstherapie wird vermittelt, fühlswelt im Griff zu behalten. tig messen und erfassen konnte. Spä- psychotherapeutischer Hilfe oder Störung sein. Sie sind aber immer ein wenn diese im Sinne einer geschei- wie man lernen kann, negative Gefüh- ter wurden dann auch gedankliche z.B. durch Emotionsregulations- oder Anzeichen dafür, dass Probleme bei ten Lösungs- oder Entscheidungsfin- der Emotionsregulation bestehen und le anzunehmen und auch auszuhal- Prozesse immer besser erforscht und Achtsamkeitstrainings. dung sehr abträglich sein können. Es ten, anstatt sie völlig aus dem Leben I sollten auf jeden Fall ernst genommen st Borderline ein modernes zum Behandlungsansatz in der Psy- geht also zunächst darum zu lernen, werden. verbannen zu wollen. chotherapie. Inzwischen hat sich der Phänomen? bei sich anbahnender Anspannung, aufbrausende Gefühle gezielt abzu- M.H.: Wohl kaum. Bereits im 17. Jahr- hundert schrieb ein englischer Arzt psychotherapeutische Fokus – nicht zuletzt beeinflusst durch den Einsatz D as heißt, für diesen Lernprozess ist es nie zu spät. A mildern und in alternative Bahnen zu W elche Funktionen haben n welche Zielgruppe richtet von Achtsamkeitsübungen – stärker G.M.: Nein, auf keinen Fall! Das Ge- kanalisieren. Erst dann ist das Erler- sich das Buch vorrangig? über Menschen, die sehr launenhaft Emotionen denn prinzipiell? darauf verlagert, sich mit Emotionen hirn ist eine Lernmaschine. Es ist wis- nen neuer Verhaltensweisen möglich. waren, extrem impulsiv reagierten zu befassen und Herangehensweisen senschaftlich nachgewiesen, dass G.M.: Der Begriff Emotion stammt G.M.: Wie schon erwähnt: Emotio- oder andere grenzenlos lieben bzw. zu entwickeln, sie besser akzeptieren z.B. Meditation die weiße Substanz Gilles Michaux: Früh gelernte Ver- aus dem Lateinischen emovere, was nen betreffen uns alle, von daher ebenso abgrundtief hassen konnten. zu können. und somit die Verknüpfung unserer haltensmuster wie Ablenkung oder so viel bedeutet wie in Bewegung ist es zum einen ein Buch für jeden, Der Begriff Borderline ist dagegen ver- Rückzug stellen oftmals emotiona- kommen. Emotionen sind demnach der sich ein Bild über Emotionen und gleichsweise neu und wurde vom Psy- M.H.: Auch technologische Fortschrit- grauen Zellen in unserem Gehirn för- le Bewältigungsversuche dar, um mit nicht per se positiv oder negativ, sie ihre Entstehung machen möchte. Die chiater Adolf Stern in den 30er Jahren te wie bildgebende Verfahren haben dern kann. Sie ermöglicht, mit unse- bestimmten Erlebnissen aus Kindheit haben und hatten immer eine wich- Grundmuster, wie emotionale Prozes- geprägt. Gerade die Komplexität der dazu beigetragen, die wissenschaft- ren Emotionen in Kontakt zu kommen, und Jugend umzugehen. Dysfunktio- tige Funktion für unsere Auseinan- se ablaufen, sind mehr oder weniger Symptomatik führte dazu, dass Bor- liche Auseinandersetzung mit Emoti- sie besser zu erkennen und dadurch nal werden sie dann, wenn sie beim dersetzung mit der Umwelt, sogar ähnlich. Bei Menschen mit bestimm- derline – nach dem damaligen Ver- onen vermehrt anzuerkennen. Durch die gewünschten Veränderungen für Erwachsenen Ausprägungen anneh- für unser Überleben. Wenn es z.B. ten psychischen Störungen sind sie ständnis – weder den Psychosen diese wird optisch sicht- und nachvoll- unseren Umgang mit Gefühlen und men, die ihm dabei mehr schaden als allerdings extremer. Zum anderen noch den Neurosen zugeordnet wer- ziehbar, was im Gehirn beim Erleben eine prinzipiell positivere Lebensein- keine Angst und ein daraus resultie- helfen. Dies kann sich z.B. in Form ei- werden Tipps und Tricks vermittelt, den konnte, sondern irgendwo dazwi- von Emotionen abläuft und wie wirk- stellung herbeizuführen. / rendes Flucht- oder Vermeidungsver- nes erhöhten Alkohol- oder Drogen- halten geben würde, wären unsere wie man im Alltag mit Emotionen um- schen auf der „Grenzlinie“. Erst 1980 sam Psychotherapie in dieser Hin- konsums zeigen, um negativ besetzte Vorfahren leichte Beute für Raubtie- gehen und sie regulieren kann. Es ging Borderline als eigenständiges sicht tatsächlich sein kann. 14 03’2018 15
R BS - R E T R O S P EKT IV .BÄCKEREI FISCHER,. . WALFER BICHERDEEG, . ANDRÉCK vun e puer Veranstaltungen . 19. NOVEMBER. Brot, Brötchen und Co.: Vieles gab es in Munsbach zu sehen und zu erfahren. .18. & 19. NOVEMBER.. Membere vum RBS-Biographie-Grupp bei der Virstellung vun eisem neie Buch “Eis 50er Joren – Eng Gesellschaft am Wandel”. TAGESAUSFLUG NACH KOBLENZ, 29. NOVEMBER . Eine schöne Zugfahrt und ein interessanter Tag in Koblenz mit Altstadtführung und einem Besuch des Weihnachtsmarktes. .LES NOUVEAUX BÂTIMENTS DE RTL, 12. JANUAR. Visite des nouveaux studios de RTL et participation à l’émission “Kloertext”. .LUXEMBOURG AIR RESCUE, 8. DEZEMBER. .GAASPERECHER DÉIERENASYL, 8. FEBRUAR. Vill Interessantes goufe mir och beim Virtrag an der Visite vun der LAR gewuer. D’Visiteuren hunn d’Anlagen zu Gaasperech besicht a kruten en Abléck an déi wichteg Aarbecht vum Déierenasyl. 16 03’2018 17
Biografiearbeit als Schlüssel zur Überwindung auftretender Alltagsprobleme bei Demenz Das größte Risiko, an einer Demenz zu erkranken ist das Alter. In Luxemburg leben derzeit etwa 7.000 Menschen mit einer Demenzerkrankung, jedoch liegt die Dunkelziffer weitaus höher. Ein Großteil dieser Betroffenen lebt in den eigenen vier Wänden und wird auch hier gepflegt und betreut. Dies entspricht dem Wunsch vieler Menschen, auch weiterhin in der gewohnten Umgebung zu halten. Es blockiert die noch vorhan- Gartenarbeit, bei passenden Spie- mehr zu wissen, vorzubeugen, sollten denen Kompetenzen, verstärkt das len, beim Tanzen oder Singen von sie aktuellere Fotos mit Namen, Daten bleiben. Gefühl der Hilflosigkeit und beschleu- bekannten Liedern. Dies fördert die und Anlass kommentieren. Das „Foto- nigt den sozialen Rückzug. Damit gegenseitige Annahme und wird so zu album“ kann somit zur Orientierung Es ist aber auch ein Hinweis auf die nem Verhalten prägen. So entsteht Menschen mit Demenz bestmöglich einer Chance für eine wertschätzende des an Demenz erkrankten Menschen am Alltag teilhaben und besser mit Haltung gegenüber dem an Demenz dienen und bietet darüber hinaus eine oft schwere und verantwortungsvol- le Aufgabe der Angehörigen, die mit für jeden Menschen seine individuel- le und einzigartige Lebensgeschichte. „Aus dem Takt“ der Erkrankung umgehen können, erkrankten Menschen. Nähe und Ver- gute Grundlage für Gespräche. der Versorgung der Demenzerkrank- Das Wissen über diese biografischen Wenn Demenz den brauchen die Betroffenen eine dem- trauen werden aufgebaut und soge- Neues Lernen ist für Demenzkranke ten übernommen wird. Um ein le- Informationen öffnet Wege zu verbor- Rhythmus vorgibt entsprechend angepasste Beschäfti- nannten Konfliktsituationen kann mit kaum noch möglich. Kennt man je- benswertes Leben trotz Krankheit zu genen Fähigkeiten und ermöglicht ein gung. einem gestärkten Selbstbewusstsein doch die Vorlieben des an Demenz Musik ist eine Kommunikationsebene, entgegengewirkt werden. ermöglichen, wird das Wissen über besseres Verständnis, um den an De- Doch was ist die „richtige“ Beschäf- erkrankten Menschen und orientiert die auch dann noch funktioniert, wenn Demenz und mögliche Formen des menz erkrankten Menschen in sei- tigung für einen Menschen mit De- Auch das Erinnern und Erzählen aus ihn anhand seiner Biografie, hat man die Verständigung über Sprache beim Umgangs hier unumgänglich. nem Verhalten zu verstehen und so Menschen mit Demenz schwierig oder menz, damit er sich auch zugehörig alten Zeiten kann das Gedächtnis des gute Ansatzpunkte, um schwierige Si- entsprechend auf ihn einzugehen. schon nicht mehr möglich ist. und nützlich fühlt? Durch die Kennt- Menschen mit Demenz aktivieren und tuationen leichter zu bewältigen und Im Pflegealltag kommt es vor, dass Durch den Einsatz der Biografiearbeit Wir, das Info-Zenter Demenz in nis seiner Lebensgeschichte können ihn so in seiner Identität bestärken. das beidseitige Wohlbefinden zu för- den Ausdrucks- und Verhaltensände- werden seine Bedürfnisse und Wün- Zusammenarbeit mit dem RBS – Center Sie als Angehöriger die individuellen Sehen sie sich gemeinsam alte Fo- dern. Im Alltag kann man weiterhin rungen des an Demenz erkrankten sche schneller verstanden, die Fehlin- fir Altersfroen, laden Sie herzlichst Fähigkeiten, die ihren Betroffenen tos an, die aus „guten“ Zeiten stam- viel Freude erleben und aus der Zeit Menschen nicht Rechnung getragen terpretationen werden reduziert und ein zu einem außergewöhnlichen früher ausgezeichnet haben, nutzen. men und eine Rolle im Leben spielten. der Krankheit wertvolle und erfüllte wird, indem er z.B. zu einem Verhal- die kritischen Situationen besser ge- Dokumentarfilm über das Leben mit Sei dies beim Kuchenbacken, bei der Um dem unguten Gefühl, etwas nicht gemeinsame Jahre machen. / ten gedrängt wird. Es kommt dann meistert. Darüber hinaus kann die Demenz und welche Rolle die Musik darin immer wieder zu Situationen, in de- nen man sich fragt, wieso tut dieser Biografiearbeit als geeignetes Kom- spielt. munikationsmittel angesehen werden Mensch das, warum zieht er sich zu- Mittwoch, 25. April um 14.30 Uhr ZECKEN- „KONSCHT A KAFFI“ IM MNHA und, indem alte Gewohnheiten bei- im „Ciné SCALA Diekirch“ rück, warum reagiert er so „aggres- siv“? Was kann/soll ich tun? behalten werden, verschafft sie dem BORRELIOSE Julia Rousseau macht jeden Monat eine Führung an Demenz erkrankten Menschen ein Annelore liebt das Klavierspielen, schreibt (auf Luxemburgisch) durch das Nationale Briefe und sammelt Blumen. Elisabeth De Senioreveräin an d’Ëmweltkommissioun Eine „normale“ Verhaltensweise, die Gefühl von Sicherheit und Geborgen- Geschichts- und Kunstmuseum auf dem Fischmarkt, legt Wert auf gute Kleidung, Adelheid aus der Gemeng Fëschbech oft als eine Reaktion auf das Ge- heit. organiséieren eng Konferenz mam um das Werk eines anderen luxemburgischen fühl der Hilfslosigkeit und Überfor- findet Singen erholsam. Claus hat als Künstlers vorzustellen. Zur Lebensfreude eines jeden Men- ehemaliger Tropenmediziner immer noch Dr. Georges Jacobs, Generalist, derung beim an Demenz erkrankten Im Anschluss wird bei Kaffee und Kuchen schen gehören Interessen und Hob- eine große Leidenschaft für Natur und zum Thema Zecken-Borreliose: Menschen auftritt. Zur Überwindung weiterdiskutiert. Ohne Anmeldung, Eintritt und solch auftretender Alltagsprobleme bys, die Spaß machen. Aus Angst Landschaften. Sie alle leben mit Demenz. den 19. Abrëll um 19h30 Führung sind kostenlos, 5 € für die Erfrischung. kann hier als mögliche Handlungs- vor Fehlern haben Menschen mit De- Im Anschluss an den Film ist eine zu Schous am Veräinshaus 4. April, 15h00, Jean Noerdinger (1895-1963) menz im Alltag oft Probleme, gewohn- Diskussions- und Fragerunde mit den „Op der Héicht“ strategie die Biografiearbeit zum Ein- 2. Mai, 15h00, Jean-Baptiste Fresez (1800-1867) te und geliebte Aufgaben zu meistern. anwesenden Filmemachern sowie satz kommen. Jiddereen ass wëllkomm an den Entrée ass fräi. 6. Juni, 15h00, Joseph Kutter (1894-1941) Sie trauen sich selbst nichts mehr zu, Vertretern des Info Zenter Demenz und Von der Geburt bis zum Tod durch- sie ziehen sich zurück und die Vorlie- RBS vorgesehen. Weider Renseignementer kënnt Dir um Weitere Informationen unter läuft jeder Mensch viele Situationen, ben verblassen. Eine so entstehende Tel. 621 512 460 tëscht 9 an 11 Auer ufroen. Tel. 479330-1 oder www.mnha.lu die ihn in seiner Entwicklung und sei- „Isolation“ beeinflusst auch das Ver- Die Teilnahme an der Veranstaltung ist gratis. Um Anmeldung wird gebeten unter 18 Tel. 264700 oder mail@i-zd.lu 03’2018 19
TE X T I LE M E DIT AT IONEN Blau sind alle meine Farben Bis zum Einzug der Einbauküchen hingen neben den Spülbecken oder an einer besonderen Wand kleine Anrichten mit Hand- und Wischtüchern. Sie wurden von einem Überhandtuch bedeckt, das meistens mit Blumen, Kindern oder Landschaftsmotiven bestickt war. Einige dieser Stickereien waren bunt, die meisten aber nur blau oder rot. Bei den Kindermotiven handelte es sich meistens um kleine Elsässer oder kleine Volendamer in ihren landesüblichen Trachten. D ie Landschaften wurden Die Stickerinnen liebten dieses Bei dem Tuch handelte es sich um angedeutet durch Linien Blau auch sehr – aber sie hatten eines jener Überhandtücher, die in Stielstich. Auffallend nur ein farbiges Garn, für mehr wa- nun aus der Mode kamen. Deshalb aber waren die Windmühlen, die ren sie in ihren Milieus zu arm. lag es ja auch hier im Korb für den es bei uns ja gar nicht gab. Dahin- Ausverkauf. Ich trug es als Schatz Lange Zeit war das für mich das ter ließ sich das Meer erachten, mit nach Hause und stickte es aus. Bild von Holland und seinen Far- auf dem ein Segelschiff glitt. Diese Dies war keine Kunst, aber ich hat- ben. Ich versuchte mir darüber hi- Szenen konnte man auch auf Ge- te dennoch meine helle Freude da- naus ein flaches Land vorzustellen würzgefäßen, Tassen oder Kacheln ran. Ob das blaue Garn echt Delft mit Wind, Wasser und Wolkenber- sehen. Sie waren eine Zeitlang gro- war, wusste ich nicht, doch im- gen ... und mit Schiffen am Horizont ße Mode. merhin, es war ein schöner, sanf- „ oder auf einem Kanal. ter Ton, den ich allerdings durch Aber warum war dies fast immer die orangen Töne des Kachelran- in Blau gestickt? Oft in jenem ganz des und der Blumen beleben woll- besonderen, sanften Blau? Mein Bereits als Kind te. Heute würde ich das nicht mehr Großvater erklärte mir, Händler hät- ten diese Motive mit aus Holland träumte ich von den tun. Ich lasse es aber sein, als Stu- fe meiner eigenen Entwicklung. gebracht. Und in Holland ist das Windmühlen, Meer allgegenwärtig. Es hat eine ei- versuchte mir das Meer Das Segelschiff aber trägt mich „ gene blaue Farbe, die verschiedene auch heute weiter in die wundersa- Töne aufweisen kann, wie der Him- vorzustellen mit den me Welt der blauen Farbe, die eine mel. Je nach Wetterlage schimmert Wolken am Himmel. so weite Skala hat, von fast Weiß es weiß, hellgrau oder gar hellgrün. bis fast Schwarz, die eine Rolle in der Geschichte spielte, die eine der In der holländischen Stadt Delft Dann, eines Tages, sah ich in ei- Grundfarben ist, die eine reiche gibt es ein ganz besonderes Blau, nem Korb bei Schäfer in der Stadt Symbolik hat ... / das die Matrosen mit aus China ein Tuch mit einer Kachel in der brachten und das die Leute dort Mitte. Darin war ein Segelschiff, Mariette Leuck nun bei der Malerei ihrer Kacheln eines von denen, die vielleicht die brauchten. Denn sie waren Meister blaue Farbe aus China gebracht in der Herstellung von Kacheln, und hatten, zusammen mit Samen, Blu- sie sind es auch heute noch. men ... Bestickte Überhandtücher hingen früher in den meisten Küchen, um weniger ansehnliche Hand- und Wischtücher zu verdecken. Der obere Teil wurde umgeschlagen und konnte 20 03’2018 dann über einer Stange aufgehängt werden. 21
V O N LE S E RN F Ü R LES ER DEN NEIEN TRAM Wierder: Jean Kandel An der Stad ass bis Ufank der 60er Joren den Tram Op d’Weis vum Lidd "De leschten Tram" vum Josy Meisch gefuer. Vill Leit erënneren sech nach un déi giel-blo Wagonen, déi deemools d’Stadbild geprägt hunn. L o fiert vun dem Kierchbiereg en neien Tram erof, Duerfir goufe mir zwee Joer laang mat Chantiere bestrooft! Hien ass elo op Schinnen, nu stellt iech dat emol vir: Vru fofzeg Jor erausgerappt, elo mussen där erëm hier! Dat kann dach wuel kee Mënsch verston, hunn déi da kee Gehier? Jo dat ass den Tram! Wuer fiert hin den Tram? Dat ass déi Fro, déi dir iech stellt! Wuer geet dat nach hin? Wat soll dat nach ginn? Huet et dann elo geschellt? F ir d’éischt musst d’Päerd dru gleewen, dat woar nach eng schéin Zäit! Wou Päerdsäppel op Gleiser louchen, do woar de Spatz net wäit! No dräiandrësseg Joer hunn d’Päerd d’Pensioun du kritt! An ’t gouf aus eisem Päerdstram, een „Tramway-Elektrik“! Wat hu mir eis gewonnert dunn! Dee woar nawell ganz chic! Jo deen Tram wor nei, dee wor ganz rapid an e wor och nach chic, chic, chic! An dee mouch och nach Bim-bam-bim-ba-lam Bim-bam-ba-lim bim bim! M am neien Tram, ’t ass sécher, kënnt muenches op eis duer! Wie gëtt dann elo de Wattmann hei, wéi gëtt dat Spill gefuer? Wann een zéit un der Bimmel, bleift dann den Trämmche ston? A gëtt et fir ze drénken an ze baffen och e Won? A wann et mir net passt, sot mol, wou kann ech mech beklon? Jo deen Tram ass nei, deen ass ganz rapid an en ass och nach chic, chic, chic! Ma dee mécht net méi Bim-bam-bim-ba-lam Bim-bam-ba-lim bim bim! H ei gëtt et keng Problemer, de Bausch huet s’all geléist! D’Natur bleift vill méi propper esou, déi Gréng hunn dat begréisst! An de Finanzminister, dee kuckt ganz streng dohin! Hie sot: „Passt op! Wie schwaarz fiert, setzen ech glat an de Bing! Nu lues dir Hären, sot emol, dann zielt emol bis zéng! Foto: © Aschman Pol – Photothèque de la Ville de Luxembourg AUS DEM LIEWEN ERZIELT Dëst ass den zweete Band an eiser Serie iwwer d’50er Joren. 2016 hu mir mat dëser Serie ugefaangen an ënnert dem Titel „Eng nei Zäit: Wunnen, Iessen, AUS DEM LIEWEN ERZIELT Dës al Foto ass aus dem Buch Jo deen Tram ass nei, deen ass ganz rapid an en ass och nach chic, chic, chic! „Eis Fofzeger Joren – Ma dee mécht net méi Bim-bam-bim-ba-lam Bim-bam-ba-lim bim bim! Moud“ iwwer den Alldag doheem geschriwwen. ENG GESELLSCHAFT AM WANDEL An dësem Buch gräife mir elo nei Themen op, déi sech mat de Verännerungen an der Gesellschaft befaassen. Duerch den Ausbau vum ëffentleche Verkéier an de Boom um Autosmarché sinn d’Leit méi mobil ginn, si konnten sech Aarbecht ausserhalb vun hiren Uertschafte sichen an hunn Eng Gesellschaft am Wandel“ dës bei grousse Firmen an neien Industrië fonnt. No den Aschränkunge vun de Krichsjoren hunn d’Leit no vir gekuckt, déi Jonk hunn sech ëm eng gutt Ausbildung beméit, a besonnesch bei de Meedercher hunn sech d‘Perspektivë fir Studium a Beruff däitlech erweidert. Den Interessi ass och vum RBS-Biographiegrupp, iwwer d’Grenze vum Land erausgaangen, d’europäesch Institutiounen hunn sech hei etabléiert an e Wandel an der Gesellschaft war ze erkennen. De Biographiegrupp vum RBS EIS an deem och flott Erënnerungen un den ale EIS FOFZEGER EIS FOFZEGER JOREN JOREN JOREN Stater Tram stinn. ENG NEI ZÄIT: ENG GESELLSCHAFT WUNNEN, IESSEN, MOUD AM WANDEL EDITIOUN RBS 9 789995 975050 EDITIOUN RBS Schonn am Oktober 2017, 210049_RBS_50_TOME1_COVER.indd 1 27/07/2016 16:46 zwee Méint virun der offizieller Déi zwee Bänn kënnt Dir direkt beim RBS oder am Bicherbuttek Aweiung, konnt e Grupp vun zum Präis vun 28 € resp. 32 € kafen. RBS-Memberen den neien Tramsschapp besichtegen. 22 03’2018 23
V O N LE S E RN F Ü R LES ER Von großen und E ine Annonce, die mich besonders in den Rheingau oder vielleicht nur an die Verletzlichkeit all dieser Men- berührt hat, war ein Rentner, den Laacher See beglücken? Es wäre schen mitzuerleben. Ihre Hoffnungen der gleich offengelegt hat, dass einen Versuch wert! und Zweifel, manchmal Verzweiflung. kleinen Wundern I er im Moment finanziell etwas ein- Es ist Tragödie und Komödie zugleich. n letzter Zeit ist das „Speed Dating“ geschränkt ist und sich deshalb sein Ein unbedingt sehenswertes Werk, in in Mode gekommen. Dabei geht es Konsum in Grenzen hält. Das nennt dem sich viele Senioren wiedererken- um ein Zusammentreffen von Frau- man ehrlich und mutig zugleich. nen werden. en und Männern auf Partnersuche in B Apropos Konsum: Bei vielen Senioren einem, zu diesem Zweck ausgewählten eim Aufräumen meiner Biblio- sind die Ansprüche enorm gestiegen Lokal. Dort kann man sich dann gleich thek fiel mir ein Buch im Minifor- „Warte nicht auf große Wunder, sonst verpasst du viele kleine.“ So lautet die Überschrift der Kontakt und damit paradoxerweise auch die live begegnen. Es geht darum, in mög- mat, das in die hinterste Reihe anzeigen im „Aktiv am Liewen“. Ein schöner und passender Titel. Jedes Mal, wenn die neue Ausgabe Unzufriedenheit. Es muss immer mehr lichst kurzer Zeit möglichst viele Kan- geglitten war, in die Hände. Der Titel erscheint, kann ich es mir nicht verkneifen, alle Inserate durchzulesen und mir die Frage zu stellen: und immer besser sein: zwei Kreuz- didaten zusammenzubringen, die sich „Die Demut des Blicks“ von der italie- Wenn ich solo wäre, würde ich den Mut aufbringen, ein solches Inserat einzureichen oder auf eines fahrten im Jahr, nur First-Class-Hotels untereinander austauschen und „be- nischen Autorin Susanna Tamaro. Sie am weißen Palmenstrand, sind kei- schnuppern“ können. Jedem Paar ste- schreibt: „Ein großes Tabu in der heu- zu antworten? ne Seltenheit. Die Reisebranche hat hen sieben Minuten zur Verfügung und tigen Zeit, neben Aggressivität, sind längst diese Wünsche erkannt und dann muss der Tisch, resp. die Dame die Gefühle. Es handelt sich um zwei macht noch zusätzlichen Druck. Zu je- oder der Herr gewechselt werden. E D Seiten unseres Wesens, die Angst ma- s gehört schon eine Portion Mut wurde der Text erst gar nicht ge- ie „sportliche, finanziell unab- der Jahreszeit locken chen wegen der ge- und Selbstvertrauen dazu, sich druckt, auch wenn dies vielleicht gar hängige, unternehmungslusti- Last-Minute Flüge ballten Energie, die auf ein solches Abenteuer ein- nicht der Wunsch des Schreibers war. ge Dame“ (d.h. keine Angst, ich rund um den Globus. sie beinhalten. Sich zulassen. Dieses Unterfangen ist in Der Schein der Seriosität musste un- werde dir nicht auf der Tasche liegen) Solche Weltreisen er- damit auseinander- meinen Augen zu vergleichen mit ei- ter allen Umständen gewahrt wer- sucht einen passenden Partner. weisen sich übrigens zusetzen, ist sehr W ner von den Überraschungsreisen, die den. Diese Klausel ist gottseidank als sehr aufschluss- enn sich das richtige Pendant schwierig, es verlangt man bucht, ohne vorher zu wissen, längst abgeschafft, denn der Kan- reich, wenn man sie dann wirklich findet, ist das Kraft und Mut. Sich wohin sie führt. didat/die Kandidatin gibt zu verste- mit dem neuen Part- schon ein kleines Wunder. nicht damit ausein- W hen, dass es sich vorerst nur um eine ner unternimmt. Sie S er sind die Menschen, die anderzusetzen, be- Bekanntschaft ohne festes Engage- ein blaues Wunder hingegen sich hinter den Inseraten mit sind auf jeden Fall deutet, nie zur Fülle ment handeln sollte. Es geht ja nicht kann so mancher erleben, einem Chiffre verbergen und ein ausgezeichne- der eigenen Existenz mehr darum, einen Partner fürs Le- der sich an eines der ominö- was sind ihre Beweggründe? An ers- ter Test, was seine vorzustoßen, sich da- ben zu finden, mit dem man eine Fa- sen „Heirats- und Kontaktinstitute“ ter Stelle steht wohl die Einsamkeit. Belastbarkeit anbe- mit zufriedenzuge- milie gründen möchte. Jeder hatte bis wendet, welche versprechen, den Die Sehnsucht nach Liebe und Zuwen- langt, sowohl die phy- garantiert richtigen Partner per com- ben, in Moll zu leben. dahin schon sein Leben und eventu- sische als auch die dung ist so alt wie die Menschheit. Ich glaube aber, dass ell einen Lebenspartner. Der Lebens- putergesteuertem Programm ausfin- Z seines Bankkontos. Auch die bei Se- W as die Inserate betrifft, hat u diesem Thema sendete das dies nicht das wahre Leben ist. Ich abschnitt, um den es sich jetzt dreht, dig zu machen. Da scheint wirklich nioren sehr beliebten Kulturreisen gibt sich vieles zum Positiven ge- Deutsche Fernsehen einen Film glaube, dass das Leben nicht Raum ist nur die eigene Gestaltung der ver- alles zu stimmen. Von der Augenfar- es in Hülle und Fülle. Dabei scheint es wendet und ist lockerer gewor- mit dem Titel „Altersglühen“– für Ablenkung bieten soll, sondern bleibenden Jahre. Somit ist die Abhän- be über Schuhgröße und Charakter niemanden zu stören, dass solche An- Speed Dating für Senioren. Er erzählt für die Erfüllung der Totalität unse- den. Man spricht von gemeinsamen gigkeit von vielen äußeren Einflüssen bis zur Automarke, alles durchorga- gebote in einen wahren Museums- die Geschichte von 13 Senioren zwi- res Seins“. Eine starke Aussage, die Ausflügen, Reisen, Theater- oder Kon- praktisch ausgeschaltet. Sollte man nisiert. Leider stellt sich allzu oft he- marathon ausarten. Ausgezeichnetes schen Ende 60 und Mitte 80, die an Eindringlichkeit nicht zu überbie- zertbesuchen, Radtouren usw., die meinen. raus, dass der/die Begnadete wohl „Stehvermögen“ ist hier unerlässlich. sich auf Partnersuche begeben. Es ten ist! J man gerne mit dem potentiellen Part- F edoch, bei genauerem Hinschau- eher ein Papiertiger ist. Solche per- sind alle gesellschaftlichen Kategori- O ür den Fall, dass sich zwei ein- ner unternehmen möchte. fekten Menschen gibt es in Wirklich- b per Annonce oder Speed-Da- en fällt auf, dass gesellschaftli- same Seelen gefunden haben en vertreten: die ehemalige Verlege- I ch erinnere mich an die Annon- keit nicht. Das hat kaum noch etwas ting, das wahre Wunder wäre, che Position, Sicherheit und ein und voneinander angezogen füh- rin, die Gärtnerin, der Malermeister, cen von früher, besonders an jene mit Liebe und Zuneigung zu tun. So- wenn sich zwei Menschen fin- Quantum Ansehen immer noch sehr len, könnte ein kleines romantisches die Hobbydichterin, die Putzfrau, so- im „Luxemburger Wort“. Da muss- viel „Berechnung“ macht einem fast den ohne Vorurteile und einseitige wichtig zu sein scheinen. Da ist der Hotel im nahen Grenzgebiet, schöne gar ein russischer Ex-Offizier. Der Film te man brav christlich-katholisch Angst. Wenn es zu einem Treffen Bewertung und eine späte, vielleicht „gut situierte Herr“ mit Eigenheim, Landschaft, ein gutes Essen mit ed- zeichnet sich durch eine hochkarätige daherkommen. Am Ende der Perso- zwischen den Auserkorenen kommt, die letzte Liebe entstehen könnte, die Auto und allem drum und dran, der lem Wein die beiden näher bringen. Besetzung aus, wie z.B. Senta Berger gibt es oft eine bittere Enttäuschung. mehr ist als nur eine lauwarme Alter- nenbeschreibung mit den etwaigen eine „elegante, lebenserfahrene Part- Früher war eine Burgenfahrt über den und Mario Adorf. Der Zuschauer er- native zur Einsamkeit. / Wünschen war der Zusatz „zwecks nerin“ sucht. Sie darf ruhig auch we- Wo bleibt da das Spontane einer Be- Rhein das höchste aller Gefühle, doch lebt deren verschiedene Beweggrün- späterer Heirat“ unumgänglich, sonst sentlich jünger sein. gegnung? wen kann man noch mit einer Reise de. Es ist bezaubernd und berührend, Marie-Louise Wallers-Rykal 24 03’2018 25
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